Isabella Juliet de Cavalieri
Seize ans ; Sixième année



__Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre,
__Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
__Est fait pour inspirer au poète un amour
__Éternel et muet ainsi que la matière.

__Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
__J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
__Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
__Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

__Car j'ai pour fasciner ces dociles amants
__De purs miroirs qui font les étoiles plus belles :
__Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

________La beauté.
_____________C. Baudelaire.

I. Vous


prénom : M.
âge : Dix-sept piges.
ancienneté dans le rp : Sûrement plus de trois ans maintenant.
comment avez-vous découvert le forum ? Je le connaissais depuis longtemps. Ancienne membre. Je ne me rappelle plus comment je l'ai connu.
que pensez-vous du forum ? Je l'aime toujours (l).


II. Formalités


avatar : Ashley Greene.
code :
profil : remplit par un admin.

manoir des de cavalieri
premier juillet, cette année.
vingt-et-une heure et trente-trois minutes.


__Elle était encore ce soir celle, sur qui, tous les regards se tournaient. Elle aurait pu être gênée d'être une nouvelle fois le centre d'attention de la soirée, mais après seize ans d'un tel traitement, elle avait pris l'habitude d'être détaillée de la tête aux pieds à chaque fois qu'elle rentrait dans une pièce. Juchée sur des talons vertigineux, elle dispensait ses pas avec légèreté et sensualité, ses hanches suivant avec souplesse le rythme de sa démarche, pour finalement arriver au centre de la pièce. Toutes les personnes présentes dans le salon marbré s'écartèrent pour lui laisser la place de passer, on aurait dit une cour s'écartant pour laisser passer sa reine. Tandis qu'elle montait sur la table basse de la salle pour se faire bien voir de tous, un simple sourire lui suffit pour qu'un jeune homme lui offre directement son verre. Elle le porta au-dessus de sa tête et d'une voix envoûtante réclama le silence.

ELLE. - « Mes amis, ce soir marque un nouveau passage dans notre vie. Une autre année est passée et dans deux mois on reprendra le chemin des cours mais avant ça, j'espère bien que vous allez profiter de cette soirée car elle faite pour vous ! Avant de vous laissez partir comme ça, je vais emprunter les mots d'un célèbre écrivain que je chéris particulièrement. « Le meilleur moyen de se délivrer de la tentation c'est d'y céder. » Alors surtout, ne vous privez pour abuser des bonnes choses ! »

__Une salve d'applaudissements et d'éclats de rire accompagna la fin de sa phrase, puis, d'un geste qu'on aurait put croire habituel, vida la coupe qu'elle tenait entre ses longs doigts fins et tandis que tout le monde l'applaudissait, une musique entraînante au tempo plutôt rapide s'éleva dans la pièce. Pendant que les corps commencèrent à se mouvoir au gré des notes qui sortaient des énormes enceintes, installées spécialement pour l'occasion, elle descendit avec légèreté de la table en verre et commença son tour d'inspection. Tout devait être parfait, et si il y avait bien une chose qu'Isabella de Cavalieri connaissait sur le bout des doigts, c'était bien la perfection.

__Zigzaguant avec grâce entre tous les invités, Bella, comme elle aimait se faire appeler, adressaient des sourires et des bonsoirs à tour de bras sans vraiment se rendre compte à qui elle les offrait. Des dizaines de visages inconnus passèrent devant ses yeux jusqu'à ce que son regard d'émeraudes rencontre les saphirs de l'autre, Tout sembla se figer autour d'elle. La musique n'était devenu qu'un brouhaha inaudible, tout comme les conversations des invités, tous les corps qui se trouvaient près d'elle semblèrent perdre leur consistance, pour devenir flou, sans réels contours, mais sa silhouette pourtant restait parfaitement visible, on aurait presque dit qu'il était entouré d'un halo de lumière. Le cœur d'Isabella bondit dans sa poitrine, son souffle se coupa et sa bouche s'entre-ouvra. On la bouscula et il disparut.

__En une seconde, tout revint à la normale, comme si rien n'avait changé, une autre plus tard I. reprit une mine présentable et il lui en fallu deux de plus pour retrouver la parfaite maîtrise de son corps. Un jeune homme s'approcha d'elle, lui tendant une coupe, et elle lui fit subir le même sort qu'à la toute première. Un sourire de remerciement, et Isabella pouvait très bien imaginer qu'il pensait avoir sa chance avec elle. Mais même si elle le trouvait tout à fait à son goût, la belle n'avait plus vraiment les idées à ça. Elle devait s'assurer qu'elle n'avait eu d'hallucination. Il était encore tôt dans la soirée, elle avait bu plutôt raisonnablement et si elle n'éclaircissait pas ce mystère dans la minute sa soirée serait gâchée.

__Et il n'y avait rien de pire que de gâcher la soirée d'Isabella.


__Écartant toutes les personnes se trouvant sur son chemin, la belle se fraya difficilement un chemin jusqu'à la place où elle avait pensé l'avoir vu. Un coup d'œil à gauche, puis à droite. Rien. Personne. Pas de regard de glace, pas même de trace de son odeur qu'elle connaissait encore par cœur. Un soupir. Son palpitant repris une course régulière et Bella s'insulta mentalement. Il n'oserait jamais revenir ici. Pas après tout ce qu'il avait fait, c'était ridicule de paniquer. Plongée dans ses réflexions, I. sembla une nouvelle fois déconnectée de tout ce qu'il l'entourait. C'était une des facettes les plus bizarres de sa personnalité. D'un naturel très lunatique, il lui suffisait de se concentrer un tant soit peu sur un problème pour qu'elle en oublie le monde entier qui l'entourait. Et quand elle était dans ce genre de transe, rien, ni personne, ne semblait pouvoir l'y sortir. Sauf bien sûr peut-être quand on lui sautait dans les bras comme venait de faire sa meilleure amie, Maéna.

__Reprenant pied à la réalité, Bella enlaça à son tour le corps frêle de son amie qui ricanait au creux de son oreille. Comme à chaque fête, Maéna prenait un malin plaisir à charmer tous les hommes, surtout ceux venus accompagnés. Mais sa partie préférée était surtout quand elle voyait les larmes dans les yeux des petites amies trompées et les pitoyables excuses des hommes, essayant de se faire pardonner. Quelle sacré paire qui se trouvait là. L'une brisant les cœurs des mâles en les séduisant puis en les lâchant et l'autre qui faisait pareil mais qui se délectait de la peine des petites amies. De plus les deux jeunes femmes possédait une arme absolument mortelle. Leur beauté.

__Elles n'étaient pas comme toutes ses poupées blondes et gonflées de toutes parts que l'on voit dans les magasines populaires. Non. Elles avaient la classe, le charisme et un charme naturellement fou. Des beautés froides, alliant élégance et chic, que toutes les autres filles enviaient. Et le pire dans tout cela était qu'elles étaient tout à fait conscience de l'impact de leur beauté sur les autres. Autant sur les hommes que sur les femmes. Les premières les désiraient, les autres les détestaient, pour la plus part.

__Après cette brève étreinte, Maéna posa ses mains sur les épaules dénudées de son amie et commença à trépigner d'impatience.

MAÉNA - « Il est là ! Il est là ! Et en plus il l'a amené aussi ! Bella, tu es génialement diabolique. Tout est prêt comme on l'a dit hein ? »
ELLE. - « Oui, ne panique pas. Je me suis occupé de tout. Elle sera aux premières loges pour t'admirer. Toi et son futur-ex. »

__Elles partagèrent un sourire dément puis se séparèrent comme si de rien n'était. Leur plan était en route, et la perspective de voir un nouveau cœur brisé ce soir fit oublié à Bella son hallucination passagère. Attrapant une nouvelle coupe, elle la vida, encore une, et s'élança avec grâce dans le petit cercle qui s'était naturellement formé pour laisser les danseurs évoluer comme bon leur semblait.

__Consciente de chaque parcelle de son corps, elle savait en faire le meilleur usage, développant des points forts mais ne laissant aucune faille dans ses mouvements. Alors qu'elle pénétrait sur la « piste de danse » et la traversait jusqu'à son centre, la musique la possédait peu à peu, jusqu'à ce qu'elle brûle d'envie de danser. Après avoir trouvé un petit endroit de libre, Bella se mit à se mouvoir, tout d'abord un peu timidement, puis deux minutes passèrent et elle suivait la musique avec délectation. Élevant ses bras graciles au-dessus de son visage, les yeux à demi clos, elle ondoyait avec langueur, son bassin allant de droite à gauche, puis de gauche à droite, atteignant leur position extrême à chaque mesure de la musique. Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que ses voisins la remarque, et tombent en admiration devant cet ange surgis de l'ombre, au corps diabolique et au visage ravissant.

__Déjà, un petit groupe s'était formé autour de la jeune femme, dansant avec cette touche si sensuelle qu'il était difficile d'avoir, puisque apparemment, ceci ne s'apprenait pas. Il faisait chaud dans le salon surpeuplé, Isabella commençait elle-même à se réchauffer, et quelques mèches de cheveux bruns vinrent se coller sur son front et sa nuque, alors qu'elle glissait ses mains dans sa chevelure pour la rehausser et dévoiler la finesse de son cou. Ses deux mains tenaient ses cheveux et des mèches glissaient de ses doigts au fur et à mesure dans un désordre étonnamment sensuel et attirant. Fermant les yeux par instants, elle trouvait toujours un garçon différent dans son champ de vision lorsqu'elle les rouvrait, et elle sourit à chaque fois, de la timidité de tous.

__Lorsque Bella sentit une présence derrière elle, il ne lui fallut qu'un coup d'œil pour constater que ce jeune homme là était plutôt séduisant, et elle le laissa s'approcher d'elle, continuant à danser avec cette élégance et ce charme qui lui était propre, calant peu à peu les mouvements de ses hanches sur les pas du danser. Il n'osait pas poser ses mains sur ses hanches alors qu'elle sentait qu'il en mourrait d'envie, mais elle y était finalement habituée. Une telle beauté se révélait parfois être effrayant, car nul ne pouvait prévoir ce qu'il se passait dans l'esprit d'une de Cavalieri, d'autant plus lorsque cette déesse s'avérait être Isabella.

__Abandonnant sa chevelure sur ses épaules, elle descendit ses mains vers ses cuisses fines, les posant sur sa peau marbrée et remontant légèrement, entraînant le tissu de sa robe noire et dévoilant entre un peu plus sa plastique parfaite. Tous les regards étaient à présent braqués sur le couple de danseur et certains quittèrent même la piste, dégoûtés de sentir tant de sensualité et d'érotisme, émaner des deux jeunes étudiants.

__Le rythme de la musique se faisait de plus en plus soutenu et le souffle de Bella fut quelque peu saccadé et elle cessa complètement de respirer quand elle sentit les mains du jeune homme sur ses hanches parfaites. Le contact était complètement électrisant et enivrant, elle aimait vraiment cette proximité avec son camarade de jeu. Doucement, tout en continuant de balancer son bassin, la belle se rapprocha encore un peu plus de son partenaire jusqu'à ce que leur corps soit en total contact. Le torse du jeune homme contre son dos, sa chute de rein contre son bas-ventre. Non, la danse n'était plus érotique, elle était devenue complètement indécente. Un sourire vint étirer ses fines lèvres rouges, s'amusant à faire découvrir son propre corps au jeune chanceux.

__Ses mains laissèrent retomber sa robe sur ses cuisses et se glissèrent dans la tignasse soyeuse de son danseur. Rien ne comptait plus que leur deux corps s'épousant parfaitement et ondulant en rythme au gré de la musique. Le jeune homme passa ses mains le long de sa taille, frôlant avec insolence ses hanches, jusqu'à toucher ses cuisses et, de plus en plus hardi, en glissa même une vers l'intérieur.

__Bella tenta de résister mais l'inconnu semblait connaître tous ses points faibles et lui murmura une phrase complètement incompréhensible pour l'esprit embrumé de la jeune femme. Ma sa voix si sensuelle, son haleine fruité eu raison de toute sa volonté et la belle abaissa toutes ses barrières. Elle fit un rapide demi-tour sur elle-même et s'empara de ses lèvres. Le baiser au début tendre, devint très rapidement passionné et les mains du jeune homme parcourait allègrement le dos de Bella tandis que les siennes fourrageaient avec empressement sa chevelure brune.

__Après quelques minutes de baiser intense, I. recula légèrement son visage de celui de son danseur inconnu, les yeux toujours clos, elle voulait savourer cet instant, comme si il n'y avait pas des dizaines d'yeux braqués sur eux. Elle laissa ses mains glisser le long du cou du jeune homme, pour finir par se poser à plat sur son torse et un fin sourire étira ses lèvres. Ils ne bougeaient plus à présent, essayant tout deux de reprendre leurs souffles après cette danse épuisante.

L'AUTRE. - « T'embrasses toujours aussi bien Bella. »

__Un coup au cœur. Cette voix. Non, ça ne pouvait pas être lui. Tout à l'heure, ce n'était qu'une hallucination de son esprit malade. Cela faisait plus d'un an à présent, il ne pouvait pas réapparaître du jour au lendemain et faire comme si de rien n'était. L'embrasser comme il l'embrassait, la toucher comme il la touchait, lui balancer son odeur enivrante, comme si de rien n'était, pour la faire tomber dans ses bras. Bella osa un regard vers le haut et son palpitant se mit à danser la rumba dans sa poitrine. Elle croisa ses perles d'eau et ses jambes semblèrent ne plus vouloir lui obéir, elle réussit pourtant à faire un pas en arrière et resta tout simplement bouche bée devant lui.

__L'homme de sa vie. Celui qui lui avait brisé le cœur il y avait à peine un an était devant elle. Tout sourire, comme si ils s'étaient quittés la veille. Il n'avait pas changé, toujours cette même nonchalance qui l'avait fait craquer, ce sourire en coin et ses yeux océans. Il fit un pas dans sa direction et Bella prit une grande inspiration pour remettre ses idées au clair. Pourquoi il était revenu, elle s'en foutait royalement. Si c'était pour elle, il pouvait déjà repartir. La surprise du début, fit place à une rage nouvelle. La même rage que lorsqu'il l'avait trouvé dans les bras de cette autre blonde mais il n'y avait plus aucunes traces de tristesse en elle. Une douleur bizarre serra tout de même son organe vital quand il s'approcha encore. Un pas en arrière, garder ses distances.

L'AUTRE. - « Et bien Bella. Tu n'es pas heureuse de me revoir ? »

__Sans même sans rendre compte, sa main était déjà partie percuter sa joue. Le bruit résonna dans la salle et plus personne n'osa prononcé un mot. Apparemment non, elle n'était pas heureuse de le revoir.

__Il ne devait pas vraiment s'y attendre à celle-là, car son petit sourire satisfait avait totalement disparu. Rien qu'à le voir, on pouvait tout de suite deviner que cet homme n'était pas du genre à se faire rejeter par les filles. La peau blanche, les cheveux bruns en batailles, de véritables mers à la place des yeux et un sourire tellement craquant. Il avait tout pour plaire, en avait pleinement conscience et n'était pas vraiment habitué à la négation venant des filles. Et pourtant, ce soir, restera sûrement bien gravé dans sa mémoire. Une humiliation publique et monumentale. Si la colère ne lui faisait pas autant serrer les mâchoires, Bella en aurait rit. Oh oui, elle aurait rigolé aux éclats, laissant les autres s'emporter avec elle. Mais là elle continuait de fixer la joue rougie de l'ancien amour de sa vie sans une once de sourire et encore moins de compassion.

__Se redressant de toute sa hauteur, elle le toisa. Et si en ce moment, un regard pouvait tuer, le beau jeune homme serait mort de la plus horrible des façons. Reprenant une respiration normale et se détendant légèrement, l'homme cligna plusieurs fois des yeux rapidement et tourna la tête vers Bella. Son regard d'incompréhension la pénétra entièrement et elle ne put supporter cette accusation plus longtemps. Elle sentit ses yeux la brûler et lentement sa vue se brouilla. Non. Non. Non, tout sauf ça. Elle s'était jurée de ne plus jamais pleurer devant lui. Elle s'était promis lors de son départ que plus aucunes larmes ne seraient versées à cause de lui.

__Mais elle était faible. Et encore amoureuse.

__Alors qu'elle se mordait férocement l'intérieur des joues, le sourire sarcastique qu'il lui balança eut raison de ses dernières forces. Certes elle allait craquer mais certainement pas sous ses yeux. Elle savait que cela lui ferait trop plaisir de la voir de nouveau souffrir. D'un pas rapide elle se dirigea alors dehors, traversant le salon en quelques secondes. Arrivée dans le jardin, elle retira ses chaussures et les balança, peut-importait où, et elle se mit à courir. Courir jusqu'à n'en plus pouvoir, sentir le vent frais glisser sur sa peau, emmêler sa chevelure soyeuse, l'herbe chatouillant fugacement le dessous de ses pieds. Elle pouvait a présent totalement se laissé aller. Les larmes se firent alors discrètes. Une, puis deux, puis trois. Puis ce fut un véritable torrent qui se déversait sur ses joues pâles, laissant des longues traces humides sur ces dernières.

__Elle courra ainsi encore de longues minutes, poussant son corps jusqu'à ses extrêmes limites, jusqu'à ce son cœur menace de la lâcher et seulement à ce moment là, elle commença à ralentir. Ses yeux était tellement embués de larmes qu'elle ne distinguait plus rien autour de lui. Fatiguée de sa course folle mais surtout fatiguée de combattre cette vague de tristesse en elle, la belle se laissa tomber à genou dans l'herbe puis s'allongea, le regard perdu dans le vague. Aucun sanglots ne franchissaient ses lèvres mais les larmes continuaient à perler sur ses joues jusque dans ses cheveux. Plus aucune de ses pensées n'étaient cohérentes, il n'en résultait qu'un énorme brouhaha et pour faire calmer ce flot incessant elle ferma les yeux. La fatigue eu bien raison d'elle car quelques minutes plus tard elle s'endormit sous le ciel étoilé.

__Penses-y la prochaine, petite créature, tu n'es pas aussi forte que tu veux le croire.

manoir des cavalieri.
trois août, cette année.
treize heures et vingt-deux minutes.


Incrédules, ils la regardaient faire les cent pas dans l'immense salon du manoir. Ses talons claquaient en rythme sur les dalles cirées tandis que le regard des elfes de maison de cessait d'aller de gauche à droite puis de droite à gauche comme si ils étaient absorbés dans une de ces ridicule partie de tennis moldu. Quelques minutes passèrent ainsi tandis que la belle semblait plongée dans ses pensées. Le cœur battant elle savait que c'était aujourd'hui qu'ils devaient arriver. De plus sa mère était rentrée de voyage quelques plus tôt et, faits exceptionnels, avait bien voulu rester à la demande de sa fille unique.

REINE TYRANNIQUE. - « Pas plus de deux jours. De toute façon j'ai plusieurs affaires à régler ici. »

Un soupir puis lentement un sourire se dessina sur ses lèvres rosées. Elle avait accepté de rester, même si ce n'était pas vraiment pour les raisons que Bella espérait, mais elle avait quand même accepté. Cessant alors de marcher, la jeune femme tourna le regard vers les créatures aux yeux globuleux et les foudroya de ses émeraudes.

ELLE. - « N'avez-vous donc rien d'autre à faire ? »

Sa voix de miel avait résonné dans toute la pièce, à vous en glacer le sang. Les fidèles serviteurs sursautèrent et en une fraction de seconde disparurent, s'occuper enfin de leurs affaires. La belle put alors se replonger dans ses pensées. Elle jeta tout de même un coup d'oeil rapide vers la fenêtre. Rien. Le ciel était pourtant clair et dégagé. Pourquoi mettait-il alors tant de temps à venir ? B. avait envie d'hurler tant la pression pesait sur ses frêles épaules. La patiente n'avait jamais été sa plus grande vertue et l'angoisse était son pire cauchemar. Et pendant qu'elle reprenait ses incessants allers et venues, elle se mit même à reprendre une de ces mauvaises habitudes, celle de se ronger les ongles. Soudainement quelque chose frappa à la fenêtre, une sorte de picorement aïgu. Immédiatement son regard se porta sur la fenêtre à sa gauche et son coeur bondit dans sa poitrine quand elle vit le hibou brun aux taches noires qu'elle attendait depuis le matin même.

Comme une comète elle ouvrit la fenêtre et laissa entrer la bête dans le salon. Cette dernière se posa, non sans mal sur la table basse et la belle se précipita pour lui enlever la lettre qui pendait à sa patte. Les mains tremblantes, elle déchira sans ménagement le bout de papier et déplia la lettre et la parcourant des yeux tout aussi rapidement. Un fin sourire vint étirer ses lèvres lors de la lecture des première lignes puis arriver vers la fin son sourire se transforma en grimace pour en froncement de sourcil.

ELLE. - « C'est pas possible ! Ah ! La sale petite... bouse de dragon ! »

Elle fulminait, recommençant ses folles enjambées. Le papier qu'elle tenait fermement dans sa main devint rapidement froissé tandis que les insultes continuait à fuser. Une petite explication s'impose. Le dit papier que la belle attendait depuis ce matin était les notes de ses B.U.S.E.s et l'ensemble du corps enseignant était d'accord sur un point, la jeune femme était brillante sans aucun doute et toutes ses notes variant entre Optimal et Acceptable. Toutes sauf une. La Botanique. Le professeur de cette matière n'appréciait pas les manières de la de Cavalieri et avait osé mettre un simple Piètre.

REINE TYRANNIQUE. - « Isabella ! Qu'est-ce que c'est que ce langage enfin ! »
ELLE. - « Mère... »

Bella sursauta et fit demi-tour pour croiser le regard surpris et dur de sa mère. D'un geste rapide, la fille cacha la feuille dans son dos et balança un sourire hypocrite mais totalement convaincant à sa mère.

REINE TYRANNIQUE. - « Ne serait-ce pas là les résultats de tes B.U.S.E.s ? »

Son sourire le visage de porcelaine de la belle se crispa et elle resta de marbre devant sa mère, comme si cette attitude allait suffir à la faire partir et oublier ce que sa fille tenait dans sa main. La reine de coeur tandit la main vers sa fille et cette dernière fut obligée de lui donner le papier. Un silence pesant s'installa entre les deux femmes pendant que les yeux de la plus âgée des de Cavalieri parcourait le papier. Après avoir examiné le parchemin, cette dernière le posa sur la table et soupira. B. baissa la tête, fixant ses pieds et entendit les talons de sa mère claqués sur les dalles du salon.

ELLE. - « Je suis désolée, mère. »

La de Cavalieri s'arrêta dans l'encadrement de la porte et sans même se retourner prononça ses dernières paroles.

REINE TYRANNIQUE. - « Ce n'est qu'un échec de plus, a ajouter à ta liste. »

Puis elle partit. Les mots avait sonnés comme une sentence de mort. Un échec de plus.

Bon apparement tu as finis ta fiche, ce qu iest dommage.

Il me semble que tu n'as pas lut le petit message laissé par Travis sur la page d'acceuil, "De même pour les jumeaux, riches héritiers et autres gosses de "sang pur". Ce qui implique également les soi disant reines de beauté. On commence à en avoir marre, de voir des personnes écrire des délires sur le physique de leurs personnage, formaté leur personnage pour une maison.
Il est temps de redescndre sur terre, tout le monde n'est pas parfait, ce n'est pas u nremix des feux de l'amour, mais bien Poudlard 200 ans après *ou je ne sais plus combien*

Cependant, tu as une très grosse criconstances aténuantes, le message a été posté après que tu ai commencé ta fiche.
Donc bon, je vais voir avec les autres ce qu'on fait.


*Par contre, je trouve ta manière d'écrire absolument magnifique*

Bien c'est moi qui te rend réponse donc.

On trouve, que ton personnage est trop irréaliste, une personne surlaquelle tout le monde se retourne, aimé de rpesque tout le monde. Non, tu n'est pas une créature mystique, ce genre de créature n'est pas accepté à Poudlard. Ce n'est aps ta façon d'écrire qui me dérange c'est l'histoire. Au fur et à mesure que je lisais j'avais envie de m'arracher les cheveux de la tête.
Ensuite bon, bien jusqu'a preuve du contraire, le professeur de botanique ne note pas ses élèves sur leur comportement en cour, si elle est forte, tant mieux, mais la prof ne peut pas la saquer.

Bon, ensuite, on te donne deux possibilité:
-Soit tu change completement ta fiche, ce qui je le sais ne te plairait aps trop, moi aussi ca m'embeterait de me demander de refaire entièrement toute une fiche.
-Soit tu fais en sorte qu'elle ne soit pas si parfaite que ça, je ne sais pas moi, qu'elle se sente parfaitement mais les autres ne le penses pas... Fin un truc dans le genre.

Oui je comprends, bah je vais complètement changer le personnage, je pense que je serais plus inspirée si je le changeais complètement. Est-ce possible de supprimer ce sujet ? =)

Bien sur =) Et bon courage ! Désolée qu'on te demande ça.

Tu veux qu'il soit complètement supprimé, ou juste verouillé ?

Ah pas grave =D
Complètement supprimé s'il-vous plait =)