Fred était bien occupé à frotter ses maigres joues duveteuses d'un large main assuré, comme si ce geste pouvais faire en sorte de clarifier ses pensées. Notre comparse Gryffondor était allongé sur le dos, les yeux fixés au ciel, les pieds posés sur un coffre contenant quelques ballons volants et tout cela, au beau milieu du terrain de Quidditch, en plein centre très exactement. Finalement, il préféré croisé ses bras sur sa poitrine, fidèle à ses habitudes, en attendant que sa préfète favorite daigne l'honorer de sa présence. Habituellement, c'était plutôt à Frédéric d'être en retard, surtout quand il devait être question de « sport » mais cette fois-ci, Julia avait insisté sur le fait qu'elle ne le forcerais pas à manœuvrer la moindre brindille de bois volante.

S'il avait relever l'invitation plutôt que de prioriser un bon repas chaud cuisiné par les elfes de maison, c'était bien parce que ces derniers temps, Julia lui manquait quelque peu. Il devenait de plus en plus difficile pour les deux complices de se retrouver entres les cours, les pratiques, le nouveau copain de Julia, les pratiques de Quidditch de celle-ci, ses copines... Un minute, Fred était-il entrain d'envier Julia et son horaire mondain?

Sur cette brillante pensée, Fred porta une main à l'intérieur de sa robe de sorcier pour en extirper sa baguette, qu'il tenta de coincer en équilibre entre son nez et sa lèvre supérieure... un exercice digne des plus grand équilibriste du monde visiblement puisque la poignée nervuré ne balançait nullement le poids du reste de la baguette. Non, il n'enviais pas Julia et n'était nullement jaloux du reste de son horaire ou de ses fonctions. Lui était libre comme l'air, grand bien lui fit! Avec un peu de chance ce soir, Julia éviterait peut-Être même de lui demander pour la millième fois la profession qu'il envisageait finalement à sa sortie de Poudlard et son choix de cours optionnel pour l'année suivante...

Tiens, un nuage en forme de chocogrenouilles...

L’embrasser, l’embrasser et l’embrasser encore, une chose dont elle espérait ne jamais se lasser. Comment le pourrait-elle, la douceur de ses lèvres, leur beauté, leur sensualité…Elle continuait de l’embrassé, assise sur ses genoux. Ce qu’elle était bien avec lui. Elle finit par décrocher des lèvres des siennes, pour prendre la parole.

« J’ai promis à Fred de le rejoindre Tim, et tu me connais une promesse est une … »
« ..promesse, je sais. Mais, est si pour une fois tu… »

Elle l’embrassa de nouveau, puis repris

« Non, c’est comme mon frère et cela fait longtemps, avec les derniers évènements, que l’on ne sais pas retrouvé que tout les deux »

Tim c’était alors refermé sur lui-même, comme à chaque fois que l’on venait à évoquer ce qui se passait dans le château. Pourquoi ? Ça, Lia ne parvenait à en trouver la cause, les seules fois ou elle le lui avait demandait, il c’était aussitôt refermé comme une huitre. Un jour peut être…

« Mais c’est toi grand nigaud que j’aime et puis je reviens te trouver après, promis »

Puis elle l’embrassa, lui fit un grand sourire. Elle était en retard, elle le savait, mais elle ne se pressait pas non plus. Elle connaissait trop bien la tendance de son ami à arrivé en retard, ce pourquoi elle se donnait un marge. Mais surtout qu’elle avait du mal à quitter son homme. Elle finit par le laisser après un dernier tendre baisé, pour prendre la direction du terrain. Lieux du rendez-vous.

Arrivée enfin sur les lieux, quel ne fut pas sa surprise de le voir déjà là. Tranquillement allongé sur la malle de balles. Aurait-il enfin pris conscience de ce que voulait dire le terme « être à l’heure ». Elle en sourit par avance, car elle en douté un peu et pourtant, plus elle s’approchait de lui et plus elle ne pouvait s’empêcher de vouloir lui poser la question. Le regardant, il semblait rêvasser encore, elle aurait certainement lui faire peur, mais cela aurait encore une fois tourné à son désavantage…

« Salut toi…et bien je m’étonne de te voir déjà ici...et surtout avant moi mon chou… »

Mon chou…ou autre chose, tout était prétexte à trouver ou utiliser un surnom…elle adoré ça et c’était réciproque. Cela commençait souvent par les surnoms bateau pour finir au plus loufoque possible et inimaginable. Elle lui déposa un baisé sur le front, comme l’aurait fait une sœur.

[ oui madame la préfète, pardon madame la préfète, je serais sage à l'avenir! ]

Ha, cette douce voix mieileuse que l'écho du vent portait à ses oreilles! Voilà qui ne pouvait être autre que Julia! Notre cher blondinet inclina donc sa tête vers l'arrière le plus possible pour avoir droit à un vision inversé de sa si chère amie.

" Avant toi? Tu as très exactement 11 minutes et 67 secondes de retard ! Par la barbe de Dumbledore, je m'apprêtais à organiser les recherches ! " lança t-il, les bras toujours croisés avec un air faussement inquiet.

En vrai bon, il n'en était rien et Fred ne broncha pas sous l'effet du baiser de celle qu'il considérait véritablement comme sa soeur. Au contraire, son sourire ne fit que s'élargir. Avec évidence, Julia ne manquerait pas de relever son commentaire en lui rappelant que c'était toujours lui le retardataire. Le meilleur moyen d'éviter ses reproches faciles et affectueux était donc de bondir rapidement sur une autre opportunité de discussion, ce que Fred ne manqua pas de faire en se relevant tout d'un trait pour d'abord enlacer férocement cette chère Julia avant de lui rendre son baiser qu'il déposa plutôt quelque part au milieu de sa blonde chevelure, faute de grandeur!

Puis, sans prévenir, il contourna la malle pour se mettre à genoux dans le gazon derrière celle-ci tout en posant ses coudes sur le couvercle et en portant ses doigts entrelacés sous son menton, à la façon d'une princesse de bonne famille. Sans oublier le battement des cils et la voix niaise, Frédéric s'élança dans une envolé lyrique dont lui seul avait le secret.

" Oh oui, alors c'est bien moi " ton chou " ? Mais que fais tu de T-i-m-o-t-h-é oh ma petite préfète en sucre? Il ne sera pas très content quand il apprendra ça le pauvre chéri... "

Certes, Frédéric déconnais énormément, mais c'était sa façon à lui de s'enquérir de la "relation" qu'entretenait sa meilleure amie avec ce Serdaigle qu'il connaissait assez peu. Puis du reste, c'était bien une de seule fille avec qui il pouvais se permettre d'être un peu plus incisif dans ses propos! Continuant de battre des cils, le blondinet porta une main à ses bouclettes en attendant que Julia relève son commentaire.

Ah, cette petit tête blonde préféré, celui avec qui elle avait fait les quatre cent coups dans leur école primaire et pour le plus grand désarroi de sa mère, dans la maison familiale. Oh, lorsqu’elle était toute seule, c’était un ange, mais dés que Fred pointé le bout de son nez, elle devenait tout autre et il était surtout impensable, de vouloir les séparer l’un de l’autre.

Bref, elle était contente de le retrouver aujourd’hui et surtout sur un lieu qui leur était des plus familier. Le terrain de Quidditch.

" Avant toi? Tu as très exactement 11 minutes et 67 secondes de retard ! Par la barbe de Dumbledore, je m'apprêtais à organiser les recherches ! "

Elle ne pu s’empêcher d’éclater de rire à sa remarque. Il était vrai qu’après 11 minute, presque 12 de retard, il fallait vraiment lancer les troupes. Bon d’accord, il était vrai qu’être en retard n’était pas dans les habitudes de Lia. Bien au contraire, il aurait même était tout a fait normal de la voir arrivé 15minutes en avance à un rendez-vous. Mais surtout, oui surtout, que Fred soit à L’HEURE, était véritablement un scoupe.

« Et c’est toi qui dit…. »

Elle ne pu terminer sa phrase car Fred venait de la surprendre en l’enlaçant. Non pas qu’elle n’en avait pas l’habitude, mais simplement par surprise de la force qu’il avait employé. Pas étonnant s’il si prenait ainsi avec les filles, qu’il n’en garde pas beaucoup. Mais ça c’était un commentaire qu’elle garderait pour un peu plus tard… Puis il déposa un baisé. Et pourtant, il savait faire preuve de tellement de douceur quand il voulait vraiment s’en donner la peine. Elle soupira.

Elle ne pu non plus retenir un autre rire, devant la posture qu’il venait de prendre à l’instant au dessus de la malle. A n’en rien dire, mais il aurait vraiment du faire du théâtre, cela lui aurait certain bien mieux réussit que de pomper sur les cours et devoir de ça Julia..

" Oh oui, alors c'est bien moi " ton chou " ? Mais que fais tu de T-i-m-o-t-h-é oh ma petite préfète en sucre? Il ne sera pas très content quand il apprendra ça le pauvre chéri... "

« Grand Nigaud va. Non en plus tu as raison, tu n’es pas mon chou, mais plutôt mon chouchou…oui c’est ça, tu es Mon CHOUCHOU… »C’étant avancé, elle lui pinça délicatement la joue avant de reprendre. « En ce qui concerne Tim, ne t’en fait pas pour lui, il connait très bien la nature de notre relation et en même temps il n’a pas le choix de faire avec. Je tien énormément à lui, mais je tien encore plus à toi… »

Elle le regardait dans les yeux, les deux mains appuyées sur la malle, de sort que pour une fois, elle se trouvait être plus grande que lui. Ce qui n’était pas pour lui déplaire. Ils avaient souvent joué de leur taille.