La veille aux contours d’un couloir Lucian avait croisé l’une des camarades de classe d’Heaven qui l’informa que cette dernière l’avait chargé de l’inviter à une soirée qu’elle organisait et qui aurait lieu dans l’enceinte même du château: dans l’une des vieilles salles inutilisées du quatrième étage. Par quel force mystique Heaven allait-elle réussir une fois de plus ce coup de maître? cela Lucian ne le savait pas, mais malgré une certaine réticence habituelle, Lucian accepta l’invitation de sa camarade. Il aurait ainsi l’occasion d’oublier les quelques soucis qui s’était entassé dans son esprit depuis quelques temps, venant rejoindre ceux qui y régnaient déjà en maîtres. Chaque personne avait un ordre de départ pour la salle, il ne fallait pas qu’ils soient vus par les professeurs ou par tout autres personnes susceptible de les dénoncer, c’est pourquoi son amie avait formée de petit groupe qui partait à différent moment. Si l’un des groupes se faisait prendre il avait pour ordre de ne rien divulguer de la fête sous peine de représailles et personne n’avait envie d’être sur la liste noire de la reine de Poudlard, donc il y avait de forte chance que si le cas se présentait ils préféraient tous êtres virés que de subir le courroux de la terrifiante, mais non moins magnifique, serpentarde. Tout était donc prévu, les sortilèges adéquats pour l’insonorisation de la salle et la sécurité à l’entrée, rien n’avait été laissé au hasard, cela n’avait rien d’étonnant après tout il s’agissait là d’une fête de la prêtresse de Poudlard pas de la dernière venue ! C’était rassurant pour bon nombre de gens, Lucian n’avait pas particulièrement de crainte quand à se faire prendre à traîner dans les couloirs, il en avait déjà fait les frais et les punitions étaient minimes quand on savait jouées des mots comme lui. Pour les élèves un peu plus soucieux de leurs bonnes images vis-à-vis du corps professoral ce sentiment de sécurité était néanmoins nécessaire pour leur venu, si ils n’avaient pas été autant rassuré par ce bon fonctionnement de procédé ils ne seraient sûrement pas venu, ou peut-être que si, on ne refuse pas comme cela une invitation d’Heaven après tout.

Après une après-midi de cours assez chargé Lucian était bien content de pouvoir profiter un peu d’un bon bain chaud pour se relaxer. Il avait du passer trois contrôle en cours et cela, bien qu’il ai des résultats très au dessus de la plupart des élèves, l’avait éreinté on avait pas idée de mettre autant de test en une seule et même journée. Les professeurs ne se concertaient donc jamais sur ce genre de chose pour éviter à leurs élèves de se retrouver dans ce genre de situation inconfortable ? Lucian profitait donc au maximum des bienfaits relaxants d’un bon bain chaud remplis de mousse. Il soupira de béatitude tellement cela le relaxait, il y avait peu de chose en mesure de se prodige et Lucian en était bien conscient. Il savait en apprécier la chose à sa juste valeur. Rien n’aurait pu entacher son petit paradis personnel enfin rien c’est ce qu’il pensait. Un élève de son année entra dans la salle de bain alors qu’il allait plonger sa tête dans l’eau. Le garçon regarda le jeune homme dans son bain avec des yeux étonnés. Lucian arqua un sourcil, ne comprenant pas la réaction de son camarade. N’avait-il jamais vu quelqu’un dans son bain ? Etait-ce la présence de Lucian qui l’étonnait ? Etait-il surpris que Lucian se lave ? Il n’avait tout de même pas la tête d’un mec qui ne se lave jamais bien qu’il possédait un style assez négligé il ne sentait jamais mauvais tout de même !

L'autre: « Qu’est-ce que tu fais là ? »

Pas de réponse, comme d’habitude.

L'autre: « Tout les autres se préparent déjà, c’est bientôt à nous d’y aller »

Lucian ne compris pas d’emblé ce que voulais dire son camarade de classe. Il avait passé une longue journée et réfléchir ne semblait pas être en mesure de sa portée. Puis au bout de quelques instants d’un silence pesant le barboteur saisit enfin l’allusion de l’autre occupant de la salle de bain qui à présent cherchait quelque chose dans un tiroir.

Lu': « Oh… » Se conta t-il de dire

Il avait complètement oublié la petite soirée de son amie, avec cette fichue journée il n’avait pas eu une minute pour y penser et à présent il risquait d’être en retard. Lucian se leva de son bain et sortit de la baignoire s’apprêtant à se saisir d’une serviette pour couvrir sa nudité, l’autre garçon regardant par le miroir s’aperçut de la nudité de Lucian.

L'autre: « Ouah »

Lucian le regarda d’un air surpris.

L'autre: « Désolé c’est juste que je pensais pas que t’étais foutu…. Bref j’y vais on t’attends alors magne s’te plait »

Lucian ne compris pas du tout la réaction du jeune homme qui était parti un peu trop précipitamment à son goût. Il n’y prêta pourtant pas plus attention et s’essuya le corps avec sa serviette avant d’aller s’habiller. Il ne savait pas du tout quoi mettre. En temps normal il s’habillait de manière pas très ordonnée, même lorsqu’il portait son uniforme, c’est dire à quel point il est doué… Les chemises de son uniforme tout comme ses vêtements ordinaires étaient trop large pour lui mais il adorait ça, flotter dans ses vêtements. Il ressemblait à un gosse qui aurait piqué la chemise de son père. Certains vous diraient que cela gâche tout car malgré le fait qu’il soit attirant ses vêtements ne dévoilent rien de sa silhouette. Bref ne sachant pas quoi mettre Lucian se saisit d’une de ses chemises blanches qui faisaient parti de son uniforme et d’un jean qui malgré qu’il soit lui bien ajusté et montrait les formes parfaites du serpentard, furent cachées par la chemise trop grande qui une fois enfilé tombait jusqu’au bas de ses fesses. Une fois habillé Lucian sortit de son dortoir et fut étonné en voyant que comme l’avait annoncé le jeune homme il l’attendait bien en compagnie des autres occupants de leurs dortoirs. Lucian avait pensé qu’ils trouveraient qu’il était inutile de l’attendre car trop ennuyeux, mais quelque chose les avait retenu ici, mais il n’en connaissait pas la raison.

Quand l’heure fut venue le petit groupe sortit de la salle commune de vert et argent, d’un pas silencieux, toutes baguettes en main, sauf Lucian qui une fois de plus avait laissé la sienne dans son dortoir. Le jeune homme de la salle de bain restait en arrière essayant de rester au rythme de Lucian.

L'autre: « Je suppose que tu le sais pas, je m’appel William »

Il est vrai que Lucian n’avait pas la moindre idée du nom du jeune homme avant qu’il ne se présente. Ils partageaient le même dortoir depuis six ans et Lucian ne savait pas comment il s’appelait, devrait-il s’en sentir désolé ? En tout cas ce n’était pas vraiment le cas.

Lu': « Oh… » Dit-il dans un murmure

William: « Tu ne dis jamais rien d’autre que « Oh » ? »

Lucian croisa le regard du jeune homme qui le taquinait. William.

Ils arrivèrent rapidement à la salle où se déroulait la soirée, il y avait déjà du monde et l’ambiance était déjà omniprésente, ils étaient tous soit entrain de boire soit entrain de se tripoter, certains faisaient l’un et l’autre… William toujours à ses côtés lui fit signe de venir avec lui au bar. N’ayant aucunes raisons de refusées Lucian le suivit et s’assit sur un tabouret installé devant un bar en bois massif où était disposé tout un tas d’alcool. William passa derrière le bar tout sourire aux lèvres.

William: « Alors qu’est-ce que tu veux boire ? »

Lu': « …je ne sais pas trop… je n’aime pas vraiment l’alcool enfaîte… je trouve ça trop fort… »

William lui lança un regard du style « oh comme il est mignon » qui échappa aux décryptages facial des émotions de Lucian.

William: « On va essayer un cocktail alors…hmm… ah je sais… »

William se saisit de plusieurs bouteilles et de deux verres, il versa le contenu de plusieurs bouteilles dans ses petites bouteilles qui semble en acier et dont le nom était complètement inconnu à Lucian. Une fois bien remué il versa le contenu du mystérieux objet dans leurs verres. Lucian le gratifia d’un signe de tête. Ils entrechoquèrent leurs verres et burent le contenu des récipients. Lucian fut surpris par le goût c’était beaucoup moins dégoûtant que ce dont il avait le souvenir. William remarqua qu’il appréciait et décida de lui faire goûter d’autres cocktail tout en discutant, enfin c’était surtout lui qui parlait et Lucian qui ne faisait qu’attendre son prochain verre. Au bout de quelques temps et d’un certains nombres de verres, William qui avait rejoint Lucian de l’autre côté du bar tandis la main au serpentard qui ne comprit pas ce qu’il voulait.

William: « Danse » se contenta de dire William avec un sourire charmeur.

Lucian, très éméché, le suivit sans la moindre résistance bien qu’il détestait danser en temps normal. Ils suivirent le rythme de la musique, se serrant l’un contre l’autre, tout deux semblaient très excités. Lucian surtout à cause de l’alcool dont il n’avait pas du tout l’habitude et William car désirant déjà le jeune homme depuis longtemps, mais encore plus depuis qu’il l’avait vu nu. Lucian se collait encore plus contre son camarade caressant son torse avec désir. William passa ses mains dans le dos de Lucian et se mit à les descendre très lentement jusqu’à ses fesses. Tout deux sentant l’intimité de l’autre collé contre la sienne ne s’avait pas combien de temps il tiendrait encore avant de se jeter sur l’autre pour partir dans un ébat sulfureux.

THOMAS « Mec, tu crois que tu fais quoi là? »

Le vert et argent dévisagea longuement son ami, assez pour qu’il se sente intimidé. Il y avait plusieurs raison à cela; il ne comprenait pas pourquoi son ami lui posait une telle question, et qu’il lui parlait sur ce ton. Leur relation était peut-être très amicale mais ils s’engueulaient assez souvent dût à leur quelques différences au niveau du caractère, et aussi dût au fait qu’ils ne voulaient jamais s’avouer vaincus. Le serpent était couché sur son lit depuis environ une demi-heure, à ruminer sa relation avec Alanna et bien d’autres choses qui lui passaient en tête. Il avait enfilé une des es éternelles chemises, blanche cette fois-ci et il avait mit des jeans bleu ciel ce qui lui faisait un habit très hors du commun. Il était allé voir sa copine tout à l’heure et il avait voulu, pour une fois faire bonne figure. Il devait vraiment songer à se couper les cheveux car ils étaient tellement longs qu’il devait toujours de mettre du gel pour les envoyés derrière. Thomas et Hugo l’agaçaient assez sur ça, lui rappelant à quel point il faisait beaucoup plus « bad boy » avec cette coupe. Devan essayait lentement d’analyser la question de T., mais il n’arrivait pas vraiment à une bonne conclusion. Avait-il oublié qu’ils allaient faire une quelconque connerie ce soir? Il sonda son ami de haut en bas pour se rendre compte qu’il était habillé un peu plus chic qu’à l’accoutumé, comme quoi il y avait réellement quelque chose ce soir.

THOMAS « Allez quoi, c’est à notre tour! »
LUI « T’arrêtes, deux secondes oui?! Ces quoi ces énigmes? J’y comprend rien moi, explique vraiment où on doit aller à la fin! »
THOMAS « Ben au party d’Heaven voyons! Il va y avoir plein de filles saoules, t’imagines la chance?»

D. toussota à ces paroles avant de froncer les sourcils. C’était injuste, pourquoi personne ne lui avait parlé de cette soirée avant lui? Non je veux dire, était-il tellement mis à l’écart ces temps-ci que la princesse de Poudlard n’avait pas eut le temps de l’inviter? Car bien entendu, il ne doutait pas une seconde qu’il était invité, mais il voulait juste savoir c’était qui l’enfoiré qui s’était occupé des invitations. Ensuite, le toussotement qui avait précédé sa lucidité avait sans aucun doute rapport au fait que Thomas voulait draguer des filles saoules. Il était dans de beaux draps, comment lui expliquer qu’il avait une copine et qu’il ne pourrait pas peloter des filles comme d’habitudes? Il y avait sans doute une solution car Devan connaissait assez Thomas pour savoir où bien viser. Il se leva tranquillement de son lit et n’oublia pas de passer devant son miroir pour voir si ces cheveux .étaient toujours décents après ces moments à songer sur le lit. Il se tourna vers son ami et lui dit :

LUI « D’accord, on y va. Mais ce soir j’ai plutôt le goût de mec, ça fait longtemps. »

Le brun sourit narquoisement lorsqu’il eut dépassé le serpentard tandis qu’il commençait à descendre les escaliers. Il savait qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur de la soirée, une chance que son ami était un tant soit peu tolérant parce que sinon leur relation amicale n’aurait jamais pût durer. Lorsqu’ils descendirent dans la salle commune, il y avait déjà deux autres filles de septième qui les attendaient. Thomas lui expliqua entre-temps le déroulement de la soirée et surtout des horaires pour se rendre à la soirée. Devan ne put s’empêcher d’esquisser un sourire et de lever les yeux au ciel. L’impératrice de Poudlard n’avait pas une réputation basée sur rien. Ces party étaient toujours les plus en vus de l’école et ce n’était malheureusement pas tout le monde qui y avait droit. Ce n’était pas du tout son genre d’inviter les plus idiots et intéressants de Poudlard; elle avait une réputation à tenir. Le cortège de serpent de septième était en route pour la soirée et Devan chercha Alexia du regard, se disant qu’elle devait déjà y être, en tant qu’invité d’honneur, comme à son habitude. Même si D. avait désormais un caractère plus près de celui des lions, il avait toujours été extrêmement fier d’appartenir à la maison des vert et argent, surtout grâce aux personnes qui la composaient et avec qui il s’entendait presque tout le temps bien. Il se sentait plus près de ces gens qui vivaient à peu près comme lui, avaient les mêmes problèmes et surtout les mêmes envies. Ses pensées furent interrompues lorsqu’ils arrivèrent devant la porte d’une classe vide du 4ième étage où il se trouvaient deux hommes incroyablement massif que le garçon ne se rappelait pas avoir déjà vu un jour. Lorsque lui et Thomas lui donnèrent leurs noms, il les laissa entrer sans attendre en n’oubliant pas de s’excuser de ce contretemps. C’était pratiquement jouissif, ce genre de réputation et D. s’avouait qu’il n’y aurait jamais été capable sans Hugo et Thomas. Les deux amis allèrent s‘installer dans un coin de la fête où ils pouvaient s’assoir sur des divans. Hugo était occupé plus loin à parlé avec Laura. Il ne fallait pas oublier que les deux serpents durent ajouter que deux ou trois mots pour que le couple qui se pelotait sur le divan daigne leur laisser la place. Les deux amis commencèrent à ausculter tranquillement la place sans remarquer rien d’intéressant. Laura vint les rejoindre avec Hugo en apportant deux consommations pour eux et s’asseya à leur côtés. Ils buvèrent tranquillement, parlant de tout et de rien quand Laura lança quelque chose qui attira l’attention de Devan.

LAURA « J’ai entendu dire qu’il y avait deux mecs vraiment saouls qui se frottaient sur le plancher de danse. »

Le brun lança un drôle de regard à son amie. Il ne voyait pas la piste de danse d’ici alors il ne pouvait pas vraiment voir de qui elle parlait. Il ne savait pas pourquoi mais une telle déclaration le chipotait à un point qu’il n’avait pas idée, il devait aller voir qui était ces deux garçons qui dansaient collés sur la piste. Les garçons homos de l’école n’étaient pas vraiment fréquents et d’habitude Devan les connaissaient tous. Lorsqu’il arriva à l’embouchure qui le faisait entrer tout juste sur la piste de danse, son sang se mit à bouillir et il faillit se taper une crise cardiaque. Il dût se retenir à l’aide du mur pour ne pas s’effondre sur place. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait; Lucian, le mec mystérieux qui lui torturait l’esprit, qui était toujours seul, sage et calme, était en train de danser en plein milieu de la piste et de se frotter à un mec. Cette vision d’horreur le remplit, après la surprise, d’un étrange sentiment, mais tellement puissant qu’il aurait put le faire imploser. Devan était rarement jaloux, et il comprenait encore bien mal ce genre de sentiment, surtout que ce qu’il vivait en cet instant était vécu à la puissance mille. Le vert et argent était toujours figé, les regardant se caresser ouvertement devant tous les autres personnes présentes et la colère l’emplissait tellement qu’il ne pouvait esquisser un seul mouvement. Pourtant, le merdeux qui était avec Lucian commença à dépasser les bornes au moment où ses deux mains entourèrent le visage parfait du plus jeune et où il approchait dangereusement vers ses lèvres. Malheureusement, il devait s’attendre à tout sauf la douleur qu’il eut au visage. En effet, Devan avait retrouvé l’usage de ses jambes, c’était posté derrière Lucian et avait envoyé un joli coup de poing en plein visage du garçon qui n’avait rien demandé. Ça lui fit un bien fou, ça il n’y avait pas de doute et un sourire apparut sur son visage tandis qu’il faisait le tour du garçon qui avait tombé sur son popotin pour se mettre devant son cadet. Il avait maintenant les sourcils froncés et il le regardait comme s’il était très, très en colère.

LUI « Non mais tu fais quoi là? »

C’est moi où il sonnait vraiment comme s’il était son petit ami et qu’il l’avait pris en flagrant délit? Plus rien ne passait dans sa tête que Lucian, Lucian, Lucian, il en avait oublié toutes les autres personnes, même Alanna. Il se demandait pourquoi il avait aussi mal prit cette danse avec ce con. C’était clair, il était jaloux, mais ce sentiment ne venait pas particulièrement avec l’amour? Et alors, depuis quand éprouvait autre que la curiosité envers le plus jeune?

Merlin ce qu’il pouvait faire chaud ! Tout du moins c’est ce que ressentait Lucian, l’alcool faisant il en serait presque venu à ôter sa chemise, heureusement pour lui il ne le fis pas, trop obnubilé par la musique qui résonnait dans la pièce. Lucian qui se mouvait au rythme de plus en plus rapide de la musique sentit soudain William poser ses mains sur ses joues. Lucian fut surpris par se geste, ne comprenant pas les intentions du jeune il lui lança un regard interrogatif, mais William avait les yeux fermés… étrange, son visage se rapprocha alors du sien, sans que le vert et argent ne bouge le sien d’un millimètre. Avant que « l’irréparable » n’arrive, William se prit un poing en pleine figure. Choc ! Lucian regardait William allongé sur le sol, le nez en sang, se tordre de douleur. Lucian était tellement surpris qu’il n’arrivait pas à croire ce qu’il venait de se passer : un moment ils dansaient et l’instant de l’autre William se retrouvait au tapis. Qui avait fait cela ? Et surtout pourquoi ? Lucian quitta des yeux le jeune blessé et relevant le regard il vit juste devant lui la personne à qui il s’attendait le moins : Devan Justyn Harris. L’aîné avait l’air en colère, non ce n’était pas de la colère c’était pire ça ressemblait plus à de la rage, il n’avait jamais vu le septième année aussi en colère, c’était effrayant, ahurissant et terriblement séduisant ! Séduisant ? Oui séduisant, sans doute était-ce l’alcool qui remplissait les veines du jeune serpentard ou était-ce pour une autre raison dont il n’aurait pas encore saisit la signification, mais à cette instant il aurait voulu que ce soit Devan qui se rapproche de lui pour l’embrasser. Hoquetant, à la question de Devan, Lucian ne compris pas le sens de la question du plus vieux.

Lu': « …Je danse…Tu veux danser avec moi Devan ? »

L’air qu’il avait pris en parlant tout comme la façon dont il avait prononcer ses paroles tout ça sentait à plein nez le résultat d’un trop plein d’alcool. Il avait tellement peu l’habitude de l’alcool, en général il ne buvait pas plus d’un verre, ne sachant pas apprécier les aromes d’un verre d’alcool pur, mais ce soir, où plutôt cette nuit maintenant, il en avait pris plaisir, alors il avait bu et bu jusqu’à s’en rendre complètement ivre. Il était ivre oui, mais il semblait voir Devan avec tellement plus de netteté que d’ordinaire, sans doute était-ce du au fait qu’il ne fixait jamais bien longtemps les gens pour en noter tout les détails physiques. Ses lèvres, les traits fins de son visage et Merlin ses yeux ! Comment avait-il pu ne pas rester en contemplation devant deux sphères à la couleur aussi belle, aussi pur, aussi parfaite ! Même la rage qui les emplissait ne gâtait rien à leur beauté, sans doute étaient encore plus beau de cette manière. Il n’en était pas certain à vrais dire, il voulait les voir se mouvoir face à tout les sentiments possibles, les contempler de toute les manières possibles. Ses lèvres également lui paraissaient tellement seul, ne fallait-il pas y remédier et leurs accorder la compagnie des siennes ? Il le désirait ardemment, mais n’osait pas, il ne pouvait pas se permettre de e quitter des yeux lui qui possédait le plus fuyant des regards lorsqu’il était sobre… Il crispait ses mains, serrant les poings, il se retenait de caresser le visage de Devan pour profiter de sa douceur, oui car pour lui il ne pouvait être autrement que d’une infinie douceur, comment aurait-il pu en être autrement ? Mais il céda rapidement à la tentation, ne pouvant se retenir un instant de plus sans pour le posséder du bout des doigts. Lucian leva donc sa main droite lentement, puis posa ses doigts sur la joue droite de son aîné et là il fit quelque chose de surprenant, quelque chose que même ivre il n’avait fait devant personne d’autre : il se mit à sourire, certes ce n’était qu’une esquisse de sourire, très léger, mais dévoilant une douceur toute entière. Comme il le pensait la peau de Devan était douce, c’était ce qui le faisait sourire, ça et le fait qu’à cette instant même il était entrain de caresser du bout des doigts la plus belle créature de la pièce, que dis-je de Poudlard tout entier, oui s’en était à ce point. Il n’était pas en état de réfléchir à ce qu’il faisait, à ce que cela lui ferait demain quand il aurait dessaouler. Il n’y pensait pas, trop d’alcool dans le sang empêche les capacités intellectuelles de fonctionner à pleine puissance. Autour d’eux les gens qui n’étaient pas assez bourrés pour être encore à même de réagir, étaient entrain d’aider le garçon à terre, les autres eux continuaient de danser, de boire, de s’embrasser et autres choses peu convenable pour des jeunes gens de leurs âges.

S’il-vous-plaît, retenez-le quelqu’un! Le serpent était en train de regarder l’homme qui gisait à ses pieds, se tordant de douleur avec une expression plus enragée que jamais. Sérieux, est-ce que toutes les autres personnes dans la salle étaient assez saoules pour ne pas remarquer qu’il n’avait pas envie de se retenir de lui donner d’autres baffes, à cet enculé de première qui avait réussit à changer le mystérieux jeune homme. Il était tellement en colère que quelqu’un aillent pût enfin percer la carapace du jeune homme, surtout que ce ne soit pas lui, un homme en plus. Sa fierté avait été grandement atteinte et c’était l’une des raisons qui l’avaient poussé à massacrer le visage du garçon aussi facilement. Lucian n’avait jamais été aussi ouvert, aussi peu gêné mais surtout aussi peu rapproché à quelqu’un. S’il était tout bonnement enragé, il y avait tout de même un petit point positif à tout ça, L. devait être quelque peu intéressé aux hommes puisqu’il aurait tout simplement pût aller danser avec une fille. Mais ça, Devan ne s’en rendait pas compte car ce n’était que des sentiments négatifs qui emplissaient son cerveau en cet instant. Il en venait même à oublier que les deux mecs devaient être bourrés, et que c’était justement l’alcool qui avait changé Lucian et non le mec qui était avec lui. Il avait essayé durant tant de temps d’essayer de percer les murs qu’il bâtissait sans y arriver et voilà que ce dernier ce pointait et arrivait à se frotter de si près avec… Il fallait que quelqu’un interviennent, sérieusement parce qu’il ne parierait pas cher sur la santé du mec qui se tordait déjà au sol, n’arrêtant pas de répéter des mots incompréhensibles mais qui devaient ressembler à : « Mais qu’est-ce que j’ai fait?! » Ensuite, il y avait eut aussi la jalousie, une étrange jalousie qui aurait été envoyé sur n’importe quel personne ayant approché autant son petit protégé. Car oui, maintenant il se faisait réellement le protecteur et le sauveur du châtain. Il n’aimait pas penser que quelqu’un pouvait le caresser, l’embrasser et encore moins tout le reste bon sang! Sa réaction était tellement violente qu’il ne savait même pas s’il aurait réagit de la même façon avec sa perle actuelle. Il la connaissait, il savait son tempérament et sa beauté extrême donc il n’aurait pas été rare de voir un taré lui sauté dessus. Par contre, ce qu’il ne comprenait pas vraiment c’était pourquoi quelqu’un commençait à s’intéresser à Lucian? Il se croyait le seul et il ne voulait pas que d’autres commence à s’apercevoir à quel point il était attirant et parfait. Devan regardait toujours le mec qui se trouvait par terre et il allait se baisser pour lui dire on ne sait quel injure quand il se rappela qu’il avait à faire en premier avec Lucian. Il se retourna et attendit la réponse à sa question, tandis qu’il se doutait de la réponse. Après tout, il n’était pas aveugle et il avait bien vu ce qu’il faisait.

THE MYSTERIOUS « …Je danse…Tu veux danser avec moi Devan ? »

Le dit nommé frissonna longuement à l’entente de son nom. Il ne l’avait jamais appelé par son prénom et dieu que ça lui faisait du bien. Ce n’est qu’en entendant les paroles du plus jeune qu’il se rendit compte à quel point il était bourré. Sa voix était entrecoupée de respirations ardues, mais surtout ce qu’il disait ne révélait aucun de ses comportements habituels. Jamais il n’aurait crût se faire demander de danser avec lui… Il se sentit gêné à cette pensée, mais il ne le resta qu’une demi-seconde car il devait tenir son bout, lui tenir tête à cet être qui lui faisait tant d’effet alors qu’il ne l’aurait pas dût. Il resta muet, n’ayant pas spécialement le goût de danser qui plus est, et ce n’était en aucun cas parce qu’il ne savait pas, au contraire plusieurs personnes lui avaient déjà dit qu’il devrait prendre des cours pour faire des compétitions. À ce genre de remarquer, il va sans dire que le vert et argent leur riait toujours en plein visage, tout simplement parce qu’il ne se croyait pas aussi bon et qu’il ne ferait jamais danseur comme travail plus tard. Devan était bi, ça il n’y avait aucun doute et c’était ce qui le différenciait un peu des autres homos, il était très viril. Il n’aimait pas les hommes qui se rapprochaient beaucoup plus à une fille qu’autres choses. Sérieusement, il avait assez de succès pour choisir une fille lorsqu’il en aurait envie, et un vrai gars aussi. Il n’y avait pas d’entre deux et c’était bien assez comme ça pour lui. Ce n’est que lorsqu’il sentit un contact sur sa joue qu’il sortit de sa rage et ses pensées. Lucian avait posé ses doigts sur sa joues, le caressant un petit peu, mais rendant tout simplement gaga notre fier serpent. Sa colère s’envola en un instant et il commença à fixer beaucoup trop longtemps le regard bleuté de son cadet. Merde. Ce n’était pas beau. Pourquoi est-ce qu’il ressentait ça tout d’un coup?! Car on doit le comprendre, Devan était à jeun, ou presque donc il était capable de penser très normalement et intelligemment. Une voix lui répétait dans sa tête de s’en aller, parce que se simple contact ne serait sûrement pas le seul en cette soirée. D’ailleurs, il n’était pas seul… Alanna dansait dans sa tête tandis que sa joue était enfeu. Il avait beaucoup trop chaud et on aurait dit qu’en un seul coup il avait brulé la mèche à sa petite amie. Sans attendre une seconde de plus, et parce que la chaleur qu’il avait à la joue avait été transposée à son bas ventre, il déposa une main derrière la nuque du plus jeune et l’approcha violement vers ses lèvres. C’était à son tour maintenant et croyez-moi qu’il en profiterait. Il se fichait des autres regards qui étaient posés sur eux. De toute façon, personne dans cette salle savait qu’il n’était pas célibataire, je dis bien personne. La langue du plus vieux quémanda doucement l’ouverture du barrage de ses lèvres pour aller rejoindre sa jumelle…

« Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. » Avait dit un jour un homme, illustre écrivain de son état. Merlin ce que Lucian ne pouvait que donner raison à ses paroles à cet instant même ! Les lèvres de Devan posée contre les siennes, sa langue qui demandait à l’accès à sa semblable pour pouvoir s’unir en un balai délicieux. Comment le lui refuser ? Lucian laissa à son aîné les pleins pouvoirs, lui laissant l’accès qu’il lui demandait silencieusement. Leurs langues se mêlant Lucian n’avait jamais rien ressentit de tel, c’était son tout premier baiser, enfin officiellement car pour lui le petit incident qui avait lieu avec l’un de ses plus proche ami serdaigle ne pouvait pas compter, il se refusait à lui accorder cela. Mais et demain matin, à son réveil, le petit Lucian ne regretterait-il pas ce qui était entrain de se produire ? Encore une fois cela ne le préoccupait pas, il était tellement bien là à se moment précis, c’était comme si Devan avait pourfendu tout son être d’un simple baiser. Leur baiser était brûlant, passionné et profond. C’était comme s’ils étaient en manque, pourtant c’était bien la première fois qu’ils avaient se genre de rapport affectueux. Le torse de Lucian coller à celui de Devan, ils ne semblaient pas vouloir se lâcher, ils étaient étreint avec force et désir l’un à l’autre. La main, qui quelques instant auparavant c’était placé sur la joue de Devan, s’était à présent perdu dans les cheveux du brun, s’accrochant à eux sans pour autant faire souffrir leur propriétaire je vous rassure. Quand à l’autre elle était à présent entrain de caresser le dos de Lucian, le plaquant, par la même occasion, un peu plus contre lui.

« Toute bonne chose à une fin » dit-on, c’était hélas véridique cela Lucian avait le malheur de le constater à cet instant même. Au bout d’un long moment à s’embrasser les deux jeunes hommes s’interrompirent. Autours d’eux rien n’avait changé, les gens continuaient de vaquer à leurs affaires sans prendre en considération ce qui se déroulait là juste devant leurs yeux. Pourtant Merlin sait que c’était la chose la plus « choquante » qui aurait pu se passer dans toute la soirée, pas parce qu’il s’agissait de deux jeunes hommes qui s’embrassaient, juste parce que c’était Devan et Lucian. Qui aurait pu croire un jours voire l’un des garçons les plus populaires de tout Poudlard embrasser l’un des garçon qui l’était certainement le moins. N’en avaient-ils pas conscience ? Et qu’est-ce qui pouvait passé par la tête de son aîné pour en venir à l’embrasser ? Peut-être avait-il bu lui aussi, en tout cas c’est tout ce que Lucian pouvait trouver comme explication à son geste.

Lucian se desserra de l’étreinte de l’aîné, reculant légèrement pour glisser ses mains sur le torse couvert de son aîné, jamais Lucian n’avait trouvé les vêtements aussi inutiles qu’à cet instant précis ! Ils l’empêchaient de pouvoir profiter un peu plus du plaisir que lui procurait la douce peau de Devan, c’était injuste ! Pensant à cela Lucian arbora une petite moue boudeuse, c’est qu’il se montrait un peu plus expressif une fois s’être enfiler une bonne dizaine de verre. La sensation d’excitation qu’il avait ressentit en dansant avec William semblait à notre serpent beaucoup moins intense que ce qu’il ressentait en ce moment même, cela n’avait rien de comparable enfaîte. C’était comme comparé de l’eau à du champagne ! Impensable. Mais là Lucian en voulait encore plus, toujours plus, c’était comme si on lui avait refilé de la drogue, il devait y en avoir sur les lèvres de l’aîné pour qu’il en soit à se point dépendant. Il n’y avait pas d’autres explications. Il s’imaginait déjà tout ce qu’ils pourraient faire et cela le rendait encore plus brûlant de désir. Il ne voulait plus ne faire qu’imaginer, il le voulait vraiment, rien qu’à lui-même pour un instant, même s’il l’abandonnait juste après, même s’il pouvait lui en vouloir pour n’importe quel raison, il voulait être dans ses bras, qu’il le touche, le caresse, l’embrasse, lui montre tout ce dont il était capable. Oserait-il aller jusque là ? il s’en croyait capable, l’alcool aidant, l’alcool donnant de la bravoure à ceux qui n’en avaient pas, il en était certain il le voulait tellement ! Mais en parlant de personne dépourvu de bravoure et qui, étant imbibé d’alcool, se trouvait bien trop téméraire pour leur propre bien, notre jeune oublié j’ai nommé le sieur William, n’avait pas envie d’être mis de côté de cette manière. Il s’était à présent relevé et tapota l’épaule de Devan pour le faire se retourner. Apparemment le coup qu’il avait pris ne pleine figure ne l’en avait pas rendu plus intelligent : il voulait régler son compte à Devan.

William : « Hé toi là ! Harris c’est ça ?... » Dit-il en crachant presque le nom de l’aîné.

William : «…Tu ne vois pas que tu nous as interrompu ? »

Il fallait que quelqu’un vienne lui souffler à l’oreille en ce moment qu’il était en couple, s’il-vous-plaît! Parce que croyez-moi, en ce moment les seules pensées qu’il avait était destinée à la personne qu’il était en train d’embrasser. Lui qui croyait avoir trouvé la perle rare en sa petite amie, lui qui croyait définitivement que les femmes étaient meilleures que les hommes. Je vous en pris, ne vous gênez pas pour venir le réveiller. Durant ce baiser, je peux vous dire que la seule qui lui venait à l’esprit c’était que les hommes étaient bien meilleurs que les femmes. À croire que Devan était une sorte de girouette émotionnelle qui ne faisait que s’accrocher à la personne qui était devant lui, peu importe son sexe. C’était dûr… Très dûr de se retenir pour la simple et bonne raison qu’il ne se rappelait jamais avoir reçu un baiser aussi… Aussi passionné mais à la fois fougueux! Des frissons lui parcourraient tout le corps, malgré la chaleur qui s’y propageait. Parce que c’était désormais ça le problème. Le feu partait de leur langue qui jouaient ensemble, pour se rendre jusqu’aux extrémités du garçon. Il ne pensait plus du tout aux personnes alentour d’eux, de toute façon ça ne servait à rien puisqu’elles étaient pratiquement tous K.O. par l’alcool et autres substance illicites que la terre pouvait porter. Les deux jeunes qui se trouvaient au centre de la danse et qui ne semblait plus vouloir se séparer continuaient de s’embrasser comme si c’était leur premier et dernier baiser. Devan lâcha un grognement de mécontentement assez audible lorsque le cadet se décolla du plus vieux, mais pour lui lancer un des regards qu’il ne croyait jamais pouvoir recevoir de sa part. Tellement de tension sexuelle et d’envie y régnait alors que d’habitude rien chez lui permettait d’apercevoir une quelconque once d’émotion. Avait-il enfin percé sa carapace? Ce qui était dommage, affreusement dommage c’était qu’il ne savait pas pour combien de temps il allait être comme ça avec lui. Il espérait que ça serait longtemps, mais au fond, ce n’était que l’alcool qui le rendait aussi festif et câlin… S’il pouvait, il apporterait partout avec lui une petite bouteille d’alcool pour la lui donner lorsqu’il le rencontrerait dans un coin. Il adorait ressentir ses mains sur son torse, qui lui donnait aussi chaud que le baiser de tout à l’heure. Par contre, tout ne pouvait être parfait, même en cet instant de pure délice et le mec qu’il avait frappé au visage lui tapota l’épaule, laissant le plus vieux se retourner avec une expression des plus rageuse et sauvage.


WILLIAM « Hé toi là ! Harris c’est ça ?... Tu ne vois pas que tu nous as interrompus ? »


L’expression du vert et argent avait maintenant tourné au sadique et cruel, comme à son ancienne habitude. Il ne connaissait pas cet enfoiré de première, mais croyez-moi, il ne laissait personne lui parler sur ce ton, surtout lorsqu’il parlait de quelqu’un qui ne lui appartenait surtout pas. Et lui, il ne voyait pas qu’il les avait interrompus en retour?! Lucian restait là sans rien faire, probablement dans ses pensées de mec bourré, mais D était entièrement lucide pour envoyer jouer ce connard dans les prés. Il aurait facilement pût lui envoyer une autre droite en plein visage mais avec la tête qu’il avait, ça ne servait à rien puisqu’il était impossible de l’amocher encore plus. Il se servirait plutôt des mots, des paroles qui étaient bien plus savoureuses qu’un point en pleine figure. Devan passa un bras autour de Lucian pour le rapprocher de lui d’une façon possessive et pencha sa tête dans son coup pour lui donner deux-trois baiser. Il releva sa tête et lui dit froidement mais glorieusement :


LUI « Non je ne l’ai pas vu. De toute façon, la prochaine fois que je te vois toucher à MON mec, t’auras plus que le visage de détruit, crois-moi. »


Il avait accentué le mon pour lui démontrer à quel point il n’y avait pas de raison de répondre. Il ne se rendait même pas totalement compte de la répercussion de ses mots. Premièrement parce qu’il avait agit en suivant ses émotions plutôt que sa tête, qu’il ne se doutait même pas à quel point il voulait qu’il soit réellement à lui, et qu’il ne voulait pas que ce connard repose la main, ou même le regard sur lui. Il ne pensait plus à Alanna, ça tout le monde l’avait comprit et pour l’instant il ne se sentait même pas mal, parce qu’il était bien trop heureux de découvrir pourquoi Lucian l’Avait toujours autant attiré par ses mystères. Le mec qu’il ne connait pas finit par lui envoyer un regard de meurtrier avant de tourner les talons et de sortir de la salle de classe, probablement pour aller en pleurer un bon coup tranquille dans son coin. Le serpent recommença le châtiment du plus jeune, s’attardant sur sa jugulaire puis lui souffla à l’oreille :


LUI « Où en étions-nous?. »

Nom de nom, mais il voulait donc sa mort ?! Lucian s’était sentit attiré en avant, perdu dans ses pensées à cet instant là, il se retrouva à SA place : tout contre Devan. Cette position étant déjà dors et déjà élu comme SA place préférée dorénavant, il fallait encore que le vert et argent en rajoute ! Il se mit à l’embrasser dans le creux du cou, c’était officiel : c’était vraiment son point sensible ! Lucian crut que son pantalon allait commencer à devenir un peu trop petit au niveau de l’entrejambe tellement il avait aimé ! Heureusement pour lui ce ne fut pas le cas, mais les frissons de plaisirs eux ne se firent pas attendre et descendirent le long de sa colonne vertébrale. Il ferma les yeux pour profiter un peu plus de la sensation quand le procureur de frisson en chef pris la parole pour répondre à l’autre garçon de serpentard et dont pour l’instant le prénom échappait totalement à Lucian. L’effet secondaire d’une trop proche intimité avec Devan sans aucun doute…

Devan : « Non je ne l’ai pas vu. De toute façon, la prochaine fois que je te vois toucher à MON mec, t’auras plus que le visage de détruit, crois-moi. »

Alors là ! Même complètement saoul Lucian avait été choqué par les propos de son aîné ! Non mais il venait vraiment de mettre en garde William en utilisant les termes « MON mec » ? C’était tellement !.... Je ne sais pas… mais en tout cas ça avait fait redoubler la cadence des battements du cœur du jeune silencieux. Est-ce que son aîné pensait réellement ce qu’il venait de dire ou était-ce quelque chose qu’il avait dit sans réfléchir pour énerver le blondinet ? Il espérait que cela soit la première solution, dans le cas contraire il aurait été tellement énervé qu’il aurait été capable de retourner dans les bras de l’autre serpentard. A quoi pensait-il franchement ? C’était quoi ce genre de pensée ridicule ? Cela faisait tellement gamin ce genre de manière de penser ! S’il avait été dans son état normal il aurait vomi à ce genre d’idée tellement elles étaient écoeurantes de miellisme. Il se refusait à ce genre de comportement infantile en général, mais vu l’état dans lequel il était il n’était pas en mesure de pouvoir réagir convenablement. Etait-il se genre de personne au fond de lui ? Cette idée fit frissonner son inconscient. Relevant le regard Lucian vit William partir d’un pas furieux hors de la salle de classe. Espérons qu’il ne fasse rien de stupide, comme dénoncer la petite soirée clandestine ou tout autre acte aussi stupide du même genre…

Devan : « Où en étions-nous? »

Lucian écarquilla les yeux de surprise en sentant le souffle de Devan sur sa peau. Nouveau frisson, Lucian ferma un instant les yeux, il n’en pouvait plus. Il passa sa main sous la chemise de son aîné en se mordant la lèvre. Profitant de se nouveau contact avec son vert et argent. Oui : SON, après tout s’il lui appartenait pourquoi l’inverse ne serait-il pas possible? En temps normal il aurait répondu « parce que c’est Devan » en songeant pas seulement au fait que ce soit un mec, mais surtout au fait que tout Poudlard craquait totalement pour son aîné, alors qu’il lui appartienne un jour était une chose dont il ne pouvait espéré que rêver. Mais comme je vous l’ai déjà dit Lucian n’était pas en état d’avoir ce genre de pensée « raisonnable »… Il bougea légèrement son visage, caressant la joue de son aîné du bout des lèvres et une fois qu’il se trouva fasse aux siennes il prit la parole pour répondre à la question de Devan, caressant les lèvres du jeune homme avec les siennes à chaque mot qu'il prononçait:

Lu’ : « Allons ailleurs… je veux qu’on soit seul… pour la suite »

Il avait murmurer tellement bas le dernier mot qu’il n’était pas sur que son vert et argent ait réussi à l’entendre. Il voulait continuer hors du champ de vision des élèves de l’école, il y avait des limites à sa témérité passagère et l’exhibition allait bien au de là de ses capacités. Bien que certains élèves ne se gênaient pas pour aller presque aussi loin que ce qu’il désirait faire avec Devan, il se disait que ses camarades étaient bien partit pour atteindre des sommets de perversité, ce que Lucian lui préférait encore faire loin des yeux indiscrets.

Lucian avait vraiment envie d’embrasser de nouveau son aîné, mais il voulait lui aussi savoir prendre de l’emprise sur lui, alors il recula légèrement la tête, gardant cependant sa main sur le ventre de Devan, s’amusant à le caresser avec lenteur, descendant légèrement vers la commissure de son pantalon. Il ne quittait plus son serpent du regard, il ne voulait plus perdre des yeux la perfection de ses magnifiques perles bleues. Il avait voulu savoir où ils en étaient et bien il était servi Lucian en était à ce point de désir, il le voulait la maintenant ! Pas question pour l’aîné de se défiler.

La passion, l’impression, la pression. Tous ces mots finissants de la même manière mais qui voulaient absolument rien dire une fois mis ensemble. C’est néanmoins parfois ce qu’il faut faire, se mélanger les pensées le plus que l’on peut, pour finir par pratiquement ne plus s’en sortir, rester à l’intérieur de songes incessants. Le premier, représentait pour la plupart un sentiment qu’ils n’avaient que rarement goûtés, voire peut-être jamais s’il ne l’avait pas vécu à l’état pur, avec la vraie personne qui le méritait. Cette passion pouvait largement être incomprise, surtout si elle était prise à la légère, mais pourquoi lorsqu’on pensait à deux personnes ces mots nous venait immédiatement à la gorge? Parce que certains croyaient que ce sentiment ne pouvait être réservé qu’à une seule personne, je vous conseille d’aller expliquer cela à la personne concernée. Parce que croyez-moi, il était toujours passionné avec Alanna, mais en ce moment rien ne pouvait empêcher les deux garçons de s’embrasser avec toute la passion du monde. Le deuxième était rempli de doutes, d’affreuses questions qui se bousculaient dans la tête sans que nous le voulions vraiment. L’impression de méchanceté, l’impression que nous somme la plus pourrie des créatures de l’univers, celle qui est pire que la mort en elle-même. Il ne pouvait pas éteindre la minuscule voix dans sa tête qui lui disait que ce qu’il faisait était mal, mais surtout ce qu’il ferait par la suite! Enfin, le dernier, cette pression qui fait vriller à un rythme effréné les neurones restantes dans notre cerveau. Celles qui ne sont pas atteinte par les deux premiers sentiments en l’occurrence. Celle qui nous fait sentir au bord de l’explosion et qui nous dit d’arrêter ce que l’on fait… Dites moi, je vous en supplie, la solution à cette équation. Comment était-ce possible que lorsque l’on pense à une personne, tous ces maux nous venaient en tête? Comment se faisait-il qu’il n’arrivait tout simplement pas à penser correctement et écouter sa raison? Pourquoi fallait-il qu’il éprouve tant de choses en présence de cet être si mystérieux qui avait été si difficile à percé. Et encore, ce n’était pas les dernières questions, pourquoi est-ce que Lucian devenait aussi… aussi tout quoi! Si mignon, mangeable et irrésistible qui lui donnait une envie de lui sauter dessus à l’instant! C’est pourquoi Devan continuait de lui asséner d’innombrables baisers dans le cou pour le faire craquer, et surtout lui faire oublier cet autre connard à tout prix. Se décollant un peu de lui, le plus jeune passa ses doigts brûlants sur sa peau, puis déposa à nouveau ses lèvres sur les siennes, en articulant difficilement quelques mots puisqu’on aurait dit qu’il voulait y rester accroché.


THE MYSTERIOUS« Allons ailleurs… je veux qu’on soit seul… pour la suite…»


Comme vous vous en doutez, l’aîné ne se fit pas prié et obtempéra à la demande de Lucian aussi rapidement que possible. Et croyez-moi qu’il avait entendu les derniers mots, même à un kilomètre de sa voix, il l’aurait décelé! Il avait tellement envie de le suivre, quitte à aller au bout du monde tout simplement dans l’espoir de se retrouver seul avec lui, comme lorsqu’ils s‘étaient parlés sous l’arbre. Lucian ce décolla à nouveau de lui pour lui caresser le ventre, et pour descendre beaucoup plus bas. Devan n’y tenait plus, et sur le coup la seule chose qu’il fit fut de s’emparer du plus jeune par la taille et de le serrer à nouveau contre lui. Il en profita pour déposer sa tête sur son épaule, soupirant de plaisir, d’aise, mais d’impatience. Le sentir contre lui ne faisait qu’attiser encore plus le feu qui régnait dans l’entièreté de son corps, s’il continuait plus loin, il finirait forcément par exploser comme le ferait un volcan. Quelques minutes passèrent sans qu’ils n’esquissent aucun autre mouvement sauf la pression que son bras exerçait sur sa taille plutôt fine pour un homme. D. se décida enfin à parler, et je peux vous assurer que ce ne serait pas sa raison qui dicterait ces mots.


LUI« D’accord, suis-moi. »


Il ne lâcha pas pour autant la taille de Lucian, partant loin des cris, de la musique et de l’ambiance de la fête. Il se dépêcha plus qu’il ne voulait d’atteindre l’endroit qu’il désirait tant, celui de la salle sur demande. Il grimpa les escaliers qui voulurent l’emmener autre part, sans grand succès grâce à l’agilité du vert et argent. Lorsqu’il eut passé trois fois devant les statues, il entra en compagnie de son homme, celui qui invraisemblablement deviendrait son amant cette même nuit. Il ferma la porte doucement et se sépara de Lucian, seulement pour pouvoir le coller à la porte et pour pouvoir reprendre possession de ses lèvres. C’était mal, il le savait tout au fond de lui, toutefois il y avait une plus grande partie qui lui criait de se jeté sur lui, que c’était sa chance de l’avoir enfin. Car ce n’était pas ce qu’il voulait? Avoir enfin réussit à percer cette âme infranchissable par la plus belle des façons. Demain matin, il s’en voudrait, il n’y avait pas de doutes, après tout, comment pouvait-il faire cela à Alanna? Elle qui avait réussit à ramener un peu de lumière dans sa vie depuis sa séparation avec James. Il aurait au moins pût boire plusieurs verres, pour pouvoir un tant soit peu jeté la faute là-dessus… Là il était à jeun, complètement aux aguets, et il voulait Lucian à un point qu’il n’aurait jamais crut possible.

Devan : « D’accord, suis-moi. »

Lucian suivit son aîné, sortant de la pièce ils se précipitèrent vers… l’étage supérieur ? Lucian fut surpris, il pensait qu’ils allaient plutôt descendre pour rejoindre les dortoirs ou un tout autre lieu qui aurait été susceptible de les accueillir convenablement pour la nuit. Il ne voyait pas encore où voulait aller son serpent, puis quand il passèrent devant une porte et que son aîné se mit à passé et repassé à trois reprise devant la dite porte il saisit : la chambre sur demande. Il y avait déjà eu l’occasion de pénétrer dans cet endroit « secret » très apprécier par les quelques élèves ayant connaissance de son existence, de nos jours d’ailleurs le nombre de personnes ayant connaissance de cette pièce était impressionnant, quand on sait à quel point elle avait été resté secrète durant tant d’année.

La dernière fois que le plus jeune avait pénétré dans la salle elle avait revêtu l’apparence d’un petit boudoir intime, ce qui était l’exacte réplique de celui qui était dans le manoir de ses parents et qui lui était entièrement réservé depuis que son père le lui avait « offert » à l’âge de quatre. Vous me direz un boudoir à un enfant de quatre ans qu’est-ce que vous voulez qu’il en fasse? rien de ce qu’une personne en âge d’en avoir un en aurait fait, mais bon en grandissant il eu plus l’occasion de l’utiliser à bon escient. C’est à ce jour, sans doute, l’endroit qu’il occupait le plus chez lui, en dehors de sa chambre. Il était sur d’y avoir la paix car personne n’osait y pénétrer, surtout sa mère qui en avait une peur effroyable pour une raison qui échappait totalement à Lucian. Il pensait simplement que sa mère avait en horreur l’idée de se retrouver dans un endroit aussi exigu en sa seule compagnie. Il est vrais que même en temps normal la mère de Lucian n’avait jamais appréciée se trouver en la présence de son fils, les rares fois qu’elle était présente… Elle évitait son fils comme la peste, elle le trouvait bizarre, c’est ironique non ? Qu’une personne qui arrive à ne pas aimer son fils, trouve que des deux celui qui est bizarre ce soit l’autre. Elle l’avait même envoyée voir un psychologue… Elle ne voyait pas que si Lucian était si « bizarre » c’est parce qu’elle en était la cause, elle et son mari, eux qui n’étaient jamais là, eux qui étaient, aux yeux de leur fils, comme des inconnus tout juste de passage. Tout ce qu’il avait retenu de ses parents s’était un dégoût pour l’espèce humaine, une méfiance de tout les instants, même envers ceux qui était proche de lui. Une envie de disparaître, parce qu’au fond personne ne s’en soucierait, il était juste de passage lui aussi, comme ses parents et il aurait voulu que son voyage s’arrête vite, car être comme il est, est une chose éreintante et il ne pourrait pas tenir dans se monde plus longtemps.

Mais ce soir ce genre de pensée était bien loin de Lucian, il était saoul, il était dans les bras du plus bel homme de Poudlard, d’Angleterre même ! Alors, excitation aidant, il ne pouvait pas raisonner comme il en avait l’habitude, il était juste, sans doute, un peu plus comme il aurait du être, si seulement il n’avait pas grandit dans une famille comme la sienne.

Et quel aspect avait revêtit la salle aujourd’hui ? Juste pour eux. À quoi avait bien pu penser Devan en passant devant sa porte ?

Lucian pénétra dans la pièce à la suite de son aîné, ne prêtant pas vraiment à l’apparence qu’avait revêtu la pièce pour eux, il ne faisait que fixer Devan du regard. Se retrouvant coller contre la porte Lucian profita avec ardeur du baiser que lui donnait son aîné. Il passa ses bras autour de son coup se collant contre le vert et argent. Leur baiser échanger était l’expression de leur impatience, ils ne semblaient plus tenir et de nouveau les bouts de tissus qui les recouvraient semblaient d’une inutilité exacerbante. Lucian n’y tenant plus se décolla de Devan et entrepris de lui déboutonner sa chemise. Ces gestes là il lui avait sembler les avoir fait des milliers de fois, pourtant c’était bel et bien la première fois qu’il les effectuait hormis dans… ah oui, c’est vrais cela lui revins à l’esprit il les avait déjà fait en réalité ses geste, dans ses rêves, pour tout dire il n’y avait pas beaucoup de différence entre ses rêves et ce qui se déroulait à cet instant même. Le petit sourire fantomatique réapparut malicieusement sur les lèvres de Lucian. Il s’arrêta dans son geste et leva son regard pour le nicher à sa place favorite, le regard azur de Devan.

Lu’ : « Ça me rappel un rêve… tu étais dedans d’ailleurs… »

Il se mordit la lèvre inférieure, se rendant compte de l’absurdité de ses paroles, c’était tellement niais et inutile de dire ça là maintenant. Il se mit à rougir de honte et baissa les yeux quittant le regard de son aîné.

Lu’ : « Désolé… »

Il recula sa tête pour la plaquer contre la porte, il se serait giflé, il venait de s’excuser, ça rendait la situation encore plus ridicule. Lucian ferma les yeux, il s’enfonçait dans le ridicule a vitesse grand V. N’y aurait-il pas un moyen de rembobiner la cassette histoire qu’il s’empêche de dire des trucs aussi débiles ? C’était un sorcier mince pourquoi la magie ne pouvait lui être d’aucun secours là maintenant ? Du style un bon génie qui entre dans la pièce et lui propose d’exaucer un vœu ? Pourquoi pas il aurait été près à subir la conséquence d’une alliance compromettante avec un génie… Il aurait pu demander au génie de faire cesser la terre de tanguer parce que là c’était à peine s’il pouvait encore tenir sur ses deux jambes ! Etait-ce à cause de ce qu’il était entrin de faire ou tout du moins d’entreprendre avec Devan ou était-ce là simplement l’un des effets de l’alcool ? Peut-être même les deux à la fois ?

Rendu là où ils étaient, Devan savait très bien qu’ils venaient de franchir la ligne de non-retour. Si sa logique avait été assez présente, il aurait sans aucun doute refusé avant d’en arrivé là. Le fait qu’il l’avait invité lui-même dans cet endroit en disait long sur ses pensées. Il essayait doucement de revenir dans le passé pour découvrir quand il aurait pût se rendre à quel point sa fascination n’était pas seulement dût à son aura mystérieuse. Parce que sincèrement, si ça n’avait été juste ça, il n’aurait jamais osé et espéré mettre en doute son couple actuel avec Alanna. Il était en train d’avoir des pensées plus perverses les unes que les autres, ne se doutant même pas que Lucian avait déjà eut une autre expérience homosexuelle auparavant. Je ne peux même pas vous révéler le fond de ses pensées parce que je peux vous assurer qu’elles sont dignes d’un film de 18 et +, assez hardcore qui plus est. Dans cette chambre, ils étaient seuls, ils pouvaient s’adonner à des vices plus intéressants que jamais sans que personne d’autre ne l’apprenne. À cette simple nouvelle pensée, une chaleur envahissante et bouillante se mit à jaillir au niveau de son bas ventre, et il sentait l’excitation plus que jamais. Comment un être comme Lucian pouvait-il faire naitre en lui de telles émotions? Bon, j’Avoue que la plupart des personnes penseraient à ça en ce moment, mais pas Devan. Lui il savait très bien pourquoi il faisait ça, et il trouvait également qu’il était le garçon le plus beau de toute l’école, surtout en ce moment où ils s’emparaient des lèvres de l’autre. À chaque fois qu’il se décollait de lui, il le regardait dans ses yeux aquas, ne se lassant pas de ce regard qu’il n’avait jamais lu en lui auparavant. Collé au mur, Devan était dans une position nouvelle d’infériorité et il allait faire quelque chose pour y remédier lorsque Lucian se mit à déboutonner sa chemise. Un frisson enveloppa tout son être tandis qu’il se mordit la lèvre inférieure avec force. Était-ce permis d’être aussi séduisant? Jamais au grand jamais il n’aurait imaginé une telle situation avec L. Il était bien trop renfermé pour oser penser qu’un jour il serait en train de lui détacher sa chemise. Il rencontra à nouveau son regard avec une pointe de coquinerie qu’il ne connaissait pas chez le plus jeune, chose qui le fit sourire.


THE MYSTERIOUS « Ça me rappelle un rêve… tu étais dedans d’ailleurs… »


Un de ses sourcils s’arqua suite à cette révélation essentiellement charmante. On en apprenait des bonnes dis donc! Il se retenait pour passer un commentaire assez subjectif, se contentant de garder ses pensées en lui. Je peux vous affirmer qu’elles étaient de plus en plus nombreuses d’ailleurs! Ce garçon qui semblait si renfermé et ne penser à rien d’intéressant venait de lui dire qu’il avait rêvé de lui, et apparemment ce n’était pas une rêve tout gentil, mais plutôt un qui ressemblait à ce qu’ils faisaient en ce moment. Pourtant, une étrange atmosphère se fit sentir dans la salle et Devan ne comprit pas pourquoi L. semblait si mal à l’aise tout d’un coup. Il aurait peut-être dût lui dire le fond de ses pensées? Quoi qu’il en était, le plus jeune reprit la parole avec une drôle de voix et un air qui rendit fou le vert et argent. Il s’en voulait à mort.


THE MYSTERIOUS « Désolé…»


La poisse, pourquoi ce changement tout à coup? Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, et encore moins pourquoi il était désolé! Lucian avait accoté sa tête sur la porte et il ne pouvait plus voir ses yeux, ça lui donnait la sensation qu’il avait peut-être déjà tout perdu. Sa respiration commença à s’accélérer alors qu’il imaginait le pire des scénarios. Non, ça ne pouvait pas se terminer comme ça! Pas aussi près de la délivrance! Il se mit à contrôler sa respiration du mieux qu’il pouvait et soupira longuement. Il s’empara de la tête du plus jeune avec ses deux mains, de façon à ce qu’il le regarde dans les yeux.


LUI « Tu n’as pas à être désolé honey. Je suis vraiment heureux d’apprendre que je n’étais pas le seule à avoir ce genre de rêve.


Il s’empara avec douceur de ses lèvres, laissant le temps à Lucian de digérer un peu ses paroles. Il ne voulait pas que ça se termine là. Il espérait l’avoir convaincu. Il n’Attendit tout de même pas qu’il réagisse, prêt à tout pour lui faire oublier se malaise. Il lui prit la main et l’emmena jusqu’au lit qui était au centre de la pièce. Il l’invita à aller sur le lit, chose qu’il fit assez timidement et il grimpa à son tour, s’installant sur lui et en enlevant un peu de son poids à l’aide de ses deux mains qui trônait aux côtés de sa tête. Il se baissa doucement et commença une longue torture de baisers, sur els lèvres, sur le coup et à mesure que sa chemise était déboutonné par ses mains qui n’avaient pas pût résister, allaient baiser ses épaules. Il ne voulait pas qu’il se sente désolé pour quoi que ce soit, il voulait qu’il vive pleinement ce moment!

Devan : « Tu n’as pas à être désolé honey. Je suis vraiment heureux d’apprendre que je n’étais pas le seule à avoir ce genre de rêve. »

Heureusement que les lèvres de Devan se retrouvait déjà contre les siennes, cela empêchait à son aîné d’apercevoir le rougissement qu’il avait provoqué chez le plus jeune en lui adressant ses quelques mots.

Les lèvres de Devan étaient le plus puissants des aphrodisiaques, posées contre celle du sixième années, ce dernier ne pouvait plus tenir, il sentait toutes ses gênes qui l’avaient envahis partir en une fraction de seconde pour laisser son excitation refaire surface. Il ne fut donc pas étonnant qu’il suive sans contrariété le plus grand, s’allongeant sur le lit pour laisser l’aîné le dominé de tout son long. Les baisers de Devan se promenèrent sur ses lèvres, sur son cou et après que le jeune homme est pris soin de lui défaire sa chemise, les baisers de Devan campèrent sur ses épaules. La respiration de Lucian se faisait haletante sous l’effet que lui procuraient les baisers de Devan, pour vous dire son état, il sentait même son pantalon se resserrer au niveau de son entre jambe. Les mains de Lucian se baladait sur le corps de Devan, qui avait je vous le rappel, déjà sa chemise d’ouverte grâce au bon soins de notre ami. Le jeune homme profitait du contact avec la peau délicieusement douce de son camarade. Il avait l’impression de perdre la tête tellement il se sentait bien, excité, comblé. Lucian sous le feu qui s’attisait en lui, désirait à son tour prendre la situation en main et procurer à Devan autant de plaisir qu’il lui en procurait à cet instant. Lucian glissa lentement une de ses jambes entre celle de Devan et l’autre à l’extérieur, une seconde et roulement plus tard et il se retrouvait à califourchon sur son aîné un sourire victorieux sur le visage, content d’avoir exécuter sa pirouette sans encombre.

Lucian se mit à embrasser fougueusement son amant. Il se redressa ensuite se mordant la lèvre inférieure, il avait envie d’aller plus loin, de faire quelque chose qu’il n’avait jamais fait. Ce soir non seulement il avait reçut son premier baiser, mais il allait en plus connaître sa première nuit avec un homme et pas n’importe quel homme, avec celui qui, même s’il n’en avait jamais compris le sens consciemment, l’avait toujours attiré. Lucian se mit à défaire la braguette de son aîné, il ne voulait pas aller trop vite mais il avait envie de lui donner du plaisir et à vrais dire il avait une petite idée de la manière dont il allait s’y prendre si vous voyez de quoi je veux parler… défaisant avec prouesse le pantalon de son ami, Lucian s’attaqua ensuite à son boxer, caressant lentement le membre de son apollon par-dessus le tissu de son dernier vêtement. Tout doucement Lucian fit glisser le sous vêtement du beau brun, fixant se dernier du regard jusqu’au moment où il délivra enfin l’objet de ses plaisirs. Il se pencha vers le beau jeune homme étendu sous lui et l’embrassa avec tendresse cette fois, il descendit lentement plus bas toujours plus bas, percement avec délicatesse de milliers de baisers le corps de son amant. Il finit par s’arrêter à la place qu’il aspirait devenir la sienne durant quelques instants, juste le temps de rendre son amour complètement fou. Il n’avait pas de mal à imaginer ce qui lui ferait plaisir sachant ce qui a lui même ferait plaisir.

Mais quelque chose clochait, il se sentait bizarre, toujours euphorique à cause de l’alcool, mais en même temps son esprit semblait s’embrumer de plus en plus, ses yeux peinaient à rester ouverts. Il ne voulait pas que ça arrive maintenant, ça ne pouvait arriver à cet instant ! Lucian releva la tête et se redressa. Il plongea son regard mi clos dans celui de son amant.

Lu': « Devan…Dev…je… »

C’est là quand une seconde il s’écroula sur le torse de celui qu’il aurait tant voulu avoir pour amant ! Quel imbécile s’endormir alors qu’il était si près du but !! Mais c’était le contre coup de sa beuverie, il en payait les conséquences avec beaucoup de regret, enfin de regret pour l’instant car si ce qu’au réveil il penserait ? Qui sait s’il ne serait pas alors ravi de ne pas être finalement allé trop loin ? Se souviendrait-il au moins de ce qui c’était passé ? Il l’espérait, il ne voulait pas oublier le bonheur qu’il avait ressentit entre les bras de Lucian. C’était le première fois qu’il avait ressenti autant de plaisir, hors de question de l’oublier… hors de question…

[1300 mots, je t’avais dit que j’étais inspirée! Et puis d’abord, ça faisait bien trop longtemps que j’attendais ce moment. À toi de commencer le réveil mon cœur. ]

Tout ce qui était fait à partir de ce moment était empreint d’une infinité passion, et surtout dénuée de remords à la personne dénommée Alanna. Non elle n’avait pas mérité que son homme soit en train de fricoter avec une autre personne, encore moins un homme, mais le destin en avait décidé autrement et le vert et argent avait enfin décidé de commencé à s’y faire. Je peux vous assurer que d’ici la fin de la soirée, il aurait complètement oublié sa douce pour s’éprendre tranquillement dans les bras de l’autre serpent, pour le simple plaisir de la chaire. Simple? Que dis-je. Si ce n’était que ça. Il y avait beaucoup plus, quelque chose qui l’avait forcé à aller plus loin avec cet homme qui l’avait tant attiré depuis plusieurs années. Il comprenait entièrement pourquoi, non seulement il avait une pulsion sexuelle envers Lucian, mais il y avait des sentiments assez connus qui se pointaient à l’horizon. Avec sa copine, tout était différent, plus doux, mais ça manquait tellement de piquant. À croire, et bien malheureusement, que la brune n’était qu’une poupée qui lui avait servit d’entre-deux, qui lui prouvait sa réelle orientation sexuelle. Mais pouvons-nous un instant nous arrêté avec ce truc d’hétéro ou d’homo? Devan était bien plus ce genre de personne à tomber amoureux d’une personne en soit, et que ce soit une femme ou un homme rien n’y changeait. Il n’éprouvait malheureusement pas autant de choses avec Alanna qu’avec le vert et argent, ce n’était en aucun cas de sa faute. Il était sur qu’elle allait se trouver son homme, son prince charmant et qu’il saurait la rendre heureuse, bien plus que lui! Dans cette chambre, en compagnie de Lucian, il savait qu’il avait atteint un point de non-retour et croyez-moi qu’il en était conscient, et plus qu’heureux! Enfin il pouvait s’adonner à ce genre de plaisir avec cet homme qui l’intriguait depuis tellement longtemps.

Il déposait savamment des baisers là ou ses lèvres avaient envies d’aller. Il voulait que cette nuit soit parfaite, que rien ne vienne se mettre à l’encombre de leur première fois ensemble. C’était un peu cul-cul d’aspirer à ça mais il ne savait pas trop pourquoi, il le voulait absolument, comme si son romantisme habituel était décuplé fois mille. Les mains du plus jeunes vagabondaient doucement dans son dos, à la recherche d’une poigne qu’il n’était pas capable d’atteindre, voulant se coller encore plus à lui alors qu’ils étaient soudés l’un à l’autre. Lorsque sa jambe alla se positionner contre son entre-jambe, la sensation fut immédiate, mais néanmoins coupée par un balancement de la part de Lucian. Dieu que cet homme pouvait lui en faire voir de toutes les couleurs? Et puis, tout le monde savait à quel point il était important pour le vert et argent d’avoir le dessus, toujours celui qui avait le pouvoir sur l’autre, qui le rendait moins fort que lui. D’être au dessous n’avait jamais été quelque chose qu’il acceptait, alors dites-moi simplement pourquoi n’esquissai-il aucun geste pour l’enlever de cette position gênante? Gênant oui, mais incroyablement excitante. C’était comme si ct être avait le droit de lui insurger une telle position, tout lui était permit, tout peut-être sauf cette façon de commencer à l’embrasser sur son corps. À la seule pensée que Lucian avait pût s’exercer sur d’autres pour être aussi bon, une immense jalousie lui empara l’esprit, le lui brouillant assez pour qu’il commence à en vouloir au plus jeune. Heureusement pour lui, il arriva à l’une des zones les plus érogènes du garçon : ses hanches, lieu de plaisir qui se dirigeait immanquablement dans son entre-jambe, tout comme la ligne de ces os.

Pourtant, tout sembla devenir différent en un instant, alors que le plus jeune croisa son regard, d’un air assez étrange merci. Les sourcils de Devan se froncèrent aussitôt, pas incompréhension. Est-ce que Lucian commençait à avoir plus de lucidité, l’alcool parti? Ça se pouvait très bien, et peut-être qu’il était confronté à al réalité qu’il ne voulait en aucun cas achever. C’était comme si on venait de lui bruler une cigarette en plein visage, un petit cou, mais qui faisait pourtant si mal. Il ne voulait pas qu’il s’évade, il voulait que se soit parfait, ne vous l’avais-je pas dit? Le vert et argent se mit à bredouiller son nom, mais sa phrase fut vite interrompue par le fait qu’il venait de s’écrouler de tout son long sur le corps de son ex-futur-amant. Il avait une de ses poisses qu’il venait tout juste de se rendre compte que ça avait été trop beau pour être vrai. Il soupira bruyamment, de soulagement surtout puisqu’il avait cru pendant un instant qui lui fournissait une excuse bidon sur le fait qu’il ne voulait pas se donner à lui. L’alcool avait enfin décidé de s’en prendre totalement à l’organisme du pauvre jeune qui ne tenait définitivement pas à cette dernière. Il s’amusait bien au début, avec ses réactions hors du commun et sa nouvelle énergie qui faisait de lui une personne tout autre, une qui était bien plus ouverte aux gens. Il va sans dire que leur nuit à deux serait remise à une autre fois, loin de lui l’idée de réveiller un homme ayant té mis KO par l’alcool. Il tourna un peu sur le côté, de façon à enlever le corps inerte et de le déposer sur le lit. Une moue attendrie s’afficha immédiatement sur son visage lorsqu’il croisa le regard de Lucian, comme un petit ange endormi dont tous les mots étaient à des milles à la ronde.

Il se tassa sur le côté, de façon à s’assoir sur le lit. Il enfouit un moment sa tête entre ses mains, comme s’il voulait clarifier ses pensées, et aussi calmer son excitation. Il était difficile de lui dire de se remettre à sa place, que rien ne se passerait et qu’il ne ferait même pas un mouvement pour se soulager lui-même. Il se leva doucement réenfila ses souliers qu’il avait laisser un peu plus loin et se dirigea vers la porte de sortie. Avant de tourner la poignée, il envoya un dernier regard vers le châtain, et une illumination se fit dans son esprit. Mais que faisait-il? Allait-il réellement laisser Lucian s’endormir tout seul dans cette pièce et se réveiller au matin en oubliant tout de la nuit passée? C’était tellement facile, tellement évident. Il enleva à nouveau ses chaussures, enleva complètement sa chemise et défit son pantalon pour se retrouver qu’en boxer. Dans cette mince tenue, il alla rejoindre son chéri dans le lit, se collant à lui, son ventre contre son dos et s’amusa à défaire le pantalon du plus jeune pour qu’il soit dans la même position que lui. Il sentait désormais sa chaleur corporelle se mêler à la sienne dans un engouement exceptionnel. Il remonta le mince drap par-dessus leurs épaules et entoura un de ses bras le corps du serpent. Avant de s’endormir, il pensa vaguement au lendemain matin. Lorsque Lucian se réveillerait et qu’il trouverait à ses côtés un Devan à moitié nu. Il était certain qu’il ne pouvait pas faire comme si rien ne c’était passé. Et l’idée de les mettre en sous-vêtement avait été savamment pensée à des fins de pur supplice. Il croirait qu’il l’aurait fait, il pouvait le lui faire croire et croyez moi que selon sa réaction le lendemain, il ferait tout en son possible pour lui dire qu’il était à lui désormais. Il n’allait pas le perdre aussitôt. Quitte à lui laisser croire une telle chose, l’amour nous fait faire des choses bien incohérentes et folles parfois… L’amour? Quoi? Et bien, j’ai bien peur mon cher Devan que tu te soit en effet éprit follement du jeune se retrouvant dans tes bras, après une nuit ratée mais qui représentait tellement de chose encore.

Lorsqu’il était enfant il avait toujours eu énormément de mal à s’endormir la nuit, il avait tellement peur des monstres qui pouvaient se cacher sous son lit, ou dans son placard. Il aurait bien voulut trouver du réconfort dans le lit de ses parents, mais à quoi bon quand celui-ci est vide. Plus tard lorsqu’il eu la chance d’avoir un être pour veiller sur lui et lui montrer qu’il n’avait rien à craindre, s’endormir fut une tache plus aisé, bien qu’encore tumultueuse. C’est pourquoi chaque soir sa nurse venait le border jusqu’à ce qu’il trouve le sommeil. Elle réussissait toujours à l’endormir, en se blottissant contre lui pour le rassurer, pour qu’il sente sa présence tout contre lui. Mais un jour cette présence le quitta, elle le quitta, alors le soir lorsque l’heure du couché était venu, ses difficultés à retrouver le sommeil revinrent. Il n’avait pourtant plus aucune crainte concernant les monstres de son imagination, mais la présence de sa tendre nurse lui manquait, elle lui était devenue indispensable. Comme il regrettait… d’avoir atteint ce point de dépendance envers quelqu’un… Au final pour trouver le sommeil il veillait jusqu’à s’écrouler de fatigue. Encore aujourd’hui trouver le sommeil relevait du défis, en général il allait se promener dans les couloirs du château sans se faire remarquer, il lisait, il s’occupait en somme. Mais cette nuit là il avait dormis de manière tellement agréable ! Il n’avait pas souvenir avoir dormi aussi bien dans sa vie.

Pourquoi déjà ? Qu’est-ce qui l’avait si bien aider à trouver le sommeil et à rendre se dernier agréable ? Lucian, qui était entrin de se réveiller lentement, sans pour autant encore ouvrir les yeux, tentait de se remémorer les faits de la veille au soir. Il se souvenait principalement d’alcool, de cocktail délicieux… de…. Non c’est tout ce qui lui revenait. Il se demandait comment il avait fait pour finir par réussir à retourner dans son dortoir sans encombre… Hum attendez une minute… c’est bizarre… il sentait quelque chose qui l’encerclait… c’était chaud et tout doux… Lucian ouvrit soudain les yeux en grand et regarda la « chose ». Oh mon dieu…un bras… Lucian tourna légèrement la tête sans apercevoir le visage de la personne à ses côtés. Lucian se figea. Qui était à ses côtés ? Non plus important : Qu’est-ce qu’il avait fait ????? Lucian sentait un atroce mal de tête et n’avait pas la force de chercher à savoir ce qui c’était passé. Il ôta le bras qui l’entourait et se redressa dans le lit, se retrouvant en position assise. Par la barbe de Merlin ! Il était en caleçon !! Lucian tourna la tête et vit… non… Devan… Lucian fronça les sourcils, il …. avec Devan ?.... Non…. Impossible ! Lucia se pencha au dessus du vert et argent encore endormis, il souleva alors la couverture qui le recouvrait et vit que lui aussi était en caleçon. Cela ne présageait rien de bon. Ce sale pervers avait profité de son ébriété pour le violer !! Sale traître ! Et puis pourquoi il ne se souvenait de rien ??? On ne lui avait jamais dit que l’alcool faisait ce genre d’effet ! Cela ne l’arrangeait pas du tout à l’heure actuelle il avait énormément besoin de toute sa mémoire ! Maudit mal de crâne, il l’empêchait de se concentrer sur la nuit dernière. Lucian passa une main devant son visage, se frottant le visage et passant ensuite ses mains dans ses cheveux en bataille. Son visage, ses expressions, tout comme son regard était tout à fait redevenu comme d’habitude, neutre, comme s’il était vide, bien qu’en réalité il n’en fût absolument pas le cas. L’alcool l’aidait à exprimer ses émotions, maintenant, sobre, il était redevenu cet être qui n’arrivait pas à se montrer expressif, en accord avec lui-même. Pourtant beaucoup d’émotion l’animait se matin, la panique en tête de gondole. Lucian fixa Devan. Etait-il saoul lui aussi au moment du « crime » ? Se souviendrait-il de quelque chose ? Lucian priait Merlin pour que ce ne soit pas le cas ! Lucian avait toujours cru que Devan était hétéro, ce qui était assez légitime étant donné le nombre de filles qui s’accrochaient à son bras chaque jour que Merlin fasse. Il semblai assez paisible, beaucoup moins… moins fière que lorsqu’il était éveillé, il semblait presque… normal… Une petite mèche cachait barrait le front de l’endormis et avant qu’il ne se rende compte de ce qu’il faisait, Lucian était entrin de la lui remettre délicatement en place. Il se mordit la lèvre inférieur, il avait peur de l’avoir réveillé en le touchant, mais ne devrait-il pas justement réveillé son aîné ? Histoire d’avoir des explications sur la situation et surtout sur leurs tenues !!! Lucian glissa sa main sur l’épaule de l’endormi et il se mit à la tapoter avec douceur… trop de douceur ! Il allait s’imaginer des trucs après ! Et en plus ça ne le réveillait pas du tout ! Lucian mis un peu plus d’entrin dans ses tapotements sans pour autant faire mal à son aîné.

Lu’ :« Réveil toi»

ELLE « Pourquoi Devan, pourquoi? »


Des larmes. Un visage déformé par des sentiments qui étaient si loin de ce que le vert et argent pouvait ressentir habituellement lui donnait l’impression qu’il était le pire homme de toute la terre. Comment pouvait-il croire que la situation serait facile à vivre, qu’il serait capable de le régler en un tour de main. Il était tellement obnubilé par ce qui l’entourait désormais qu’il n’était même plus capable d’avoir de logique. Il était égoïste, encore une fois. À croire qu’à chaque fois que les sentiments venaient se mêlés dans son esprit, il finissait par choisir le choix qui lui plaisait le plus, celui qui faisait le plus de mal à tout le monde. Ses yeux ne lâchaient pas du regard la frêle et magnifique jeune femme qui se trouvait devant lui, ne sachant décemment plus comment réagir. On aurait dit qu’elle avait eut vents de rumeurs qui en fait était tout à fait fondées au sujet de Lucian et lui. Comment aurait-il crût que leur danse et leur baiser aurait passé inaperçu dans la soirée enflammée? Les ragots allaient bon train à Poudlard, il n’avait été qu’obnubilé par les sentiments qu’il éprouvait pour le plus jeune serpent. Il aurait dût lui dire avant, ne rien faire avec ce garçon tant qu’il n’était pas complètement célibataire. Pourtant, il avait décidé de tout foirer parce qu’il avait tout cuit dans le bec, que le vert et argent était saoul comme une botte et qu’il voulait lui aussi lui faire du bien. Bien qu’il n’avait pas reçu depuis tellement longtemps, même Alanna n’avait pas réussit à rallumer cette flamme en lui aussi bien que Lucian l’avait fait. Les sanglots secouaient les épaules de la jeune femme tandis qu’il se disait qu’il ne l’Avait jamais vu pleurer avant ce soir, comme si tout était particulièrement irréel. Il esquissa un geste de la main vers elle, et elle se borna à reculer doucement, ses pleurs redoublants de force.


LUI « Je… Écoute Ally, je suis sincèrement désolé. Tout est arrivé si vite, je ne voulais pas te faire de mal… »



ELLE « Et bien c’est raté! »


Le sorcier s’approcha encore d’elle, se foutant de ses coups qu’elle portait à son torse. Il la serra fort dans ses bras, comme S’il essayait d’absorber toute sa tristesse et de se la donner à lui, pour souffrir comme il le méritait. Malheureusement, vous pouvez comprendre que ses efforts étaient vains. Il ne faisait jamais rien comme il faut, ça il le savait et il espérait qu’il avait enfin choisit la bonne voie. Il était assez tard et la salle commune était vide de toute âme, sauf celle d’Alanna. Parce qu’on comprend ici que Devan n’en possède plus une depuis très longtemps. Il aurait bien entendu voulu que sa petite amie – pardon, ex petite-amie – ne l’apprenne pas de la bouche d’autres personnes. Il lui aurait fait comprendre… On ne sait pas vraiment comment mais il était certain qu’il aurait peut-être pût limiter une telle crise de larmes. Caressant doucement ses cheveux, le temps passait si lentement qu’on aurait crût qu’il allait s’arrêter. Ça ferait certainement du bien à Alanna en tout cas, car pleurer autant n’était pas très bon pour le corps. Alors qu’elle avait pratiquement terminée sa crise, quelqu’un pénétra dans la salle commune, et pour faire plaisir à l’un, c’était entièrement le contraire de l’autre. Sans attendre plus d’une seconde, la jeune femme quitta le nid de ses bras pour s’approcher de Lucian et de lui envoyer une de ses claques monumentales dignes de films d’amours. Elle releva à nouveau le bras dans les airs, comme si elle n’en avait pas fini de lui, mais ses gestes furent arrêter par la main de Devan. Une fois c’était assez, et puis il ne le méritait pas, qu’elle le gifle à la place.


LUI « Non Alanna, ce n’est pas de sa faute. »


La vipère écouta ses paroles et se servit de son autre main pour l’abattre sur sa joue. Elle quitta dans les secondes qui suivirent pour se diriger dans son dortoir, laissant derrière lui les deux hommes qui lui avaient brisé le cœur. Il était con. Il venait de se séparer de sa copine et la seule chose qu’il voyait c’était ce regard enflammé que son compagnon lui lançait…

[…]


THE VOICE « Réveilles-toi. »


Cette voix. Il aurait pût la reconnaitre d’entre tous. Même s’il ne l’avait entendu que tellement peu souvent, Devan arrivait à savoir de qui elle venait. Par contre, il ne comprenait pas réellement pourquoi il l’entendait, alors qu’il venait tout juste de se réveiller et qu’il rêvait à lui! Il commença tout d’abord par retracer les événements de la veille, pour se souvenir pourquoi il n’était pas dans son lit moelleux. Il y avait eut cette fête, un petit peu d’alcool, et Laura qui lui disait qu’il y avait deux mecs qui dansaient ensemble. Il se rappelait encore de l’effet qu’il avait ressentir lorsqu’il avait reconnu Lucian avec un autre mec. Surtout quand ce salopard avait essayé de déposer ses lèvres souillonnes sur celles de son prince. Tout c’était passé tellement vite par la suite, un coup de point au visage, un autre en retour et surtout les baisers du plus jeune. Puis, ils avaient finit dans la salle sur demande, idée de Devan qui arrivait à suivre les événements, au contraire de Lucian. Leur caresses et leur langue se mêlaient doucement, faisant monter l’excitation du plus vieux. Juste à le repenser et il avait une immense chaleur au bas ventre. Mais tout avait été arrêté par l’autre, qui s’était endormit sur lui complètement knoked out par l’alcool. Il s’était juré de lui en faire voir de toutes les couleurs le lendemain matin. Pour son pur bonheur. Le brun ouvrit lentement les yeux et envoya un sourire à Lucian, du genre qui en disait long. Puis, comme si de rien était il étendit son bras pour pouvoir ramener le vert et argent tout contre lui. Il lui mordit l’oreille et lui souffla doucement :


LUI «Qui y’a-t-il? Tu veux déjà remettre ça mon coeur? »


Par merlin. Il ne pouvait pas être plus malin que ça! Et bien sûr, se servir de mensonges et de manipulation serait le meilleur choix qu’il faisait? Son rêve ne lui avait-il rien apprit de bon? Mais… Il voulait juste s’amuser un peu. Il lui dirait que ce n’était pas vrai, il ne laisserait même pas une nuit avant de lui avouer la vérité. Et puis, il avait vraiment envie de gêner le plus jeune de la pire des façons. Surtout qu’à voir sa tête, il ne se rappelait aucunement des événements de la veille! Il commença à déposer de millions de baiser dans son cou et arriva à articuler doucement :


LUI « Quoi que ça ne me dérangerait pas, j’ai jamais autant prit mon pied! »


Pauvre Lucian. Il n’avait rien mérité! Mais il s’était quand même endormi dans un moment magique! Ce qui était sûr c’était que ce moment ne se continuerait pas aujourd’hui. Non, d’abord le plus jeune n’aurait surement pas la tête à ça et Devan ne voulait pas aller plus loin tant qu’il n’aurait pas tout clarifié avec Ally. Son rêve avait fini par le résonner finalement! Il voulait aussi parler à Lucian des sentiments qu’il avait pour lui, et qui apparemment étaient réciproque! Espérons juste que ce n’était pas l’alcool qui lui faisait faire ce genre de chose… Sinon il serait bien détruit!

Lucian resta perplexe devant le regard que son camarade lui adressait. Merlin ce qu’il aurait voulu se souvenir de ce qui s’était passé la nuit dernière ! Lucian n’eu même pas le temps de commencer à essayer de retrouver la mémoire qu’il se retrouva collé à Devan. Ce dernier lui … mordit l’oreille ce qui eu le don de faire étrangement frissonner le plus jeune, avant que son aîné ne lui murmure dans un souffle :

Devan : « Qui y’a-t-il? Tu veux déjà remettre ça mon coeur? »

Nom d’un troll à lunette ! Qu’est-ce qu’il venait de dire ?? Il ne pouvait pas avoir…pourtant c’est ce qu’il avait soupçonner après avoir vu qu’ils étaient tout les deux en sous-vêtement… Lucian ferma les yeux, il fallait vraiment qu’il fasse travailler son cerveau, mais la migraine carabinée qu’il avait le tuait et l’empêchait de se concentrer. Le sixième année se promit intérieurement de ne plus jamais boire, l’alcool et lui ça faisait vraiment deux, déjà qu’à la base il n’aimait pas ça, mais en plus quand il y prenait goût il se retrouvait… dans cette situation horrible !! Oh mais qu’est-ce qu’il faisait lui là ?? Nom mais voilà qu’il l’embrassait dans le cou ! C’était… non mais attendez le pire c’est que Lucian aimait ça, vraiment ! Aïe il était mal ! Voilà qu’il était attiré par un garçon et par… lui en plus ! On ne pouvait pas trouver de garçon qui avait plus d’aventure ! Mais ce n’était pas ça qui devait inquiéter Lucian, le problème était que c’était un homme !

Devan : « Quoi que ça ne me dérangerait pas, j’ai jamais autant prit mon pied! »

Lucian ouvrit de grands yeux complètement abasourdi par ce que venait de dire Devan… En un sens c’était tout de même flatteur… non mais ça va pas la tête !!! Lucian s’écarta de Devan en posant ses mais sur son torse pour s’éloigner. Wouah… il avait la peau vraiment douce… ça lui rappelait quelque chose d’ailleurs… Lucian resta comme ça les mains sur le torse de Devan en cherchant à se remémorer, mais rien ne vint, il essaya discrètement de caresser Devan en faisant mine d’enlever ses mains de son torse. Malgré ça il ne se souvenait toujours pas de ce que cela pouvait bien lui rappeler, mais il était tout de même surpris que la peau de son camarade soit si douce… Ok il fallait vraiment qu’il sorte de cette pièce et pas plus tard que maintenant ! Déjà que ses parents faisaient à peine attention à lui, alors s’il se mettait à devenir gay… non mais attendez il n’était pas gay ! C’était n’importe quoi tout ça ! Il était juste dans un état second à cause de tout l’alcool qu’il avait ingurgité la veille ! Ça ne pouvait être que ça. Néanmoins s’il avait vraiment… couché avec Devan…

Lucian sortit du lit en emportant la couverture pour s’envelopper dedans. Il regretta son geste quand il vit Devan en caleçon. Il se retourna dans un geste vif. Mais pourquoi ? Il avait vu plein de mec en sous vêtement dans son dortoir et même sans rien la plupart du temps… Lucian se retourna à cette pensée et riva son regard dans celui de son aîné, là au moins son regard évitait de dériver vers d’autres endroits du corps du plus vieux. Oui les yeux de Devan avaient ce genre de pouvoir, une fois dedans on ne les quittait pas si facilement ! Lucian avait envie de se fracasser le crâne contre un mur pour avoir penser un truc aussi niai. Il soupira d’exaspération avant de prendre la parole :

Lu’ : « … Je… ne me souviens de rien et je te signale que tu as profité de moi alors que j’étais complètement saoul. »

Oui voilà il était sur la bonne voie, il fallait qu’il continue à jouer la carte de l’ébriété.

Lu’ parlant lentement comme s’il récitait un texte: « Je n’aurais jamais fait ce genre de chose dans le cas contraire, surtout pas avec toi… parce que… tu es un garçon et… je ne suis pas gay… »

Pourtant c’était la deuxième fois dans sa vie qu’il se retrouvait dans le lit d’un homme sans se souvenir de ce qui s’était passé. Merlin est-ce qu’il était gay ou quoi ??? Le cœur de Lucian battait à tout rompre, pourtant il réussissait à garder sa rempare de détachement qui laissait planer sur ses expressions faciales et physiques une totale neutralité.

Lu’ : «… d’ailleurs toi non plus tu n’es pas gay… enfin aux dernières nouvelles je n’ai jamais entendu de rumeur sur toi qui impliquait un garçon… »

C’est vrais quoi, Devan passait pour être l’un des plus grand séducteur des dames de l’école, jamais Lucian n’aurait put imaginer un seul instant qu’il coucherait avec un homme et pourquoi lui ? Il n’avait pas trouvé mieux qu’un mec complètement bourré pour sa première expérience sexuelle avec une personne du même sexe ? Lucian n’avait celons rien à être envié et dans l’école il y avait beaucoup de garçon qui aurait sûrement accepter… bon peut-être pas tant que ça, mais il y avait des garçons gays qui n’auraient sûrement pas dit non, alors pourquoi il avait fallu que ça tombe sur lui en particulier ??

Jeu de mots, mots de jeu. Jouer avec les autres n’est pas facile pour tout le monde, d’ailleurs bien peu de personnes peuvent y arriver sans que les autres ne s’en aperçoivent. Il faut savoir jouer avec les mots, les émotions jusqu’à pouvoir perturber complètement les pensées de l’autre. S’avoir persuadé que ses idées, peu importe lesquelles sont les meilleurs. Ce genre de talent était tellement rare ces jours-ci que seuls les maîtres étaient considérés comme des cons de la dernière espèce. Mais après tout, la seule chose que ce genre de personne voulait c’était de ne pas se péter la face. De ne pas avoir honte et être humilié par un quelconque incident. Bien sûr, même si Devan faisait partie de ce genre de catégorie, il n’y allait pas au fond, au contraire, il n’utilisait pas ses talents pour manipuler qui le voudraient bien. Non, il aimait bien mieux les laisser tranquille et l’être lui aussi, par le fait même. Mais alors dites-moi, mes chers, pourquoi c’était en plein ce qu’il faisait en ce moment à son plus jeune camarade? Plusieurs raisons étaient possibles, dont celle qui était la plus identifiable, il ne voulait pas se voiler la face. Il ne voulait certainement pas perdre tout ce qu’il avait fait la soirée dernière et repartir à zéro. Du genre, Lucian l’évite et ne lui adresse une phrase par mois. Il savait qu’il ne le survivrait pas. Et puis, maintenant qu’il savait que cet étrange sentiment qui parcourrait tout son être lorsqu’il était à ses côtés était réciproque, il en était que plus heureux. En lui disant de telles choses, il avait l’impression qu’une espèce de pacte serrait scellé et qu’il ne pourrait plus fuir comme il le faisait avant. Bien entendu, il lui dirait la vérité bien assez tôt, mais après avoir eut la certitude que le plus jeune ne s’en irait pas, la queue entre les jambes. La manipulation était assez bien, lorsqu’elle était utilisée à bas essieu, après tout, les sentiments de Devan n’étaient pas eut la meilleure façon de faire? Celle de ne pas perdre ce qu’ils avaient commencé, parce qu’il l’aimait bien plus qu’un être inconnu et mystérieux. Du moins, dans sa tête, il avait le droit, il ne voulait que s’assurer de certaines choses. Et bien sûr, s’amuser un petit peu parce qu’il aurait pût être beaucoup moins direct dans ses propos, mais c’était en quelque sorte une vengeance à la soirée d’hier. Qui s’endormait avant de passer à l’acte?! Il lui asséna donc des questions et commentaires remplis d’énormes sous-entendus qui ne pouvaient que signifier à Lucian qu’ils avaient couchés ensemble la veille. Pauvre petit, c’était mille fois plus drôle depuis qu’il venait de voir que le pauvre serpent ne se apparemment plus de ce qu’il s’était passé la veille.

L’aîné se délecta de l’image de son petit favori qui ouvrit grands les yeux, près de faire une syncope. Dans un sens, c’était un peu vexant, on aurait qu’il venait d’apprendre qu’il avait fait un meurtre la nuit dernière. C’était si mauvais et impensable qu’ils aient pût s’amuser?! Ses mains chaudes et d’une douceur bien découverte hier, furent sur son torse en un rien de temps. Comme s’il voulait l’empêcher de l’approcher, de l’embrasser. Par la barbe de merlin! C’était plus que vexant! Son plan ne semblaient pas être le meilleur qu’il aurait pût trouver… Du moins, pour l’instant rien n’allait! Il enleva néanmoins les mains quelques instants après, comme s’il avait peur d’attraper une quelconque maladie. Il sortit du lit en cachant son corps à demi-nu avec le drap. Bon sang, depuis quand un mec était aussi pudique?! Et sans comprendre pourquoi, Lucian tourna sa tête, dans le but de ne plus croiser son regard. C’était vraiment pire qu’il le pensait, il redoutait tellement ses prochaines paroles à présent! Du genre, ça n’aurait jamais dût se passer, et bla bla bla… Il se décida enfin à fixer à nouveau son regard, avec une expression totalement indéchiffrable.


THE MYSTERIOUS « … Je… ne me souviens de rien et je te signale que tu as profité de moi alors que j’étais complètement saoul. »


Ouais… C’était pire de ce qu’il avait imaginé. Profiter de lui? Merde, dans un sens il disait vrai. Mais il ne le voyait pas comme ça. Et! Non attendez une minute, si on rembobine un peu, on peut facilement se rappeler que Lucian ne semblait en aucun cas contre leur partie de jambe en l’air qui n’a finalement jamais eut lieue. Il ne profitait pas de lui… Non, il profitait juste de la situation, celle qui leur permettait d’enfin avouer qu’ils avaient une attirance l’un envers l’autre. Devan allait lui lancer un quelconque pique, déçu de la réaction de son compagnon, mais ce dernier prit à nouveau la parole.


THE MYSTERIOUS « Je n’aurais jamais fait ce genre de chose dans le cas contraire, surtout pas avec toi… parce que… tu es un garçon et… je ne suis pas gay… »


Bah ouais, c’est ça! Et lui il était le descendant d’Harry Potter! S’il s’était sentit mal quelques minutes auparavant, tout ce sentiment s’envola là seconde où il entendit de telles paroles. C’était enfantin, et un immense mensonge. Il en voulait à Lucian, d’oser autant se voiler la face! Il allait lui défoncer la tronche à ce jeune serpent, non d’accord, probablement pas, il ne voudrait jamais abîmer une telle perfection! Il allait se lever pour l’affronter de toute sa hauteur quand le plus jeune continua, comme s’il ne cessait de s’enfoncer encore plus dans la bouse de dragon.


THE MYSTERIOUS «… d’ailleurs toi non plus tu n’es pas gay… enfin aux dernières nouvelles je n’ai jamais entendu de rumeur sur toi qui impliquait un garçon… »


Vous aurez comprit que c’était la goutte qui fit déborder le vase! Le vert et argent se leva sans plus attendre et alla se poster devant l’être qui comptait tant pour lui, sauf peut-être en ce moment. Devan détestait qu’on se moque de lui ou n’importe quel autre truc qui lui portait préjudice. S’il avait envie d’être gay, ça ne concernait que lui, et lui seul! La colère était présente sur son visage, autant que ses sourcils étaient froncés.


LUI « Arrête de te ficher de ma gueule Lucian! Tu es tellement dans ton monde que tu ne peux même pas remarquer ce que tu fais aux gens qui t’entourent! T’es qu’un sale idiot, un mec de la pire espèce! Tu sais pourquoi? Parce qu’on a rien fait la nuit dernière, tu t’es endormi avant qu’il ne se passe quoi que ce soit! Oui j’aurais pût abuser de toi, mais ce n’était pas nécessaire. J’ai seulement crût que l’alcool te faisait enfin dire ce que tu pensais vraiment. Et puis d’abord, ça fait quoi que je soit hétéro, bi ou homo?! Tu t’es développé une carapace d’homophobe en une seule nuit c’est ça?! J’aurais crût que tu étais différent. Tu me fais pitié, toujours en train de penser à ce que les autres pensent.»


Il se recula vivement, ne voulant pas toucher à un seul cheveu du plus jeune malgré ce que l’autre pourrait en penser à cet instant. La haine, ce qu’elle pouvait ronger les gens celle là! Dans une dernière force de colère, il s’exclama haut et fort :


LUI « Et si j’étais Luciansexuel? Je n’ai jamais regardé le sexe des personnes que j’aimais! Reste seul avec tes mystères et tes airs de merde! »

Devan se leva précipitamment et alla se poster devant le sixième année, le dominant de toute sa hauteur. Lucian plongea son regard dans celui du vert et argent avant de faire dévier son regard dans le vide, comme il avait l’habitude de le faire, pourtant cette fois il avait une impression étrange, comme s’il voulait continuer de regarder son aîné. Aîné qui semblait d’ailleurs tellement en colère, c’était incroyable. Pourquoi ? Comment avait il fait cela ? Quand Lucian parvenait à produire ce genre d’effet sur quelqu’un c’était toujours voulu, c’était toujours parce qu’il voulait faire enrager quelqu’un pour le pousser à bout, mais là… là sincèrement il ne l’avait pas voulut. C’était une première pour lui : il regrettait ce qu’il avait pu dire.

Devan : « Arrête de te ficher de ma gueule Lucian! Tu es tellement dans ton monde que tu ne peux même pas remarquer ce que tu fais aux gens qui t’entourent! »

Ce qu’il pouvait être arrogant celui là ! Non, mais il parlait comme s’il connaissait tout de lui, hors c’était loin d’être le cas, il ne savait rien de lui alors pourquoi est-ce qu’il osait le juger de cette manière ? Lucian lui avait-il fait quelque chose ? non ça il en était certain, la seule chose qu’il lui reprochait c’était de vivre dans son monde, certes c’était vrais il ne vivait que pour son propre contentement, il ne désirait pas laisser les gens l’approcher de trop près, le connaître, mais où était le problème ? Il avait des amis quand même certes il ne les laissait pas devenir aussi proche de lui qu’ils ne le souhaiteraient, mais où était le problème ? En quoi cela apporterait-il un quelconque bienfait à ses proches de connaître tout de lui de sonder son âme ? N’avait-on jamais songé que s’il ne parlait pas, c’est qu’il n’avait rien de satisfaisant à raconter ?

Lucian leva les yeux et contempla le plafond de la chambre. Voir son regard s’agiter dans tout les sens avait toujours donner le tournis à ses parents, d’ailleurs c’est cette habitude de ne jamais fixer longtemps un même point qui leur avaient laissé croire qu’il était peut-être autiste, ça et son mutisme évidement.

Devan : « T’es qu’un sale idiot, un mec de la pire espèce! Tu sais pourquoi? Parce qu’on a rien fait la nuit dernière, tu t’es endormi avant qu’il ne se passe quoi que ce soit! »

Ils n’avaient rien fait ? Tant mieux… n’est-ce pas ? Bizarrement Lucian se serait cru plus soulager et heureux à l’entente de cette annonce, mais en vérité, il ne ressentait rien de la sorte. C’était étrange, à cet instant le jeune homme avait du mal à se comprendre lui-même, pourquoi est-ce qu’il n’était pas plus soulagé ?

Devan : « Oui j’aurais pût abuser de toi, mais ce n’était pas nécessaire. J’ai seulement crût que l’alcool te faisait enfin dire ce que tu pensais vraiment. »

Ce n’était pas nécessaire ? Le regard de Lucian bougea et se posa sur une peinture accrochée à l’un des murs. Qu’entendait-il par là ? Hou là c’était quoi ce sous entendu bizarre ? Lucian soupira, il aurait aimé se souvenir, même si Devan lui avait dit qu’il ne s’était rien passé, quelque chose laissait penser au jeune serpent qu’il était nécessaire de se souvenir de cette soirée, comme s’il devait se souvenir de quelque chose d’important.

Devan : « Et puis d’abord, ça fait quoi que je soit hétéro, bi ou homo?! Tu t’es développé une carapace d’homophobe en une seule nuit c’est ça?!»

Touché ! Il n’avait pas tord cette partie là était juste une petite barricade où se planquer pour fuir toutes complications. Il ne savait pas comment se définir lui-même, il ne s’était jamais intéressé à ses choses là, il n’en avait jamais eu réellement l’occasion. L’amour, était une chose qui lui paraissait lointaine, essentiellement parce qu’il était tellement froid qu’il imaginait mal quelqu’un tomber amoureux de lui alors qu’il pourrait avoir une personne tendre et bienveillante. Le sexe, jamais il n’en avait fait l’expérience non plus, alors comment savoir qu’elles étaient ses préférences ?

Devan : « J’aurais crût que tu étais différent. Tu me fais pitié, toujours en train de penser à ce que les autres pensent »

Lucian sentit un bassement d’air qui lui signifia que le plus vieux venait de s’éloigner.

Devan : « Et si j’étais Luciansexuel? Je n’ai jamais regardé le sexe des personnes que j’aimais! Reste seul avec tes mystères et tes airs de merde! »

Lucian fixa soudainement Devan comme s’il venait de se transformer en une volé de petits oisillons adorables. Lucian se racla la gorge et ferma les yeux pour retrouver un air plus impassible. Il se mordait également les joues pour éviter de rougir ou de prendre un aire niai. Non mais attendrez Devan venait de lui dire là tout de suite qu’il l’aimait ok il ne l’avait pas dit nettement mais c’était tout comme… En même temps il n’y avait que Lucian pour ne retenir que ça alors qu’il venait de passé dix minutes à ce faire enguirlander et envoyer paître… Etait-il sérieux en disant cela ? je veux dire c’est Devan… ok il n’a jamais rien eu contre lui, même s’il avait une manière assez agaçante de l’embêter quotidiennement, mais là on parlait tout de même d’amour ? Peut-être qu’ils n’avaient pas la même définition de ce mot parce que pour Lucian c’était quelque chose de fort, quelque chose d’unique et… fichtre pourquoi est-ce qu’il sentait une chaleur au niveau de ses joues ??? Lucian ferma de nouveau les yeux, il rougissait, merde… Le pire c’est que depuis tout à l’heure son cœur, qui n’avait cessé de battre de plus belle, était entrin de poursuivre une accélération incroyable.

Il rouvrit lentement les yeux et s’approcha de Devan d’un pas lent comme s’il allait à tout instant faire demi tours et s’enfuir au plus vite. Il s’arrêta devant son aîné et le regarde dans les yeux comme s’il cherchait à y trouver quelque chose.

Lucian : « Tu le fais expret de crier… je te rappelle que j’ai une gueule de bois… »

Lucian grimaça, il ne savait pas aller directement à l’essentiel comme tout le monde… il pensait un truc et parlait d’autre chose… ok, mais ça Devan devait l’avoir déjà compris, qu’il n’était pas logique et ce qu’il y a de plus normale non plus… Il ne comprenait vraiment pas ce que Devan lui trouvait, mais ce qui était certain c’est qu’il faisait exploser son cœur, que Lucian n’avait jamais toucher une peau aussi douce et qu’il sentait fichtrement bon… c’était ça être amoureux ? Lucian avait l’impression qu’il ne devait pas le faire, qu’il devait faire ce qu’il avait toujours fait: placer un mur entre eux, mais c’était fatiguant d’agir ainsi et même si à présent cela faisait partit de lui, il ne voulait plus agir de la sorte avec Devan. Parce qu’il n’avait jamais ressentit quelque chose d’aussi agréable qu’être à ses côtés.

Lucian voulait lui faire comprendre qu’il n’avait pas envie de le fuir, même s’il faut l’avouer il ne savait pas où tout cela les mènerait. C’est pourquoi il se concentrait pour river son regard dans celui de son aîné et ne plus l’en bouger, c’était moins dur que d’ordinaire, en fait c’était carrément facile et agréable, pas du tout comme d’habitude.

Lucian : « Moi et mes aires de merde ont voulaient te dire qu’on… s’excuse de t’avoir blessé parce qu’en fait je pense bien qu’on est devenu Devansexuel…»

Dépassé par les événements, voilà ce qu’était mister Harris en cet instant. Tout semblait aller pour le mieux pourtant, il n’y a à peine quelques minutes de ça. Ouais, du genre quand les deux serpents étaient en train de dormir, ça c’était sûr que la vie était belle et que les colombes pouvaient voler au-dessus de leur tête comme bon leur semblaient. Maintenant, et depuis que Devan avait agit comme une con, la situation avait tournée au désastre. Mais ce n’était pas vraiment de sa faute, vous auriez du voir la tête d’enterrement que tirait Lucian lorsqu’il croisa son regard pour la première fois? C’était pire que se prendre un seau de neige en pleine face en ce mois chaud de juillet. Il l’avait refroidi, tellement qu’il n’avait trouvé que le mensonge pour essayer de semer la confusion en lui. Et apparemment, au début ça avait fonctionné, vous auriez dût voir l’air sur son visage… C’était à mourir de rire… au départ, je le rappelle. Il avait crût que ça fonctionnerait, que s’il lui faisait vraiment croire qu’ils avaient couché ensemble il finirait par l’accepter, par se dire qu’il n’avait fait que céder à ses pulsions. Hélas, il l’avait accusé, et de viol. C’était insultant, surtout lorsqu’on croyait que Devan était capable d’une telle chose. Et puis ensuite, tout avait empiré, ce Lucian était il si dégouté qu’il n’était pas capable d’accepter qu’ils auraient pût faire ça ensemble? Après tout, les révélations qui lui avaient faites la veille prouvaient qu’il ne le laissait en aucun cas indifférent de son charme. Devan détestait tout ce qui était mensonges, et surtout se mentir à soi-même. C’était dans cette optique qu’il se disait que le plus tôt il aurait parlé à Alanna, et le plus tôt tout serait réglé. Quoi qu’il en soit, ce ne fut pas une surprise de voir le serpent se mettre dans une grande colère et dire tout ce qu’il pensait à l’être qui se trouvait devant lui. On peut dire qu’il n’y était pas allé de mains mortes, mais il n’avait vraiment pas pût se retenir. Après tout, aucunes relations ne devaient commencée par le mensonge. Et ce n’est certainement pas aujourd’hui qu’il faisait la différence. Il était toujours franc avec ses petits amis, ou petites amies. Loin de lui l’idée de rester avec eux si jamais il doutait ne serait-ce qu’une seconde. Il s’attendait donc à ce que les autres fassent de même, hélas c’était plus difficile qu’il croyait à obtenir. C’était la raison qui l’Avait poussé à lui dire qu’il avait des sentiments pour lui, pire même qu’il l’aimait. Parce qu’il lui avait dit qu’il ne regardait pas le sexe des personnes qu’il aimait… Tout était clair, tellement qu’Harris ne s’était même pas rendu compte de ses aveux. Et ce ne serait pas pour tout de suite si vous voulez mon avis. Il était comme dans une transe, dans un autre monde et il fallait que le plus jeune le sorte de là avant qu’il ne commette l’irréparable dans la colère qu’il se trouvait. Devan ne remarqua aucunement lorsque Lucian s’approcha de lui, seule sa voix sembla se filtrer à travers sa nouvelle barrière émotive.


THE MYSTERIOUS « Tu le fais exprès de crier… je te rappelle que j’ai une gueule de bois… »


Il n’entendait pas vraiment ce que Lucian lui disait. Mais sa voix suffisait tranquillement à l’apaiser. Et soyez certain, s’il avait réellement comprit ce que le plus jeune lui disait, il lui aurait certainement rit à la figure avant de continuer de plus belles avec des insultes. Il ne s’aidait pas vraiment, Lucian, à lui dire de telles choses. L’aîné s’en fichait totalement qu’il aille une gueule de bois d’enfer, plus que jamais d’ailleurs, puisqu’il ne voulait que des foutues réponses à ses questions. C’était comme lorsque les politiciens s’entendaient à en plus finir sur une question qui pouvait facilement se répondre par oui ou pas non. S’évader à travers d’autres chemins, c’était ce que le vert et argent faisait et ça tuait l’autre. Fermant les yeux, il essaya une nouvelle fois de se calmer, de revenir un peu plus sur terre de façon à réellement affronter l’autre, et pas en criant, ce serait mieux. On peut exprimer tellement de choses en parlant, en alignant les mots et en formant de magnifiques phrases. Les attaques verbales frappaient bien plus que ceux physique, c’était prouvé alors qu’avait-on à rajouter à cela? Perdu dans son mutisme, Devan se concentra à nouveau sur la voix de Lucian qui fusa une nouvelle fois.


THE MYSTERIOUS « Moi et mes aires de merde ont voulaient te dire qu’on… s’excuse de t’avoir blessé parce qu’en fait je pense bien qu’on est devenu Devansexuel… »


Le dernier mot de Lucian sortit le serpent de sa torpeur. La surprise était tellement grande qu’il ouvrit les yeux d’un coup, pour enfin se rendre compte qu’il s’était approché dans lui sans qu’il ne s’en rende compte. Il dévisagea longuement le plus jeune, repassant enfin les mots qu’ils lui avaient dit. Plusieurs fois, plusieurs fois il se les redit dans ses pensées pour être sûr qu’il avait bien comprit. Lorsqu’il fut enfin sûr, son corps tout entier chavira, son âme, ses émotions, tout. Son expression de colère était définitivement évanouie pour laisser place à une d’une joie mêlée à une tristesse absolue. C’était presque s’il ne pleurait pas de joie. Il était con, pourquoi ne pas le lui avoir dit avant? Enfin, qu’il ne le dégoutait pas parce qu’il n’aurait pas autant explosé ma parole! Ne pouvant plus se tenir, Devan supprima les quelques centimètres qui les séparaient pour le prendre dans ses bras. Il le serra fort, tellement qu’il aurait sans doute pût l’étouffer vivant. C’était toute sa colère et la joie qui se perdait dans cette étreinte. La première pour avoir attendu aussi longtemps, et la deuxième pour y être enfin arrivé. Maintenant, et malheureusement selon certain points de vue, il avait totalement oublié le monde qui les entouraient, et bien entendu qu’il avait une petite amie qui l’attendait probablement on ne sait où. Il s’en fichait, il était collé contre son chéri et c’était tout ce qui comptait. D’une main bien décidée, il retira le drap qui entourait pudiquement le corps de Lucian, pour coller sa peau contre la sienne. Bon sang que ça lui faisait du bien. La chaleur que lui transmettait le garçon était immense, pratiquement jouissive. Sans s’en rendre compte, il avait continué à déposer des baisers délicieux et doux sur la peau du cadet. Doucement, mais surement, il remonta doucement jusqu’à ‘endroit tant désiré, pour rejoindre les lèvres qui lui manquaient tant depuis hier. Il espérait que ce simple contact parviendrait à rendre la mémoire au plus jeune, juste pour qu’il comprenne enfin ce qu’il ressentait. Pourtant, ce ne fut qu’un léger baiser, pratiquement chaste. Devan se recula d’un centimètre pour pouvoir croiser son regard.


LUI « Au moins, on sait à quoi s’attendre maintenant. » Il déposa à nouveau ses lèvres sur les seines avant de continuer: « Et promet moi, mon cœur, de ne plus jamais prendre autant d’alcool, tu veux? »


Et voilà une belle façon de tout tourner en positif. Il pouvait bien, maintenant qu’il avait enfin eut la réponse à sa question…

La colère qui possédait l’aîné sembla d’un seul coup disparaître pour laisser place à la surprise puis à la joie. Le genre de chose que Lucian n’avait pas souvent l’occasion de voir, je veux dire quelqu’un qui est heureux de part sa faute enfin plutôt grâce à lui… c’était tellement inhabituel, cela perturba un peu le jeune serpent qui n’avait pas vraiment l’habitude d’être la source de ce genre de réaction Le cœur du vert et argent tressauta ensuite sous les gestes de son aîné. Il avait comme une impression familière et pourtant en même temps nouvelle, un mélange étrange, signe qu’il commençait lentement à se souvenir de certains éléments de la soirée de la veille. Malgré un certaine timidité, du à son manque d’expérience en la matière, Lucian plaça sans s’en rendre compte ses mains sur le corps du jeune homme qui lui faisait face. Sur ce, Devan déposa délicatement ses lèvres parfaites sur les siennes, dans un baiser sage, peut-être par peur de trop précipiter le jeune homme. Cependant le cadet avait un certain regret lorsque son aîné défit le lien qui unissait leurs lèvres. Lucian avait comme une impression de manque, on venait de lui faire goûter à une drogue et il en redemandait, une plus forte dose de préférence. C’est vrai qu’il avait toujours été assez gourmand, alors quand on lui fait goûter à quelque chose d’aussi exquis il ne peut s’empêcher d’en revouloir ! comme c’était le cas là avec le baiser de Devan.

Devan : « Au moins, on sait à quoi s’attendre maintenant. » Il déposa à nouveau ses lèvres sur les siennes avant de continuer: « Et promet moi, mon cœur, de ne plus jamais prendre autant d’alcool, tu veux? »

Lucian plongea son regard dans celui de Devan en arquant un sourcil, il avait un air un peu plus sérieux. Une question lui brûlait les lèvres mais en même temps il n’était pas vraiment certain de vouloir en connaître la réponse… Ce n’était pas qu’il n’avait pas envie à cause de ce qu’il aurait pu faire avec Devan, c’était juste que vu ce que venait de dire son aîné il devait certainement avoir fait quelque chose de gênant… Le jeune serpentard osait encore espérer qu’il n’avait tout de même pas été trop loin, par exemple en se déshabillant en public ou quelque chose dans ce goût, qui aurait été à même de le rendre ridicule… A moins que le problème ne soit pas qu’il se soit ridiculisé, mais qu’il ait dit ou fait quelque chose à quelqu’un… insulter l’un de ses camarades, bien qu’étant un chose qu’il faisait également sobre, n’était pas particulièrement gênant, mais sait-on jamais avec l’alcool les mots sont souvent involontairement prononcer et peuvent avoir encore plus d’impact… raaaah ce que cela pouvait être agaçant de ne se souvenir de rien… Il était certain que Lucian suivrait les conseils de Devan et ne boirait plus autant d’alcool, rien que pour le fait de ne plus pouvoir être en mesure de souvenir de ce qui s’était passé. C’était l’une des choses les plus irritables qu’il ait l’occasion de subir. Le jeune homme poussa un léger soupir.

Lu’ :« Qu’est-ce que j’ai fais à cette soirée ? J’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose d’important… »

Lucian tentait de se remémorer la fête de la veille. Pour le moment il avait réussit à se souvenir de quelques petites chose du genre : il se souvenait qu’il était dans la salle de bain et qu’on lui avait parlé de la fête que l’une de ses proches amies donnait, ensuite il se souvenait s'être rendu à la soirée en compagnie d'autres camarades de sa maison, il ne se souvenait pas vraiment de qui était avec lui à ce moment là, mais pour le reste de la soirée… il y avait un gros blanc dans sa mémoire… Attendez une minute ! Ça ! Pourquoi il n’était pas plus perturber que ça par le baiser de Devan ? Après tout c’était son premier baiser enfin officiellement… Lucian ferma les yeux un instant comme si cela pourrait l’aider à se souvenir avec plus d’aboutissement, il rouvrit soudain les yeux, se souvenant de quelque chose.

Lu’ : « C’est pas notre premier baiser. Je crois que je m’en souviens… au moins de ça… »

Il se voyait embrasser Devan, le toucher, le sentir tout contre lui, mais il n’était pas certain que tout cela avait bien eu lieu… il avait déjà fait des rêves… de ce genre qui concernait justement Devan, alors peut-être était-ce juste ses rêves qui se mêlaient à ses souvenirs. Réalité ou fantasme ? Difficile de discerner le vrais du faux dans tout ce brouillard causé par son abus d’alcool. Et puis d’ailleurs qu’est-ce qui lui avait pris de boire autant ? Lui qui rechignait toujours à boire d’habitude… enfin sauf l’autre fois quand il avait bu un cocktail… cocktail tien ça lui disait quelque chose ça… oui il lui semblait qu’il en avait but la veille… Il passa une main dans sa nuque, c’était vraiment gênant de ne se souvenir de rien du tout, il était comme nu, c’était assez désarmant et inconfortable comme situation.

TOPIC CLOSE DUE TO THE DEATH OF THE ACTUAL LUCIAN.