Les cours étaient terminés depuis un bon moment maintenant, la plus part des élèves devaient prendre du bon temps, dans le parc, se prélasser dans les fauteuils de leur maison. Ce qui était le cas certainement chez les Gryff. Oui, elle imaginait très bien Liam affalé dans son fauteuil préféré, celui juste à coté de la chemine, soufflant rien qu’a l’idée de tout ce qu’il allait avoir à faire par la suite, mais ce dire qu’il pouvait encore reculer cette instant. Cela fit sourire Lia. Elle, était assise à la bibliothèque, elle, ne pouvait se permettre de prendre ce temps. Ce temps qui pourtant lui serait fort appréciable. Mais elle avait accepté des responsabilité en devenant préfète de sa maison il y a quelques années. Elle ne voudrait rien changer à cela si on le lui proposé. Non, elle aimait bien ce rôle. Mais cela devait impliquer bien d’autre chose, comme prendre sur son temps personnel, avoir moins de temps et bien d’autre encore. Ce pourquoi aujourd’hui elle se retrouvait à la bibliothèque à faire sa pile de devoir. Mais quel idée aussi ses profs, après tout, ses dernier temps, ils étaient un peu rangé à la même enseigne de travail et pourtant ils s’évertuaient à leur donner tout autant de devoir si ce n’était plus. Elle soupira.

Pourtant une chose la motivé un peu plus à se dépêcher. Ce soir elle ferait sa ronde avec un ami qui lui était cher et avec lequel elle n’avait pas eu l’occasion de se retrouver depuis fort longtemps. Et cela depuis sa rupture avec Léo, pourtant restés amis, il n’était pas toujours évident de côtoyer son ex, disons que les moments passé ensemble ne s’efface pas si facile. Pour en revenir à Maximilien, car c’était bien de lui dont-il s’agissait, bien entendu ils se croissaient durant certains cours, dans les couloirs. Mais il est difficile de considérer cela comme du temps passé ensemble. Aussi s’efforçât-elle de penser plutôt à ce soir plus qu’a ce qui se trouver devant elle. Et pourtant, il était dur de penser à ce soir, sans pour autant penser aux derniers évènements. Oui elle était heureuse de revoir Maxi ce soir, mais aussi triste car tout deux avaient perdu une amie qui leur était chère. C’était d’ailleurs l’une des raisons de l’augmentation du nombres de leur rondes et du fait qu’ils se retrouvaient maintenant toujours à deux. Et pourtant, elle n’avait jamais attendu ce genre de situation pour faire ses rondes avec Lenny. Il fallait bien l’avouer, c’était bien plus sympa à deux que tout seul. Plongeait pour moitié dans ses livres et dans ses pensés, elle en oublia le temps qui passe, ce fut le tapotement d’un baguette sur son épaule qui la ramena à la réalité.

Bibliothécaire « Mademoiselle Brown, je n’ai pas l’intention de rester ici jusqu'à demain »

Julia rangea ses affaires, alors que cette dernière surveiller ses moindres faits et geste, peut être par peur qu’elle prenne l’un de ses chers livres. Ce qu’elle pouvait être froide et cela ne semblait pas aller en s’arrangeant, pour rien au monde elle ne voudrait être ainsi plut tard, mais on ne sait pas ce que le temps nous réserve. Le fait qu’elle lui parle ainsi, la fit réaliser qu’elle était la seule dans la bibliothèque. Etrange ! Elle tourna alors la tête vers le bureau de « Miss machin » comme l’appelé Liam, pour regarder l’heure. Car la seule pendule présente ici, était la toute petite horloge présente sur son bureau. Cela la fit se dépêcher encore plus vite. Elle allait être en retard. Dans sa précipitation, elle fit tomber la chaise que son sac avait accrochée au passage, elle ne se retourna pas, mais il n’était pas bien compliqué d’imaginer la tête de « Miss machin »…Elle ne serait pas bien accueilli à son prochain passage, elle le savait déjà. Aucune importance, elle dévala les escalier, elle n’avait plus le temps de poser ses affaire, ni de quoi que ce soit d’ailleurs. Elle ne voulait plus faire attendre son ami, et pourtant c’était déjà fait.

Elle arriva enfin dans les derniers marche qui mené aux cachots lorsqu’elle aperçu une lumière non loin. Elle n’avait que peu de doute sur son propriétaire. Elle ralenti sa course, repris son souffle et s’avança vers son ami.

Maximilien « Je t’attendais ma belle ! »

Julia « je suis vraiment désolé, je n’ai pas…enfin je suis là, on peut commencer notre ronde »

Elle déposa, essoufflé encore un peu, un baisé sur la joue de son ami. Elle était vraiment heureuse de le retrouver, même dans ses circonstances là. Enfin, il allait pouvoir parler un peu et notamment de cette histoire d’armoire, dont Tim ne lui avait rien dit. D’ailleurs il ne lui disait pas grand choses ses derniers temps, il était étrange et cela la rendait triste. Mais Lia n’était pas le genre de personne à dévoiler ses problèmes aux autres, mais au contraire à écouter ceux des autres. Aussi affichât-elle un semblant de sourire à son ami et cela pour beaucoup de choses.

MAXIMILIEN_ « Léo, s’il te plait, laisse moi passer à la douche avant ! »
LEO_ « En quel honneur, Max ? »
MAXIMILIEN_ « J’ai une ronde à faire et je dois la faire avec Julia. Je suis déjà en retard ! »
LEO_ « Bon…C’est bien parce que c’est toi »

Maximilien fondit alors sur son meilleur ami et lui encercla la taille, l’embrassant en même temps baveusement sur la joue. Il le remercia ensuite d’un dernier sourire taquin et quitta le dortoir avec ses affaires sous le bras. Le jeune serdaigle était le roi du « je veux, j’argumente, j’obtiens et j’embête. ». En effet, Léo venait de lui rendre un énorme service et Maximilien qui quand même l’avait remercié gentiment n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’aller lui coller ses lèvres sur la joue pour lui remettre un baiser bien mouillé et bien déguellasse. De quoi faire fuir n’importe qui ! Mais pas Léo ! Ils se connaissaient depuis tellement longtemps qu’ils avaient l’habitude de leurs petites manies, de leurs petites taquineries mutuelles. Ils avaient mêmes finis par les apprécier et puis ce n’était pas ce genre de bisou qui ferait fuir le meilleur ami de Middle. Ils se connaissaient depuis qu’ils avaient trois ans et vu le nombre de fois qu’ils s’étaient vu nus, qu’ils avaient dormis ensemble, qu’ils s’étaient échanger des filles, ce n’était pas un petit câlin qui allait changer quoi que ce soit au contraire, c’était une marque d’affection sans ambiguïté malgré la bisexualité rien ne changerait jamais entre eux : ils étaient frère comme des jumeaux même. Ils se comprenaient et se connaissaient tellement qu’ils savaient presque à l’avance la réaction de l’autre et c’est sans doute pour cela que Maximilien avait réussi à faire plier Léo. En effet, en ce qui concernait les heures de salle de bain, le jeune homme était en général intransigeant. Léo aimait bien pouvoir se faire beau pour aller à ses rendez-vous et le connaissant Maximilien ne doutait nullement que c’était là où il allait ce soir et que sans doute, il allait devoir le couvrir. Maximilien avait même prévu de faire mieux, pour s’assurer de la sécurité de son ami, il l’accompagnerait jusqu’à son rendez-vous, Léo devrait se passer de parfum. Et l’adolescent n’avait pas plié pour n’importe quelle raison : Maximilien avait utiliser le prénom de Julia en connaissance de cause. Certes, c’était la vérité, il allait réellement la voir mais il savait surtout que Léo culpabilisait un peu de la souffrance qu’il avait causé à la jeune demoiselle même si cela datait d’il y a trois ans alors, même si il n’osait pas lui dire, Léo était sans doute content que Maximilien redevienne proche de la gryffondor…

Ainsi donc, joyeusement et vainqueur, Maximilien s’était dirigé vers la salle de bain de la tour des serdaigles. Il ferma le verrou et se mit immédiatement à se déshabiller. Maximilien n’avait pas pour habitude de se laver le soir mais comme il savait que cette ronde allait être longue et qu’il se coucherait tard, il n’allait pas avoir le courage de se lever tôt le lendemain matin et puis il voulait être propre pour Julia et pas sentir le vieux sorciers d’autant plus qu’une plante en cours de botanique lui avait craché à la figure des glaires peu agréables et d’une odeur pestilentielle. Maximilien jeta donc ses vêtements par terre, se demandant même si il ne ferait pas mieux de les jeter et il sauta immédiatement dans sa douche. Allumant l’eau chaude, il eut bien vite fait de se mouiller entièrement le corps. Il attrapa alors rapidement le savon aux bulles chantantes que Travis lui avait offert et tout en se savonnant il écouta les bulles qui sortait de la bouteilles chanter le dernier tube sorcier « La jolie jeune sorcière à la cape dorée ». Maximilien était presque sur le point de chantonner avec elle lorsqu’il ralluma enfin l’eau pour se rincer. Une fois tout propre et une fois s’être assuré qu’il sentait assez bon, il sortit de la baignoire et attrapa sa serviette. Il s’essuya rapidement et s’essuya aussi les cheveux. Heureusement, il était un homme aux cheveux cours qui séchaient donc tout seul sans avoir besoin comme les femmes de sèches cheveux ou de sortilège. D’ailleurs Maximilien adorait les sentir encore un peu mouillé dans son coups. C’était frai et agréable. Il enfila rapidement son jeans, son t-shert et son sweet, se brossa les dents et sortit rapidement de la salle de bain en courant vers le dortoir. Il attrapa sa baguette magique et se retourna vers son meilleur ami qui finissait de boutonner les boutons d’une chemise qu’il venait apparemment de lui emprunter :

LEO_ « Désolé, je t’ai pris cette chemise. On y va ? »
MAXIMILIEN_ « Pas de soucis. Oui on fonce, tu as pris ta baguette ? Je serais peut-être pas là pour rentrer avec toi, fais attention s’il te plait et à la fille aussi ! »
LEO_ « Ne t’inquiète pas. Je serai sage et je la raccompagnerai à son dortoir ensuite, je rentrerai directement sans flâner ! »
MAXIMILIEN_ « Sois vigilant quand même ! »
LEO_ « Toi aussi, je te signal ! »
MAXIMILIEN_ « Nous on sera deux, toi tu seras seul ! »
LEO_ « blablabla »
MAXIMILIEN_ « Inconscient, allez on n’y va ! »

Maximilien sourit. Léo était irrécupérable. C’était un jeune homme joyeux de vivre, toujours souriant, toujours content et il était difficile de lui faire voir un côté négatif à quelque chose. Il était d’un optimisme déroutant et parfois il gardait même un petit côté enfantin très insouciant et inconscient. C’était comme ça que Max l’aimait mais cela l’inquiétait aussi parfois parce que Léo pouvait être tellement joyeux, qu’il en oublierait de faire attention. Il n’était pas bête, bien au contraire, Maximilien n’avait jamais vu d’adolescent aussi intelligent, c’était simplement que Léo préférait profiter de la vie et finalement il avait bien raison. Maximilien aurait bien voulu avoir la capacité de son meilleur ami à balayer les problèmes d’un revers de main pour retrouver le sourire rapidement ! Enfin bon, ils étaient bien différents mais se complétaient finalement. C’était ce qui faisait leur force ! Maximilien sortit alors à la suite de monsieur Sanchez du dortoir des serdaigle et alors qu’il s’apprêta à sortir de la tour, il leva déjà sa baguette en l’allumant d’un « lumos » assez puissant pour éclairer tout le couloir devant eux. Les deux amis se mirent alors en route, joyeusement et discutant de tout et de rien mais Maximilien sentait bien que Léo aurait bien voulu lui parler de Julia mais qu’il n’osait pas aborder le sujet. Il décida de ne pas le faire non plus de peur de rendre son ami triste et de lui gâcher sa soirée avec la jolie jeune personne avec laquelle il avait rendez-vous. Ainsi, il accompagna Léo jusque devant la grande salle, celui-ci lui fit un dernier sourire et un dernier geste de la main avant de pénétrer à l’intérieur de l’endroit désert. Maximilien, lui, toujours sa baguette bien levé se mit en route vers les cachots. Il était seul maintenant jusqu’à l’arrivée de Julia et malheureusement il fallait reconnaître qu’il n’était pas très rassuré. Le château était devenu très dangereux ces derniers temps et tout en descendant les escaliers, Maximilien se dit qu’il aurait préféré être de ronde dans les tours et non dans le repère des serpents…Mais qu’importe, c’était là qu’il devait aller. Il pénétra donc dans cette ambiance mal saine et peu rassurante et se décida à aller attendre près de la salle de cours des potions. Au bout de cinq minutes, il se mit un peu à stressée. Il avait peur que Julia ait eut un problème mais finalement il entre perçu la silhouette de la jeune femme :

MAXIMILIEN_ « Je t’attendais ma belle ! »
JULIA_ « je suis vraiment désolé, je n’ai pas…enfin je suis là, on peut commencer notre ronde »
MAXIMILIEN_ « T’inquiète. Je suis content de te voir. Allez on démarre ! »

Maximilien lui fit un grand sourire tout en s’avançant pour l’embrasser sur la joue. Une fois la bise faite, ils se mirent en route : direction les profondeurs des cachots. Maximilien était content d’être là, près de Julia, il y avait tellement longtemps qu’il ne s’était plus réellement parlé ni donné de nouvelles. Les dernières nouvelles qu’il avait eut de Julia, c’était par le biais de Timothé, un de ses meilleurs amis qui sortait avec elle. La baguette légèrement levée, Maximilien continuait d’avancer tout en éclairant les alentours. Il se mit alors à parler doucement :

MAXIMILIEN_ « je suis pas très rassuré et toi ? Sinon, raconte moi, comment ça va avec Tim ? »

Pourquoi devaient-ils supporter autant de chose déjà si jeune ? La vie est parfois bien trop cruelle. Sur le trajet qui la mener à max, elle n’avait pu s’empêcher de penser à tous ce qui les avait séparé et éloigner l’un de l’autre. Il y avait d’abord eu sa rencontre avec Léo. Oh oui, en ce temps là, ils ne cessaient de passer du temps ensemble. Et puis les choses on fait de l’histoire ce qu’elle ai. Sans aucun regret son éloignement de max avec qui elle passait de bon moment. Léo et elle avaient mit fin à leur relation. Elle ne ce souvenait plus tellement pourquoi, mais une chose était sur, depuis elle voyait beaucoup moins Max et toute la bande d’ailleurs. Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas voir Léo, non. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, il semblait très distant avec elle. Et c’était cela qui lui faisait mal. Elle en avait d’ailleurs parlé à Anna qui lui avait dit de ne pas s’en faire, que cela lui passerait. Oui mais à qui, à elle ? À lui ? Et quand ? Pourquoi l’esprit se torturait-il pour si peu de chose. Toujours est-il que cela l’avait éloigné de Max et c’était cela qui la rongeait le plus.

Aujourd’hui ils se retrouvaient, et elle n’avait pourtant de cesse de penser au pourquoi de ces retrouvailles. Son envie était pourtant belle et bien présente. Mais elle savait aussi que la raison de tout cela était Keiko, son amie, leur amie. Combien de fois tous les trois avaient rie ensemble, fait la fête ensemble. Alors oui, c’était le cœur un peu lourd qu’elle faisait les derniers pas qui la séparer de Max. Et pourtant elle était aussi heureuse de le retrouver. Comment avait-elle pu s’éloigner autant de lui. A cela Tim n’avait su quoi lui répondre, lorsqu’elle c’était confié, il lui avait simplement conseillé d’en parler tout simplement avec Max, que ce dernier comprendrait. Et pour cela, elle lui faisait confiance, après tout c’était son meilleur ami. C’était donc sur ses conseils qu’elle lui avait envoyé les lettres et qu’elle avait été heureuse d’en recevoir une réponse.

Ses pas raisonnaient dans le long couloir qui mener à la salle de potion et cela était encore plus sinistre la nuit. Elle sourit en pensant que cela correspondait tout à fait au Serpentard, mais elle en frissonna aussi. Elle fut rassurée par le sourire accueillant de son ami. Elle ne pu s’empêcher de penser combien il était séduisant et pourquoi tant de fille bavé sur lui. Mais pour autant, elle n’avait jamais songé à autre chose qu’une simple amitié entre eux. Ils entamèrent leur ronde, leur baguette à la main. Celle de Max éclairait leur chemin, tandis que la sienne était prête pour tout éventualité.

Maximillien « je suis pas très rassuré et toi ? Sinon, raconte moi, comment ça va avec Tim ?»

Elle fut contente qu’il brise le silence. Car elle ne savait pas vraiment de quoi parler et quand bien même par ou commencer. Et pourtant, ils avaient tellement de choses à se dire depuis le temps qu’ils ne c’étaient pas retrouvés ensemble.

Julia « Pour ne rien te cacher je ne le suis pas vraiment ces derniers temps et ce n’est pas par manque de courage »

Une petite pointe d’humour, histoire de détendre un peu l’atmosphère sinistre des lieux. Comment les serpentard pouvaient-ils aimer vivre ici ? Aucune importance, elle se poserait ce genre de questions plus tard.

Julia « Avec Tim sa va, même si je le sens un peu différent ses derniers temps. Mais peut être est-ce tout simplement lié aux évènements tous plus étrange les un que les autres. D’ailleurs en parlant d’étrange, je serais assez curieuse de connaître cette histoire d’armoire ? »

Max avait mentionné ce fait dans une de leur lettre, et visiblement cela lui était arrivé avec Tim et ce dernier ne lui en avait pas parlé. Pourquoi ? Peut-être n’avait-il tout bonnement pas jugé important de lui en parler.

Julia « Mais avant dit moi comment va tu depuis… »

Elle ne termina pas sa phrase, elle c’était arrêté dans le couloir, car il lui avait semblait entendre un bruit…elle avait pointé sa baguette dans la direction et avait placé son autre main sur celle de Max, par simple réflexe.

Une sorte de fossé s’était creusé entre eux. Une crevasse profonde, un vide dangereux et douloureux qui n’avait fait que grandir encore et encore les éloignant toujours plus l’un de l’autre. Ils se voyaient souvent avant, pour ne pas dire toujours même. Toujours collés à quatre : Léo main dans la main avec Julia et Travis main dans la main avec Maximilien (rien d’ambigus pour ces deux derniers). L’amitié les avait unis et l’amour de Léo et Julia, même si c’était un amour d’adolescent semblait sincère et profond pourtant il s’était cassé. Personne n’avait vraiment compris ce qui s’était passé dans la tête du serdaigle et de la gryffondor. Ils avaient l’air de s’aimer, d’être sincère peut-être un trop plein, peut-être un irrépressible besoin de neuf qui avait provoqué une énorme scission à l’intérieur du petit cercle. Julia s’en était allé et le trio s’était retrouvé à nouveau à trois et plus : Léo, Travis, Maximilien et toutes leurs conquêtes de temps en temps. Depuis Julia et Maximilien s’étaient éloignés l’un de l’autre en arrivant même à ne plus se voir si ce n’est en cours ou légèrement dans les couloirs. Plus de paroles, plus de câlins, plus de bisou, plus de confidence, plus d’invitation. Tous leurs sentiments avaient disparus. Il ne restait rien si ce n’est de l’absence. Maximilien avait cru pouvoir passer au dessus et puis il était heureux de voir que Léo ne souffrait pas alors par respect pour celui qu’il connaissait depuis ses trois ans, il avait décidé de ne plus voir Julia. Il avait peur de trahir son ami, peur aussi de le faire souffrir vu que personne ne savait vraiment la cause de la rupture alors il avait choisi…Il s’était trompé manifestement parce que quelques années après, Julia lui manquait encore. Il savait que c’était de l’histoire ancienne pour Léo et qu’à présent il ne risquait plus d’en souffrir alors à plusieurs reprises il avait voulu reprendre contacte avec elle mais la peur le tiraillait. Persuadé qu’elle l’enverrait balader, qu’elle lui en voudrait de s’être éloigné, il avait préféré tout garder pour lui et ne rien lui dire…Mauvais choix ! D’autant plus que Timothé était devenu quelqu’un d’important dans la vie de la gryffondor et qu’il était un des points magistraux de la vie de Maximilien : son quatrième meilleur ami. Par conséquence, souvent le serdaigle lui parlait de la gryffondor et Maximilien sentait mal à l’aise encore et encore : elle lui manquait. Quelle ne fut pas sa joie alors lorsque sa chouette était arrivée avec une lettre d’elle. IL avait tout de suite reconnu son écriture et avait ouvert la missive avec enthousiasme : elle voulait le voir ! Joie et double joie ! Et maintenant après de nombreux accords de temps, elle se trouvait là devant lui plus belle que jamais !

Un petit blanc s’était installé pendant un moment. Ils ne s’étaient pas vus depuis tellement longtemps et depuis le temps qu’ils voulaient se parler maintenant qu’ils le pouvaient, ils restaient bloqués ! Pourtant lorsqu’il l’avait vu arrivé, il avait eut l’impression de se retrouver deux ans plus tôt alors que tout était encore naturel entre eux. Il l’avait salué avec un sourire et un mot doux, elle lui avait fait la bise, elle s’était excusée pour son retard et comme si il l’avait encore vu la veille, il en avait rigolé en lui pardonnant tout naturellement la faute commise involontairement. Mais maintenant qu’ils s’étaient mis en marche, que le temps s’était installé entre eux, le silence en profitait pour s’immiscer entre eux de manière inconvenante et particulièrement désagréable. Tant de choses s’était passées depuis et la mort de Keiko était sans doute en partie responsable de ce mal aise. Leur amie commune leur manquait beaucoup et elle les avait longuement tenus réunis aussi. Plusieurs fois Julia et Maximilien s’étaient vus grâce à elle et maintenant, elle était partie. Se voir sans elle, c’était comme l’insulter, comme mettre en avant son absence…Maximilien décida de rompre ce silence dangereux. Il voulait passer un moment magnifique avec elle-même dans cet endroit lugubre :

MAXIMILIEN_ « je suis pas très rassuré et toi ? Sinon, raconte moi, comment ça va avec Tim ? »
JULIA_ « Pour ne rien te cacher je ne le suis pas vraiment ces derniers temps et ce n’est pas par manque de courage »

Maximilien sourit. Voilà quelque chose d’autre qui lui avait manqué : l’humour de son amie. Elle avait toujours été très drôle, n’hésitant pas à faire de l’autodérision. Le courage des gryffondor était légendaire et Julia n’hésitait pas à le rappeler, peut-être même un peu ironiquement, dans sa phrase. C’était quelque peu rassurant parce que les deux jeunes n’étaient vraiment pas à l’aise. Les cachots ! Comment donc ces putrides vert et argent pouvaient ils vivre dans un tel endroit ! Maximilien était soudain bien content de dormir dans une tour près des étoiles, de l’air et de la liberté. Il sourit en se disant que Julia devait penser la même chose et continua à avancer, la baguette bien lever près à attaquer ou à défendre si les évènements venaient à tourner. Ils continuaient à marcher encore en attendant que Julia réponde à la dernière question. Ce qu’elle ne tarda pas à faire avec sa jolie petite voix douce que Maximilien aimait tant :

JULIA_ « Avec Tim ça va, même si je le sens un peu différent ces derniers temps. Mais peut être est-ce tout simplement lié aux évènements tous plus étranges les uns que les autres. D’ailleurs en parlant d’étrange, je serais assez curieuse de connaître cette histoire d’armoire? »

A cette fameuse histoire d’armoire. Maximilien en était encore tout retourné et Timothé aussi sans doute mais le serdaigle ne comprenait pas pourquoi il n’en n’avait pas parlé à sa petite copine après tout il ne cessait de dire qu’elle était la femme de sa vie, qu’il avait confiance en elle mais peut-être voulait il d’abord comprendre ce qui s’était passé pour ne pas trop l’inquiéter…Ouai, c’était sans doute ça, surtout que Timothé n’était pas de ceux qui faisaient des cachotteries, il était même plutôt honnête et droit. C’était d’ailleurs pour cela que Maximilien était son ami pour sa vision juste et claire, pour cette qualité qui faisait de lui un jeune homme responsable dont l’héritier Middle ne pouvait plus se séparer. Soupirant, ils continuèrent de marcher et alors que max s’apprêtait à répondre à la jolie rouge et or, celle-ci lui coupa la parole pour lui demander gentiment :

JULIA_ « Mais avant dit moi comment va tu depuis… »
MAXIMILIEN_ « je ne sais pas trop quoi te répondre. Tu sais finalement, je n’ai pas vraiment changer…Je passe d’un état à l’autre mais ces temps-ci je peux te dire qu’à part quelques troubles et bien tout va super bien. Et cette histoire d’a… »

Il ne put continuer son histoire. Julia s’était brusquement arrêtée, la baguette redressée, le regard hagard et effrayé, elle venait de poser sa main sur l’épaule de Maximilien. Elle semblait avoir entendu ou vu ou senti quelque chose. Bref il y avait un truc indéfinissable qui l’effrayant où qui l’avait mise sur ses gardes. Comme Maximilien tout en parlant s’était penché dans ses pensées sur ces troubles qui englobaient surtout la jeune Keiko qu’il n’avait rien remarqué. Il se mordit la langue, se sentant un peu coupable de ne pas avoir fait attention. Cependant il devait savoir ce que Julia avait vu ou entendu :

MAXIMILIEN_ « Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? »

Ce que c’était bon de ce retrouvé de nouveau a ses côtés, comme avant. Combien cela avait pu lui manquer. Comment avait-elle pu attendre autant avant de rompre le ridicule de cette situation qui c’était installé entre eux. Elle en remercie encore plus Tim quand elle le retrouverait demain…ou peut être avant. Elle sourit à cette pensée. Elle était vraiment bien avec lui et cela faisait longtemps qu’elle ne c’était pas sentit aussi bien avec quelqu’un. La dernière fois cela devait être avec Léo. Elle regard Max et lui sourit. Oh, il ne comprendrait peut être pas son sourire, mais en tout cas il était vraiment sincère. Elle était heureuse d’être avec lui tout simplement. Ils avaient tellement de chose à ses dires depuis tout ce temps. Mais par quoi commencer.

Elle avait alors répondu à ses interrogations puis lui avait retourné la question avant de se stopper net. Elle avait entendu un bruit pour le moins étrange. Elle avait alors pointé sa baguette dans la direction d’où semblait provenir le bruit. Sa main était crispée sur cette dernière. Elle avait peur, mais pourquoi, c’était complètement inutile. Ce fut la vois de Max qui la sorti de sa torpeur.

Maximillien« Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? »

C’était une très bonne question, elle n’en savait rien. Et c’était bien cela qui l’effrayait. Sa baguette pourtant toujours tendu, prête au cas où, elle essaya de détendre son visage avant de le tourner vers Max.

Julia « Je pensais avoir entendu un bruit…mais j’ai du me tromper. Tu sais en se moment avec tout ce qui se passe et la… »

Elle ne parvenait pas à le dire, mais pourtant le problème était bien là. Jusqu’alors elle c’était montré fort, pour les autres, pour les rassurer. Elle avait bien sur pleuré sa mort, mais n’en avait jamais parlé à qui que ce soit. Peut être le fait de se retrouver avec Max, car lui la connaissait. Mais voilà, tout ce qu’elle avait retenu et gardé jusqu'à aujourd’hui semblait vouloir franchir se mur qu’elle avait mit tant de temps à édifier. Une larme, puis une autre, roulèrent le long des ses joues, qu’elle effaça d’un révère de manche.

Julia « Excuse moi de t’avoir coupé, alors tu me disais, rien de changé pour toi ? Tu as toujours une liste de conquêtes en grand nombre. Ou le cœur du beau jeune homme que tu es à su trouver la perle rare »

Elle savait très bien que Max ne serai pas dupe, mais elle ne voulait pas non plus plomber l’ambiance. Elle venait juste de le retrouver, elle ne voulait pas le voir partir juste pour des larmes, même si Max n’était pas comme cela. Et puis elle voulait vraiment savoir ce qu’il devenait et surtout connaître cette fameuse histoire d’armoire.

Soulage et en même temps cette boule en fond de gorge qui ne voulait pas partir, qui semblait vouloir s’installer a jamais. Maximilien avait baisé la tête, il n’avait pas sur enchérie sur la fin de sa phrase, il ne l’avait pas terminé et peut être ne le pouvait-il pas non plus. Elle était soulage, pourtant, il était certainement la personne la mieux placé avec qui elle pouvait en parlé. Mais pour le moment, enfin ce n’était pas le bon moment. Cela viendrait surement. Elle ne fut pas surprise de sa réaction, elle ne voyait pas son visage, mais elle en deviné l’expression. Max était quelqu’un qui montré souvent un visage joyeux, près a faire rire les autre. Du moins du point de vu que Julia en avait conservé. Cela faisait tellement longtemps, qu’il avait peut être changé, mais elle n’espérait pas autant. Mais le temps à des effets assez surprenant sur les gens parfois.

Pourquoi aussi avoir attendu aussi longtemps pour le retrouver. Par peur. Mais peur de quoi ? Simplement le fait que leur relation était en lien avec son ancienne histoire avec Léo. Et que depuis la fin de celle-ci, elle n savait plus quoi pensait. Avait-il été ami par le simple biais de Léo. Pourtant ils s’amusaient tant ensemble. Non ils étaient vraiment. Et cela leur avait été démontré par Keiko justement. Et c’était bien cette réalité qui lui avait fait prendre conscience de son amitié pour Max. Lorsque l’on perd un être cher on se recompte seulement de ce que l’on perd. Elle venait de perdre une amie et elle ne voulait pas en plus perdre un autre ami. Elle pouvait encore faire que cette amitié soit de nouveau. Et elle comptait bien faire tout son possible pour cela.

Elle était finalement revenu sur le premier sujet, ce qui était une façon de lui faire comprendre qu’elle s’intéressait vraiment à ce qu’il était devenu, mais aussi afin de ne pas tomber dans la morosité que pouvait installer la mort de leur amie.

MAXIMILIEN_ « Je me suis stabilisé…Je n’ai personne mais les conquêtes se calment…Sinon, je te raconte cette histoire d’armoire ou pas ? »

Visiblement il ne voulait pas trop s’étendre sur le sujet de ses conquêtes, soit pas de problème. Lia n’était pas du genre à mettre sur la table les sujets qui gêne, ou encore à enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie. Et puis elle était assez curieuse de connaître cette fameuse histoire d’armoire.

Julia_ « Oui raconte moi donc…Car je trouve vraiment ça curieux. Et j’ai vraiment du mal à comprendre ce que peut faire une armoire…»

Ils continuaient d’avancer dans leur ronde. Le fait de ce savoir avec Max était plutôt réconfortant, il était assez grand et musclait. Et puis il avait cette présence, qui faisait que les gens ce sentait à l’aise avec lui. Et puis c’était Max.

La curiosité, bien propre au Gryffondor, commençait vraiment à titiller Lia. Oui, cette histoire d’armoire commençait vraiment à l’intriguer. Dans sa tête, toutes sortes d’hypothèses commençaient à voir le jour. Il fallait prendre en compte tout les facteurs. Tout d’abord, il s’agissait de Max et de Tim…toujours fourré dans des histoires pas possible. Peut être s’agissait-il d’armoires magiques, ce qui n’aurait rien de si surprenant, à moins que cela cache quelque chose de bien plus noir…enfin… Elle avait hâte d’entendre le récit de Max. il avait toujours eu un certain dont pour raconter les histoires. Combien de fois, lors de soirée en extérieur autour d’un feu, il leur en avait raconté. C’étaient des moments tellement forts, des instants qui resteront à jamais gravé surtout depuis le départ de Keiko. C’était à ses cotés qu’elle les avait partagé, avec elle qu’elle en avait rit le plus et parfois eu si peur qu’elle se tenait la main. Elle fut sortit de ses songe par la voie de Max.

MAXIMILIEN_ « je trouve curieux que Timothé ne t’en ai pas parlé en fait. Mais qu’importe, nous étions en retenue ensemble dans la salle des trophées et tandis que l’éponge magique que j’avais apporté, nettoyait les coupes à notre place et bien on s’est mis à parlé, tout d’un coup et bien…Timothé s’est levé, énervé en me disant qu’il en avait marre de tout. Il était vraiment effrayant ! »

A elle aussi cela lui semblait curieux, mais elle ne voulait pas se prendre la tête. Après tout cela n’était rien, juste une histoire d’armoire. Elle sourit lorsqu’il lui expliqua le coup de l’éponge magique pour nettoyer les coupes. Cela ne l’étonné pas beaucoup, il faudrait qu’elle retienne l’astuce, on ne sait jamais, avec cette chère Melle Pleader, elle pouvait s’attendre à tout, même se retrouver de corvée de nettoyage. Pourtant son sourire s’effaça bien vite. Parlait-on du même Timothé. Celui dont-elle était amoureuse était doux, attentionné. Il n’était pas du genre à s’énervé pour un rien. Elle ne comprenait plus là, non. Ils s’étaient arrêté l’un et l’autre. Elle essaye de comprendre, peut être avait-elle mal compris ce que Max venait de lui dire. Oui ce devait être ça. Elle le regarda, lui semblait absent. Puis il reprit.

MAXIMILIEN_ « Lorsque je lui ai demandé ce qu’il avait, je l’ai vu se courber en deux de douleur. Il avait un mal de tête fou et la seconde d’après, il se relevait comme si de rien était. C’était vraiment effrayant, Julia, mais le pire est venu ensuite ! Alors que je voulais l’emmener à l’infirmerie, des armoires s’étaient déplacées et mises tout autours de nous. Une nous est tombé dessus et les autres arrivaient à pleine vitesse… Elles étaient comme folles et ensorcelées… ça puait la magie noire à plein nez, c’était horrible, je te jure ! Alors Timothé a découvert une ouverture et on a pu filer par là. ON a réussi à sortir en jetant des sorts dans tous les sens pour essayer d’éviter qu’elles nous approchent ! »

Lia ne bougeait plus, elle était devenue livide. Elle qui pensait que Max allait lui raconté une histoire amusante. Elle n’avait pas pensé à une telle chose. Tous ce bousculé dans sa tête. Pourquoi est-ce Maximilien qui lui raconté cette histoire ? Pourquoi Timothé ne lui avait-il pas parlé ? N’avait-il donc pas confiance en elle ? Elle s’appuya contre le mur pour ne pas tomber. Elle n’en revenait pas, elle ne comprenait pas. Tout les deux avaient été en danger, et Tim ne lui avait rien dit. Elle aurait pu le perdre alors qu’elle venait juste de le trouver. Elle aurait pu les perdre tout les deux. Une larme coula le long de sa joue. N’y avait-il pas eu assez de drame cette année, non il fallait que cela continue. Elle resté sans voie. Elle avait mal. Elle avait peur. Elle lui en voulait et elle ne le comprenait pas, elle ne le comprenait plus. Alors un faible son parvint à franchir ses lèvres.

Julia « Pourquoi ? »

Elle regarda Maximilien, les yeux à présent baigné de larmes. Pourquoi fallait-il que la vie veuille lui enlever tous ceux qu’elle aime. D’abord son frère jumeau, puis Keiko…à présent elle apprenait que Tim et Max avaient été en danger. Qui serait le prochain : Fred ? Liam ? Anna ?.... Elle était sur d’une chose, elle ne voulait pas tout ça. Elle se releva et se jeta dans les bras de Max.

Julia « Max j’ai peur. Je ne veux pas te perdre, je ne veux pas vous perdre comme on a perdu… »

Elle le serra fort, mais sans trop. Trop, oui c’est ça, sans était trop. Elle si forte d’ordinaire. Cette nouvelle avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. La nuit n’était pas fini qu’elle le savait déjà, la journée serait longue. Il lui faudrait parler à Timothé avant toute chose, elle avait besoin de comprend. Peut être avait-il voulu la protéger, mais à quel prix ? En attendant, elle voulait profiter de ses retrouvailles avec Max…si cela était encore possible. Elle ne voulait pas que cette soirée soit sous le signe de la tristesse, et pourtant.

Elle n’attendait pas spécialement de réponse, mais le fait qu’il y réponde la toucha quand même. Pourquoi ? Peut être ne trouverait-on jamais la réponse à cette question. Combien de questions du même type se trouvent encore sans réponse. Et combien de personnes en cherchaient vraiment la réponse. Certainement aucune, ayant abandonné tout espoir d’un jour savoir. Non, il était hors de question que cela ce passe ainsi. Elle avait besoin de savoir pourquoi cela arrivait et pourquoi cela leur arrivait. Mais comment faire ? Bien trop de questions pour une seule et même question. Et autant de question qui n’amener que la peur. A cet instant là, dans sa tête, elle voyait défiler des images, les images d’une scène relaté par son ami, une scène qu’elle n’avait vue et qu’elle ne pouvait donc pas vraiment s’imaginer. Mais y penser lui tordait le ventre. Oui elle avait peur. Alors peut être dans le but de soulager cette peur ou bien de se sentir un peu plus en sécurité, elle se blotti dans les bras de Max. Elle fut heureuse de voir qu’il resserrait son étreinte sur elle. Et puis les mots sortir tout seul, des mots qui lui brulé les lèvres et d’autre qui lui rongé le cœur. Mais cette fois, ce fut lui qui termina sa phrase, qui prononça son prénom. Ces cinq lettres qui à jamais ne s’effaceraient de leur mémoire. Ces larmes qu’elle retenait et qui aujourd’hui avait enfin trouvé le chemin de la sortit, lui faisait autant de bien que de mal. Mais elles font partit de celle qu’on ne peut garder indéfiniment pour soit. Elle sentit l’étreinte de Maximilien se resserrer un peu plus, elle le savait lui aussi garder cela en lui, tout comme nombres de chose, elle en était persuadé. Elle resserra alors la sienne.

MAXIMILIEN_ « Ne t’inquiète pas Julia…Tu ne me perdras pas. A partir de maintenant je serais toujours là pour toi, toujours ! »

Elle le savait, il la tiendrait, mais à quel prix. Ils s’étaient retrouvés et elle ne voulait pas perdre son amitié. Elle savait aussi qu’elle en serait renforcée. Tous ces changements allaient changer beaucoup de chose, bien trop peut être. Mais ceux là en valait surement le coup, du moins elle l’espérait. Elle se décolla doucement de lui, pour plonger son regard humide dans le sien et avec un sourire sincère lui dit :

Julia « Je le sais Max, je le sais. Tu pourras aussi compter sur moi. Je serais présente pour toi autant que possible et que nécessaire. »

Puis elle l’enlaça de nouveau. Ce que cela lui avait manqué et pourtant c’était une chose si simple que de prendre une personne dans ses bras, sans forcément avoir une raison. Il déposa alors un baisé sur son front

MAXIMILIEN_ « On ferait mieux de rentrer maintenant. Il n’y a rien ici. Allez viens ma belle, je te raccompagne dans la tour des Serdaigles et n’en veux pas trop à Timothé pour ne rien t’avoir dis…Il voulait te protéger ! »

Julia « Tu as raison, rentrons. Je le sais bien, mais cela ne m’empêchera pas d’avoir peur pour lui »

Max avait raison, mais cela n’expliquait en rien le comportement étrange que lui avait décrit Maximilien. C’était surtout cela qui lui faisait peur. Elle prit la main de Max et ensemble ils sortirent des cachots sombres et humides.