Annabeth inspira un grand coup. Elle en avait par dessus la tête d'à peu près tout, ce qui était plutôt grave dans son cas. Elle n'était pas censée en vouloir au monde entier, mais même la gentille Anna' pouvait saturer, à un moment. La Poufsouffle chercha un endroit tranquille où s'isolait, pour se calmer et éviter de faire du remue-ménage. En général, c'est ce qui arrivait lorsqu'elle était dans un très mauvais jour, comme aujourd'hui. Quand elle était ainsi tendue, elle pouvait envoyer n'importe qui se faire cuire un oeuf, et dire des choses qu'elle regrettait plus tard. C'est pourquoi elle préférait s'isoler, le temps de reprendre ses esprits, de mettre tout au clair. La plupart du temps, ça passait comme ça venait.

Dès la fin de son cours de potions, Annabeth alla droit vers le parc. Il était assez grand pour qu'elle trouve un coin tranquille, là où personne ne la trouverait. Elle était sure que Julia la cherchait, mais elle s'était arrangée pour la semer à chaque fois. En plus, elle avait raté son devoir écrit de métamorphose, ce qui l'agaçait particulièrement. Elle marcha droit devant elle, sans s'arrêter. Elle entendit vaguement deux ou trois personnes l'appelaient, mais ne répondit à aucun d'eux. Ce qu'elle voulait, c'était juste être tranquille. Un petit de première année lui fonça dedans, et Annabeth lui lança un regard courroucé qui le fit détaler comme un gnome qui aurait vu une personne avec un vaporisateur Anti-gnomes dans la main.

Sa robe de sorcier voletant derrière elle, Annabeth traversa le parc à grands pas. Ses petits talons s'enfonçaient à chaque pas un peu plus profondément dans la terre, mais Annabeth s'en fichait complètement. Son esprit était orageux. Son chignon compliqué était toujours aussi parfait, comme si elle venait juste de le finir. Annabeth avait trouvé un sortilège de fixation pour cheveux dans le magasine « Sorcières Hebdo ».

Arrivée pratiquement à l'autre extrémité du parc, Annabeth se laissa tomber dans l'herbe, les jambes croisées en tailleur. Elle déposa son sac par terre à côté d'elle et en sortit sa baguette. Sa mine était boudeuse, renfrognée. Son magnifique sourire avait disparu. Elle n'avait vraiment pas l'air contente et tout ceux qui la connaissait, en la voyant ainsi, aurait directement laissé tomber. Annabeth pointa sa baguette devant elle et souffla « Aguamenti ». Un jet d'eau sortit de l'extrémité de sa baguette et s'écrasa dans l'herbe. La Poufsouffle répéta plusieurs fois l'opération, ce qui l'empêchait de trop réfléchir.

"Les apparences sont souvents trompeuses..."

Professeur de potion "Vous me ferez pour demain un devoir sur les effets qu'engendrent la potion du sommeil sur les serpents."

Pfff, comme si elle n'avait pas assez de travaux aujourd'hui! Ce travail n'était que la petite goutte d'eau faisant renverser le verre. Elle en avait marre de tous ses travaux qui l'empêchait de simplement profiter de la vie avec ses copines. D'un air maussade elle sortit de la salle de cours et traversant divers couloirs des cachots menant au première étage elle fila directement à la bibliothèque. Dès qu'elle aurait fini ses travaux (qu'elle ferait un peu à l'arrache, mais tant pis) elle irait se promener au parc avec Liam, Ann ou un autre qui voudrait bien l'accompagner.

Ces tâches accomplits, elle alla en directement de sa salle commune pour se changer car elle avait trop chaud dans son pull en laine. Il fallait qu'elle arrange ça. Elle pigea un t-shirt au hasard et tomba sur son préféré -tout n'allait pas si mal-, et elle laissa en vrac sa robe de poudlard. Elle jeta un ou deux coups de brosses à ses cheveux qui avaient une vilaine manière à se débattre et s'emmêler les pinceaux. En regardant son image dans le miroir en passant, elle pensa que ça irait, du moins pour aujourd'hui, et puis, elle n'avait pas envie de passer toute sa vie devant sa glace...

La température était douce et il faisait juste assez chaud pour ne pas qu'elle regrette son pull en laine et sa robe de poudlard. La jeune Gryffondor suivit le chemin menant au parc tout en cherchant du regard un de ses amis. Personne. Bizarre. Elle continua sa promenade solitaire jusqu'à ce qu'elle soit presque rendue à l'extrémité du parc. De-là elle vit une jeune fille, une poufsouffle, qu'elle connaissait de vue et pour être l'amie de ses amis. Isa avait toujours eu l'impression que cette dernière la fuyait comme la peste...pourtant elle n'avait rien à se repprocher. Peut-être que la lionne se faisait des idées après tout, elle avait l'air sympathique, pourquoi ne pas faire connaissance ?

Elle s'avança de la jeune poufsouffle assise en tailleur jusqu'à être à ses côtés. Elle n'avait jamais su comment entreprendre une bonne conversation avec une personne qui lui était inconnue. Elle décida de s'y prendre comme ceci:

"Salut! C'est Anna, je crois ? Est-ce que tu aurais vu Liam ? Je le cherche..."

Malheureusement, elle venait de faire une gaffe monumentale, car elle ne savait pas (comme tout le monde d'ailleurs) qu'Anna aimait Liam et qu'elle n'aimait pas les filles trop proche de lui...
Elle avait utilisée Liam comme prétexte comme elle aurait pu utilisée Ann, néanmoins, c'était à lui qu'elle pensait à l'instant. Elle ignorait que seul le fait d'évoquer ce prénom venait de mettre de l'eau dans le gaz.

Annabeth continuait de lancer des jets d'eau, à l'aide de sa baguette, si bien qu'au bout d'un moment, une flaque d'eau s'était formée devant elle. Au bout d'un moment, lorsque l'eau atteignit ses pieds, elle arrêta son manège et recula un peu, de sorte que la flaque soit à vingt centimètres de ses pieds. Elle posa sa baguette à côté d'elle et regarda le ciel. Il faisait plutôt chaud, aujourd'hui. Juste assez pour qu'Annabeth puisse se trimbaler en tee-shirt. Un petit nuage passa devant le soleil briévement, avant de poursuivre son chemin.

Annabeth aperçut Isalyne Stoner, qui se promenait dans le parc. En pensant à elle, la Poufsouffle se mit à arracher des touffes d'herbes avec force, pour les jeter dans la flaque devant elle. Isalyne était une ex de Liam. Rien de bien inquiétant, selon Julia, mais le fait est qu'elle était aussi devenue la protégée de Liam. Liam Storm, SON Liam Storm. Un de ses amis proches, celui qu'elle aimait secrètement. Rien que pour ça, Annabeth détestait Isalyne, que les autres appelaient " Isa ". C'était pitoyable, cette fille était pitoyable. Anna' savait bien que ce n'était pas bien de détester une personne sans vraiment la connaitre. Julia n'arrêtait pas de dire que si Annabeth prenait le tempts de connaitre Isalyne, elles pourraient devenir de bonnes amies. Sauf que la demoiselle n'en avait aucune envie.

Annabeth continuait d'arracher des touffes d'herbes, puis constata avec effarement qu'Isalyne s'approchait d'elle. La Poufsouffle eut un mouvement de recul lorsque la Gryffondor se pencha sur elle et lui dit d'une voix amicale :

ISALYNE - « Salut! C'est Anna, je crois ? Est-ce que tu aurais vu Liam ? Je le cherche ... »

Annabeth lança un regard éloquent à son interlocutrice. De quel droit Isalyne se permettait de l'appeler par son diminutif ? Miss Wriggle aurait-elle manqué un épisode ? Et en plus, elle cherchait Liam. Elle cherchait Liam ! Annabeth se releva lentement. Isalyne avait choisit le mauvais jour pour venir engager la conversation. Annabeth avait eu une mauvaise journée, Thomas occupait ses pensées à longueur de journée - et ça lui déplaisait - et surtout, surtout : elle était tout simplement en colère. Isalyne faisait exprès, ou quoi ? Fallait-il qu'Annabeth la remette à sa place, pour qu'elle comprenne qu'elle ne l'aimait pas ? La Poufsouffle se sentait envahie par une ribambelle de sentiments négatifs. La colère, l'amertume. Elle sentit ses nerfs lâchés un par un, son visage resta crispé dans une expression malsaine. Annabeth aurait pu jouer dans un film pour incarner la méchante, sans passer par la case maquillage. Elle était dans toutes les conditions pour sauter sur Isalyne et lui arrachait les cheveux. Sa belle tignasse brune. Maintenant qu'elle y pensait, elle avait envie de griffer, de mordre. L'instinct animal, sans aucun doute.

Annabeth regarda ses ongles, longs et aiguisés. Elle venait de se les limer le matin même, mais peu importait : elle utiliserait ce fameux sortilège trouvé dans « Sorcières Hebdo ». Elle se rappelait vaguement d'un article sur Comment contrôler ses pulsions violentes, mais elle n'avait aucune idée de ce que cet article contenait. Elle ne se souvenait que du titre. Annabeth reporta son attention sur Isalyne et pointa un doigt accusateur sur elle :

ANNABETH - « TOI ! ISALYNE STONER. TU OSES VENIR ME PARLER ? POUR ME DEMANDER, EN PLUS, OU EST LIAM ? »

Annabeth se baissa avec souplesse et attrapa sa baguette, qu'elle pointa sur la poitrine d'Isalyne. Elle ne pensait même plus. Elle avait besoin de se défouler, de passer ses nerfs sur quelqu'un. Et ce quelqu'un avait un nom : Isalyne Stoner. Annabeth ne lança pas de sortilèges. Pas encore. Elle réfléchissait au meilleur sortilège qu'elle pourrait utiliser. Dentesaugmento avait l'air d'être de rigueur. Ce sortilège faisait pousser les dents d'une façon démesurée, ce qui arrangerait le portrait d'Isalyne. Finalement, Annabeth reporta son choix sur un autre sortilège :

ANNABETH - « JAMBENCOTON ! »

Un filet bleu s'échappa de la baguette d'Annabeth et se dirigea vers les jambes d'Isalyne. Ce sortilège bloquait les jambes de l'adversaire, une technique astucieuse. Annabeth se tenait raide sur ses talons, la baguette toujours pointée sur Isalyne.

Le visage de son interlocutrice passa par plusieurs faciesses, l'amertume, la colère, le dégoût et tant elle paraissait en colère Isalyne l'a dévisagea quelques instants. On lui avait dit beaucoup de bien sur cette jeune poufsouffle et pourtant un simple bonjour et un essaie pour entrer en discussion l'a mettait dans un état pareil ? C'était abusé! La Gryffondor fronça les sourcils car elle ne parvenait pas à comprendre le comportement d'Annabeth. Tout son être lui disait de partir que cette fille n'était pas dans son tempérement naturel mais bizarrement elle n'arrivait pas à décamper de l'endroit où elle se trouvait, comme si elle voulait absolument voir de quoi était capable la sorcière.

Elle ne s'attendait pas à un sourire et un poli "bonjour, oui c'est bien moi Anna!" vu la tête qu'elle faisait mais elle n'aurait jamais pensée que cette dernière soit capable de l'affronter en duel, comme ça, dehors en pleine journée, pleins de témoins autours. Annabeth pointa un doigt accusateur vers elle puis s'écria:

ANNABETH - « TOI ! ISALYNE STONER. TU OSES VENIR ME PARLER ? POUR ME DEMANDER, EN PLUS, OU EST LIAM ? »

Mais de quoi parlait-elle ? Oser venir lui parler, et pourquoi elle n'aurait pas le droit ? Ce n'était pas interdit par la lois, à moins qu'Isalyne n'en soit pas informée...pfff, cette fille n'en vallait finalement pas la peine d'être connue, et malgré tous les efforts que la jeune femme avait déployée pour apprendre à l'a connaître, elle s'était contenté de ne rien dire dans un premier temps et même pire de lui crier dessus par la suite! C'était trop mais trop, elle était très fâchée à présent. Alors qu'elle allait finalement écouter sa conscience et partir, la Poufsouffle se leva pour se mettre à sa hauteur et pointa sa baguette droit sur sa poitrine. Isa n'eu pas le temps de se questionner réellement de la menace que ce geste signifiait car d'un sortilège particulièrement bien réussit Annabeth Wriggles lança:

ANNABETH - « JAMBENCOTON ! »

La sensation fut très étrange car Isalyne ne sentait plus du tout ses jambes ou plutôt elles étaient complètement bloquée. Seul un sort pouvait y remedier; la Gryffondor saisit sa baguette fermement dans sa main et prononça :

Isalyne - "MAIS CA VA PAS LA TÊTE ? FINITE INCANTATEM"

Le sortilège réussit et elle ressentit à nouveau ses jambes, aussi cours avait été le sortilège, elle ressentait un grand soulagement que ses jambes soient libérés. A peine eu t'elle été satisfait de son rapide coup de baguette, ses yeux se reposèrent sur sa nouvelle ennemie, qui était nulle autre qu'Annabeth. Elle lui jeta le regard le plus noir qu'elle le pu et s'écria d'une voix stridente:

Isalyne - "EXPELIARMUS"

Le sort atteignit sa cible. C'était un sortilège simple mais efficace et Isa avait toujours rêvée de l'utiliser dans le "feu de l'action". Elle aurait quand même préféré que ce ne soit pas contre une élève qu'elle n'avait jamais considérée comme une ennemie...avant cet incident.

Annabeth fixait Isalyne, qui ne sentait plus ses jambes à cause de son sortilège de Jambencoton. La Poufsouffle s'en fichait complètement. C'est comme si elle n'était plus elle-même, comme si elle était possédée par quelqu'un d'autre. Annabeth pensa au meurtre récemment commis à Poudlard. Le corps de Keiko avait été retrouvé par Alexia Sullivan, une amie d'Anna'. Certains pensaient que c'était la Serpentarde qui avait tué Keiko, Annabeth n'y croyait rien. Alexia était incapable de tuer quelqu'un ! Annabeth ne l'avait pas vu depuis le meurtre, mais elle n'avait aucun doute sur l'innocence de la jeune femme.

Annabeth reporta son attention sur Isalyne, qui reprit contenance et attrapa fermement sa baguette, qu'elle pointa sur ses jambes en criant :

ISALYNE - « MAIS CA VA PAS LA TÊTE ? FINITE INCANTATEM »

La Poufsouffle ne répondit pas. Ses joues avaient rosies sous la colère. Elle s'était laissée emporter, elle devenait émotive. Elle ne se contrôlait même plus. D'ordinaire, elle aurait été capable de contenir sa rage, de partir sans rien dire pour se calmer plus loin. Mais cet après-midi, Annabeth n'y arrivait pas. Elle était à bout. Elle ne pensait même pas aux conséquences, et a tout les sorciers qui s'étaient amassés autour des deux duelistes. La voix stridente d'Isalyne se répercuta dans le parc :

ISALYNE - EXPELLIARMUS !

Annabeth poussa un cri de rage quand elle vit sa baguette décollée de sa main et s'écrasait deux mètres plus loin. Cette fois-ci, ce fut à son tour de lancer un regard électrique à son adversaire, qui se relevait déjà. Elle tenait toujours sa baguette dans la main. Annabeth la poussa violemment et se jeta sur elle. Isalyne et Annabeth tombèrent sur le sol, et roulèrent vers la baguette de la Poufsouffle, qui n'y fit même pas attention. Une bagarre de filles de type moldu, ça attirait du monde apparemment. Il n'y avait pas encore de professeurs, mais l'attroupement risquait d'en attirer un bientôt. Autour des deux filles, les autres élèves sifflaient, scandaient leur deux prénoms.

Annabeth s'arrangea avec son pied pour arrêter de rouler. Elle se retrouva au dessus d'Isalyne, qui était rouge de colère elle aussi. Mais ce n'était rien comparé à Annabeth, qui elle, n'en avait pas finit. C'était elle qui avait engagé les hostilités, alors c'est elle qui risquait des points en moins pour les Poufsouffles et des heures de colle. Annabeth se rappela soudain qu'elle avait un petit pot d'encre rouge dans la poche. Elle l'attrapa, l'ouvrit avec les dents et renversa tout sur les cheveux d'Isalyne, avant de balancer le pot au loin, avec un sourire presque machiavélique. On aurait dit qu'Isalyne saignait abondamment, mais c'était juste l'encre qui dégoulinait sur ses cheveux, un peu sur son front et sur ses oreilles.

Un soupire la sortit de ses pensée, celui de sa voisine de table, qui n’était autre qu’Anna. Elle d’ordinaire si joyeuse, si pleine de vie, semblait morose et cela depuis le début de la journée. Certainement c’était elle levé du mauvais pied. Et pourtant Lia avait déployé tous ses efforts pour la faisant rire. Même ne serais-ce qu’un ébauche de sourire lui aurait convenu, mais en vain. Mais sa meilleure amie n’était visiblement pas d’humeur à rire. Il y a des jours comme ça.

Alors qu’elle pensait à tout cela, ce fut cette fois la voie du prof qui la rappela à l’ordre et elle ne fut pas mécontente de voir que cela sonner la fin du cours. Cela lui permettrait de pouvoir parler tranquillement avec Anna. Du moins l’espérait-elle et cela était bien entendu sans compter le devoir qui venait de tomber. Merci encore une fois professeur… Mais hors de question de le faire temps qu’elle n’aurait pas parler avec Anna. Cette dernière d’ailleurs, s’empressa de sortir de la salle, sans l’attendre. Etrange ! Julia se dépêcha alors de ranger ses affaires afin de la suivre, mais visiblement certaines personnes en avaient décidé autrement. Trois énergumènes qu’elle connaissait que trop bien, venait de se poster gentiment devant elle, tout trois avec un grand sourire aux lèvres. Il s’agissait de Fred, Alex et Liam. Oh bien entendu, Lia se douté de leur demande. Ce fut Liam qui parla :

Liam « Lia, tu sais combien on t’aime, aurais-tu la gentillesse de nous aider pour le devoir de potion »
Tout les trois « S’il te plait ? »

Et bien voilà, ce n’était pas raté. Elle l’avait vu arriver comme un cheveu sur la soupe. Pendant ce temps, Anna elle avait prit la poudre d’escampette, elle la retrouverait de toute façon, mais elle n’aimait pas savoir son amie dans cette état et surtout ne pas savoir pourquoi. Elle reporta son attention sur ses amis, leur fit un grand sourire un peu nié de façon à leur montrer son agacement.

Julia « De toutes façon, je sais bien que vous ne me laisserez pas tranquille tant que je n’aurais pas dit oui. On se retrouve ce soir, mais attention cette fois inutile de prévoir autre chose en parallèle. »

Puis elle pinça la joue de Liam, après quoi le raclement de gorge derrière eux, leur fit comprendre qu’il devait quitter les lieux. Bien vite ses chers camarades la laissèrent seule, certainement pour aller jouer un mauvais tour…A qui ? Bonne questions, mais moins elle en savait, mieux elle se portait. Elle prit la direction du parc, car elle pensait avoir de grande chance d’y trouver Anna. Cette dernière, lorsqu’elle avait besoin de solitude, aimait bien y aller. Même si je suis d’accord avec vous ce n’était pas forcément le meilleur endroit pour ce retrouvé seule.

Passant le seuil de l’école, elle remarqua un attroupement anormal de personne. Qui était donc le petit malin qui attirait ainsi l’attention des élèves. Elle ne si précipita pas pour autant, malgré la réputation de miss-je-sais-tout qu’on lui attribué à tord et à travers parfois. Elle n’était pas de ceux qui se précipité sur un évènement. Pourtant plus elle s’avançait vers l’attroupement, plus ce qu’elle entendait ne lui plaisait pas et faisait accélérait son pas.

Inconnu « Mais si je te dis qu’elle se batte »
Inconnu « Il parait que c’est un Pouffy contre une Gryff »

Elle était à présent arrivée, mais l’amas d’élève l’empêcher de voir et pourtant elle su très vite de qui il s’agissait, puisque leur prénom était scandé par la foule. Hors d’elle, elle se fraya un chemin temps bien que mal, pour découvrir ses deux amies, l’une sur l’autre en train de se battre telle des chiffonnières. Elle n’aurait jamais pensé cela d’elle. Et pourquoi ? Ce qui l’exaspérait encore plus, c’était de voir les élèves agglutiné ainsi autour d’elle et qu’aucun n’ai eu l’idée de les séparer. Sa position de préfète lui proféré un certain pouvoir er surtout un certains respect au près des autres élèves, ce pourquoi, elle se tourna vers eux.

Julia « Bande d’imbécile, vous n’avait rien de mieux à faire que de les regarder se battre, si c’est vraiment le cas, je pense pouvoir trouver un personne qui vous mettra au travail, et puis si vous vous ennuyer, je pense que quelque retenu ne vous ferez pas de mal, mais vous pouvez tout aussi bien dégager »

Son ton était froid, tout comme son regard insistant. Ce ne fut pas sans ronchonner qu’ils commencèrent à partir. Bien que certains semblaient persister à rester. Elle se tourna alors vers ses amies, toujours l’une sur l’autre. Elle était belle ainsi, Anna était complètement décoiffée et Isa avait les cheveux rouges ? Aucune importance. Elle tenta de s’interposer entre les deux jeunes filles, au risque de se prendre elle aussi un coup. Elle attrapa Anna par la manche et la tira vers elle, puis leur lança un regard noir.

Julia « Non mais vous êtes impossible. Qu’est ce qui vous prend. On dirait deux furie »

Non son ton n’était pas des plus sympathique, mais elle ne voulait pas être gentil, non vraiment. Elle ne comprenait pas leur réaction.

Spoiler:

Le choc de la chute au sol fut douloureuse, surtout qu'Isalyne ne l'avait pas vue venir. En un clin d'oeil elle se retrouva dos à terre, K.O. le poids -aussi léger qu'il était- l'aplatissant comme une crêpe. Elle se débattait et essayait tant bien que mal de pivoter pour mettre son adversaire K.O. à son tour mais Annabeth se débattait avec une telle violence, un tel acharnement qu'il était pratiquement impossible de la repousser. Alors qu'elle essayait de trouver une prise adéquate qui réussirait à s'échapper de cette emprise, elle sentit un liquide froid dégouliner le long de son crâne, de ses cheveux puis de son front, mais qu'est-ce que c'était ? Elle toucha puis examina sa main, elle était rouge sang, elle saignait ? non pas que la bagarre n'est pas été violente mais elle trouvait cela bizarre de ne pas l'avoir sentie. Sa rage doubla de colère, cette fille était tout simplement cinglée, elle voulait juste sortir de son emprise mais IMPOSSIBLE, elle était prisonnière.

Et le pire n'était pas ça, le pire c'était que des élèves étaient regroupés autour d'eux et elle entendait leurs noms uhés par le groupement autour. Elle décida néanmoins de l'ignorer, car déjà qu'elle commençait à ressentir des blesures au niveau de ses jambes et de ses bras, la jeune femme n'avait pas le temps de s'occuper de gamins trouvant cela amusant. Une voix familière lui fit redonner espoir de sortir de son troue...

Julia « Bande d’imbécile, vous n’avait rien de mieux à faire que de les regarder se battre, si c’est vraiment le cas, je pense pouvoir trouver un personne qui vous mettra au travail, et puis si vous vous ennuyer, je pense que quelque retenu ne vous ferez pas de mal, mais vous pouvez tout aussi bien dégager »

Julia était là, tout irait bien à présent, enfin elle espérait. Au moins, Elle, elle pourrait tenter de résonner son amie d'arrêter de se battre comme un démon. La foule se dissipa alors peu à peu, écoutant l'ordre de la préfette. Tant mieux qu'ils s'en aille! La lionne n'était pas d'humeur s'ils n'avaient pas remarqué. Quant à son agresseur (xD) elle ne semblait pas avoir remarqué la présence de sa meilleure amie car elle continait acharnément son travail. En un temps trois mouvement, Julia tira la manche d'Annabeth laissant Isa respirer un peu. Une vraie gryffy car elle risquait gros en s'interposant entre les deux filles. C'est alors qu'elle s'exclama d'une voix froide :

Julia « Non mais vous êtes impossible. Qu’est ce qui vous prend. On dirait deux furie »

Elle regarda l'état de ses vêtements : son t-shirt préféré avait désormais un trou au niveau du nombril et était couvert de terre, quant à ses cheveux il n'était même pas la peine d'en parler tant les dégâts étaient considérables! Elle se redressa avec peine et misère pour se retrouver assise et tenter de s'expliquer auprès de Julia. Elle avait le souffle haletant et elle transpirait, malgré ses handicaps, elle réussit à formuler la phrase de façon à ce que son interlocutrice comprenne:

Isalyne- C'est Elle, c'est une folle furieuse, elle m'a sauté dessus alors que je venais simplement lui demander où était Liam...

Certes, son accusation pouvait paraître un peu "gamin" mais elle était tellement en état de choque, d'ailleurs ses yeux agrandient par l'effrois le prouvait. Elle guettait le moindre petit geste d'Annabeth qui aurait pu la replonger à nouveau à terre. Cette sensation de domination lui avait tellement fait peur qu'elle avait sentie cela comme une agression, une véritable et une inexpliquée. Elle avait peur...ou du moins, elle avait eu peur.
Elle qui avait tant déployée d'efforts pour faire le premier pas vers quelqu'un qu'elle ne connaissait, c'était la pire situation qu'elle n'avait jamais connue. Elle se doutait que la poufsouffle ne s'était pas jetée sur elle seulement pour avoir prononcé le nom de Liam, cela devait être plus profond. Pourtant elle ne réussissait pas à être curieuse pour l'instant, comme si son état de curiosité était en mode "off".

Annabeth ne prêtait plus attention à tous les élèves amassés en troupeau autour d'elles deux, depuis le temps. Certains l'encourageaient en scandant son prénom, en hurlant des trucs du genre « Fous lui sa baguette dans le nez ! » ou d'autres, qui devaient être plus intelligents « Le sortilège du saucisson, le sortilège du saucisson ! ». Mais Annabeth préférait règler ça à la méthode des moldus. Elle était trop occupée à griffer Isalyne, à lui arracher les cheveux.

Elle continua ainsi, se battant comme une furie. Puis, entre les hurlements des élèves, Annabeth entendit une voix familière criait :

JULIA - « Bande d’imbécile, vous n’avait rien de mieux à faire que de les regarder se battre, si c’est vraiment le cas, je pense pouvoir trouver un personne qui vous mettra au travail, et puis si vous vous ennuyer, je pense que quelque retenu ne vous ferez pas de mal, mais vous pouvez tout aussi bien dégager »

Annabeth reconnut Julia, qu'elle avait semé à la sortie du cours de potions. Elle se mordit la lèvre inférieure mais ne prêta qu'une oreille distraite aux élèves qui sifflaient Julia, qui protestaient. Lia était une préfète, tout comme Annabeth d'ailleurs. Une préfète qui se battait ? Les autres élèves devaient adorer ça. Mais pour une fois, la Poufsouffle n'avait pas envie de montrer l'exemple. Elle se déchainait sur Isalyne, qui essayait de s'éclipser. Annabeth allait lui griffer le visage sauvagement quand Julia attrapa sa manche et la tira violemment en arrière. Annabeth se débattit pour que sa meilleure amie la lâche. A cause de Julia, elle était tombée par terre. Mais elle se releva bien vite, prête à repartir à l'assaut dès qu'une ouverture s'offrirait à elle. Mais avant qu'elle puisse repartir à l'attaque, Julia lui lança un regard noir et hurla :

JULIA - « Non mais vous êtes impossible. Qu’est ce qui vous prend. On dirait deux furies »

Annabeth croisa les bras, l'air courroucé. Elle se sentait furie, c'était le mot exacte. Elle aurait été capable de frapper un dragon à main nue, rien que pour passer ses nerfs. Isalyne avait été la goutte qui avait fait débordé le vase, avec son air innocent. Annabeth était folle de rage. Isalyne contempla ses vêtements. Elle était dans un sale état, pire qu'Anna'. Le chignon de la Poufsouffle n'était pas trop défait, grâce au sortilège qui agissait comme une laque ultra puissante. Elle avait juste une griffure sur la joue et sur l'autre, une trace de terre. Sa robe de sorcière était toute froissée, avec quelques traces vertes par-ci par-là, rien de bien grave. Annabeth avait réussit à faire un trou dans le tee shirt de son adversaire, ce qui la fit sourire diaboliquement. Elle aurait pu se calmer et repartir si Isalyne n'avait pas hurlé :

ISALYNE - « C'est Elle, c'est une folle furieuse, elle m'a sauté dessus alors que je venais simplement lui demander où était Liam ... »

Annabeth forma un O avec sa bouche, scandalisée. Elle n'allait pas se laisser traiter de folle furieuse par une pimbêche de Gryffondor ! Les Rouge et Or se prenaient tous pour les meilleurs, les " plus hardis et les plus forts ". Parfois, ils étaient pires que les Serpentards. Annabeth s'avança vers Isalyne, pointa un doigt accusateur sur elle et hurla d'une voix suraigüe :

ANNABETH - « TU TE CROIS PLUS MALINE QUE MOI ?? TOI, LA PETITE PIMBECHE DE GRYFFONDOR ??? »

Annabeth poussa Julia qui était entre elle et Isalyne, et griffa la brune sur la joue droite. Ses talons se plantèrent fermement dans l'herbe et elle souleva son pied droit si violemment qu'il percuta le tibia d'Isalyne. Annabeth fulminait. Si elles avaient été dans un dessin-animé, Annabeth aurait été toute rouge, avec de la fumée sortant de sa tête. Elle recula légèrement pour saisir sa baguette et la pointa fermement vers Isalyne.

Cette journée lui sifflerait longtemps aux oreilles, elle le savait pertinemment. Chacun dans cette école, connaissait à peut près Lia. Elle d’ordinaire réputé pour son calme et sa patiente. Alors oui on parlerai de cette journée, où elle c’était énervé, leur avait crié dessus pour un rien, selon certains. Mais flûte, où avaient-ils tous la tête ? A pour regarder, il n’y avait aucun problème, on pouvait en trouver à la pelle. Mais pour essayer de maintenir un semblant d’ordre dans cette école. Et autant dire que ces derniers temps, l’ordre n’était pas le maître mots des ces lieux. Alors oui c’était l’incident qui avait fait débordé le vase de la patiente. Mais les gens pourraient bien penser ce qu’il voudrait, elle savait que ce qu’elle faisait été bien. Ce qui l’exaspérait surtout, c’était de voir toutes ces personnes autour de ses amis et que ces derniers ne face vraiment rien, et pire même, les encourages. Non mais franchement, la mort d’une élève ne leur avait pas suffit. Comment avait-il pu oublier l’Histoire de Keiko aussi vite. Elle aurait voulu le leur balancer à la figure, mais c’était alors montrer sa faiblesse et à l’instant T, elle ne devait pas, elle devait montrer son autorité. Alors oui, ils pouvaient la siffler autant qu’ils le voulaient, elle s’en moquait éperdument.

Lorsqu’elle avait tiré son amie par la manche, cette dernière c’était débattu, Julia évita de peu son bras qu’elle tendait en vain de libérer de son emprise. Finalement, cette dernière tomba à terre. Oh oui, elle pouvait faire la tête à présent, Lia connaissait bien le caractère de son amie et lorsque c’était ainsi, elle n’était pas bonne à prendre avec des pincettes. Mais ce n’était pas pour autant que Julia serait aimable, non, pas le moins du monde, bien au contraire. Non mais. Elle pensa * Oui fait la tête, tu as raison, ça te passera bien avant moi, crois moi* Tout en lui jetant un regard noir. N’allait pas penser que cela n’était adressé qu’à sa meilleure amie, loin de là. Isa en prit pour son grade aussi. Et pourtant cela ne l’empêcha pas de prendre la parole.

Isalyne - « C'est Elle, c'est une folle furieuse, elle m'a sauté dessus alors que je venais simplement lui demander où était Liam ... »

Elle aurait mieux fait de se taire. Julia se moquait éperdument de savoir qui avait commencer et pourquoi. Elle verrait cela plus tard. Elle lui adressa un regard noir, elle était prête à lui répliquer que cela lui était égal, lorsqu’Anna prit la parole.

Annabeth - « TU TE CROIS PLUS MALINE QUE MOI ?? TOI, LA PETITE PIMBECHE DE GRYFFONDOR ??? »

Non mais n’avaient donc pas finit l’une et l’autre. C’était à s’en tirer les cheveux à devenir chauve. Elles allaient la rendre chèvres. Mais comment était-il possible d’en arriver à ce stade.

Julia « STOP. Je me fou royalement de savoir Qui ou Pourquoi. Votre comportement et puéri… »

Elle ne termina pas sa phrase car Anna venait de la pousser pour se ruer une nouvelle fois vers Isa. Mais elle ne s’arrêterait donc jamais. Elle n’aurait sous aucun prétexte aimait e retrouver en face d’elle. Et pourtant, elle allait devoir les séparer de nouveau, et cela ne lui plaisait guère. Mais Anna se recula d’elle-même, sauf qu’elle en avait profité pour récupérer sa chère baguette. A non, cela suffit maintenant.


Julia « EXPELLIARMUS »

Désarmant ainsi les deux jeunes filles, ce qui bien évidement ne les empêcheraient pas de se sauter à nouveau l’une sur l’autre. Mais il ne fallait pas non plus prendre Julia pour un abruti. Elle savait très bien qu’Anna connaissait très bien tous les sort et parfois même bien trop. Et elle ne tenait pas spécialement à se retrouver mêler à un Duel. Car si duel il y avait, elle se retrouverait au milieu. Elle avait récupéré les deux baguettes. Elle se retrouvait de nouveau entre les deux jeunes femmes. Comment allait-elle pouvoir gérer la situation.

Julia « Vous faites vraiment Honte à vos maison, autant l’une que l’autre. Je ne vous comprends vraiment pas. »

Elle était énervé et quoi que ses amies répondent, cela ne ferai certainement qu’empirer les choses. Elles avaient intérêt à faire vraiment attention à ce qu’elles allaient dire ou faire.Elle n'avait qu'une envie, les gifler l'une et l'autre. mais cela aiderait-il vraiment à leur remettre les idées en place.

[ Oui. C'EST MOI! MOUHAHAHHA. Ça vous apprendra. Héhé]

Bon, Isa n'aurait sans doute pas dû en rajouter, car cela ne fit qu'empirer les choses mais elle avait tellement trouvée la situation dans laquelle elle se trouvait injuste qu'elle avait voulut se justifier ou du moins qu'Annabeth se fasse remettre à sa place pour le comportement qu'elle avait eu. Malheureusement ce ne marcha pas comme elle l'avait prévue. Son ennemi -car désormais elle ne pouvait que l'appeler comme ça- lui gueula à la figure

ANNABETH - « TU TE CROIS PLUS MALINE QUE MOI ?? TOI, LA PETITE PIMBECHE DE GRYFFONDOR ??? »

Mais elle ne se contenta pas d'en rester aux insultes verbales, la poufsouffle poussa Julia puis griffa Isalyne à la joue, en dernier lieu elle pointa à nouveau sa baguette sur elle. Pfff, elle commençait maintenant à manquer de respect à Julia, sa meilleure amie ? Elle n'avait vraiment pas bien. Mais peut importe ce qu'il arrivait, tout lui était destinait, Julia ne devait pas prendre cela personnellement.

Julia « STOP. Je me fou royalement de savoir Qui ou Pourquoi. Votre comportement et puéri… »

s'écria la préfette hors d'elle-même à présent. Isa ne l'avait jamais vu dans un état pareil, cela devait être grave pour qu'elle se mette dans cette humeur. ET a peine, eu t'elle terminé sa phrase et commencé le mot "puéri" qu'Annabeth se jeta à nouveau sur elle. Pouah! Mais elle ne s'arrêterai jamais celle-là, elle en avait tellement marre que pour tenter de sortir une bonne fois pour toute de son emprise elle lui donna un coup de pied dans le tibiat, ce n'était que de la légitime défense, elle n'allait tout de même pas se laisser marcher sur les pieds et je dirai même plus sur la tête!

Julia « EXPELLIARMUS »

La lionne qui avait tenue sa baguette bien fort dans sa main presque tout le long du combat fut désormais désarmée par sa Julia. Sauf que cela n'avait pas grand effet car elle se battait au poing maintenant. De nouveau entre les deux filles elle s'écria d'une voix qui se voulait dur pour qu'elle comprenne qui l'était temps d'arrêter leur gaminerie:

Julia « Vous faites vraiment Honte à vos maison, autant l’une que l’autre. Je ne vous comprends vraiment pas. »

Stoner baissa la tête honteuse, oui honteuse c'était le bon mot, elle faisait vraiment honte à sa maison, même elle ne se comprenait pas, elle ne se reconnaissait pas dans ce combat, elle de nature douce et plutôt réservée, cela l'étonnait, si seulement elle n'avait pas parlé à la pouffy, elle n'en serait pas là, peut-être était-ce de sa faute ? Une vague de néant l'envahie à l'intérieur d'elle-même, elle aurait voulut tout arrêter maintenant, mais il semblerait que son ennemie en ai décidé autrement, elle continuait à se battre aussi durement que si cela avait été le début du combat et c'était comme si les mots de Julia ne l'avait pas touchée, elle devait être trop en colère pour cela. Soudain et alors que la Gryffongirl ne s'en doutait absolument pas, elle se sentit soulevée par un bras fort et musclé, un seul coup d'oeil et elle vit: DEVAN! Son Devan l'a serrer fort contre lui, tenant de son autre bras Annabeth Wriggles. Il les serrait fortement et aucune issue était possible, cela calmerait un peu Annabeth, enfin elle l'espérait de tout coeur.
Son visage devint sérieux et leur dit :

Devan « Et la lionne y va doucement. Les filles, j’ai rarement vu quelque chose comme ça dans ma vie. Vous venez réellement de bousiller ma journée. Vous savez pourquoi? Parce que je viens de voir deux amies chères à moi s’entre-tuer. Sérieux. On pourrait vous faire enfermer pour un comportement aussi dingue. Une chance que je suis là. »

Pfffff, c'était sûr qu'elle aurait la capacité mental à se faire enfermer, enfin en ce moment, il n'avait pas tort, Devan avait toujours été de bon conseil et elle était à la fois soulagée et contente qu'il soit là même si elle aurait préféré qu'il n'assiste pas à une scène aussi pitoyable, elle avait l'impression que c'était lui avec Julia qui les avait tirés de là sinon elle serait encore là dans un combat excessif qui aurait peut-être tué quelqu'un...entouré de tous ces stupides spectateurs. Une chance qu'il était là, il ne croyait pas si bien dire! Julia avait déjà commencé la dure tâche de les éloigner quelques instants et lui, achevait la tâche.

Isa - "Je suis nulle..." marmonna t'elle car elle n'aurait jamais dû rentrer dans le jeu d'Annabeth, elle n'aurait eu qu'à garder son self-contrôle et tout cela ne ce serait jamais passé. Des fois, on fait des choses qu'on regrette par la suite, par contre, Isalyne n'était pas près d'oublier le comportement de la Poufsouffle, cela resterait gravé dans sa mémoire. Elle attendit que quelqu'un dise ou fasse quelque chose, restant silencieuse comme une carpe.

Annabeth n'eut même pas le temps de choisir un sortilège adéquat à Isalyne, car Julia venait de la désarmer, elle et son adversaire. Les deux baguettes sautèrent de la main de leur propriétaire pour atterir dans celle ouverte de Julia. Annabeth lança un regard furieux à la Gryffondor, même si elle savait très bien que celle-ci faisait son devoir de préfète. Annabeth n'avait pas envie de se rattraper, de demander pardon à Stoner et de repartir toute honteuse dans son dortoir. Elle était plus qu'exaspérée par beaucoup de choses, dont Isalyne Stoner. La jalousie n'est-il pas le plus beau des défauts, selon certains ? Ce n'était pas le genre d'Annabeth d'être jalouse, mais c'était plus fort qu'elle. Peut-être parce que pour la première fois de sa vie, elle vivait un amour à sens unique. Peut-être que si elle en parlait à Liam, il pourrait sortir ensemble. Mais quelque chose - quelque chose d'innomable - l'empêchait de parler, ne serait-ce qu'à ses deux meilleures amies. Et elle n'osait pas parler à Liam parce qu'elle n'était pas sure de ne plus avoir de sentiments pour Thomas.

JULIA - « Vous faites vraiment Honte à vos maison, autant l’une que l’autre. Je ne vous comprends vraiment pas. »

Annabeth préféra garder le silence, pour empêcher une réplique acerbe de franchir ses lèvres. Elle ne voulait pas faire du mal à Lia, c'était une amie trop précieuse pour qu'elle se brouille d'une façon aussi stupide. Annabeth ne pensait pas faire honte à sa maison. D'abord parce qu'on pensait les Poufouffles idiots, niais et surtout incapables de se défendre. Bon là, il s'agissait plutôt d'attaque mais Annabeth savait qu'elle venait de prouver à tout le monde que les Noir & Jaune étaient capables de se battre autant que n'importe quel élève de n'importe quel maison.

Annabeth avait reçut un coup de pied dans le tibia, avant que Julia ne se mette à hurler à son tour. Les esprits s'étaient échauffés et la demoiselle ne ferait absolument rien pour calmer le jeu. Elle avait vraiment envie de continuer à griffer Isalyne. Elle regardait fixement la griffure rougeâtre sur la joue d'Isalyne Stoner. Annabeth avait la même dans le cou, preuve que la Gryffondor s'était battue aussi. Julia était de nouveau entre elles deux et avait l'avantage d'avoir trois baguettes - la sienne, celle d'Anna et celle d'Isa. Annabeth regardait l'expression de son adversaire, qui paraissait honteuse. Elle, elle avait plutôt une mine boudeuse, colérique. Elle ne vit même pas arriver Devan, juste derrière elle. Elle se sentit happée par les bras puissants du Serpentard, qui était venu porter secours à Julia. Annabeth vit qu'il la tenait serré contre lui avec un seul bras, et qu'il tenait de l'autre Isalyne. Anna' se débattit faiblement. Elle n'était pas fatiguée mais ne voulait pas se battre aussi contre Devan. Lui, il était un ami précieux, celui à qui elle pouvait redonner la pêche d'un seul sourire. De toutes façons, si elle avait essayé d'échapper au bras de Devan, ça n'aurait servit à rien. Devan faisait au moins une tête de plus qu'Annabeth, pesait beaucoup plus qu'elle et surtout, avait trois fois plus de masse musculaire qu'elle. Et le pire, c'était qu'il ne semblait pas faire beaucoup d'efforts pour tenir deux demoiselles dans ses bras.

DEVAN - « Et la lionne y va doucement. Les filles, j’ai rarement vu quelque chose comme ça dans ma vie. Vous venez réellement de bousiller ma journée. Vous savez pourquoi? Parce que je viens de voir deux amies chères à moi s’entre-tuer. Sérieux. On pourrait vous faire enfermer pour un comportement aussi dingue. Une chance que je suis là. »

Annabeth fronça le nez. C'était chez elle un signe de grande frustration. Elle ne voulait surtout pas gâcher la journée de son cher Devan, mais l'envie d'arracher les cheveux d'Isalyne était aussi très forte. Annabeth plissa les yeux. Ce n'était pas pour se concentrer, mais pour éviter les larmes qui montaient à ses yeux de couler sur ses joues. Il ne fallait pas pleurer.

ISALYNE - « Je suis nulle ... »

Annabeth faillit répliquer pour enfoncer Isalyne mais elle se retint en voyant le regard de Julia. Elle semblait en colère et déçue en même temps. Annabeth garda le silence, c'était mieux ainsi. Mieux valait qu'elle se taise. Elle tenta de bouger des bras de Devan, pour s'enfuir et pleurer un bon coup, comme elle savait si bien le faire. Anna' avait besoin de tranquillité, de repos et surtout, elle devait réfléchir. Ses pensées ressemblaient à un immense labyrinthe où la jeune femme serait complètement perdue. Perdue et seule. Elle voulait chercher les bras de son frère, le seul qui arriverait à l'apaiser en ce moment. Mais elle savait qu'il était avec ses propres amis, à Pré-au-Lard, sûrement pour le reste de l'après-midi. Elle ne le reverrait pas avant ce soir. Elle songea avec Maximilien, mais elle avait peur qu'il la juge sur ses actes. Tout ses amis étaient-ils déjà au courant de ce qu'elle avait fait ? Annabeth commençait à ressentir un soupçon de honte, mais elle le laissa bien au fond de son âme, et l'oublia vite. Elle se rendit compte qu'elle ne touchait presque pas par terre, seul le bout de ses pieds étaient encore collés au sol et encore, elle devait tendre la pointe de ses pieds. Elle battit des jambes en évitant de donner des coups dans le tibia de son ami et murmura d'un ton fâché qu'elle ne voulait pas adopter :

ANNABETH - « Pose moi. »

Elle regarda Julia, puis sa baguette. Oh, elle n'avait plus envie de s'en servir contre Isalyne, du moins pas maintenant.

Le serpent avait eut une journée parfait jusqu’à présent et rien, je dis bien rien au monde n’aurait pût prévoir les événements de la suite. La veille, il avait dormi avec sa copine, pour se faire des millions de baisers partout sur le corps et apprécié ce moment avec l’autre, et Devan était presque prêt à lui dire les trois mots fatals. Ne riez pas, le vert et argent était tout sauf une de ses personnes arrivant facilement à dire « je t’aime », pour lui ses mots représentait quelque chose d’infiniment réel et indestructible. Bon, le dernier adjectif ne serait probablement pas le meilleur usage à ce propos, mais lorsque Devan était amoureux, il ne croyait pas que cette histoire pouvait terminer. Il était tellement prince charmant et romantique qu’il en était aussi pire qu’une femme. Bref, ces mots signifiaient pour lui qu’il se donnait à elle et que bien entendu, exprimait son exclusivité. Il était ainsi prêt à s’embarquer dans une histoire plus vraie avec elle, mais surtout, dans leur cas, à la vue de tous. Rien ne pouvait se mettre en travers de sa bonne humeur, même S’il devait justement parler à sa douce au sujet de cette satanée histoire de fiançailles bidon. Il avait ce sourire niais sur son visage, signe qu’il passerait outre ou du moins, essaierait de baisser les répercussions de ses actes. Quoi qu’il en soit, il fut extrêmement vexé, insulté et détruit d’apercevoir la scène qui se déroulait sous ses yeux. Tout le monde croyait que Devan tait un être froid et sans cœur, mais ce qu’il voyait confirmait qu’il avait bel et bien des sentiments. Il n’avait pas hésité une seconde lorsqu’il s’était lancé vers ses deux amies pour les prendre dans le joug de ses bras, les immobilisant, mais surtout les empêchant de lui briser encore plus son cœur. Comment les si douces et pétillantes Annabeth et Isalyne pouvaient-elles être en train de se battre? Et le mot était faible, ils avaient utilisés leur baguette, jusqu’à ce que la préfète Julia le leur avait enlevé. Une chance qu’elle avait été là car qui sait comment ça aurait pût se terminer? Hélas, que pouvait-elle faire à la suite une frêle personne contre elle contre deux folles en furies? La donne faisait que le serpent était fortement un bon aide dans cette querelle. Le brun attendait tranquillement que les deux filles daignent lui répondre, à sa longue tirade chargée de beaucoup d’émotions. Il ne savait pas encore à quel point ses mots toucheraient ses amies, mais il n’avait fait que parler avec tout son cœur. Il ne voulait qu’essayer de les réveiller. Après qu’elles aillent passé le stade de la surprise et du débattement, ce fut la brunette qui prit la parole en premier.

ISALYNE « Je suis nulle... »

Un demi-sourire apparût sur ses lèvres, tandis qu’il desserra un peu son étreinte sur la rouge et or, comme s’il la câlinait. Il savait qu’elle avait comprit, lui et la confiance qu’il lui portait. Il attendit tranquillement la réponse de la jaune et noir, qui avait recommencé à se débattre, comme si elle ne voulait pas admettre la vérité, avouer la défaite. Croyez-moi qu’il allait faire tout en son possible pour qu’elle se calme. Il n’utiliserait néanmoins pas sa baguette, il était un maître avec les mots, quitte à utiliser quelque peu de sa force. La jaune et noir décida enfin de prendre la parole, mais rien dans son ton ne plaisait au brun.

ANNABETH « Pose moi. »
JULIA « Et maintenant? »

Le serpent regarda la lionne et lui envoya un drôle de sourire. Bon sang qu’il aimait être en contrôle des situations. Il laissa aller la rouge et or, mais surtout pas Annabeth. Le ton qu’elle avait employé ne présageait rien de bon et le brun n’était pas prêt à un autre assaut. C’était comme si la jaune et noir se foutait de ce que pensait les autres, non encore pire, c’était comme si elle se foutait du mal qu’elle faisait aux autres. Devan ne pensait jamais croire à ça un jour, mais il la trouvait enfantine, immature en ce moment même.

LUI « Et bien Julia, certaines savent comment apprendre de ses erreurs, tandis que d’autres, se refusent ardemment de voir la vérité. » Il regarda d’abord la brune, lui fit un sourire et retourna à la furie qui se tenait dans l’un de ses bras. Il la souleva sans effort un peu plus dans les airs pour passer son autre bras en dessous de ses genoux, de façon à la regarder dans les yeux. « Tu me déçois Annabeth. Je ne te croyais pas capable d’une telle violence, ça me fait de la peine. » Vous aurez comprit que le sourire qu’il envoyait tout à l’heure à Isalyne était désormais remplacé par tout autre. Il n’arrivait pas à comprendre comment ça avait pût autant dégénérer. Il s’en mordait les doigts à présent, il aurait dût arriver avant, même si c’était tout à fait impossible. Il replongea un regard vers Isa, ayant décidé qu’Anna ne méritait pas de telles paroles pour l’instant. « Et si tu pouvais me dire, calmement comment vous en êtes arrivez là?

Tandis qu'Isalyne semblait reconnaître ses erreurs et vouloir se repentir, son ennemi, Annabeth Wriggle semblait ne pas avoir eu son cota de dispute. Elle voulait sans doute continuer de se battre, mais jusqu'où ? Cela devait faire une demi-heure au moins qu'elle avait débuter leur combat et depuis, Julia puis Devan successivement étaient intervenus pour les séparer. Bien évidement, il avait été plus aisé pour le jeune homme de les séparers, il avait une force incroyable et donc il n'avait eu aucune difficulté à les prendre dans ses bras tel deux jolies poupées de chiffons. La poufsouffle s'écria:

Annabeth « Pose moi. »

Preuve qu'elle n'en avait pas encore terminée avec la rouge et or. Elle semblait dailleurs encore beaucoup en vouloir à Isa, alors que celle-ci n'avait rien fait, ou du moins n'avait pas l'impression d'avoir fait quoique ce soit qui puisse fâcher ou insulter Annabeth. La jeune gryffondor qui croyait qu'elle serait sympathique et qu'elles deviendraient bonnes camarades! Eh ben non, Annabeth l'avait beaucoup déçu et même pire que ce qu'elle aurait voulut: elles étaient désormais ennemis jurés. Maintenant ce ne serait plus pareil quand elle la croiserait dans les couloirs de l'école où à la sortie d'un cours en train d'attendre la même personne qu'elle: Julia. Nan ça ne serait plus du tout pareil. Pourquoi ? Isalyne n'a jamais comprit pourquoi mais certaine personne dans ce monde vous déteste sans aucune raison. La méchanceté n'est pas forcément justifier comme lui rappelait son père quand elle était petite...


Julia « Et maintenant? »

C'est vrai qu'elle se demandait bien elle-même ce qu'il se passerait maintenant, comme Annabeth n'était pas encore prête à s'arrêter et à grandir. Devan avait déserré son emprise de la taille de la gryffondor de telle sorte qu'elle puisse maintenant mieux respirer xD. Nan, désormais elle avait l'impression que son ami lui faisait un gentil petit câlin.

Devan « Et bien Julia, certaines savent comment apprendre de ses erreurs, tandis que d’autres, se refusent ardemment de voir la vérité. Tu me déçois Annabeth. Je ne te croyais pas capable d’une telle violence, ça me fait de la peine. Et si tu pouvais me dire, calmement comment vous en êtes arrivez là? »

Devan lui souriait à plusieurs reprises, au moins c'était le signe qu'il ne lui en voulait pas trop, c'était déjà ça, car elle avait trouvé son geste si stupide qu'elle avait peur que ses amis ne veuillent plus lui adresser la parole de leur vie...Elle attendait la réponse de Annabeth à propos de la question posée par le serpentard. Comment allait-elle amener l'histoire ? Allait-elle déformer la vérité ou tout simplement dire la vérité, ce qui serait la première bonne chose qu'elle ferait à Isalyne. Déjà si elle pouvait avouer, ce qui étonnerait beaucoup la rouge et or, que c'était ELLE qui avait commencée à lui sauter dessus alors qu'Isa c'était montré d'une grande ouverture. Bref, elle attendait avec impatience que la poufsouffle dise quelque chose. Même si la question était adressée à Mademoiselle Wriggle, Isa dit d'une voix qu'elle essayait de mieux cacher sa rancoeur:

Isa- Moi non plus je ne comprends pas...

La Gryffongirl, lança un regard à la poufsouffle attendait un geste, un mouvement, un regard, une parole, une phrase, n'importe quoi.

[moi je les trouve très bien, vos posts ! ]

DEVAN - « Et bien Julia, certaines savent comment apprendre de ses erreurs, tandis que d’autres, se refusent ardemment de voir la vérité. Tu me déçois Annabeth. Je ne te croyais pas capable d’une telle violence, ça me fait de la peine. Et si tu pouvais me dire, calmement comment vous en êtes arrivez là ? »

Devan avait libéré Isalyne, mais pas Annabeth. Au lieu de ça, il avait passé sa main en dessous de ses genoux, et la regardait dans les yeux avec un regard intense, comme si il la passait au rayon X. Annabeth trouvait ça très désagréable. Elle esquissa une petite moue, en entendant les paroles de son ami. Il avait l'air vraiment déçu. Il ne comprenait pas, et de toutes façons, ne pouvait pas comprendre. La Poufsouffle ne s'était jamais confié à lui, même s'ils étaient assez proches par moment. Devan ne connaissait pas ses pensées profondes, il ne savait pas ce qu'elle ressentait. Elle était une fille bien compliquée, elle en était consciente. De toutes façons, elle se confiait entièrement à peu de gens. Julia, Devan et Isalyne pensaient qu'Annabeth n'avait eu aucune raison valable de s'en prendre à la Gryffondor. Parce qu'ils ne savaient pas. Et ils ne le sauraient probablement jamais. La dernière question de Devan était adressée à Annabeth, mais c'est Isalyne qui répondit :

ISALYNE - « Moi non plus je ne comprends pas ... »

Evidemment. La situation devenait de plus en plus ridicule. Personne ne comprenait, à part Annabeth puisque tout était partie d'elle. Mais elle n'avait pas l'intention de donner des explications. Elle décida quand même d'ajouter quelques choses, avec une voix un peu moins rude, un peu moins agressif :

ANNABETH - « Je me suis emportée. »

Ce n'était pas vraiment des excuses, même si ça pouvait y ressembler. Annabeth tenta d'échapper aux bras de Devan, mais celui-ci ne la relâcha toujours pas. Elle se pinca la lèvre inférieure, soupira doucement. Au moins, la foule d'élèves avait fortement diminué, ce qui ne les empêcherait pas d'en parler pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Annabeth avait le visage impassible. La seule chose qu'elle avait envie de faire, c'était de s'enfermer dans une cabine de toilettes pour au moins trois jours. Le temps que les autres oublient, qu'elle puisse réfléchir, le temps de se poser.

ANNABETH - « Je peux partir, maintenant ? »

Annabeth lança un regard éloquent vers Julia, puis vers Devan. Elle préféra oublier la présence d'Isalyne. Après ce qu'il venait de se passer, les deux filles étaient ennemies. En tout cas, pour Annabeth.

Au moins les choses étaient posé, même si on ne connaître pas à ce jour le comment du pourquoi et puis voulait-on vraiment le savoir. OUI, Julia, elle tenait vraiment à comprendre la cause de cet accrochage entre ses deux amies. Cela l’énervait de ne pas comprendre. Toutes deux étaient pourtant de nature très calme, il en avait certainement fallu beaucoup pour mettre en rogne Anna, mais Isa ne semblait pas savoir de quoi il s’agissait. Etrange tout de même. Elle essaya d’oublier cela, pour se reconnecter sur le moment présent et non ce qui c’était passé.

Devan tenait toujours Anna fermement, alors qu’Isa avait retrouvé la terre ferme. La situation n’avait pas beaucoup évolué et Lia ne savait pas trop à quoi s’attendre de l’un ou l’autre des partit. Mais une chose était sur, il fallait qu’elles soient loin l’une de l’autre et cela plus dans l’intérêt d’Isalyne, car elle ne ce faisait pas trop de souci pour Anna. Elle avait un sacré caractère.

Elle n’avait rien à ajouter au parole de Devan, car cela aurait eu l’effet que dans remettre un couche et cela pour rien. Elle savait bien qu’Anna ne dirai rien, puisque visiblement, elle était la seule à savoir. Et cependant, il y eu une réponse, un simple je me suis emporté, lancé comme cela, sans grande conviction. Julia n’était pas dupe, Anna voulait qu’on lui foute la paix et elle le stipula par la suite, de façon dissimulée bien entendu.

Lia se tourna alors vers Devan, lui sourit, voulant lui faire comprendre qu’il pouvait la laisser partir, que visiblement elle ne semblait pas vouloir reprendre la « partie ». Elle savait que son amie allée vouloir se retrouver seule et de ce fait elle ne chercherait pas à la rejoindre. Pour le lui faire comprendre, elle se tourna vers elle. Un dernier regard qui disait : si tu as besoin de moi, tu sais ou me trouver. Puis elle sourit simplement à Isa et tourna les talons au petit groupe. Elle voulait oublier cette situation grotesque ou y repenser au calme. Elle avait aussi une ronde qui l’attendait, elle venait d’apercevoir Lenny qui l’attendait à l’entré, certainement attiré par la foule, comme bien d’autre. Cela allait lui changé un peu les idées. Elle reparlerait certainement de cela plus tard avec Anna et elle comprendrait peut être sa réaction ou non…mais ça seule l’avenir nous le dira…

[Hum, no comment, je suis plutôt folle c’est temps-ci. ]

Quels drôles d’événements! Sérieusement, Devan ne comprenait pas vraiment comment les choses avaient pût autant dégénérer. Le serpent connaissait très bien les deux compétitrices et il ne comprenait pas comment ils avaient pût en arriver là. Elles étaient toutes deux de nature très enjouées et il croyait qu’elles n’étaient pas capable de faire de mal à une mouche. Apparemment, il s’était trompé! L’aîné retenait toujours Anna dans ses bras et il ne semblait pas vouloir la lâcher, après tout c’était elle qui semblait le plus crinqué dans l’histoire. Sa petite blonde/rousse semblait dans une pure colère et c’est avec un calme fou qu’Harris lui demanda des explications, en n’oubliant pas de lui spécifier qu’il n’aimait pas un tel comportement de sa part. Pendant qu’il attendait une réponse de sa part, il en profita pour regarder une à une les personnes qui se trouvaient autour d’eux. Croyez-moi qu’il ne suffisait d’un seul regard pour qu’ils décident de s’en aller ailleurs. Quels idiots, ils n’avaient rien de mieux à faire que de regarder autre chose?! Ça le mettait dans un esprit colérique pas possible, il détestait que les autres se mêlent de ce qui ne les regardaient pas. Sans un second regard vers ses pourritures, il se concentra plutôt vers la brune de gryffondor qui essayait elle aussi de déceler le mystère de cette bataille. Annabeth semblait muette pour l’or, chose qui commençait à émoustiller lentement l’aîné.


ISALYNE « Moi non plus je ne comprends pas... »


LUI « C’est sûr qu’on avance avec ce genre de réponse. Allez, Anna, dit moi pourquoi? »


Il regarda les cheveux de la poufsouffle qui se trouvait dans ses bras, faute de pouvoir la regarder en face. Il savait qu’elle allait finir par lui parler, autrement il pourrait néanmoins faire ce qu’il voulait avec elle. Dans cette position d’autorité, il arriverait facilement à lui faire avouer le plus gros de ses secrets. Un sourire sadique commença à apparaître sur son visage, en espérant pendant un instant qu’elle ne lui réponde pas. Il aurait pût s’amuser durant un long moment, croyiez-moi qu’il en aurait profité! C’était comme donner un gros T bone à un chien en espérant qu’il ne le grugerait pas jusqu’à la moelle. Devan avait besoin de s’amuser, depuis quelques jours il retrouvait lentement le moral, surtout depuis qu’il s’était remis avec Alanna. Rien ne pouvait réellement l’atteindre, même s’il avait essayé de le faire croire aux deux filles. Il savait que tout finirait par s’arranger, ou du moins, avec lui. Il était rare que ses amies de filles lui en veulent plus que deux jours en ligne, que voulez-vous! Quand on a un ami aussi craquant et mystérieux que Devan Justyn Harris, il n’en faut pas longtemps pour ne plus être fâché! Le serpent était tout de même connu par pratiquement toutes les personnes qui foulaient les pieds dans l’école. Seuls les nouveaux pouvaient parfois ne pas savoir qui il était. Il avait quand même une assez forte réputation, une clique d’amis plus beaux et machos les uns que les autres - Hugo et Thomas – et enfin, il était un serpentard possédant toutes les qualités et les défauts d’un leader né. Enfin, la jaune et noir se décida à parler, enlevant un peu de joie dans le cœur du sadique serpent.


ANNABETH « Je me suis emportée. »


LUI « Oui, j’imagine très bien. »


Il disait ça d’une façon tellement sarcastique que s’en était risible. C’était certain qu’elle s’était emportée, mais sa question n’était pas celle-ci. Pourquoi? Pourquoi c’était-elle emportée? Pourquoi est-ce qu’elles avaient commencée à se crier dessus comme deux folles dingues sorties d’Azkaban. Il écouta avec plaisir la nouvelle demande d’Anna, sans broncher.


ANNABETH « Je peux partir, maintenant ? »


L’aîné ne reprit pas la parole tout de suite. Savourant avec victoire – et plus encore – le regard que lui lança sa petite victime. Ensuite, lorsque Julia lui signifia d’un même regard qu’il pouvait lâcher Anna, il lui envoya un sourire drôlement sadique en retour. Il n’en avait pas finit avec elle, et peu importe si l’autre Lionne décidait de la laisser seule – du moins ça devait être ce qu’elle voulait faire puisqu’elle avait déjà tourné les talons – il irait avec elle dans un petit coin tranquille pour finir la conversation et comprendre la raison de tout ce foutoir. Il souleva un peu plus la poufsouffle pour passer l’un de ses bras sous ses jambes à la façon d’une nouvelle mariée. Il lança un bref « Ciao » à Isalyne et se rendit tout tranquillement vers le lac. Il n’avait toujours pas oulié son idée. Il avançait tranquillement, prenant largement soin d’éviter les protestations de la jaune et noir. Il avait désormais de l’eau jusqu’aux genoux et la laissa enfin tomber.


LUI «Voilà, maintenant tu peux partir. » Il lui lança un sourire digne d’un Award. Celui qui devait l’excuser quelque peu, avant de venir la rejoindre complètement dans l’eau et de la serrer dans ses bras. L’eau était très bonne et elle les rafraîchirait largement. Toujours avec sa petite poupée dans ses bras, il enfouit la tête dans son cou et lui embrassa dans le creux. Dieu qu’il aimait faire ça à ses petites protégées, le simple fait de voir leur réaction le rendait complètement dingue. « Allez Anna, raconte moi pourquoi tu t’es emportée comme ça. Ça restera entre toi et moi, je te le promet. »


[Héhé. Tu croyais réellement que je te laisserais partir ma belle? ]

[Isa, j'adore *.*]

ISALYNE - « Moi non plus je ne comprends pas ... »

DEVAN - « C’est sûr qu’on avance avec ce genre de réponse. Allez, Anna, dit moi pourquoi ? »

ANNABETH - « Je me suis emportée. »

DEVAN - « Oui, j’imagine très bien. »



Cette réponse sarcastique déplut fortement à Annabeth. Il se foutait de sa gueule ou quoi ? La Poufsouffle commençait à s'agacer de la situation. Elle était toujours prisonnière des bras de Devan. Il était musclé quand même ...



ANNABETH - « Je peux partir, maintenant ? »



Elle lança un regard éloquent à Devan, mais celui-ci ne tiqua même pas. Au contraire, il semblait se délecter de la situation. Apparemment, ça l'amusait. Isalyne était comme absente, et même si Julia lança un regard qui signifiait " Tu peux la lâcher ", Devan ne relâcha pas sa prise. Au contraire, il resserra son étreinte. Annabeth s'imaginait déjà entrain d'étouffer dans les bras d'Harrys.

Devan souleva Annabeth, passa ses jambes sur son bras, à la façon d'une jeune mariée. La demoiselle n'eut aucune réaction. Elle se demandait ce qu'il fichait. Devan lança un bref ciao à une Isalyne un peu abasourdie et partit vers le lac. Annabeth sentait venir le coup.



ANNABETH - « Mais qu'est-ce-que tu fous ? Pose moi ! Devan !? »



Annabeth trépignait comme une gamine à qui on refusait un jouet, elle battait des pieds. Mais rien n'y faisait, les muscles de Devan n'étaient pas en plastique. C'était du vrai. Il était carrément musclor face à elle. Annabeth avait la force d'une mouche, quoique quand elle le voulait, elle pouvait avoir de la force dans le poignet et donner de bonnes gifles. Mais là, ça ne servait à rien de se battre. Devan s'avança dans l'eau jusqu'aux genoux, et Annabeth hurla quand il la laissa tomber dans le lac. Elle se retrouva trempée jusqu'aux os. Son haut blanc était désormais transparent et laissait entrevoir son soutien-gorge de la même couleur.



DEVAN - « Voilà, maintenant tu peux partir. »



Annabeth lui lança un regard éloquent, tandis que Devan lui faisait un de ces plus beaux sourires. Il la rejoignit dans l'eau, se mouilla entiérement et la prit dans ses bras. Il enfouit sa tête dans le creux de son cou et se mit à l'embrasser. Annabeth sentit un frisson lui parcourir le corps. Il jouait à quoi là ? Elle avait beau se répéter qu'il ne faisait que s'amuser et qu'il aimait Alanna, elle n'arrivait qu'à protester faiblement. Comment résister à un si bel homme ? Il fallait bien l'avouer, Devan était beau comme un Dieu. Toutes les filles de Poudlard le rêvait, ce n'était pas un secret.



DEVAN - « Allez Anna, raconte moi pourquoi tu t’es emportée comme ça. Ça restera entre toi et moi, je te le promet. »



C'était donc ça ? Annabeth commençait à être agacé ? Pourquoi voulait-il absolument savoir ? Il n'y avait rien à dire. La réponse était trop compliquée. Je t'aime, je ne t'aime pas. Voilà ce qu'il se passait dans la tête d'Annabeth. Elle se redressa dans l'eau. Elle avait quand même pied, mais ses talons s'enfonçaient dans la vase.



ANNABETH - « Arrête avec ça. C'est trop compliqué. »



Annabeth avait envie de partir maintenant. Devan l'avait bien autorisé à partir, non ? Pourtant, il la pressait toujours contre lui. C'était presque gênant. Annabeth l'adorait, mais la situation la mettait mal à l'aise.



ANNABETH - « Tu me laisses partir ? »

[Nann, moi c’est toi que j’adore. <3 Par contre, je le fini réellement là. =P Et puis c’est archi moche heinnn!]

Quand on dit que la vie nous sourit, il faut tout simplement s’arrêter un petit instant et prendre le temps de bien le rentrer dans notre tête. Sincèrement plusieurs personnes pourraient l’oublier et à la fin d’une journée plus dure que les autres, et se dire que leur vie est mortelle! Tout est dans l’idée de prendre tout doucement, une chose à la fois et de ne pas mélanger plusieurs trucs à la fois sous peine de s’embourber dans des solutions impossibles. Ne pas prévoir ce qui va se passer dans la seconde qui suit, vivre de spontanéité, tout en sachant vers où on s’en va. Pour Devan, sa voie était déjà choisit depuis belle lurette malgré sa façon de voir la vie. Avec des parents comme les siens, une intelligence comme la sienne, il n’aurait pour rien au monde sacrifier un tel talent à des fins personnelles totalement ludiques. Il avait donc, avant même de finir ses BUSES deviné qu’il les passerait haut la main et qu’il pourrait avec joie entré à Ste-Mangouste pour devenir un médicomage. Aider son prochain. C’était un job plutôt demandant et ce n’était pas seulement le point positif selon le serpent, le second était justement cette nouveauté. Elle était très éprouvante pour le brun, et poursuivant toujours son tempérament spontané, chaque journée serait différente, à percevoir d’un nouvel angle avec de nouvelles urgences et de nouveaux malades. Certes, il aurait ses habitués, rien n’empêchait que ce travail consistait un challenge merveilleux pour un homme comme lui. Tout cela pour dire qu’il faut bien se concentrer lorsqu’il nous arrive quelque chose de triste, il faut penser aux autres journées plus joyeuses. Comme en cet instant précis. Il avait vu ses deux amies se quereller comme jamais, il valait mieux agir plutôt fermement tout en étant impassible et se dire qu’au moins, elles avaient toutes deux de très bons côtés. Tout le monde ne peut pas bien s’entendre, comme lui avec Timothé et c’est comme ça, mais c’est juste que là… Tout était si soudain qu’il devait y avoir forcément un élément déclencheur. Voilà exactement pourquoi l’aîné s’insurgeait avec les deux jeunes femmes, sans qu’elles ne daignent réellement lui répondre. Par contre, il était clair que la personne la plus à cran dans cette histoire était la poufsouffle qui se trouvait dans ses bras, du moins, jusqu’à ce qu’il la jette dans l’eau et vienne la rejoindre. Un doux baiser, au fond du cou, juste pour l’amener un peu dans les vappes, la déconcentrer et pouvoir tirer le jus qu’il avait besoin. Il savait quel effet il pouvait causer et c’est pourquoi il l’utilisait aussi fréquemment. Ce serait idiot de ne pas tirer avantage de ce genre de choses! Et puis, il adorait embrasser, filles, garçons, emmenez-en! Un sourire tout à fait sadique, il lui avait demandé une dernière fois de s’expliqué, espérant que son truc fonctionnerait.


ANNABETH « Arrête avec ça. C'est trop compliqué. »



LUI « Rien n’est compliqué, tu l’étoffes pour qu’elle le soit Anna. »


L’aîné soupira longuement, tout en perdant son sourire. Elle ne comprenait pas. Il voulait simplement l’aider, Devan n’était pas du genre à raconter des confidences de ses femmes aux autres! Et puis rien n’était compliqué, rien ne pouvait être aussi compliqué que ces histoires. Entre la mort de son frère qui l’aimait, son petit ami qui disparaît à Durmstrang et sa petite amie actuelle avec qui il devait être discret puisque leur meilleur ami ne devait rien savoir. Enfin, peu importe ce que se serait cette histoire soi-disant compliquée, il aurait pût essayer de comprendre, de lui démêler les cartes du mieux qu’il le pouvait et sinon, de la réconforter. Comme n grand frère, un ami ferait. Elle ne baissait pas les bras et elle ne les baisserait probablement pas aujourd’hui. Par contre, plus les jours avançaient et plus son départ approchait. C’était définitivement quelque chose qu’il n’apprécierait pas; de partir avec des choses non terminées et réglées ici. Comme une œuvre inachevée qui s’empoussiérerait dans un coin perdu du château. Oui il revenait, du moins, il essaierait d’entrer à poudlard en Stage pour rester près de ceux qu’il aime, mais rien ne serait plus jamais pareil. Il était un adulte et il devait faire de son mieux pour agir comme tel. Les années étaient passées, ses années où il a perdu la plus grande partie à pleurer la mort de son frère. Il a dût attendre un bon 6 ans avant de réellement commencer à faire son deuil et passer à autre chose. Annabeth pouvait le voir sous son beau jour, comme un ami qui l’aimait, pour toutes les raisons qui faisaient d’elle ce qu’elle était. Même cette embrouille avec Isa, tout resterait comme un brouillard dans son souvenir de la poufsouffle. Comme une partie du puzzle, une partie qui pourrait facilement être perdue quelque part, pour pouvoir néanmoins finir de placer toutes les pièces à son mieux.


ANNABETH « Tu me laisses partir ? »


LUI « Non, c’est moi qui part. Par contre, rappelle toi Anna, rappelle toi que je ne suis là que pour t’aider, pas pour te juger. Les jours de mon départ approche et je ne pourrais pas être souvent présent pour toi. Pense à ça la prochaine fois où tu auras envie de parler, je ne resterai pas là longtemps. Tu n’as qu’à m’écrire si tu trouves ça plus facile... Enfin, au revoir ma belle. »


Juste mettre un peu de pression, lui faire comprendre les enjeux. C’était ça qu’il essayait de faire. Il voulait réellement l’aider mais il ne pouvait rien faire sans un minimum de bon vouloir de la part de la jaune et noir. Il embrassa à nouveau son amie dans son cou et la laissa dans l’eau, lui tournant le dos et avançant à grands pas vers le château. Il espérait tellement qu’il recevrait un hiboux de sa part dans les prochains jours, juste un signe. Il ne voulait pas que leur relation finisse comme ça pendant un moment. Certes, il n’avait rien fait mais il manquait cette étincelle qu’il y avait habituellement.