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Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 22:12

Priorité à Louan Lown (mais si les camarades de notre année veulent intervenir d’une manière ou d’une autre, ils sont les bienvenue)

    *Aïe…*
    Il n’y a rien de plus dur que les lendemains de défonce. Rien…
    *Aïe…*
    Surtout quand une plante magique s’amuse à essayer de vous couper de partout.

    Poudlard. Serre numéro quatre, plantes agressives et vicieuses. Et, parallèlement, cours de botanique des cinquièmes années. La classe vient de commencer. Il est neuf heures six. Ça fait mal.
    Bien que cela ne soit pas nécessaire, Aaron porte des lunettes de protection, il est le seul. Les autres lui lancent parfois un regard intrigué, même son voisin et équipier, Louan, avec qui le jeune Serdaigle se doit de tailler un végétal classé catégorie coupetout. La leçon du jour consiste à prodiguer les soins qu’il faut à cette machine à raser. Le groupe qui accumulera le moins de blessure recevrait apparemment une récompense. Des points peut-être… Mais cela n’importait pas vraiment au jeune homme qui devait déjà se concentrer de toutes ses forces pour ne pas vaciller sur place. Le reste de son cerveau s’imaginait en train de subir un sortilège d’amnésie, échappatoire magique au calvaire dans lequel il s’était fourré hier soir. Avec un sourire amer, le bleu et bronze se corrigea mentalement et mit un « s » à calvaire.

    D’un point de vue plus externe, Aaron était vraiment bizarre ce matin, pas de sourire joyeux (alors que la botanique fait partie des matières les plus passionnantes à ses yeux), pas de bonjour à personne et pas même un regard. Vraiment bizarre et contraire à ses habitudes. En plus il n’avait même pas le regard soucieux, mais vide. Ce qui était un effet secondaire de l’alcool qu’il avait saupoudré d’un petit bout de pétard la veille.

    Le côté positif de cet état, c’était qu’il ne pensait plus à ce qu’il avait fait la veille, avec Jules notamment. A cette pensée, le jeune Kinnéas ne prit même pas la peine de chercher le concerné des yeux. Éviter le regard du blond faisait partie des conditions nécessaires afin de maintenir en respect son envie de se défoncer une nouvelle fois. Une envie qui, sans retenue, pourrait bien rendre le cerveau de l’adolescent comparable à celui d’un troll, tant au niveau de ses capacités qu’à sa coloration.
    Les paroles et conseils de leur professeur lui donnaient l’impression d’être immergé. La douleur des coupures provoquées par la chose verdâtre qui se trouvait en face de lui ressemblaient plus aux tapes que l’on fait sur les mains que les enfants approchent pour attraper une friandise. Mais la sensation désagréable persistait, et c’était une chance car l’odorat du brunet combiné aux nombreux et différenst engrais présents le rendait nauséeux.
    La vue de Aaron était légèrement floue, à moins que la serre quatre soit inondée de brouillard, ce qui était fort possible, connaissant le nombre de végétaux farfelus qui y vivaient. Toutefois, cela n’empêcha pas le soleil d’entrer et d’aveugler notre Serdaigle comateux qui fit une horrible grimace derrière ses lunettes orangées. Cet instant d’inattention lui valut une coupure à la main plus profonde que les autres. Le sorcier mit un certain temps avant de s’apercevoir que le sang coulait allègrement. Il s’arrêta et posa sa paire de sécateur avant de s’adresser à Louan d’une voix blanche:

    Aaron « Désolé, pas de récompense pour nous. »

    Sur ce, il se tourna et alla vers le prof afin de mettre un peu d’onguent enchanté sur sa coupure. Le sang ne mit pas longtemps à se calmer, il ne manquait plus qu’un beau pansement et la promesse de passer à l’infirmerie pour refermer le tout, puis il retourna aux côtés de Louan pour se remettre à la tâche.
    Avec des gestes lents et précautionneux, il remit ses lunettes en s’empara de son outil de travail. Sa voix n’avait pas changé de ton depuis tout à l’heure et il parlait avec une lenteur qui pourrait être exagérée mais on sentait bien qu’il en bavait.

    Aaron « Allez, c’est reparti. On va y arriver »

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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeMar 3 Mar 2009 - 20:45

    Pourquoi fallait-il se lever, alors que le pays des rêves était bien meilleur que la vie réelle. Pourquoi la vie elle-même ne pourrait-elle pas être un rêve permanant. Se tournant encore et encore sous sa couette, il n’avait vraiment pas envie de se lever, non pas que Lou était un lève tard, mais aujourd’hui il aurait préféré rester dans son rêve en compagnie de la douce Mag *Soupire*. Son amie ne se rendait donc vraiment compte de rien, peut être aussi que la timidité de ce dernier faisait que la chose n’était pas flagrante, une seule personne était au courant de cette amour inavoué, Aaron son meilleur ami.

    Jim « Louan lève toi espèce de feignant, si tu continu tu va être en retard en botanique »
    Lou « Quoi ? Pourquoi il est quel heure »
    Jim « Ben les cours commencent dans une demi-heure »

    Il ne lui en fallut pas plus pour qu’il se lève d’une traite de son lit, manquant en plus de se cogner la tête. Mais pour rien au monde il n’aurait loupé un cours de botanique et sans compter que ce dernier était en commun avec les Serdaigle. Telle une flèche il couru direction la douche, histoire de bien finir de se réveillé. Enfilant par la suite ce qui lui passait sous la main, il en mit son tee-shirt à l’envers, ce dont-il ne pris pas conscience, revêtant par-dessus sa robe de sorcier, l’étiquette du tee-shirt bien apparente. Puis il couru par la suite direction la serre numéro quatre.

    La botanique il adore ça, il en dévore des livres et des livres. Bien que certains trouvent ça peut passionnant Lou trouve a tous ces plantes tellement de vertus et de qualité, don la beauté ne fait souvent pas partit, c’est peut être ça qui fait qu’elles sont peu apprécier. Ce qui le rassure c’est qu’il n’est pas le seul à aimer cette matière si spéciale, son camarade de botanique qui n’est autre que son meilleur l’apprécie aussi. D’ailleurs en parlant de lui, il n’avait pas l’air vraiment bien réveillé non plus, car c’était un faible sourire qu’il lui avait adressait en guise de bonjour ce matin. Lui d’habitude si joyeux et dynamique…enfin cela peut arriver à tout le monde. Bien vite chacun s’était attelé à la tache du jour. La leçon consiste à prodiguer les soins à un végétal classé dans la catégorie coupetout, la Lonicera ou autrement appelé Dendrophthoe, inutile de dire ses merveilleuses vertus, elle à la particularité d’avoir des feuilles pour le moins tranchante et n’aime pas vraiment que l’on prenne soins d’elle. Mais dans cette catégorie Aaron et lui étaient le mieux placé pour arriver à prendre soin de cette fichu plante, mais aujourd’hui cela semblait mal parti. Pourquoi ? Il ne savait pas trop, mais une chose était sur, son ami n’était pas dans son assiette normal et ça il ne fallait pas être devin pour le voir. Lui d’ordinaire si habile avec ce type de plante, cette dernière n’arrêté pas de le coupé, de lui entailler les mains. Lou ne parvenait pas à voir le regard de son ami, afin d’y trouver une potentiel raison, mais avec ses lunettes ridicules. Il fallait bien le dire mais combien de fois ils avaient rit grâce à elles. Mais là elles étaient plus un obstacle qu’un bon moyen de rire ? Alors qu’il pensait à ça, l’une des coupures fut un peu plus importante que les autres et ce fut la première fois que Lou entendit son ami de la mâtiné.

    Aaron « Désolé, pas de récompense pour nous. »

    Non vraiment il y avait quelque chose qui n’allait pas aujourd’hui et Lou n’aimait pas ça, non il n’aimait pas voir son meilleur ami dans cette état et la journée n’allait pas se passé comme ça. C’était ne pas connaître Louan. Oh non. Et autant dire que lorsqu’il avait une idée dans la tête, pas facile de la lui faire passer. Aussi avait-il bien l’intention de comprendre le comportement de son ami. Alors qu’Aaron était allé soigner sa plaie, Lou avait continué la tâche qu’on leur avait assignée attendant son retour.

    Aaron « Allez, c’est reparti. On va y arriver »

    Alors, il se retourna vers son ami, le regardant dans les yeux, enfin ce qu’il pouvait en percevoir, posant son sécateur et oubliant la plante en charge. De toute façon ils n’avaient plus rien du coté du concours alors et puis au sujet de la plante, il en apprendrait plus, plus tard. Il se concentra seulement sur son ami, prenant un air très sérieux, le plus sérieux possible, ce qui arrivait rarement lorsqu’il était tous les deux.

    Lou « Non ce n’est pas repartit, je t’interdis de retoucher à cette plante tant que tu ne m’as pas dit ce qui n’allait pas et ne me dit pas que tout va bien. »

    Sa voie était ferme, autoritaire, mais amicale quand même. Il voulait l’inciter à le faire parler sur ce qui n’allait pas en l’obligeant d’une voie autoritaire mais sans pour autant le brimer.

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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeMar 3 Mar 2009 - 22:49

    Si Aaron aimait tellement les cours de botanique, ce n’était pas seulement à cause des plantes en elles-mêmes. Pendant ce cours, les élèves avaient droit à une certaine indépendance et ils avaient même le droit de discuter entre eux s’ils le souhaitaient, chose normale quand ils devaient travailler en équipe. Un des autres avantages, les plantes en fait, du moins pas par leur simple intérêt botanique, mais par leur comportement. Ces végétaux n’aimaient pas toujours qu’on les tripote et souvent, ils ne se laissaient pas faire. Ce qui donnait lieu à un certain brouhaha en fond sonore.
    En l’occurrence, c’était, bien évidemment, ce dernier point qui avait la bénédiction de Aaron. Bon, ce n’était peut-être pas la meilleure façon de calmer un mal de tête (les cours d’histoires seraient certainement plus appropriés pour cela), mais cela permettait de souffrir en silence, ce que le jeune homme désirait simplement.

    Mais bien sûr, c’était sans compter sur Louan.

    Ce brave Louan. Un de ses rares meilleurs amis. Louan l’honnête, Louan le juste. Une véritable référence pour le jeune Kinnéas. Lorsqu’il était soumis à un problème épineux, l’adolescent se demandait souvent ce que son ami aurait fait à sa place.
    Louan… Un amour de sorcier. Pour Aaron, il était l’être avec qui il avait le moins de mal à communiquer dans cette école. En revanche, quand on ne voulait pas communiquer du tout, travailler avec lui n’était pas le meilleur choix.
    Le brunet se dit, l’espace d’un instant, qu’il n’aurait probablement pas eut ce genre de problème avec Winter, cela ne dérangeait absolument pas ce Serdaige de travailler en silence. Mais très vite, cette idée lui échappa, car d’humeur communicative ou pas, un cours de botanique sans Louan n’était pas un vrai cours de botanique, cela était indéniable.
    Il n’empêche que l’attitude naturelle du Poufsouffle perdait tout son charme en cette belle matinée d’hiver.

    Louan « Non ce n’est pas repartit, je t’interdis de retoucher à cette plante tant que tu ne m’as pas dit ce qui n’allait pas et ne me dit pas que tout va bien. »

    Un sourire se dessina sur le visage du bleu et argent. Etrangement, ce sourire se changea en une grimace de douleur, comme si le fait d’étirer ses lèvres envoyait des signaux d’alarme dans son cerveau pour lui ordonner de lui faire mal. D’ailleurs, il ne pu s’empêcher de porter une main sur le front, exprimant de manière explicite sa douleur.
    Lorsqu’il se rendit compte de se geste, Aaron sourit, plus adroitement cette fois, il cacha sa douleur même s’il n’y croyait pas trop. Lui était-il possible de cacher quelque chose à Louan ? Avait-il vraiment envie de lui cacher ce qui lui était arrivé ? Il ne savait qu’en penser. D’un côté, il voulait tout raconter dans les moindres détails car il était…et bien… Lou, tout simplement. Et pourtant, Merlin sait à quel point Aaron déteste utiliser les surnoms, même mentalement.
    D’un autre côté, s’il lui disait tout et que le jaune et noir réagissait mal ? Si cela l’écœurait ? Cette simple pensée faillit lui provoquer un haut le cœur. A moins que ce soit la gueule de bois…

    En somme, Aaron n’avait toujours pas décidé.
    Il avait tellement confiance en son ami. Si Louan était aussi approchable, c’était notamment parce qu’il n’allait jamais par quatre chemin, ou du moins il n’aimait pas ça. Louan disait toujours ce qu’il pensait. Pour Aaron, c’était une qualité indéniable… mais en cet instant, elle lui faisait un peu peur.

    Il ferma les yeux, posa doucement son outil de jardinage, tourna le visage vers son camarade et ouvrit les yeux.
    *Aïe*
    Il n’arrivait pas à regarder son confident dans les yeux. Il poussa un léger soupir et posa le regard sur l’épaule de Louan.

    Aaron « Ecoute… J’ai… J’ai passé une très mauvaise nuit. Je crois que j’ai trop bu et… Et j’ai super mal au crâne. Là, tout de suite, je ne pense qu’à mon oreiller alors… »

    Pauvre Aaron, même pour éluder un sujet, il était nul. D’ailleurs, en général, les relations sociales n’étaient pas son point fort. C’était là la limite de son esprit scientifique, il ne regardait jamais les autres comme des sujet d’expérience et il ne cherchait pas à les percer à jour. D’où sa difficulté à communiquer avec une arrière pensée.
    Toujours brouillon dans sa tirade, quelque chose attira cependant son attention sur les vêtements du Poufsouffle, et il en profita.

    Aaron « …alors… Hey ! Ce serait pas une étiquette qui dépasse de ta robe ? »

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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 17:06

    Le silence n'est il que l'échec de la communication? Certains en ont peur, car ils le ressentent comme une immobilité inconfortable. En réalité, le silence peut être beaucoup plus révélateur que les paroles elles-mêmes. Par exemple il peut signifier l'embarras de quelqu'un qui n'a pas compris et se demande ce que cela veut dire. Mais il peut aussi signifier la peur de parler devant un groupe que l'on ne connaît pas. Ou encore la désapprobation, parce que parler serait encourager les autres à aller dans un sens que nous n'approuvons pas. On peut cependant souligner ses limites car s’il peut tout dire, faut-il encore qu'il soit entendu et surtout compris, car il laisse la possibilité de multiples interprétations. Pour Lou le silence n’avait jamais était un problème, il l’apprécier même la plus part du temps. Alors en d’autre circonstance ce n’était pas le silence qui l’embêté ce matin là, au non, mais plutôt ce qui se trouvait derrière le silence de son ami. Il parvenait à y voir sa douleur et sa souffrance et cela il ne pouvait l’accepter. Lui d’habitude si bout en train, cela ne lui ressemblait vraiment pas. Non vraiment.

    Ravi de voir que son camarade posé ses outils pour prendre le temps de lui répondre, un instant il avait pensé que se dernier ne se serait même pas tourné vers lui, que bien au contraire, il se serait affairé avec sa chère amie la plante, avec qui il avait particulièrement bien sympathisé. Oui bon je sais, cela était bien loin de la vérité. Mais il n’arrivé pas à reconnaître son ami et son manque d’assurance lui prouva qu’il y avait quelque chose de peu ordinaire aujourd’hui et il trouverait quoi.

    Aaron « Ecoute… J’ai… J’ai passé une très mauvaise nuit. Je crois que j’ai trop bu et… Et j’ai super mal au crâne. Là, tout de suite, je ne pense qu’à mon oreiller alors… »

    Il semblait avoir du mal à s’exprimer, pourtant Lou n’était pas quelqu’un qui ne lui était pas familier, loin de là. Il était rare que l’un au l’autre se cache quoi que ce soit. Aussi Lou était-il au courant du penchant dédoublé pour les deux sexes qu’éprouvé son ami. Mais cela n’avait en rien changé leur rapport, il savait pertinemment qu’entre eux ce n’était que de l’amitié et Aaron connaissait trop son penchant pour la chère Magdalena Nox et combien de fois l’avait-il taquiné avec ça.

    Aaron « …alors… Hey ! Ce serait pas une étiquette qui dépasse de ta robe ? »

    Quoi un étiquette, mais de quoi parlait-il. Encore un bon moyen de détourner la conversation. Il fallait dire que Aaron était un as pour ça, il passait souvent du scoute à pétard à l’hippogriffe, mais de la à croire qu’ainsi il arriverait à détourner son attention de la conversation sur laquelle il avait décidé de la conduire. Ce fut avec un grand sourire, le plus narquois possible qu’il regarda son ami.

    Lou « je ne sais pas de quoi tu parle, mais ce n’est pas de cette façon que tu arriveras à te débarrassé de moi ni même du sujet »

    Il n’avait toujours pas remarqué ou plutôt sentit l’étiquette de son tee-shirt, en revanche chaque fois que l’un ou l’autre se ses camarades d’année passé prêt d’eux, ils ne pouvaient semblait-il réprimé un rire de moquerie. Au début Lou pensa que c’était encore une fois des lunettes d’Aaron qu’on se moquait, mais visiblement il se trompé, car c’était lui que l’on regardait. Alors repensant à la phrase de son ami, il passa sa main dans son coup pour trouver la dites étiquettes, ce qui le fit sourire.

    Lou « Non mais vraiment que je suis nul, j’ai l’air de quoi maintenant…enfin passons, j’arrangerai ça plus tard. Et si ce n’est pas à ton oreiller que tu pense, peut-on savoir à qui ? »

    Et non, il ne lâchait pas aussi facilement. La détermination était un de ses points fort, enfin cela dépendait pour quoi bien entendu.

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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 22:47

    Pourquoi fallait-il que le soleil soit de bonne humeur CE matin-là ? Nous sommes en hiver, il est tôt et cette boule de feu gigantesque fanfaronnait dans le ciel sans une seule once de modestie. Pourquoi ? Mais pourquoi aujourd’hui ? Le tout premier jour de l’année où Aaron ne pouvait permettre à ses yeux d’être exposés à une lumière trop vive… Au risque d’avoir mauvaise conscience plus tard, il aurait donné cher pour être privé de sa vue. Les aveugles se plaignaient rarement d’avoir mal au crâne… Affirmation que le Serdaigle ne tarda pas à chasser. Il ne connaissait et ne côtoyait pas vraiment d’aveugles… Il valait peut-être mieux arrêter de réfléchir… voire de penser tout simplement. Mais pour ça, il n’existait toujours pas de bouton « off ».
    Ainsi, regarder, toucher, sentir et écouter entraînent inlassablement l’action de penser.
    STOP !!!
    Finit les pseudos réflexions métaphysico-philosophiques… Pour aujourd’hui… OK, pendant toute la durée du mal de tête.

    Louan « Je ne sais pas de quoi tu parles, mais ce n’est pas de cette façon que tu arriveras à te débarrasser de moi ni même du sujet »

    Brave Louan, c’est toujours un plaisir de discuter avec lui.
    Même si la douleur se faisait toujours sentir, Aaron ne put s’empêcher un large sourire. En fait, il aurait bien rit de bon cœur s’il était un peu plus sûr de la fiabilité de son estomac. Mais il n’empêcha pas son hilarité de s’exprimer par un moyen qui lui demandait un minimum d’effort.

    Aaron « Ben en fait, j’voulais surtout me débarrasser de cette étiquette… Pas très esthétique… »

    Aaron tout sourire, une première dans cette journée ensoleillée.
    *Aïe* Peut-être une dernière également…

    Louan « Non mais vraiment que je suis nul, j’ai l’air de quoi maintenant…enfin passons, j’arrangerai ça plus tard. Et si ce n’est pas à ton oreiller que tu pense, peut-on savoir à qui ? »

    Aaron tout sourire n’aura pas mis longtemps à s’effacer pour laisser place à Aaron le fatigué (le retour). Est-ce que l’amitié devait toujours impliquer un certain harcèlement ? Simple question rhétorique car Louan était de loin de l’agacer. En fait, Aaron s’agaçait tout seul. C’est un garçon simple.

    Revenons à nos moutons, ou plutôt à ceux auxquels le Poufsouffle voulait revenir.
    Le bleu et bronze poussa un soupir et baissa les yeux, ce qui n’était pas le comportement judicieux si l’on voulait éviter d’avoir à passer aux aveux avec Louan. Mais comme on pouvait aisément le deviner rien qu’en le regardant, Aaron n’était pas vraiment en étant de réfléchir avec tous ses neurones.
    Il allait répondre quelque chose à son ami mais il dû d’abord laisser un éternuement inopiné s’exprimer. Eternuement qui retenti dans toute la serre et fut accompagné d’un silence, jusqu’à ce qu’une des plantes pousse un drôle de hurlement, faisant rire toute l’assemblée. Enfin, c’était avant que les plantes coupetouts se déchaînent et gagnent en agressivité. Ce qui permit au Serdaigle de s’exprimer sans avoir peur d’être entendu par une tierce personne.
    Oh oui, si l’on voulait discuter en cours, la classe de botanique était le meilleur choix.
    Toutefois, il eut le bon sens de s’éloigner de leur plante à eux avant qu’elle se mette à gigoter ses feuilles tranchantes dans tous les sens. Un très très vague souvenir l’informa qu’il suffisait d’attendre qu’elle se fatigue pour pouvoir s’en occuper. Dommage que cela soit le cadet de ses soucis pour le moment.

    Aaron « Ecoute…Comme je te l’ai dis, j’ai bien bu hier soir et… Et j’ai fait des choses… J’ai embrassé Jules… »

    Le dernier mot avait été à peine chuchoté, mais nul doute que Louan l’ait entendu. Sur ce, le brunet entreprit de lui expliquer comment il s’était retrouvé au bar, fêtant un succès quelconque de l’équipe des Serdaigles pendant leur entraînement ; comment Jules l’avait abordé et l’avait défié à un cap ou pas cap et comment il avait bu entre chaque respiration en la présence du Serpentard. En résumé, il expliqua le pourquoi.
    Après son compte-rendu, il renifla, puis chercha un mouchoir dans sa poche avant de se vider les sinus le plus discrètement possible. Il n’expliqua pas à Louan ce qu’il avait ressenti pendant le baiser. La simple expression présente sur le visage de l’adolescent à l’évocation de cette scène suffisait à en donner un bon aperçu.
    Une fois son mouchoir rangé, il prit soin de ne pas regarder son ami dans les yeux, de ne pas subir son jugement. C’était peut-être bête de sa part car il savait au fond que Louan ne le jugerait pas, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir peur de trouver quelque chose de déplaisant sur le visage de son meilleur ami.

    D’autant plus qu’il ne lui avait pas tout dit…

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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 19:53

    Dans un effort un peu ridicule il essayait de cacher son étiquette, mais en vint, car cette dernière s’évertuer à faire tout l’inverse de ce qu’il voulait, encore une qui allait lui donner du fil à retordre. Ce qu’il effectuait, était un peu comme une danse qui n’avait aucun sens. Mais Lou n’avait pas peut du ridicule, sinon cela ferai bien longtemps qu’il se cacherait de tout le monde. Finalement agacé lui-même, il arrêta sa gymnastique inutile et sourit à son ami. Ce dernier venait de baiser les yeux, évitant ainsi son regard. Lou commençait à le connaître, en d’autre circonstance, il aurait, de sa main douce et délicate (quoi il faut bien se faire des fleures de temps à autre non, bref) relevait la tête de se dernier afin de plonger son regard dans le sien. Mais dans le cas d’Aaron cela n’avait pas raison d’être, tout simplement parce que c’était Aaron.

    L’espace d’un cours instant, le silence s’établit dans la serre, par le simple éternuement d’Aaron et pourtant dieu sais que Lou avait avis d’en rire, et il faut croire que sa prier fut entendu car l’instant d’après c’était une serre remplit de rire...Quel contraste. Et bien que notre cher ami ait préféré que cela dure un peu plus longtemps, il avait lancé une question auquel son ami s’apprêtait à lui répondre et rien qu’au temps qu’il mettait pour le faire, cela semblait être une chose assez dure à dire, même à son meilleur ami.

    Aaron « Ecoute…Comme je te l’ai dis, j’ai bien bu hier soir et… Et j’ai fait des choses… J’ai embrassé Jules… »

    Lou fut soulagé, même s’il ne s’attendait pas à ce genre de nouvelle. L’espace d’un instant, il avait tout imaginé, devant l’état de son ami. Et le poids qu’il portait sur ses épaules s’envola, en revanche cela ne semblait pas être le cas pour Aaron. Lou ne dit rien, il laissa son ami lui raconté comment les choses c’était déroulé. Il connaissait bien la personne dont-il parlait à l’instant et que trop d’ailleurs puisque qu’il ne l’aimait vraiment pas. C’était peut être pour cela qu’Aaron éviter de lui en parler. Pourtant Lou avait bien comprit que quelque chose clochait lorsque Aaron parlait de lui…mais il n’en était pas sur. Il connaissait aussi son ami et savait que quand se dernier buvait il faisait les choses qu’il avait envie et avait tendance à dire ce qu’il avait sur le cœur. Alors s’il se fiait à cela, le geste d’Aaron envers Jules n’était pas forcément anodin. Quoi que cela soit vraiment Aaron devait savoir que Lou respecterai son choix, qu’il ne jugerait pas ses actes. Alors pourquoi cette peur sur son visage ? Pour même après avoir parlé semblait-il encore plus triste qu’avant. Il se rapprocha de son ami, le poussant presque un peu, s’éloignant encore un peu plus de cette satané plante. Oui ça y était, elle était en train de l’énerver à toujours agiter ses branches dans tout les sens…flûte la paix à la fin.

    Louan « C’est une bonne ou une mauvaise chose selon toi. Tu semble encore plus perdu et puis j’ai l’impression que tu as encore quelque chose sur le cœur…mais...enfin tu…Aaron c’est moi »


    Il n’arrivait pas a dire les choses, il voulait faire comprendre à son ami qu’il pouvait avoir confiance, mais cela son ami le savait déjà et en même temps il ne pouvait pas le forcer à parler, enfin si mais il ne voulait pas. Il se retourna alors vers la fameuse plante, attrapant son matériel, prêt à reprendre son travail.


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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeSam 21 Mar 2009 - 17:40

    En temps normal, Aaron aurait adoré regarder Louan se débattre pour tenter de cacher son étiquette. Il aurait rigolé un moment avant de finir par lui donner un coup de main. Mais là, il ne voyait même pas son ami exécuter cette danse de l’étiquette. Dommage, il ratait un grand moment.
    Ce que le bleu et bronze pouvait faire en revanche, c’était de profiter pleinement de l’amitié du Poufsouffle. Tout lui raconter lui faisait un bien étrangement fou. Ce n’était pas la première fois que Aaron se confiait au sujet d’une situation délicate, aussi il savait que cela lui faisait toujours du bien. Seulement, il avait toujours du mal à s’y mettre. A passer par l’étape de la confession. Sûrement qu’il n’aimait pas la simplicité…

    Louan « C’est une bonne ou une mauvaise chose selon toi. Tu semble encore plus perdu et puis j’ai l’impression que tu as encore quelque chose sur le cœur…mais...enfin tu…Aaron c’est moi »

    Pas de toute, se confier à Louan était vraiment une chose bénéfique voire magique ou psychologique… Mais ces deux notions étant des plus complexes, ce n’était pas le moment de s’attarder sur ce genre de détail. Il était tellement plus utile de remercier le ciel de lui avoir donné un ami comme celui-là. Il en était persuadé à présent, les amis, c’était indispensable.
    Il répondit à son camarade par un grand sourire. Louan ne le forçait pas à se confier, il voulait juste lui faire comprendre qu’il était là pour lui s’il en avait besoin. Et Aaron l’avait compris, d’où le grand sourire,et cette fois, il ne fut pas accompagné d’une horrible douleur. Le soleil se fit moins agressif et plus agréable.
    Néanmoins, le sourire s’affaissa au bout d’un court instant, il observa le jaune et noir prendre ses outils et s’approcher de la plante coupante. Là, une connexion s’établit dans l’esprit du brunet et il avança d’un pas avant de poser la main sur l’épaule de Louan.

    Aaron « Attend, je me souviens. Il faut la laisser se fatiguer toute seule, après on pourra s’occuper d’elle. »

    Puis il approcha son autre main de la plante et la retira à temps pour éviter de perdre un doigt, laissant ainsi au végétal le loisir de trancher l’espace qu’occupait la main du jeune homme une fraction de seconde avant.
    Pendant que la plante combattait l’air, il se tourna vers son ami, armé d’une expression plutôt sérieuse sur le visage.

    Aaron « Louan... Excuse-moi si j’hésite tellement à tout te raconter, mais… J’ai peur de te dégouter. Parce que ce qu’il s’est passé hier… J’en suis pas vraiment fier… Je n’ai pas envie de te dire des choses que tu risques regretter d’avoir entendues par la suite. »

    Pour Aaron, la situation avec Louan était simple tout en étant compliquée. Ce qui était simple, c’est ce qu’il allait faire, ou plutôt raconter selon la réponse du Poufsouffle. Mais ce qui était compliqué, c’était ce qu’il ressentait à cette idée. Et c’était la peur qui l’emportait, même si la honte arrivait en deuxième place. Car le Serdaigle avait honte de ne pas accorder une confiance absolue en son camarade, honte de ne pas être à la hauteur de l’amitié que Louan lui accordait.
    Tout serait tellement plus simple sans cette peur viscérale… Aaah les premières histoires… il s’en souviendrait.

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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeDim 22 Mar 2009 - 13:45

    Est-ce l’esquisse d’un sourire que Lou avait vu se dessiner sur le visage de son ami, cela signifier que c’était un bon début, mais bon la partit n’était pas gagner pour autant. Puis qu’aussi vite qu’il était apparu Lou le vit s’estomper, il se reconcentra alors sur la dite plante ; mieux valait laisser Aaron venir à lui plutôt que de le forcer à parler, cela il l’avait comprit et en générale, cela marchait bien. Il sentit alors une main sur son épaule.

    Aaron « Attend, je me souviens. Il faut la laisser se fatiguer toute seule, après on pourra s’occuper d’elle. »

    Aaron avait repris du poil de la bête, puisqu’il reprenait son rôle d’aidant en botanique. Et oui d’ordinaire, c’était lui qui mener le cours, qui donné les instructions de bases. Souvent Lou lui avait conseillé de prendre cette voie pour plus tard, mais cela n’avait pas semblait évident pour son ami…en même temps, ils leur restaient encore du temps avant de savoir vraiment ce qu’ils feraient. Lou lui-même ne savait trop quoi choisir et même ses longues heures passé en solitaire sur le toit n’y avait rien changé. Ecoutant les conseilles de son ami, il déposa ses outils et se tourna vers lui et remarqua son air sérieux, ce qui était plutôt rare à voir sur son visage, même étrange, Lou se retint de rire, mais l’envi en était pourtant bien présente. Mais son ami n’avait pas besoin de ça, il semblait déjà bien embarrassé par la situation, même s’il n’avait aucune raison de l’être face à Lou, mais parfois nous avons des réactions que l’on ne peut contrôler et ça Lou le savait bien pour l’avoir vécu. Finalement son ami pris la parole :

    Aaron « Louan... Excuse-moi si j’hésite tellement à tout te raconter, mais… J’ai peur de te dégouter. Parce que ce qu’il s’est passé hier… J’en suis pas vraiment fier… Je n’ai pas envie de te dire des choses que tu risques de regretter d’avoir entendues par la suite. »

    S’excuser, mais de quoi ? Pourquoi ? il n’avait pas à s’excuser de quoi que ce soit, parler de chose que vous avait sur le cœur, n’ai jamais facile et Lou le comprenait très bien, c’était pour cela d’ailleurs qu’il ne le forçait en rien à le lui dire. Il pensait simplement que si son ami en parlait, il pourrait se sentir peut être un peu mieux par la suite, même si rien n’était sur. Le fait d’avoir soulagé sa conscience d’un poids. Il le regarda avec de grand yeux, enfin pas trop grand non plus. De quoi avait-il peur ? Il en fallait beaucoup pour dégouter Lou et tout ce que pourrait lui dire son ami ne rentrerai jamais dans cette catégorie, Aaron ne l’avait-il donc pas comprit depuis toutes ces années d’amitié. Peut importe, il sentait bien que son ami avait honte de ses actes, mais qu’avait-il donc bien pu faire pour en avoir aussi honte. Alors il cru comprendre, mais ce n’était pas à lui de dire ses choses, Aaron devait s’en délivrer seul, enfin c’était à lui de les dires. Alors avec un sourire réconfortant et rassurant.

    Louan « Aaron, tu sais bien que je suis prêt à tout entendre, mais c’est à toi de voir si tu es prêt à dire ses choses. Maintenant si aujourd’hui tu ne le sens pas, on peut parler d’autre chose. Sache que je suis simplement là »

    Après tout, Lou se rendait bien compte qu’il avait amené un sujet sans vraiment en demander l’avis à son ami, mais en même temps ce dernier n’avait pas exprimé le fait de ne pas vouloir en parler.

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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeDim 22 Mar 2009 - 20:22

    En plus des avantages non négligeables qu’offrait le cours de botanique, il s’agissait d’une des deux matières que Aaron pratiquait généralement de manière instinctive. Aussi, on lui avait très souvent fait remarquer que ses facilités devraient être poussées à leur maximum. Voilà pourquoi le jeune sorcier était à peu prés sûr de garder la botanique et les soins aux créatures magiques après les B.U.S.E.S. si ses résultats le lui permettaient. Seulement voilà, il fallait faire un choix et c’était compliqué et ce n’était pas le moment de penser à ces choses là. Non pas qu’elles étaient sans importance, mais de toutes façons, Aaron n’était pas vraiment en état de méditer la question ce matin.
    Il continua d’observer la plante faire sa danse tranchante avant de poser de nouveau les yeux sur son ami pour écouter ce qu’il lui allait lui répondre.

    Louan « Aaron, tu sais bien que je suis prêt à tout entendre, mais c’est à toi de voir si tu es prêt à dire ses choses. Maintenant si aujourd’hui tu ne le sens pas, on peut parler d’autre chose. Sache que je suis simplement là »

    Le peu de doutes qu’il lui restait commencèrent enfin à s’éclipser. Et même si la honte, elle, était toujours là, bien forte, il savait qu’il devait parler à Louan. Il le fallait. C’était nécessaire et il le savait. Il fallait enlever le pansement d’un coup sinon, la sensation désagréable persisterait.
    Il enleva ses lunettes protectrices ridicules et les posa sur la table de matériel qui était à leur disposition. Puis il fixa de nouveau Louan, ses yeux étaient encore humides, la lumière les faisait pleurer, et gonflés. Restes de la nuit qu’il avait passée à boire puis à fumer. Avant de procéder à l’opération « éclatement de tabou », il prit une grande inspiration par le nez. L’odeur de l’engrais et de terre lui retourna l’estomac mais, paradoxalement, de la consistance. La seule chose, à présent, qui empêchait sa voix d’être fluide et continue, c’était le malaise, le malaise de lui-même.

    Aaron « Donc… Jules et moi, avons bu. Bien bu, même. Et lui, un peu plus que moi. Il a répondu à mon baiser et… Je savais qu’il était complètement bourré, mais… On est sortis et il m’a encore embrassé et je l’ai laissé faire, j’ai même répondu à son baiser. Ensuite… on est allés dans un coin plus tranquille et… Et… J’ai vraiment l’impression d’avoir profité de lui. Je… Bon sang ! Ca se voyait enfin ! Comment j’ai pu continuer ? Il m’a pas arrêté, il a rien dit, j’avais même l’impression que ça allait, mais… Il avait confiance en moi… Je me sens vraiment horrible. »

    Au fur et à mesure qu’il parlait, les images des évènements s’imposèrent dans son esprit, des bribes de souvenir. La nausée commençait à revenir. Il inspira de nouveau mais cela n’arrangea rien. Dans la serre, un bon groupe d’élèves était en train de se présenter au bureau du professeur pour recevoir un peu d’onguent magique. Les autres étaient occupés à se moquer d’eux ou bien à se battre avec leur plante. Ce cours était vraiment parfait pour cette conversation.
    Sans laisser le temps à Louan de répondre quelque chose, il s’avança d’un pas vif et assuré vers le végétal coupant. Tournant le dos à son ami. Puis, à mains nues, sans ciseaux ni rien, il arracha les feuilles abîmées. La plante était beaucoup moins vive et le temps qu’elle réagisse, les doigts de Aaron avaient déjà attrapée une autre feuille. Pourtant, s’il avait procédé ainsi deux minutes plus tôt, il aurait sûrement perdu tous ses doigts.
    Ne quittant pas le végétal des yeux, ne s’arrêtant pas dans sa tâche. Il reprit la parole d’une voix calme et froide qui ne lui ressemblait vraiment pas.

    Aaron « Dis-moi que je suis monstrueux, Louan. Dis-moi… Que seul quelqu’un d’abject peut abuser d’un autre comme je l’ai fait. Dis-moi que je vaux moins qu’une bouse de dragon, parce que moi, j’arrête pas d’essayer de me convaincre que ce n’était pas ma faute. J’arrête pas de me dire que j’ai agit comme ça à cause des sentiments que j’ai pour lui… Mais ce n'était pas une raison... »

    Sa voix se brisa sur ses dernières paroles. Avouer qu’il avait des sentiments forts pour Jules alors que c’était impossible lui fit l’effet de recevoir un cognard dans le ventre.
    N’importe qui le prendrait pour un fou à ordonner à quelqu’un de lui dire de telles choses. Seulement voilà, Louan n’était pas n’importe qui. Il le connaissait. Le Poufsouffle savait que quand Aaron n’arrivait plus à gérer une situation, il disait des trucs bizarres, parfois durs. Il savait aussi que le bleu et bronze s’en remettrait, car il se remet toujours de ses périodes sombres. Il était comme ça, quand ça n’allait pas, Aaron s’« enfermait » dans son monde jusqu’à ce qu’il guérisse, et jusqu’à maintenant, il guérissait toujours.
    Mais il savait également que cette fois, c’était particulièrement difficile et douloureux et qu’il lui faudrait beaucoup de temps et d’énergie pour s’en remettre.

    Il s’arrêta d’estropier la plante coupetout car il ne lui restait plus que des feuilles neuves. Il posa ses mains des deux côtés du végétal, celui-ci n’avait même plus assez de force pour l’entailler et se contenter de bouger mollement les tiges, chatouillant au passage la peau du Serdaigle. Le jeune homme garda le silence pendant quelques instants avent de murmurer:

    Aaron « Je crois qu’il ne reste plus qu’à lui donner un peu d’engrais et l’arroser. »

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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Taillons dans le vif avant qu’on nous taillade Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 16:55

    L'Amitié !!! Quel mot rempli de valeur humaine. On dit souvent : "Cette personne est mon amie"... Mais est-ce que nous savons bien définir ce mot ? On dit souvent que l'on a assez des cinq doigts d'une main pour y compter nos vrais amis. Et un vrai ami c'est ce qu'il y a de plus précieux .C'est la personne qui est là, en tout temps, par son écoute, sa tendresse. Il est là pour nous conseiller, nous consoler si on a une peine, soit pour nous encourager si on a un projet. Et encore là, quand nous avons une grande joie pour bien en rire tous les deux à gorge déployée ; et même chose du côté opposé. Alors oui, Lou considérait Aaron comme un ami, un vrai ami, pour toutes ces choses. C’était pour cette raison qu’il écoutait son ami, qu’il l’écoutait simplement. Sans l’interrompre, sans lui répondre. Peut-être avait-il comprit qu’il ne devait rien dire, ne pas le coupé, sans quoi cela pourrait compromettre son élan d’échange. Il savait aussi combien Aaron avait besoin de parler, même si cela n’est pas toujours facile. Louan arrive à chaque fois à savoir quand son ami en a besoin et arrive presque à chaque fois à le libérer de ces poids qui l’encombre temps.

    Il le regardait dans les yeux avec amitié, sans la moindre once de jugement. Non, il connaissait Aaron et si ce dernier le connaissait bien, il savait aussi qu’il pouvait se confier tranquillement à Lou, même si ce n’est chose facile. Il savait écouter et se taire lorsque cela été nécessaire. Il savait être présent simplement, sans aucun, juste par le regard, lors de situation particulière. Comme aujourd’hui. Bien que ce que son camarade lui dévoilé à présent, était un peu comme un boulet de canon. Il connaissait le penchant de son ami pour la gente masculine, il avait su voir aussi son attirance pour le jeune serpentard et quand bien même cela ne lui plaisait pas, il n’avait pas le droit de dire quoi que ce soit sur les choix de son ami, le conseillé était la meilleurs chose à faire. Le soutenir dans cette épreuve. Il lui sourit. Un sourire de compréhension.

    Puis il lui tourna le dos, et se remit à son occupation première : le soin au végétal. Lou s’apprêtait à prendre la parole, mais Aaron fut bien plus rapide. Et ne fut pas simplement rapide à prendre la parole, mais aussi dans ses gestes face à la plante. Lou en était assez étonné d’ailleurs. Mais cela son ami ne le voyait pas.

    Aaron « Dis-moi que je suis monstrueux, Louan. Dis-moi… Que seul quelqu’un d’abject peut abuser d’un autre comme je l’ai fait. Dis-moi que je vaux moins qu’une bouse de dragon, parce que moi, j’arrête pas d’essayer de me convaincre que ce n’était pas ma faute. J’arrête pas de me dire que j’ai agit comme ça à cause des sentiments que j’ai pour lui… Mais ce n'était pas une raison... »

    Pourquoi ? Pourquoi ce rabaissait-il ainsi. Cela ne lui correspondait pas. Il laissa le silence s’installer un instant. Juste ce qu’il fallait à son ami pour lui laisser le temps d’entendre ce qu’a présent lui avait à lui dire. Toujours de dos, cela n’avait pas d’importance, il posa simplement sa main sur son épaule. Un geste tout a fait symbolique et pourtant si significatif.

    Louan « j’entends tout ce que tu me dit Aaron. En revanche je ne suis pas d’accord avec toi. Tu n’es pas un monstre, non, simplement un être humain. Tout ce qu’il y a de plus normal en fait. Ce que tu as fait, ce n’est pas toi ou ta raison contrairement à maintenant. Non, c’est ton cœur qui à dictée ta conduite. »


    Il inspira profondément. Son ton était peut être un peu dure, mais ce n’était pas contre son ami, non. C’était simplement pour lui faire prendre conscience de ce qu’il disait ou avait dit. Et en même temps, derrière cet air un peu dure, il y avait tant de sincérité et d’amitié, cela se voyait dans ses yeux. Il reprit de suite la parole.

    Louan « Ne regrette pas, si tu l’as fait c’est que tu en as eu envie et même si Jules n’était pas en état, comme tu le dit. S’il n’avait vraiment pas eu envie, il ne se serait pas laisser faire, et tu le sais aussi bien que moi. Jules est un garçon qui sait se défendre. Ne regrette pas, surtout pas. Tu as su faire ce que tu voulais, même si les circonstances ne t’apparaissaient pas favorables aujourd’hui. Tu lui à avoué ce que tu ressentais à travers cette soirée. Maintenant, les cartes ne sont plus dans tes mains Aaron, mais dans les siennes. Je sais que ce que je te dis et un peu dure. Mais tu sais aussi bien que moi que j’ai raison. »


    Il retira sa main, son ami quand à lui laissa la plante tranquille et déposa les siennes juste à coté du pot. Il attrapa l’engrais qui se trouvait derrière lui et se rapprochant de son ami, il en mit au pied de la plante, puis versa un peu d’eau. Même si cela n’avait été qu’un murmure, Lou avait su l’entendre. Et quand bien même Aaron n’aurait pas parlé, il aurait pu comprendre.

    Louan « Je suis content que tu te soit confié. »


    Puis il le bouscula amicalement de l’épaule. Il voulait lui faire comprendre que le moment de sérieux qui avait précédé été terminé. Que le Lou sérieux était partit. Qu’il avait le champ libre. Soit il pouvait continuer de parler sur ce sujet, soit il pouvait librement en changer.

Spoiler:

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