Appelo Mor†em (old)
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Boire fait parler, t'aurais du la fermer Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Hugo O. Garnaliel
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Caractère: Renfermé, violent, colérique, brutal, parfois calme et doux, mais rarement.

MessageSujet: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 14:29

Priorité à Amanda Miller


    Ah les soirées clandestines à Poudlard. Quoi de mieux pour passer un bon moment. On ne peu pas dire que ce soit le genre de chose qui arrive souvent, mais quand ça arrive, c’est toujours un bon moyen de sortir du quotidien et de faire la fête. Les cinq premières années s’étant écoulé à Poudlard avait réussis à faire comprendre à Hugo qu’avoir des amis n’était pas dangereux pour la santé. Certes, cela ne changeait en rien son comportement. Il était toujours le premier pour la bagarre, et avait appris à faire confiance à certaines personnes. Bien sur, elles étaient rares et se comptaient sur les doigts de la main. Tout d’abord, il y avait Devan, une personne qu’il appréciait grandement et avec qui il aimait faire le con. Ensuite, venait Thomas. Entre eux tout n’avait pas commencé sous les meilleurs hospices, mais ils avaient finis par se rapprocher. C’était pour Hugo la seule interprétation possible de l’amitié. Et ce soir là bien évidemment, la soirée s’annonçait arrosée. Ils étaient parvenus à faire entrer de la bière clandestinement et divers autres alcools. Ne leur demandez pas comment, c’est un secret qui ne doit pas être révélé.

    C’était un vendredi soir, et la soirée battait son plein. Les organisateurs avaient bien pris soin de faire subir au mur de la pièce un sort pour qu’aucun son ne filtre au dehors. Tout semblait se dérouler à merveille. Beaucoup de filles étaient présentes, et on peu dire qu’Hugo n’était jamais du genre à cracher sur une jolie fille. L’alcool coulait à flot, du moins dans la gorge du jeune Garnaliel. Habituellement, il savait garder la maitrise, savait gérer. Oh bien sur, il pouvait en avaler en grande quantité, il était habitué et tenait très bien l’alcool, mais il y avait une limite à ne pas dépasser, et ce soir là, il était en train de la franchir. La raison était simple, Edouard, même s’il était loin d’ici avait encore foutu la merde, et cette fois ci il avait été trop loin. Hugo avait eu une petite discussion avec sa sœur dans la journée. Il l’avait réprimandé pour tel ou tel acte, lui avait déconseillé de trainer avec un tel, rien de bien inhabituel, juste de la surprotection. Il s’inquiétait déjà pour son autre sœur qui ferait son entrée à Poudlard l’année prochaine. Et c’est en parlant de cela avec elle qu’il avait découvert une chose dont il n’était pas au courant. En fait en règle générale, il exaspérait tellement Pandore qu’elle n’acceptait pas de lui parler, mais apparemment aujourd’hui, il avait su s’y prendre. Et voilà qu’aujourd’hui il apprenait que ce salopard, ce fils de… Il avait osé lever la main sur elle. D’après ce qu’elle venait de lui raconter, ce n’était rien qu’une petite gifle, très loin de ce que lui avait du subir. Une petite gifle, elle n’avait pas conscience que s’était ainsi que tout avait débuté. Il avait gardé son calme en apparence, lui faisant promettre que si cela se reproduisait, elle devait le tenir au courant. Il l’avait pris dans ses bras, l’avait réconforté, elle était là seule à connaître la douceur dont il pouvait faire preuve. Mais il ne gardait qu’une chose en tête, ce soir elle ne serait pas là, trop jeune pour assister à une de ces soirée, et là il pourrait se lâcher. Sur qui ? Peu importe. L’alcool lui ferait peut être oublié au moins le temps d’une soirée, et il y repenserait à tête reposé.

    Cependant, plus la soirée avait avancé, plus il était devenu exécrable. Même ses amis lui avaient dit de se calmer, et d’aller prendre l’air. Pour une fois il avait obtempéré, non sans prendre quelques bouteilles de plus à leur insu. Il s’était donc éclipsé, trouvant un endroit à l’écart, assis près d’une fenêtre. Il sortit une clope de sa poche, l’allumât du bout de sa baguette, et inspirât calmement. Il ne se souvenait plus comment il avait commencé. Certainement Thomas qui lui avait dit que ça lui calmerais les nerfs. Toujours est-il que parfois cela s’avérait vrai. Une nouvelle bouffé, il appuyât sa tête contre le mur froid, fermant les yeux. Pourtant, plus il essayait d’oublier, plus il le voyait. Levant la main sur lui, sur elle, sur Narcisse. Il ne pouvait rien faire d’ici, et il n’avait qu’une envie. Le tuer pour qu’il ne puisse plus jamais leur faire de mal. Il crispait ses yeux, appuyant fermement avec ses poings dessus pour que tout devienne noir, qu’il ne puisse plus le voir, mais c’était de pire en pire, les images accéléraient, tournaient de plus en plus vite, jusqu’à ce que subitement il ouvre les yeux, envoyant valser la bouteille de bière qu’il tenait à la main violemment contre le mur d’en face en hurlant.

    - J’TE TUERAIS SALE MERDE.

    Aussitôt, il se calmât, il venait d’apercevoir une silhouette dans l’ombre. Poussant un soupir, il ouvrit une nouvelle bouteille, en but une longue gorgée, tirât une taf sur sa clope, la laissant faire son effet calmant, avant de relâcher la fumée comme si avec elle sortirait tout ses soucis. Jetant un nouveau regard vers l’ombre, il murmurât :

    - Tu peux circuler, y a rien à voir.

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Amanda Miller
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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeDim 12 Avr 2009 - 17:51

    Amanda arriva là où la fête se déroulait, elle remarqua les deux Serpentards qui l’avaient harcelée toute la journée pour qu’elle vienne. L’un était très occupé avec les lèvres d’une demoiselle et le second semblait endormit sur une chaise. Manda ne se sentait pas du tout à sa place parmi tous ces gens … Tout le monde savait comment se terminait les soirées par ici ! La Pouffy ne recherchait pas un compagnon pour la nuit, elle était venue s’amuser ou plus précisément oublier … Cet évènement qui la hantait et qui la faisait atrocement souffrir depuis deux mois. Laura et Devan ne pouvaient plus rien faire pour la soulager de cet énorme problème, ils étaient impuissants face au malaise de la belle blonde. Elle se dirigea vers une grande table où des dizaines de personnes avalaient de la bière avec rapidité, un jeu complètement idiot auquel elle jouerait sans doute plus tard dans la soirée. Amanda aperçut quelques regards se poser sur elle, il fallait avouer qu’elle s’était habillée comme Heaven … Elle se sentait pourtant parfaitement bien dans sa mini jupe et dans son petit haut à fines bretelles. Ses longs cheveux s’écrasaient avec douceur sur ses épaules. La sorcière s’était aspergée d’un nouveau parfum qu’elle avait trouvé dans l’un des magasins du Chemin de Traverse. Son nom ressemblant à « Espérance » ou « Existence » quelque chose s’approchant de ça. La belle blonde se fraya un chemin parmi tous les élèves et arriva enfin devant quelqu’un qu’elle connaissait.

    « - Tania ! »

    La pauvre fille n’avait certainement pas fait que boire, elle était dans un état second … Avait-elle touché à la drogue ? Cela n’étonnerait pas fortement Amanda. La Poufsouffle s’approcha de son amie et la soutint lorsqu’elle menaça de tomber. L’autre demoiselle lui tendit un verre, enthousiaste à l’idée de se saouler avec une amie. En général, Manda aidait les autres à ne pas faire de trop grosses erreurs mais pas ce soir … Elle avait besoin de se déconnecter de ce monde et de filer vers une autre dimension. La jeune fille prit le verre et l’avala d’un trait, geste qui fit éclater de rire Tania qui lui resservit un verre. Les deux poupées de porcelaine continuèrent à boire des verres, enchaînant alcool sur alcool. Mais dans une telle fête lorsque deux adorables Poufsouffle sont saoules et seules, les jeunes hommes ne tardent pas à arriver. Des mains se glissèrent sur les bras de Manda et des lèvres s’introduisirent dans son cou. La sorcière repoussa sèchement celui qui avait envie de l’emmener avec lui dans une chambre. Tania pour sa part ne refusa pas de jouer le jeu … Miss Miller se releva difficilement et se dirigea vers une autre pièce où un de ses amis nommé Adrian lui tendit un étrange objet qu’elle n’avait jamais vu avant.

    « - C’est comme une cigarette ! Va-y Amanda tu en as vraiment besoin ! »

    Il pouffa et la belle blonde s’empara délicatement de la chose tout en l’amenant à ses lèvres et en l’utilisant comme si elle se servait d’une cigarette. Un gros nuage de fumée s’échappa de la bouche de l’adolescente qui recula, ne désirant pas faire n’importe quoi … Même si elle était à moitié inconsciente de ses actes, elle parvenait encore vaguement à distinguer les limites du ridicule. La jeune fille avait déjà vécu des expériences assez hilarantes en ayant abusé d’alcool ou de drogue … Les sons devenaient de plus en plus distants et la jeune fille parvint enfin à trouver la sortie, elle fit quelque pas puis éclata en sanglots, laissant s’échapper toute la tristesse qu’elle ressentait. Un cri la fit sursauter et fit disparaître ses larmes, elle se dirigea lentement vers le Serpentard qui menaçait une merde de la tuer c’était ce que l’adolescente avait comprit … Manda ne prit pas en compte la remarque du garçon car elle ne l’avait tout simplement pas entendue, elle avança vers lui et vint s’installer près de lui. La demoiselle le fixa une seconde avant de hausser les épaules, il n’avait pas l’air d’être au mieux de sa forme lui non plus.

    « - Je peux goûter ? »

    Elle tendit le doigt vers la bouteille qu’il tenait en main et qu’il venait d’apporter à ses lèvres, il n’était pas le seul à devoir noyer du chagrin dans l’alcool ! Manda dirigea ensuite le doigt qu’elle pointait vers la boisson vers ce qu’il fumait. La belle blonde n’avait pas l’habitude de fumer … Elle n’aimait pas ça ! Mais ce soir elle avait besoin de faire n’importe quoi. La sorcière s’approcha du Serpy se contrefichant qu’il pourrait la repousser et elle posa la main sur la bouteille qu’il tenait. Un petit sourire étrange se dessina sur les lèvres d’Amanda. Elle ne comprenait pas totalement ce qu’elle faisait mais si elle était sûre d’une chose c’était bien que le jeune homme avait une tête à la fois adorable mais aussi amusante. La belle blonde s’amusait de voir la douleur sur les traits du Serpentard … De toute façon tout et n’importe quoi l’aurait amusée à cet instant. Amanda fit un pas en avant et se rattrapa à l’inconnu lorsqu’elle allait tomber. Il supportait probablement plus l’alcool qu’elle ! Mais peut-être en avait-il déjà abusé avant que la miss n’arrive ?

    « - Qui que tu aies envie de tuer, je suis partante pour t’aider ! Je crois que tu as raison … Heu … Peut-être ! Mais tu devrais faire attention … »


    Manda se prit la tête dans les mains lorsqu’elle vit le décor vaciller dangereusement, elle n’était pas certaine que sa phrase ait du sens ! Sans doute avait-elle assemblé des mots les uns aux autres sans qu’ils soient de l’Anglais correct. L’inconnu étant aussi troublé qu’elle, il comprendrait peut-être ce qu’elle voulait dire. La demoiselle se laissa tomber sur un banc, elle ne pouvait plus tenir debout car ses jambes menaçaient de la laisser s’écrouler au sol manquant atrocement de force pour pouvoir soutenir la jeune fille plus longtemps. Manda prit la main du Serpentard et l’attira à elle, tentant de le forcer à s’asseoir près d’elle sur le banc. Ils pourraient de la sorte parler sans que leur corps ne les soumettent à d’atroces douleurs … La belle blonde ne voulait pas lever les yeux pour pouvoir voir son interlocuteur c’est pourquoi elle voulait qu’il prenne place à ses côtés afin de simplement tourner la tête. Elle se frotta délicatement les yeux et fixa à nouveau la bouteille dans les mains du Serpentard, impatiente de pouvoir goûter au liquide …

    [ Désolée c'est nul ! Sad ]

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeLun 13 Avr 2009 - 21:19

    Il y a parfois des choses qui ne se passent pas vraiment comme on les avait imaginées. Par exemple, quand Hugo disait de circuler, généralement les gens circulaient. Et elle, car la silhouette s’était avérée être féminine, semblait ne pas avoir saisit le sens de la phrase. D’ordinaire, elle aurait eu droit à une phrase du style : « C’est quoi que tu saisis pas dans le mot circule ? », mais là, il fallait l’avouer, son esprit n’était vraiment plus très clair, et il la fixât juste d’un air ahuri alors qu’elle venait s’installer à côté de lui, et que ses mots restaient à divaguer dans son esprit, lui aussi bien atteint et déjà partit vers d’autre lieux. On ne peu pas dire qu’il n’avait pas tout mit en œuvre pour cela. Ajoutez l’alcool qu’il avait ingurgité à ce qu’il s’était procuré auprès d’un « ami », et cela donnait en général un cocktail détonnant. En règle général, il n’aimait pas mélanger la fumette à la buvette, car cela le mettait dans un état qu’il avait tendance à regretter le lendemain, mais ce soir était une exception, donc il s’était laissé allé. Quelques pétards dans la soirée qui était loin d’être terminé, les bières, et plus tard quelques pétards à nouveau, puis les deux en même temps pourquoi pas. Pour l’instant, il s’était calmé, juste la bière lui convenait, mais il avait encore des réserves. En fait, en général, il ne faisait pas se genre de chose. Boire à n’en plus pouvoir, fumer par la même occasion. Il préférait rester maître de ses actes, et surtout de ses émotions. Il avait tendance à parfois se laisser aller, un peu trop loin à son gout, mais ce soir, il avait encore le contrôle, tout irait bien. Enfin… Sachez mes chers spectateurs qu’une personne totalement bourrée pense toujours qu’il garde tout sous contrôle, même lorsqu’il dérape. Cela nous promet du beau…
    Il restait là, assis à la fixer sans un mot, bizarrement, elle faisait de même. La situation aurait presque pu être comique, mais elle prit enfin la parole.

    - Je peux goûter ?

    Hey ! C’est sa bière. Si elle en veut, elle à qu’à aller s’en chercher. Elle avait un comportement bizarre, même pour lui qui n’avait plus les idées très claires. Elle venait de pointer du doigt sa boisson avant de le reporter vers sa clope. Non mais en plus elle voulait sa clope ? Non mais la faut pas rêver en plus. Elle s’approchât alors de lui, posant sa main sur sa bouteille. Il eut un mouvement de recul, pourtant il ne la repoussât pas, chose inhabituelle on peut dire. A bien y regarder, Hugo ne mit pas longtemps à voir qu’elle était dans un état aussi pitoyable que le sien. Il aurait pu essayer d’en profiter, pourtant il n’avait vraiment pas l’esprit à ça pour l’instant, il la laissait juste faire. C’était pas drôle, en fait, s’il n’avait pas lui-même abusé, il se serait largement foutu de sa gueule, pourtant, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle devait avoir ses raisons de se mettre dans un état pareil. Pourquoi ne réagissait il pas comme d’habitude ? Tout simplement parce que lui avait sa propre raison ce soir, et que sur l’instant, il ne pouvait en être autrement pour elle dans son esprit. Sinon pourquoi se mettre la tête à l’envers juste pour le plaisir. Lui n’était pas comme cela, il ne l’aurait donc pas compris. Et pourquoi elle souriait comme ça ? Elle se moquait de lui ? Elle voulait l’énerver ? Bizarrement, cela ne marchait pas, il était totalement différent, en réalité, il ressemblait plus au Hugo d’avant, à celui qui réfléchissait avant de frapper. EN fait, il restait la sans bouger, protégeant sa bouteille comme s’il s’agissait de son plus grand bien, la regardant divaguer. Elle se rattrapât à lui alors qu’elle allait tomber, et lui par réflexe tendit les bras pour la rattraper. Oui, encore une chose inhabituelle, mais que voulez vous…

    - Qui que tu aies envie de tuer, je suis partante pour t’aider ! Je crois que tu as raison … Heu … Peut-être ! Mais tu devrais faire attention …

    - Quoi ?

    Il ne savait pas en quelle langue elle s’exprimait, ou si c’était son cerveau qui avait du mal à relier les mots dans le bon sens, mais il avait du mal là. Il la regardât d’un air suspect. Était-elle vraiment humaine ? C’est fou ce que l’alcool peu vous faire imaginer… Elle commençât alors à vaciller dangereusement, et sans peut être même qu’elle ne s’en aperçoive, il l’aidât à s’installer sur le banc ou elle se laissât tomber. Pourquoi tant d’attention ? Cherchez pas, c’est compliqué. Elle avait attrapé sa main dans le geste et le tirait vers elle. Il ne résistât pas, et se laissât entrainer, se posant à ses côtés. Sans même y réfléchir, il pointât sa baguette sur les bouteilles qu’il avait mit de côté, qui vinrent les rejoindre rapidement. Elle l’avait trainé ici, pourtant, elle semblait maintenant éviter son regard, et fixait à nouveau sa bouteille. Poussant un petit soupir, il s’adossât contre le bois, lui tendit sa bouteille, et s’en prit une nouvelle qu’il décapsulât avant de la porter à ses lèvres. Avec toute cette histoire, il avait laissé tomber sa clope plus loin. Il en sortit une nouvelle qu’il allumât du bout de sa baguette, et tendit le paquet à la demoiselle, au cas où, on ne sait jamais. Vous allez me dire qu’il n’est pas très bavards, mais attendez un peu, ça va venir. Faut dire qu’en temps normal, la discussion ce n’est pas son fort, mis là, pour le coup, c’était plutôt qu’il ne savait pas vraiment quoi dire. Sauf…

    - Pourquoi tu pleurais ? Tout à l’heure j’veux dire. J’t’ai entendu…

    Profitez de ses moments de gentillesse, il devrait ne pas durer bien longtemps. En temps normal, il n’aurait même pas posé la question, il s’en serait même foutu royal, mais c’était à croire que l’alcool le changeait, le faisait redevenir la personne gentille et attentionné qu’il avait pu être avant de s’endurcir.

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeMar 14 Avr 2009 - 13:51

    L’inconnu tendit sa bouteille ainsi que son paquet à Amanda, elle décida de ne pas toucher au paquet mais de saisir avec enthousiasme la bouteille. Elle avala une grande gorgée du liquide tout en continuant à sourire. Il lui posa alors la seule question qu’elle n’avait pas envie d’entendre, malheureusement même avec les efforts qu’elle avait faits pour rester discrète … Il l’avait entendue. Comme si les paroles du jeune homme avait fait dessaouler la belle blonde, elle redevint normale. L’alcool qu’elle avait avalé s’était évaporé on ne savait où … Le regard de la sorcière devint plus sombre et son sourire angélique disparut pour céder la place à un air mécontent et renfrogné. La Pouffy n’avait nullement envie de parler d’un sujet aussi important et surtout pas avec un inconnu qui ne comprendrait pas ! Jamais il n’imaginerait la douleur que Manda ressentait à cet instant, elle le détestait plus que tout car il avait fait disparaître cette sensation de légèreté qu’elle avait recherché toute la soirée. Par sa faute, ses pensées redevenaient claires et elle songeait encore à cet atroce évènement. La sorcière se leva d’un bond sans se soucier de la question du jeune homme, elle bu une grande gorgée du la bouteille et se contraignit à retenir ses larmes. Si le Serpy désirait la blesser et la faire souffrir, il avait réussi son coup à merveille ! La Poufsouffle s’écroula sur le banc, se prit la tête dans les mains et respira difficilement. C’était désormais définitif : Elle ne pourrait plus le regarder dans les yeux. Le Serpentard découvrirait toute la rage et le désespoir qui régnait en elle et Amanda ne désirait pas se retrouver sans arguments face à lui. Elle avala encore et encore le liquide de la bouteille espérant qu’elle puisse replonger pour ne plus sentir le poids de la tristesse sur ses épaules.

    « - Tu ne comprendrais pas ! Je voudrais pouvoir t’expliquer … Mais je ne peux pas ! »

    La voix de la miss avait retrouvé son ton habituel, Manda semblait ne jamais avoir touché à de l’alcool … Elle respirait la sobriété ! Et c’était exactement cela le problème. La demoiselle ne savait plus quoi faire pour oublier ou tout simplement pour pouvoir être soulagée de ce fardeau une minute aussi éphémère soit-elle. La belle blonde se leva et attrapa une autre bouteille qui traînait au sol, elle l’ouvrit et commença à boire. L’inconnu ne devait sans doute rien comprendre au comportement plus loufoque que jamais de la Pouffy … Elle agissait telle une personne enfermée à Sainte Mangouste pour des raisons psychologiques importantes. Amanda se plaça face au Serpy mais refusa de le regarder dans les yeux, préférant fixer ses mains et elle ajouta :

    « - Je suppose que tu sais que les moldus ne bénéficient pas des privilèges qu’ont les sorciers vis-à-vis de leur immunité ? Ils sont vulnérables et plus fragiles que nous ! Ils ne parviennent pas à réparer des os comme nous le faisons … »

    Miss Miller ne cachait à personne à Poudlard qu’elle était une née-moldue ! Après tout pourquoi ferait-elle une telle chose ? Ses parents n’étaient pas des sorciers certes, mais ils avaient été des parents parfaits durant son enfance ! Elle ne voulait pas être honteuse de parler d’eux comme certains autre nés-moldus l’étaient de leurs géniteurs. La belle blonde ne savait rien du jeune homme face à elle pas même son nom mais quelque chose lui disait qu’elle pouvait se confier à lui … Peut-être était-ce cette petite voix qui lui soufflait que de toute façon l’individu ne se souviendrait de rien le lendemain matin ? Miss Miller ne pouvait plus rester assise sagement sur le banc, elle commençait à sentir l’effet que l’alcool avait sur elle et un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Ses problèmes allaient peut-être encore une fois s’envoler pour quelques minutes ? Une question lui vint soudain à l’esprit et elle profita des derniers instants qu’il lui restait de parfaite lucidité pour assouvir sa curiosité.

    « - Et toi pourquoi te saoules-tu tout seul dehors ? »

    Amanda porta la bouteille à sa bouche et bu une grande gorgée, espérant qu’elle parviendrait à replonger dans cet état intense dans lequel elle était avant qu’il ne reparle de ses problèmes personnels. L’inconnu allait peut-être avoir du mal à répondre lui aussi ! C’était à son tour de justifier la stupidité de ses actes … Manda n’avait pas donné de bonnes raisons à ce qu’elle faisait mais le Serpy n’allait sans doute pas lui raconter sa vie lui non plus … Ou peut-être pas tout de suite ! La jeune fille ne sentait plus l’envie de pleurer c’était un début. Elle reprit sa place et attendit patiemment qu’il réponde tout en fixant ses pieds, elle ne savait pas comment briser ce silence qui s’installait lentement entre eux et à vrai dire elle ne savait pas s’il fallait le briser … La sorcière leva les yeux pour observer les étoiles mais le ciel était nuageux n’offrant aucunes étoiles à ses spectateurs. Tout en lâchant un soupir exaspéré, Amanda baissa la tête se recroquevillant sur elle-même. Le Serpentard allait peut-être lui fournir une raison d’arrêter de se lamenter sur son sort et de penser qu’elle n’était pas la seule à souffrir ? C’était peu probable mais qui sait …

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 15:49

    Elle venait d’accepter sa bouteille, bien qu’il ne la lui ait tendu parce qu’il s’y sentait obligé, ignorant délibérément le paquet de cigarette qu’il lui tendait, et qu’il rangeât aussitôt. C’était pour lui une sorte de bonne action, car en réalité, elle semblait en avoir besoin autant que lui. Se laissant emporter par son esprit embrumé, il lui posât une question. Question qu’il eu tôt fait de regretter d’avoir posé. Cela semblât faire l’effet d’une bombe sur elle. Cette innocence, bien qu’elle soit totalement imbibées, avait disparut de son visage, emportant avec elle son sourire. Son regard s’était durcit comme si un voile invisible était venu l’obscurcir. En réalité, il avait fait quelque chose qui ne se fait pas habituellement. Quand une personne que l’on ne connait pas pleure, en général, on évite de lui poser des questions gênantes et indiscrètes. Mais déjà en temps normal, il n’était pas doué pour la délicatesse, alors imaginez maintenant. Enfin non. En temps normal, il n’aurait même pas prit la peine de poser cette question. Il y avait peut être du mieux en fait.

    Et la voilà qui recommençait à se comporter de façon étrange. Il fut surprit de la voir se lever d’un bon. Avait elle conscience qu’elle bougeait trop vite pour qu’il puisse essayer d’y voir plus clair ? Certainement pas, cela devait être un trait de son caractère. Peut être une personne speed en temps normal, mais fallait l’avouer, Hugo avait un peu de mal à suivre. Non il ne la prenait pas pour une folle. Bien sur il l’aurait vu agir ainsi avant d’avoir bu, il aurait rit, et se serait certainement moqué d’elle, ou bien, il aurait prit son pied à la torturer. Là, son esprit avait du mal à se fixer deux secondes sur le même état, et puis réfléchir n’était pas vraiment la chose qu’il avait le plus envie de faire sur l’instant. Il n’avait même pas la force de se montrer tel qu’il était, arrogant, se moquant de tout. Peut être parce qu’en réalité, ce n’était pas sa vraie nature, mais bel et bien celle-ci, calme, attentif… Il la laissât agir, simplement, elle avait besoin d’y voir plus clair et de se calmer seule. A nouveau, elle se mit à boire. C’était comme si elle cherchait à ce que l’alcool efface ce qu’il venait de dire. Il devait vraiment avoir touché un point sensible. Elle s’écroulât à nouveau sur le bac, et lui ne pouvait ignorer les larmes qui avait emplit ses yeux quelques secondes auparavant, mais qu’elle avait retenue avec brio. Elle se prit la tête entre les mains, et lui restait là, sans bouger à l’observer. Croyez vous qu’il devrait avoir un geste gentil ? Bourré ouai, mais pas encore assez pour se genre de choses.

    - Tu ne comprendrais pas ! Je voudrais pouvoir t’expliquer … Mais je ne peux pas !
    - C’est ce qu’on dit. Tu ne comprendras pas, histoire de faire comprendre qu’on préfère s’enfoncer seul dans notre propre désarroi plutôt que de saisir la main qui nous est tendu…

    Ces mots, il les avait murmurés. Plus pour lui même en fait que pour elle en fait. Sans même lui jeter un regard, il observait ses propres pieds, repartant dans le tréfonds de ses pensées. A bien y réfléchir, il aurait pu lui répondre la même chose si elle l’avait questionné. Il est toujours plus facile de ressasser ses idées noires, plutôt que de les exposer au grand jour. Les images qui l’avaient hantée quelques minutes plus tôt, et qu’elle avait fait disparaitre avec sa venue, venaient de réapparaitre avec une violence inouïe. Il fermât les yeux un instant pour les chasser, portant sa bouteille à ses lèvres, et la vidant d’un trait, en espérant que cela les emporterait un peu plus loin pour quelques minutes de plus. Il jetât la bouteille sur le côté avant d’en prendre une nouvelle, juste au cas où. Avec tout cela, il en oubliait presque ou il se trouvait et s’est elle en reprenant la parole qui le ramenât sur terre.

    - Je suppose que tu sais que les moldus ne bénéficient pas des privilèges qu’ont les sorciers vis-à-vis de leur immunité ? Ils sont vulnérables et plus fragiles que nous ! Ils ne parviennent pas à réparer des os comme nous le faisons …

    Bien sur qu’il le savait. En même temps, tout le monde le savait. Les moldus n’avaient pas la même avancée technologique qu’eux, ils n’avaient pas les moyens de se soigner de la même façon, et bien sur leur mort était plu fréquente. En même temps, d’un autre côté, les sorciers eux, avaient certes de bons moyens médicaux, mais leurs blessures étaient bien souvent plus graves. D’un côté, le cancer, les accidents irréparables tuaient, de l’autre, des attaques de monstre en tout genre, des chutes de plusieurs mètres, etc… Elle semblait s’être un peu radoucit. Peut être était elle enfin prête à parler, et autant en profiter, car lui était prêt à écouter. Pourtant quand elle reprit la parole, elle changeât de sujet. Il aurait pensé connaître la suite, mais au lieu de ça, elle virait totalement. Il serait plus difficile de la faire parler. Non pas par curiosité, mais Hugo savait quel pouvoir de délivrance pouvait avoir le fait de se confier, bien qu’il ne l’ait réellement jamais utilisé lui-même. Ou du moins très rarement et inconsciemment.

    - Et toi pourquoi te saoules-tu tout seul dehors ?
    - Si je répondais par pur plaisir, ça te suffirait ?

    Il tournât son regard vers elle, laissant glisser dans sa gorges quelques gouttes de bière censée lui donner un peu plus de cran pour parler, ou carrément, lui faire perdre tout contrôle sur lui-même, peu importe. Dans un sens, à cet instant, ils étaient tous les deux semblables. Chacun ayant quelque chose de lourd à porter, ne voulant pas le laisser sortir au grand jour, mais en ayant terriblement besoin. C’était à son tour de changer de comportement. A nouveau les mêmes images errant dans son esprit. Son visage s’était durcit, et il devait à nouveau fermer les yeux pour tenter de les éloigner. Mais la meilleure façon de les faire disparaître n’était elle pas tout simplement de les sortir pour les laisser partir plutôt que de les ressasser sans cesse ? Toujours est il qu’il n’était peut être pas prêt, du moins pas encore, et il ne comptait pas lui répondre. Du moins pas tout de suite, et pas sans essayer de la faire se délier elle.

    - Tu ne comprendrais pas.

    Il lui adressât un petit sourire avant de reprendre son sérieux.

    - En fait, je répondrais à ta question, à condition que tu répondes à la mienne. J’ai été le premier à te questionner, et si tu veux bien, on va passer une sorte de pacte. C’est donnant donnant. Donne-moi un peu de ton histoire, et je te donnerais de la mienne. Un prêtez pour un rendu.

    En fait, il n’attendait pas d’elle qu’elle réponde entièrement, juste quelques informations, ainsi, il lui en donnerait quelques unes à son tour. Cela les ferais ainsi parler, peu à peu, plus facilement, pour qu’ils apprennent à se comprendre en douceur, et qu’ils se libèrent quelque peu du poids qui leur pesait. En réalité, elle lui en avait déjà donné un peu, mais pas suffisamment à son gout pour qu'il se lance à son tour.

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Amanda Miller
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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 19:04

    Amanda ne comprenait pas pourquoi l’inconnu tentait de la faire parler après tout il devait s’en contre-ficher de sa vie ? Elle ne comprenait pas pourquoi une banale Poufsouffle telle qu’elle intéressait légèrement un Serpentard tel que lui. Ils formaient exactement le stéréotype du couple électrique. C’est-à-dire de deux personnes qui ne pourraient pas se supporter plus de deux minutes ! Lui étant du genre à vouloir toujours dominer les autres et les faire souffrir, elle étant un subtil mélange de douceur, de candeur, de rancune et de malice. Lorsqu’elle était petite ses parents l’endormaient avec leurs beaux récits de princesses et elle adorait ça ! Mais en grandissant elle s’était demandé ce qu’il se passait après le « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Amanda avait souvent demandé à sa maman comment deux personnes peuvent rester unies toute leur vie et finir leurs jours dans le bonheur. À cette époque l’adulte avait dit que finir sa vie en étant heureux était parfaitement possible et qu’il suffisait simplement de trouver l’âme sœur. Miss Miller n’oserait plus poser cette question à sa génitrice car sa vision actuelle des choses seraient bien trop contradictoire avec la si belle et douce description du bonheur intense. Le serpent tourna son regard vers celui de Manda et la sorcière se noya complètement dans les yeux du jeune homme. Elle le vit changer d’expression ce qui n’enlaidit en rien la beauté essoufflant de son visage. Il reprit soudain la phrase de la belle blonde. Si Amanda n’était pas entièrement fascinée par le sourire du Serpentard, elle aurait sans doute répliqué.

    « - Je … Je ne suis pas sûre … Pas ici … »


    La sorcière hocha négativement la tête, elle se passa une main dans la nuque. Son regard s’était brutalement arraché à celui du serpent. Cette sensation de dépendance s’était envolée lorsque les yeux du sorcier avait disparu de la vision de la belle blonde. Elle se sentit à nouveau complètement épuisée. Mais cette fois elle résista à l’envie de se laisser tomber sur le banc mollement, elle voulait partir mais elle le voulait lui aussi … Elle ne savait rien de lui pas même son prénom ! Amanda avait déjà décidé qu’elle passerait la nuit dans ses bras. Lui et uniquement lui pour toute la nuit. La Poufsouffle rejeta ses cheveux en arrière, une sensation de chaleur montait de plus en plus rapidement en elle. Il faisait sombre, humide et froid dehors mais Miss Miller ressentait simplement de la chaleur. Le Serpentard la fixait sans bouger, Manda s’empara rapidement de sa main s’il voulait écouter son histoire : Il devrait la suivre. La belle sorcière les fit entrer dans la pièce où tous les invités étaient rassemblés. Ils s’aventurèrent entre les gens et furent plusieurs fois séparés l’un de l’autre. Une jeune sorcière rousse âgée d’à peine quatorze ans vint se coller à l’inconnu dont Manda tenait la main. La rage qui s’empara d’elle étonna rapidement la née-moldue, elle ne comprenait pas pourquoi elle était en colère.

    « - On est occupé ! Tu danseras plus tard ! »

    Elle s’était adressée à l’inconnu et pas à la petite rousse qui était sans doute saoule. Amanda entraîna son compagnon vers un couloir, elle ouvrit diverses portes qui menaient toutes à des chambres. Chacune d’entre-elles étaient occupées par des couples qui étaient endormis ou qui faisaient une tout autre sorte d’activité. Miss Miller parvint enfin à trouver une chambre vide, elle poussa le jeune homme à l’intérieur et claqua la porte derrière elle. Il faisait sombre et la fenêtre était fermée … Horriblement chaud ! La sorcière s’empressa d’aérer la pièce pour qu’ils bénéficient d’une température moins élevée. Elle s’écroula littéralement sur le lit, fixant bêtement le plafond. Manda tapota de la main une place à côté d’elle pour que l’inconnu puisse s’installer à son tour. Elle détourna le regard en prenant soin de ne plus se laisser piéger par le regard du sorcier.

    « - Il y avait un bus … Grand et rouge … Il y avait du sang sur le mur ! Beaucoup de sang ! Des gens criaient ou pleuraient et moi je n’étais pas là ! »

    Cette fois Amanda n’était pas en plein délire, elle parlait sérieusement. Il y avait une pointe de tristesse dans sa voix comme si elle menaçait de se briser à tout moment mais le pire restait dans les yeux de l’adolescente. Des larmes se créaient discrètement aux coins des yeux de la belle blonde qui ne faisaient rien pour les retenir, elle avait besoin de se confier … Laura, Devan et Timothé ne pouvaient pas l’aider. Elle voulait vider toutes ces choses qui écrasaient son cœur et qui l’empêchaient de sourire et d’être elle-même. L’inconnu était à côté d’elle tel un psychologue prêt à écouter la peine et la douleur que ressentait son patient. La Pouffy essuya rapidement les fines larmes qui coulaient le long de son visage. Elle répétait sans cesse un mot, elle le murmurait en n’étant pas tout à fait certaine que le garçon puisse l’entendre.

    « - Du sang … Beaucoup, beaucoup de sang … »

    Manda se redressa lentement pour fixer son compagnon, elle avait envie de se serrer contre lui. Ses grands bras réconfortants l’aideraient sans doute ! Mais la sorcière se retint, elle n’était peut-être pas encore assez enfoncée dans l’alcool pour se permettre d’agir comme une idiote. Miss Miller n’avait jamais ressentit un tel mélange de sentiment : La peine, la douleur, l’envie, le soulagement, … Le plus important était qu’après être passée aux aveux, l’inconnu oublie tout ! Il fallait impérativement que le lendemain le jeune homme ne se souvienne de rien. Manda ne voulait pas que sa révélation soit donnée à tous les élèves de Poudlard. Ils changeraient de regard tout comme Maximilien avait changé sa façon de la regarder lorsqu’il avait apprit son problème au cœur. La sorcière avait été fortement attristée mais sa peine avait lentement laissé place à une joie débordante. Max avait été d’une aide incroyable ! Il lui avait permit de mieux gérer ses problèmes et de parvenir à les oublier de temps à autre.

    « - C’est à ton tour ! »

    La Poufsouffle se demandait comment il parvenait à ne pas exploser, il faisait si chaud ! Et lui il ne semblait pas ressentir cette température insoutenable. La belle blonde ne pouvait malheureusement pas se débarrasser de ses vêtements, elle n’avait nullement envie de se retrouver en sous-vêtements face à l’inconnu. Amanda jeta un regard tout autour d’elle, elle espérait trouver un objet qui lui permettrait de ne pas brûler sur place. La sorcière se releva et descendit du lit, elle se dirigea vers le bureau et l’ouvrit sans se soucier que celui-ci appartenait à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. La Pouffy fouina quelques minutes mais elle ne trouva absolument rien. Elle revint vers le lit et s’y assit en lançant un regard rapide à son compagnon.

    « - Tu n’as pas chaud ? »

    Sous ses paroles, elle distinguait une invitation à se dévêtir. Sa perversité la fit sourire et ses joues se tintèrent de rouge, elle fit rapidement un signe de la main au Serpentard tout en tentant de clarifier ses pensées. Elle avait horriblement envie de le voir se dénuder mais elle ne lui dirait bien évidemment jamais ! Manda se perdit complètement dans ses explications, elle préféra donc lui dire tout simplement :

    « - Sans aucuns sous-entendus ! »


    Elle détourna le regard observant le ciel cinq longues minutes qui lui parurent être des siècles. Manda ne savait plus du tout comment parler à l’individu, elle avait envie qu’il lui raconte ses problèmes personnels tout comme elle avait commencé à lui raconter les siens … Repenser à ces choses qui prenaient tellement de place dans son esprit la fit redevenir sérieuse. Miss Miller ne parvenait plus à penser à son compagnon. Toutes ses pensées étaient focalisées sur celui qui avait déclenché cette envie de se saouler et de disparaître une soirée de ce monde un peu trop cruel pour Amanda …

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeVen 8 Mai 2009 - 17:38

    Pourquoi fallait-il que cela se déroule ainsi ? Pourquoi avoir besoin d’être saoul pour comprendre qu’il fallait qu’il vide son sac pour se sentir mieux. Si seulement tout avait pu être différent. Il n’aurait pas eu besoin de cela. Il aurait simplement trouvé une amie, pour pouvoir discuter avec elle, tranquillement, lâcher ses problèmes sans se soucier de ce que pourrait en penser les autres. En même temps, si tout avait été différent, il n’aurait pas été celui qu’il était devenu. Sans son père, ces petits cons qui l’avaient martyrisé durant son enfance… Oui sans tout ça, il aurait été différent. Il ne détestait pas ce qu’il était devenu, mais parfois il se retrouvait dans des situations difficiles qu’il aurait pu éviter en étant tout simplement différent. Voilà pourquoi il profitait de l’effet de l’alcool pour changer, juste durant une soirée, pour pouvoir se sentir mieux, exorciser ses démons à sa façon. Sur le moment, il lui semblait que c’était la meilleure des solutions, bien sur le lendemain, il le regretterait, et redeviendrait lui-même, mais nous n’y somme pas encore. Pour l’instant, il avait envie de partager ses soucis avec sa belle inconnue, et tant qu’à y être, ça ne lui ferait pas de mal non plus, car elle semblait en avoir autant besoin que lui. Voilà pourquoi il voulait qu’elle commence, car sa propre histoire ne valait certainement pas la peine de se prendre la tête autant que la sienne. Et puis, la curiosité avait prit le dessus. En réalité, il voulait juste écouter, parler, et tant qu’a y être, ils se soutiendraient mutuellement durant la soirée qui les attendaient.

    - Je … Je ne suis pas sûre … Pas ici …

    Pas ici… Il n’était pas bien sur de comprendre ce qu’elle voulait dire. Hugo ne la quittait pas des yeux, lorsqu’elle posait son regard dans le sien, elle semblait comme bloqué, mais dès qu’elle parvenait à le détourner, il avait l’impression qu’elle l’évitait. Il ne comprenait pas ce comportement, pourtant, il ne fit aucun commentaire, du moins son cerveau n’était pas en état pour en formuler un. L’air commençait à se rafraichir, heureusement, l’alcool que le Serpentard avait ingurgité lui permettait de ne rien ressentir, maintenant son corps à une température normale. Il ressentait un drôle de sentiment. Il était partagé entre l’envie de poser sa main sur la sienne, comme pour la rassurer, lui faire comprendre qu’elle pouvait parler sans crainte, et celle de ne rien faire. La deuxième solution était beaucoup plus simple, mais il ne l’avait pas réellement choisit. Son esprit le lui avait inconsciemment imposé, car ce n’était pas dans son habitude d’agir de la sorte. C’est elle qui osa franchir la barrière, et lorsqu’elle se saisit de sa main, il se levât et la suivit sans broncher. Il venait de saisir qu’elle allait enfin parler et qu’il pourrait faire de même, mais qu’elle préférait choisir un autre endroit. Ils revinrent dans la salle ou la foule se pressait sur la piste de danse. Plusieurs fois, ils furent séparés, mais Hugo ne lâchât jamais sa main, resserrant ses doigts autour des siens pour ne pas la perdre. Sans comprendre réellement comment, il se retrouvât face à une jeune fille qui se trémoussait face à lui. Il ne pu s’empêcher de rire, et se penchât vers elle pour lui parler à l’oreille.

    - Pas maintenant chérie, je suis occupé, mais revient me voir quand t’aura dessoulé.

    Il déposât un baiser sur sa joue, et la jeune fille se dirigeât vers ses amies en hurlant quelque chose comme : « Oh mon dieu il m’a embrassé ».

    - On est occupé ! Tu danseras plus tard !
    - J’avais pas l’intention de t’abandonner, t’inquiète pas…

    A nouveau, il se mit à rire. Avant de quitter la pièce, s’agrippant toujours à sa main, il pu apercevoir ses amis. Thomas et Devan semblait lui faire signe, mais il ne comprit pas réellement ce qu’ils voulaient. Il eut juste le temps de les saluer de la main et de se saisir d’un nouveau pack de bière, car l’autre était resté au pied du banc, avant de disparaître dans le couloir. Il ne savait pas ou il allait, mais il la suivait aveuglément. Elle ouvrit plusieurs portes, les refermant aussitôt. Il ne parvenait pas à voir ce qu’il se passait à l’intérieur, tout allait beaucoup trop vite, jusqu’à ce qu’enfin, elle le fasse entrer dans un de ces pièces et qu’elle claque la porte. Tout était sombre, mais il ne mit pas longtemps à remarquer le lit qui se trouvait dans un coin. Il ne comprenait pas. C’était ça qu’elle voulait ? Il n’était plus sur de rien. Il la laissât s’affairer à ouvrir les vitres pour aérer la chambre, lui restait là, planté comme s’il lui fallait attendre qu’elle lui fasse un signe. Elle s’écroulât alors sur le lit, et l’invitât à la rejoindre. Il ne savait pas vraiment comment prendre son invitation. S’agissait-il encore de parler ? Il l’espérait, du moins pour l’instant. Avec un petit sourire, il s’installât sagement à ses côtés, déposant le pack au pied du lit, tournant à nouveau son regard vers elle. A nouveau, elle l’évitait.

    - Il y avait un bus … Grand et rouge … Il y avait du sang sur le mur ! Beaucoup de sang ! Des gens criaient ou pleuraient et moi je n’étais pas là !

    Il pouvait sentir passer en lui la tristesse qui perçait sa voix. Elle ne voulait pas le regarder, pourtant, lui ne pouvait ignorer les larmes qui perlaient lentement au coin de ses yeux. Il avait réussit à se détendre l’espace de quelques secondes, mais tout était redevenu plus sérieux. Une nouvelle fois, il aurait voulut agir, mais il y avait quelque chose qu’il en empêchait. Il la laissât donc essuyer ses larmes seule, et restât à l’observer. Il ne pouvait ignorer ses murmures. Elle semblait bloquée, pétrifiée, répétant sans cesse les mêmes mots. Pourquoi était il aussi coincé. Il ne pouvait rien faire d’autre que rester là. Elle se redressât lentement, et posât enfin son regard dans le sien. Il restât silencieux. Sa main droite tremblait imperceptiblement, prête à se dresser, pour venir frôler son visage, mais il n’en fit rien, et une fois de plus, ce fut elle qui brisât le silence.

    - C’est à ton tour !

    Ce fut à son tour de détourner le regard. Maintenant, il ne pouvait plus le lui refuser. Ils avaient avancé ensemble, et c’était à son tour de faire son bout de chemin. Il poussât un soupir, fermant les yeux, laissant apparaitre un petit sourire sur son visage. Il s’apprêtait à parler, mais sa belle inconnue commençait à s’agiter. Elle se levât, commençât à fouiller dans tous les tiroirs avant de revenir vers le lit. Il l’observait, ne comprenant pas ce qui se passait, la laissant faire sans bruit. En temps normal, il se serait demandé si elle n’était pas folle, mais il s’abstint de tout commentaire.

    - Tu n’as pas chaud ?
    - Pardon ?
    - Sans aucuns sous-entendus !

    Il ne pu s’empêcher de sourire en la voyant rougir. Il comprenait bien que ceci n’était pas une tentative d’abordage, mais qu’elle devait vraiment avoir chaud. Bien sur la température après ses mots grimpât d’un degré dans le corps d’Hugo, mais tout ceci était encore soutenable.

    - Ca va… Mais si tu à chaud, tu n’as qu’à enlever ton haut.

    Se rendant compte de se qu’il venait de dire, il ne pu réprimer un petit rire gêné.

    - Sans aucun sous entendu non plus bien sur. Tu n’as qu’à… Te glisser sous le drap, je ne regarderais pas, et… Promis, je resterais sage.

    Bien sur il avait une furieuse envie de ne pas être sage, mais ils n’en étaient pas la, et ce n’était pas la question du soir. A nouveau il poussât un soupir. C’était son tour, et il ne pouvait plus retarder la chose plus longtemps. Sans se retourner, il attrapât une bière qu’il décapsulât avant de la lui tendre, et d’en prendre une. Il but une longue gorgée, celle-ci lui faisant presque tourner la tête avant de prendre la parole.

    - Bon et bien c’est mon tour je croit. Le peu que tu m’as dit me fait sembler stupide à côté de toi, mais bon, puisqu’il le faut… En fait…

    Il ne savait comment commencer à parler. Il but une nouvelle gorgée, pour oublier ce qu’il allait faire, et essayer de ne pas se laisser atteindre par ses propres mots. Il était déjà difficile pour lui d’y penser, alors en parler…

    - On va dire que mon père n’est pas le meilleur père du monde. Il à agit avec moi d’une certaine façon, et… Moi j’ai supporté. Le souci, c’est mes sœurs… Je me dois de les protéger de lui.

    Dans son esprit il revoyait tout. La souffrance, la douleur… Lui se taisant et supportant. Mais l’image de son père avec sa sœur, et celle-ci subissant ce qu’il avait enduré ne devenait que trop lourd à porter. Les nerfs montaient en lui, il n’arrivait pas à se maitriser, il se sentait bouillir, ses mains se crispèrent sur la bouteille pour éviter de trembler.

    - Apparemment, j’en suis incapable…

    Il fermât un instant les yeux pour chasser ces images de son esprit, avant de les reposer dans les siens. La tension montant en lui avait fait à nouveau monter sa température corporelle d’un cran.

    - Tu as raison, il fait trop chaud ici.

    Sans demander son reste, il posât la bouteille au sol, retirât son tee-shirt, inconscient de l’effet que cela pourrait avoir, et la récupérât pour la vider d’un trait. Il sortit une cigarette de son jean, et lui demandât :

    - Ca ne te dérange pas ?

    Il aurait pu continuer, mais il avait déjà assez donné, et voulait oublier son père pour les quelques minutes ou elle lui offrirait un peu plus d’elle.

    - C’est ton tour si je me trompe pas.


    Cette fois ci, il parvint à bouger, et sa main vint saisir celle de la jeune fille. Comme pour la rassurer, lui montrer qu’elle n’avait rien à craindre, que tout ceci était passé, et qu’avec lui elle ne craignait rien.

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeSam 16 Mai 2009 - 13:11

    Après toutes ces révélations à propos de sa vie privée, Amanda avait normalement envie de fondre en larmes et de hurler sa peine mais pas cette fois … Elle avait chaud ! Horriblement chaud. Elle n’aurait peut-être pas du avaler n’importe quoi et boire tout ce qui lui passait sous la main. Manda eut à peine le temps de regretter ses paroles, elle combattait intensément son esprit pour garder un part infime de lucidité. Si elle se laissait totalement submerger par l’alcool, elle parlerait … Et il saurait tout ! Il connaitrait son secret, sa vie, ses peurs, ses désirs et il apprendrait certainement aussi que si elle en avait le courage elle se jetterait sur lui dans la seconde qui suivrait. Amanda retardait ce moment qui serait inévitable ! La Pouffy n’avait pas fait tout ce chemin mentalement pour tourner les talons si près du but … Non, elle allait lui dire ce qu’elle avait sur le cœur et elle serait soulagée du poids qui pesait sur ses épaules. Ils s’endormiraient là sur ce grand lit et le lendemain il la regarderait avec le genre de regard qu’elle détestait, il se gratterait la tête et lui lancerait un sourire pervers. Il serait persuadé d’avoir couché avec elle et même si Manda rétorquerait que c’était faux, il continuerait à la détailler de haut en bas. Cette lueur dégoûtante dans l’œil … Tant pis ! La Poufsouffle acceptait le revers de la médaille. Elle recherchait un confident qui oublierait tout et elle l’avait trouvé qu’il la juge de fille facile le lendemain ne la dérangeait pas ! Elle l’éviterait jusqu’à la fin de l’année scolaire et l’histoire s’étoufferait peu à peu.

    « - Tu me demandes de me déshabiller ? »

    Elle avait entendu d’une oreille distraite les paroles de l’inconnu, il lui avait proposé d’ôter son haut. Amanda mourrait d’envie de s’exécuter et de se dévêtir rapidement mais elle préférerait prendre feu que de se déshabiller tout de suite … Pas maintenant ! Pas alors qu’elle avait horriblement envie de lui et que l’alcool n’avait pas encore atteint tout son cerveau. Aller se cacher sous le drap lui paraissait idiot ! Elle avait toujours tenté de se prouver qu’elle était pudique et que les regards des autres sur son corps la gênait mais c’était faux et lorsqu’elle était complètement saoule, elle se contrefichait totalement d’être nue ou habillée. Le serpent lui tendit une autre bouteille, ils avaient vraiment de gros problèmes pour noyer autant leur chagrin dans l’alcool … C’était peut-être stupide d’agir comme ça ! Pourquoi ne pouvait-il pas simplement se confier à leurs amis, leur famille ou à n’importe qui plus proche d’eux qu’un parfait inconnu ? Alors qu’il commençait à chercher ses mots, Amanda le détailla du regard, elle avait l’impression d’être proche de lui. Non pas dans le sens d’être sa confidente ou son amie mais elle se sentait collée au corps du jeune homme, elle voyait le vent passer dans ses cheveux et la petite coupure qui saignait encore légèrement sur sa nuque. La Pouffy n’avait même plus envie de reprendre ses esprits …

    « - Ne cache pas ce que tu penses ! Je te dirais tout dans les moindres détails … Tu peux te confier à moi, demain je serais incapable de me souvenir de cette soirée ! »

    Il parlait en choisissant précisément ses mots, il voilait une partie de son histoire ! Comment avait agit son père avec lui ? Pourquoi ne voulait-il pas que ses sœurs subissent le même sort ? Soudain il changea totalement de sujet approuvant les dires de Manda en affirmant qu’il faisait chaud … Oui ils allaient mourir là-dedans, s’enflammer l’un à côté de l’autre et se serait une morte horriblement lente et douloureuse. Ils allaient se noyer dans leurs tristesses et crever avec leurs secrets … Amanda avait de vomir non pas parce qu’elle avait trop bu mais parce qu’elle voulait se débarrasser de toutes ces mauvais souvenirs enfonçaient profondément dans sa tête. Elle avait envie de se jeter par la fenêtre et attendre impatiemment que son frêle corps ne heurte le sol, elle se viderait de son sang et elle le rejoindrait … En enfer ? Au paradis ? N’importe où ! Mais ils seraient réunis. Il lui manquait tant … Amanda fut tirée de ses sombres pensées par le Serpentard qui posa sa bouteille et ôta sans prévenir son tee-shirt dévoilant un torse parfait. Le cœur de Manda battit plus vite, elle lui en voulait d’être aussi attirant, sexy et désirable ! Pourquoi n’avait-elle pas choisit un adolescent boutonneux qui la répugnerait mais à qui elle pourrait raconter ses peines sans penser à se jeter sur lui et mourir dans ses bras.

    « - ça ne me dérange pas ! »

    Il lui dit que c’était à son tour et la demoiselle fut prise au dépourvu … Quoi déjà ? C’était à elle de se confier ? De lui dire ce qu’elle ressentait ? Et soudain elle eut l’impression que les mots allaient s’échapper de sa bouche plus vite que jamais, qu’elle lui raconterait toute l’histoire d’un trait comme elle avait bu la précédente bouteille. Qu’elle lui dirait tout … Tout … Et qu’elle s’effondrerait dans ses bras. Non, elle ne voulait pas de ça ! Pas de ce scénario-là dans lequel ils finiraient en larmes tous les deux, leurs plus honteux secrets dévoilés à jamais. Le serpent lui prit alors la main, ce geste signifiait sans doute qu’elle pouvait se confier à lui sans aucune crainte. Un sourire naquit sur les lèvres de la belle blonde, il se moquait d’elle ? C’était un Serpentard ! Et le lendemain il la traiterait de Marie-couche-toi-là … Mais subitement une lueur de tristesse passa dans son regard et elle acquiesça d’un mouvement de tête. Il voulait plus d’informations ? Qu’il s’accroche bien le train allait démarrer …

    « - Je suis retournée durant les vacances de Noël pour le voir … Il était dans un lit, il ne pouvait plus manger ni boire, ils lui avaient planté des fils dans les bras pour qu’il reste en vie. Il me souriait … Il me disait que tout irait bien, qu’il me verrait grandir et qu’il verrait mes enfants et les enfants de mes enfants … Moi, je l’ai cru … Je suis restée près de lui toute la nuit mais le matin je me suis réveillée et j’ai vu son visage couvert de bandages et j’ai compris qu’il était en trop mauvais état pour que quelqu’un puisse le voir alors j’ai hurlé … Et je lui ai dis que je l’aimais et que je voulais qu’il reste près de moi pour toujours et il a pleuré aussi … »


    Les larmes coulaient comme des petits cristaux le long des joues de la belle blonde, elle ne voyait plus le torse parfait de l’inconnu, elle n’avait plus envie de lui sauter dessus et le déshabiller en une minute … Elle avait simplement envie de pleurer jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de larmes … Jusqu’à ce que se soit impossible de verser une larme de plus … Mais il était là, à côté d’elle, ses magnifiques yeux posés sur son corps. Amanda se releva, ses yeux piquaient et elle avait envie de le retrouver alors pour oublier, elle jeta ses vêtements au sol. Il ne lui restait plus que ses sous-vêtements et tant pis si quelqu’un entrait et tant pis si l’inconnu la violait et tant pis si le monde était sujet à l’apocalypse … Elle se recroquevilla sur elle-même et fit ce qu’elle faisait depuis des jours et des jours ; pleurer. Le serpent devait être mal à l’aise ! Il ne pouvait en rien l’aider à oublier, effacer les évènements ou même faire abstraction de ça une seule minute. Amanda releva la tête et le fixait avec des yeux rouges et légèrement gonflés, elle essuya de la main les larmes qui coulaient encore et esquissa difficilement un sourire.

    « - Merci ! J’en avais besoin … Je crois que c’est à toi … »

    Dans sa tête repassait chaque instants passés à ses côtés, les dernières secondes passées auprès de lui, l’ultime souvenir qu’elle avait de lui … Pas celui de son cercueil qui s’enfonçait dans la terre et des gens qui hurlaient leur détresse mais celui d’un homme souriant et prenant tendrement sa fille dans ses bras, serrant fortement son enfant contre son cœur et caressant délicatement ses longs cheveux blonds. Ce paternel qu’elle avait perdu ne reviendrait plus jamais même si elle implorait n’importe quel dieu, même si elle faisait des sacrifices humains, même si elle suppliait le directeur de Poudlard de l’aider à le faire revenir parmi les vivants … Personne ne pouvait l’aider, personne ne pouvait déjouer les plans de la nature et Manda était destinée à mourir de tristesse et de douleur jusqu’à ce que cette très mauvaise période passe et que son sourire revienne peu à peu … Jusqu’à ce que quelqu’un n’attrape sa main.

    « - N'ait pas peur de me donner des détails ! »

    Elle lui fit un petit sourire qui malheureusement sembla triste au premier regard …


[ Désolée le post est pas génial et j'ai beaucoup de temps à le poster Embarassed Par contre j'aime trop comment agit Hugo Love J'aime aussi le mélodrame mais je crois que tu avais comprit Razz ]

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Hugo O. Garnaliel
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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeMar 26 Mai 2009 - 12:48

    La situation aurait tellement pu être différente. En réalité, la soirée aurait pu se dérouler de deux autres façons différentes. La première, c’est celle à laquelle tout le monde se serait attendu. Hugo se serait retrouvé avec elle, dans cette chambre, aurait écouté ses dires, tout ceci lui passant au dessus de la tête, il lui aurait dit des choses qui n’avaient aucune importance, pour la mettre en confiance, et comme prévu, il aurait fini par l’amadouer, l’aurait fait boire plus que de raison, et aurait obtenu ce qu’il méritait de droit après avoir passé autant de temps à l’écouter. Mais cela aurait été le résultat s’il n’avait pas autant bu, s’il avait comme d’habitude, gardé le contrôle. En réalité, il aurait gardé son masque, et aurait été totalement différent. Moins attentif, moins bavard, juste assez pour avoir ce qu’il désirait. Le deuxième impliqué le fait qu’il aurait bu plus encore et qu’il se soit totalement relâché. Il aurait pu ainsi la rassurer, être plus humain, la prendre dans ses bras quand il le fallait, sans arrière pensées. Il aurait juste pu agir plutôt que de rester bloquer par un certain sentiment de crainte. En réalité, il ne lui en fallait pas vraiment beaucoup plus. C’était juste tellement différent. Il resté bloqué entre sa personnalité habituelle, ce masque qu’il s’appliquait à l’école pour qu’on le respecte, et celle qu’il aurait pu avoir si tout avait été différent. Au fond, il n’avait jamais été une mauvaise personne. La violence, la méchanceté, tout ceci ne résultait que de la façon dont il avait été traité étant plus jeune. Il aimait se montrer ainsi, et il n’y avait réellement qu’une personne à le connaitre vraiment. Les autres avaient préféré rester fixé sur ce qu’il voyaient sans pousser plus loin, alors qu’il y avait tellement de chose à découvrir en lui. Notamment sa gentillesse, sa douceur, et bien d’autre chose… Ce soir il avait décidé pour une fois d’être lui-même, bien sur l’alcool l’avait aidé dans cette décision, mais il n’y était pas encore totalement, c’était quelque chose de nouveau pour lui que d’agir gentiment, et il avait encore un peu de mal à forcer ses gestes à agir en harmonie avec ses pensées. Il ne lui manquait que très peu, et une bière de plus ne serait pas de refus pour le lâcher totalement. Bien sur le lendemain, quand tout ceci lui reviendrait, il regretterait, et détesterait ce qu’il avait fait, mais pour l’instant il n’y pensait pas, il oubliait son autre personnalité.

    Voilà peut être pourquoi il arrivait à parler de lui, pourquoi aussi il avait réussit à lui tendre sa main, pour attraper la sienne et lui montrer qu’elle pouvait avoir confiance, que ceci n’était pas une comédie. Il arrivait à l’écouter et à se faire sa propre image de son histoire, et plus elle avançait dans le récit, plus il était triste pour elle. Il commençait à comprendre ce qu’il s’était passé, et avec sa propre histoire, il se sentait ridicule. Pourtant, il écoutât sans broncher.

    - Je suis retournée durant les vacances de Noël pour le voir … Il était dans un lit, il ne pouvait plus manger ni boire, ils lui avaient planté des fils dans les bras pour qu’il reste en vie. Il me souriait … Il me disait que tout irait bien, qu’il me verrait grandir et qu’il verrait mes enfants et les enfants de mes enfants … Moi, je l’ai cru … Je suis restée près de lui toute la nuit mais le matin je me suis réveillée et j’ai vu son visage couvert de bandages et j’ai compris qu’il était en trop mauvais état pour que quelqu’un puisse le voir alors j’ai hurlé … Et je lui ai dis que je l’aimais et que je voulais qu’il reste près de moi pour toujours et il a pleuré aussi …

    A nouveau, elle s’était remis à pleurer, et il aurait voulut faire plus. S’il s’était écouté, il aurait essuyé ses larmes du bout des doigts, l’aurait attiré contre son torse pour qu’elle puisse se reposer contre autre chose que ce matelas, et il l’aurait bercé lentement, une main caressant ses beaux cheveux blond, pour la réconforter. Pourtant, il lui manquait encore ce petit truc qui lui permettrait de le faire. Il comprenait maintenant une partie de son histoire et de sa tristesse. Il lui était arrivé une histoire tragique et elle avait perdu son père d’une façon bien différente de la sienne. Elle avait le droit de pleurer, de se lamenter. En comparaison, il ne comprenait plus pourquoi lui devait être triste de sa propre histoire qui semblait bien minable à côté. Lorsqu’elle se redressât il lui adressât un petit sourire en réponse au sien. Elle le remerciait, mais il n’avait rien fait pour cela, du moins pas encore. Il venait de poser ses yeux sur elle. A quel moment avait elle retiré ses vêtements ? Il avait été tellement pris par son histoire qu’il ne l’avait pas remarqué. Elle était jolie, bien faites, pourtant cela n’était pas dans les priorités de la soirée. Oh bien sur un fond de lui ne pouvait oublier qu’il était un homme et que la vue d’une belle femme faisait toujours plaisir. Elle lui donnait sa propre délivrance, mais il n’avait pas envie de cela, il voulait juste sentir son poids s’effacer, et alors peut être… Il n’en était même pas sur, en tout cas, il n’était pas venu pour ça. Elle lui avait annoncé que c’était à son tour, mais il avait du mal à se relancer, à trouver ses mots, car à coté d’elle, il se pensait ridicule. Il allumât la cigarette qu’il avait attrapé plus tôt, et qu’il n’avait pas prit le temps d’allumer, bien trop pris par l’histoire. Il hésitait…

    - N'ait pas peur de me donner des détails !

    - Ce n’est pas les détails qui manquent, c’est juste que… Ton histoire est… Triste, et je me sens stupide avec la mienne. Elle n’est pas aussi grave si je peux dire, elle me semble juste, obsolète…

    Une bouffée de fumée, emplissant ses poumons lui permirent de se détendre. Il vidât d’un trait le reste de la bouteille qu’il avait gardé sur la table de nuit pour se motiver.

    - Enfin bref… Si tu veux des détails, on va commencer par le début. J’ai perdu mon père il y a longtemps aussi, mais pas de la même manière que toi. 9a a commencé quand j’avais six ans. Je me souviens même plus ce qui l’as déclenché. Toujours est il que j’ai prit la première baffe de ma vie. A près pas besoin de détails pour expliquer l’évolution. Quand j’ai grandit, les baffes se sont transformer. D’abord des bousculades… Puis plus violente… Jusqu’au jour ou il m’as mit mon premier coup de poing. On aurait tendance à penser que c’est une chose qui arrive à l’école avec des camarades. Moi c’est à la maison que c’est arrivé. Toujours plus fort… Plus violent… Les gens ont pensé que j’étais un bagarreur et que mes bleues et mes cocards me venaient de mes bagarre à l’école… Comment auraient ils pu penser que cela venait de mon père. Ils me voyaient souvent me faire castagner par mes camarades.

    Toutes ces images lui revenaient en tête. La bande de guignol qui l’avaient malmené, le surnom débile qu’ils lui avaient donné. Il avait subit tout ceci pendant tellement longtemps. Ce n’était pas de la tristesse qu’il avait dans la voix, mais de l’amertume, comme s’il s’en voulait de ne pas avoir pu stopper tout ceci.

    - Puis, j’ai décidé de changer, de me faire respecter, et c’est ce qui est arrivé. Du moins pour les abrutis qui s’amusaient à me frapper à l’école. Je n’ai pas toujours été celui que je suis aujourd’hui. Mais mon père, rien ne pouvait l’arrêter, et il a continué. Une fois, j’ai voulut protéger ma petite sœur, j’ai cru qu’il allait me tuer. En fait, ce n’est pas arrivé qu’une fois. Côtes cassées… Mâchoire fracturée… Si je n’étais pas un sorcier, je n’aurais certainement jamais passé l’âge de mes douze ans. J’aurais fini battu à mort dans un coin de la maison, et on m’y aurait laissé pourrir…

    Il s’arrêtât net. Il en avait dit plus qu’il n’aurait voulut. Mais il avait ressentit ce besoin de lâcher plus encore qu’il n’en avait sur le cœur. Il avait détourné son regard tout le temps de son petit monologue, et relevât son regard vers elle. Il avait besoin d’ajouter une chose, une chose qu’elle seule serait amenée à savoir avant un moment.

    - Je ne suis pas le connard que tout le monde pense, je suis juste le résultat de ce que mon père à fait de moi.

    Il y avait eu plus de hargne dans cette phrase que dans le reste. Il poussât un soupir. Déjà le poids était moins lourd à porter, mais son esprit se détournât vers ses sœurs, et ce qu’il était incapable de faire. Mais il n’était pas encore résigner à dire comment il se sentait incapable de les aider. Cette fois, c’était lui qui avait besoin de réconfort, mais ce n’était pas à elle d’agir. Alors, sans réfléchir, il écrasât sa cigarette, et passât un bras autour de ses épaules pour l’attirer contre lui. Il avait besoin d’affection, tout comme elle, et c’était sa façon de le montrer. Il fermât les yeux quelques secondes avant de reprendre ses esprits.

    - J’en ai dit plus que ce que je pensais, et j’en ai encore pas mal en réserve, mais je pense que c’est à ton tour de parler.

    Il espérait qu’elle ne prendrait pas mal son geste, mais il avait juste besoin de la sentir près de lui, rien de plus.

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeMar 16 Juin 2009 - 22:22

    Ce qu’Amanda aimait chez ce garçon, en plus de son physique bien sûr, c’était sa façon unique de parler et d’envoûter son interlocutrice. Ses paroles hypnotisaient la belle qui en avait franchement bien besoin ! Parler de la mort de son père représentait une énorme épreuve en discuter avec un inconnu aurait été impossible mais par chance Dieu a créé l’alcool … Le serpent reprit ensuite la parole et il affirma que son histoire devait être moins sérieuse que celle de Manda or elle avait parfaitement compris que quelque chose troublait l’esprit du jeune homme. Il avala le reste de la bouteille à portée de main, ce qui fit sourire la belle blonde. Ils étaient amusant tous les deux ! Devoir se saouler pour pouvoir dire toutes les choses qu’ils ont sur le cœur … S’ils ne frôlaient pas ensemble la limite de la médiocrité qui pouvait prétendre être médiocre ? Alors qu’il finissait la bouteille, le regard de la miss se tourna vers le ciel sombre et désormais légèrement étoilé. Lorsque le Serpentard reprit la parole, la Pouffy se retourna vers lui et porta toute son attention aux dires du sorcier.

    Ce que racontait le serpent choqua Amanda du moins la troubla car la choquer dans l’état pitoyable dans lequel elle était … Impossible ! La belle blonde n’ouvrit pas la bouche de peur de dire une bêtise ou de faire une erreur, ce que lui racontait son confident d’un soir était bien plus sérieux qu’il ne l’avait laissé entendre ! La sorcière ne protesta cependant pas, elle voulait le laisser vider son sac et terminer son récit pour qu’il soit soulagé du poids qui devait sans doute lui peser sur les épaules. Les révélations du serpent étaient impressionnantes et effrayantes ! La miss se tortillait de plus en plus à chacune des paroles du jeune homme … Comment avait-il pu supporter toutes ces épreuves ? Son père, ses martyrs et la douleur de sa petite sœur sous ses yeux. Jamais Amanda n’avait été maltraitée ! Quiconque aurait levé la main sur elle aurait passé un mauvais moment en compagnie de ses frères. La sorcière bougea lentement vers le Serpentard, elle voulait l’aider à faire sortir toutes ces affreuses images de sa tête mais elle fut prise d’un violent mal de tête.

    La belle blonde se massa délicatement les tempes et la douleur s’évanouit aussi rapidement qu’elle était venue. Lorsqu’elle leva les yeux pour observer le serpent, il tourna le regard vers elle à son tour. Cette façon de se plonger dans ses yeux pour tenter d’y trouver le moindre indice permettant à la sorcière de le soulager la désarçonna. Il ajouta alors une phrase qui étonna Amanda, un connard ? Pourquoi ? Que faisait-il pour mériter un tel statut ? La demoiselle plus qu’à moitié ivre fronça les sourcils et se pencha vers le jeune homme, elle se sentait idiote … Cette scène aurait été tellement plus belle et plus émouvante s’ils avaient l’esprit sain et les idées claires !

    « - Ne dis pas ça ! Tu vaux bien mieux que lui ! Ne te rabaisse pas à son niveau et ne le laisse jamais avoir le dessus sur toi. »

    Manda resta immobile une minute, le temps qu’il écrase sa cigarette et passe un bras autour des frêles épaules de la demoiselle. Elle se sentit soudain attirée contre lui et pour cause, il la serrait dans ses bras … La sorcière trouva le geste extrêmement émouvant, le serpent était adorable et il avait un bien plus grand cœur que tout ce qu’il pouvait dire. La Poufsouffle ne jugea pas utile d’opposer une quelconque résistance à cette démonstration d’affection, ils ne se connaissaient pas mais désormais chacun possédait un secret appartenant à l’autre ! Se débarrasser d’une charge en en donnant une partie à une seconde personne fait parfois beaucoup plus de bien que l’on ne pourrait se l’imaginer. Amanda se serra délicatement contre lui, de façon modérée cependant car elle était à moitié-nue et son corps était pressé contre le torse nu du Serpentard, la situation aurait pu être gênante. Mais ce n’était pas le cas au contraire, elle se sentait en sécurité dans ses bras et son étreinte la soulageait.

    « - C’est encore à moi je suppose … »

    Amanda repartit directement dans ses douloureux souvenirs, elle fut replongée instantanément et sans même le vouloir dans cet hôpital … Ce lieu glauque et morbide dans lequel son père avait été enfermé des jours entiers. La belle blonde sentit la tristesse revenir rapidement et même si son état d’ivresse était déjà élevé, elle avala encore de nouvelles gorgées de ce qu’elle tenait à la main. Manda tourna ensuite le regard vers le Serpy, il lui avait complètement ouvert son cœur alors désormais c’était à elle … La miss décida de stopper les mystères entre elle et lui et d’y aller sans retenue !

    « - Jamais tu ne pourras imaginer ce que j’ai ressentis ce soir-là ! Mon père était allongé dans un état lamentable … Nous étions tous persuadés qu’il ne marcherait plus jamais. Cette bouse ne l’avait pas raté, ses jambes allaient être inutiles et dans le pire des cas, il pourrait avoir de soudain changement de comportement. Si tu savais toutes les horreurs qui sont entrées dans ma tête ce jour-là ! Le chauffard est venu voir mon père, il a beaucoup pleuré et s’est mis à genoux pour implorer notre pardon. Maman a accepté ses excuses mais moi je me suis énervée ! Je n’avais pas ma baguette sur moi, mes parents préfèrent la laisser dans mes valises pour que je ne l’oublie pas en revenant à Poudlard … Je suis sûre que je l’aurais tué si je l’avais eue entre les mains ! »

    Manda reprit son souffle, elle avait lancé ce discourt sans s’arrêter et la rage qu’elle utilisait en comptant l’histoire faisait presque peur à entendre … La née-moldue se sentait coupable d’avoir pensé à de tels actes à propos de ce pauvre homme ! C’était une bouse, un minable et un déchet de la société mais il ne méritait pas la mort et toutes les souffrances atrocement douloureuses qu’elle avait voulu lui infliger. Être une sorcière entourée de gens normaux rendait la vie de Manda difficile à vivre dans le monde des moldus mais face à celui qui avait fais de son père un mourant, elle s’était sentie pleine de puissance et sa magie s’était transformée en arme alors qu’auparavant ce n’était qu’un fardeau. La belle blonde enfuit son visage sur l’épaule du serpent et elle y versa quelques larmes, elle voulait pleurer … Se saouler, fumer tout ce qui lui passait sous la main et s’endormir pour oublier !

    « - Je l’ai giflé et je lui ai dis que je le tuerais … Je lui ai hurlé des méchancetés et je le frappais de toutes mes forces, je regrette d’avoir été aussi méchante ! Il est partit en pleurant et moi … Je me sentais détestable et méchante. Je hais des dizaines de gens à Poudlard mais jamais je n’avais souhaité la mort de quelqu’un ! Jamais je n’avais envisagé de tuer quelqu’un de mes propres mains dans de telles souffrances … Je me suis sentie monstrueuse. »

    La Poufsouffle cessa de pleurer et elle se libéra légèrement du câlin de son confident d’un soir, elle essuya rapidement les larmes qui coulaient le long de ses joues et chercha sa bouteille qu’elle avait lâché en sautant au cou du serpent. Malheureusement Manda ne la retrouva pas et même si elle ne pourrait pas dessaouler avant le lendemain, elle voulait se sentir divaguer et elle aurait aimé pouvoir boire encore et encore … Jusqu’à en avoir la tête aussi lourde qu’une énorme pierre. La sorcière s’allongea et posa la tête sur un oreiller, elle se sentait pleine de tristesse et d’amertume. Tous ses souvenirs la déchiraient !

    « - J’ai détruis sa vie …Sa femme n’a pas supporté d’aimer un meurtrier, ses enfants l’ont renié car ils m’avaient vue en larmes dans la chambre de mon père à l’hôpital. Tous ses amis lui ont tourné le dos et cet homme a essayé de se donner la mort … Quoi qu’on en dise je sais que c’est moi qui suis la cause de sa tentative de suicide ! Mes paroles ne pourront jamais être effacée et la vie de cet inconnu ne pourra plus jamais être reconstruite … Cette après-midi-là je n’ai pas tué le chauffeur du bus mais je crois que je lui ai fais subir la plus horrible des punitions. »

    Amanda trouva enfin ce qu’elle cherchait : Sa bouteille.

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeMar 4 Aoû 2009 - 18:06

    Il y avait tellement de chose qui passait dans la tête d’Hugo. Il aurait préféré tout oublier, repartir d’un nouveau pied, laisser derrière lui tout ce qui avait pu le faire souffrir. Mais c’était une chose qui faisait partit de lui, et sans cela, il ne serait jamais devenu celui qu’il était. Bien sur il n’était pas la meilleure personne qui pouvait exister sur terre. Ses excès de violence, sa méchanceté, ce côté je me fou de tout. Tout cela n’était pas des qualités, mais il s’agissait bel et bien de lui, et il ne pouvait en être autrement. Ce soir il était différent. L’alcool en était le principal facteur, ou bien cela n’était il qu’une excuse pour pouvoir enfin vider son sac. Pour l’instant, il ne se posait pas la question, car s’il s’était mit à y penser, chose dont il était incapable à l’instant même, il aurait déjà mit un terme à cette soirée qu’il aurait jugé catastrophique ne serait ce que parce qu’il avait parlé. Cela viendrait plus tard, après une bonne nuit de sommeil. Le regret viendrait alors l’envahir, et seul le temps pourrait prédire de sa réaction. Pour l’instant, il était bien loin de tout cela, comme dans un autre monde. Il avait une autre personnalité, ce qui prouvait bien qu’au fond il n’était pas qu’une sale brute et qu’il avait un cœur.

    Les paroles d’Amanda le firent sourire. Comment pouvait elle en être si sure. Il resserrât son étreinte autour de ses épaules, l’attirant un peu plus vers lui comme ci cela allait le réconforter, et elle se laissât aller contre son tors, n’opposant aucune résistance. Elle en avait autant besoin que lui. Ce simple geste, loin de toute la perversité qu’on pourrait lui attribuer, un simple câlin, rien de plus que du réconfort que chacun d’eux recherchait. Hugo se répétât mentalement la phrase qu’elle venait de prononcer. « Tu vaux bien mieux que lui ». Si seulement elle savait, si elle le connaissait, elle ne pourrait affirmer une telle chose. Sa violence n’était que le miroir de celle que son père avait eu à son encontre. Bien sur pour lui cela n’avait té que de la défense… Au début. C’était vite devenu de la violence gratuite. Imposer sa loi et sa force afin d’avoir la paix. Sa méchanceté… Non, décidément, elle ne le connaissait pas. Aujourd’hui il était doux, tendre, à l’écoute, mais le lendemain, il redeviendrait celui qu’il avait toujours été, et ainsi, elle pourrait le détester autant que les autres, et qu’il le méritait. Il ne prit pas la peine d’étaler ses états d’âme, et c’est lorsqu’elle reprit la parole qu’il sortit de ses pensées.

    - C’est encore à moi je suppose …

    Il lui fit un petit sourire d’encouragement, laissant sa main glisser sur son épaule, comme pour lui signaler qu’elle n’avait rien à craindre, qu’elle était loin de son passé, en sécurité ici avec lui. A nouveau sa mine changeât, elle semblait triste, tout comme lui quelques minutes plus tôt. Il savait très bien ce qu’il se passait dans sa tête, elle revivait tout au fur et à mesure qu’elle le racontait, il la pressât donc un peu plus contre lui, avec douceur pour qu’elle puisse décharger son cœur.

    - Jamais tu ne pourras imaginer ce que j’ai ressentis ce soir-là ! Mon père était allongé dans un état lamentable … Nous étions tous persuadés qu’il ne marcherait plus jamais. Cette bouse ne l’avait pas raté, ses jambes allaient être inutiles et dans le pire des cas, il pourrait avoir de soudain changement de comportement. Si tu savais toutes les horreurs qui sont entrées dans ma tête ce jour-là ! Le chauffard est venu voir mon père, il a beaucoup pleuré et s’est mis à genoux pour implorer notre pardon. Maman a accepté ses excuses mais moi je me suis énervée ! Je n’avais pas ma baguette sur moi, mes parents préfèrent la laisser dans mes valises pour que je ne l’oublie pas en revenant à Poudlard … Je suis sûre que je l’aurais tué si je l’avais eue entre les mains !

    Il comprenait ce sentiment. S’il s’était retrouvé dans la même situation, il n’aurait pas hésité une seconde à mettre fin aux jours de cet homme. Bien sur, il ne pouvait imaginer faire cela pour son père, mais pour une autre personne importante, une personne qu’il aimait comme sa sœur. Elle semblait bouleversée, et ses larmes se remirent à couler. Aussitôt, n’écoutant que son cœur, il posât une main sur ses cheveux, dans un geste tendre, délivrant de douces caresses en but de l’apaiser, et elle vint enfouir son visage au creux de son épaule. Et dire que ses deux là ne se connaissaient pas, on aurait pu croire tout le contraire. Il préférât attendre avant de reprendre la parole, car il voulait qu’elle sorte tout ce qui la soulagerait, et elle n’en avait pas encore finit.

    - Je l’ai giflé et je lui ai dis que je le tuerais … Je lui ai hurlé des méchancetés et je le frappais de toutes mes forces, je regrette d’avoir été aussi méchante ! Il est partit en pleurant et moi … Je me sentais détestable et méchante. Je hais des dizaines de gens à Poudlard mais jamais je n’avais souhaité la mort de quelqu’un ! Jamais je n’avais envisagé de tuer quelqu’un de mes propres mains dans de telles souffrances … Je me suis sentie monstrueuse. J’ai détruis sa vie …Sa femme n’a pas supporté d’aimer un meurtrier, ses enfants l’ont renié car ils m’avaient vue en larmes dans la chambre de mon père à l’hôpital. Tous ses amis lui ont tourné le dos et cet homme a essayé de se donner la mort … Quoi qu’on en dise je sais que c’est moi qui suis la cause de sa tentative de suicide ! Mes paroles ne pourront jamais être effacée et la vie de cet inconnu ne pourra plus jamais être reconstruite … Cette après-midi-là je n’ai pas tué le chauffeur du bus mais je crois que je lui ai fais subir la plus horrible des punitions.

    Il comprenait maintenant pourquoi elle se sentait si monstrueuse, mais il n’y avait pas de quoi. Elle s’était écarté de lui, cherchant sa bouteille, et il ne l’avait pas retenu, quelque gorgées de plus ne pouvaient pas lui faire de mal. Elle s’attendait certainement à ce qu’il la voit différemment, mais il n’y avait pas de raison. Il la comprenait, et il comptait bien lui faire réaliser qu’elle n’était pas la personne horrible qu’elle croyait être. Il attrapât une de ses mains pour attirer son attention, et plongeât son regard dans le sien pour lui prouver que ses paroles étaient sincères.

    - Tu n’es pas monstrueuse. Tu as réagit comme n’importe quelle fille aurait pu réagir en voyant son père au bord de la mort. Tu n’es pas responsable de ses actes. Cet homme n’a pas eu besoin de tes mots pour se sentir coupable. Tuer quelqu’un, c’est quelque chose dont on ne se remet vraiment jamais, et je ne vois pas comment il aurait pu agir autrement. Ce n’est pas ta faute…

    Sans la quitter des yeux, il levât une de ses mains pour la porter à son visage. La laissant glisser sur son ovale, se rapprochant inconsciemment d’elle.

    - Ta mère lui a pardonné, que pouvait-elle faire de plus. Tu n’étais encore qu’une jeune fille qui vient de perdre son père, et tu a agit normalement. Je te le répète, ce n’est pas ta faute.

    Les mots lui manquaient. Que pouvait-il bien dire de plus. Il avait laissé glisser sa main sous son menton pour maintenir son regard, son visage s’était approché du sien, pour qu’elle puisse bien saisir la portée et la sincérité de ses mots. Hugo se rendit alors compte qu’il était très près d’elle, bien trop près même. Il s’apprêtait à se reculer, lorsque suivant une impulsion, il fit l’inverse. Il laissât son visage se rapprocher un peu plus, jusqu’à ce que leurs lèvres entrent en contact. Ce n’était qu’un simple baiser, mais le plus pur et le plus doux qu’il ne lui avait jamais été de donner. Reprenant ses esprits, il s’écartât lentement, une lueur de regret dans les yeux. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il avait profité de sa faiblesse. Il poussât un soupir avant de lâcher :

    -Désolé, je me suis laissé emporter, je suis allé trop loin.

    Détournant son regard, il attrapât une nouvelle bouteille qu’il décapsulât en vitesse, et en vidât la moitié d’un seul trait, conscient qu’elle n’allait certainement pas apprécier son geste. Tout ceci pour mieux encaisser les reproches qui allaient suivre, car il était persuadé que cela signait la fin de leur soirée.


Désolé pour le retard, j'espère que je serais pardonné XD

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 23:47

    Amanda avait exprimé ses sentiments et jamais elle n’aurait pu imaginer que ça faisait un aussi grand bien ! Elle se sentait soulagée comme si Hugo avait gentiment ôté un énorme poids de ses épaules, partageant son fardeau avec elle. La belle blonde se demanda si ce n’était pas l’alcool qui la faisait se sentir légère, comme sur un nuage … Il devait sans doute y avoir un peu des deux ! Mais la sensation était bien loin d’être désagréable, Manda en aurait bien profité quelque peu plus longtemps si une main ne s’était pas emparée de la sienne, ce geste était doux et dénué de toute méchanceté ou violence. Miss Miller se sentait en sécurité et comme une chenille dans son cocon quelques minutes avant sa transformation en papillon ! C’était bon d’être légère et de sentir pour une fois bien dans son corps et dans sa tête. La belle blonde se dit que sérieusement, l’alcool et elle ça faisait deux. Mais d’habitude lorsqu’elle en ingurgitait trop … Il se passait tout autre chose de bien moins amusant ! La Poufsouffle avait quelques souvenirs dégoûtants d’autres soirées. Elle revint à la réalité lorsque la voix d’Hugo fendit l’air.

    Il tentait de la réconforter et elle trouvait son attention véritablement touchante, pour dire la vérité, elle sentait son cœur battre la chamade. Il était si gentil avec elle ! Amanda nageait en plein rêve ou était-ce ce garçon qui était tout simplement un ange ? Comment pouvait-il compatir et presque lui accorder son pardon ? Elle avait détruis sans aucuns remords la vie d’un homme, mis tous ses espoirs à néant et fais voler sa famille en milles morceaux. Le regard de Manda s’attendrit, elle s’était attendue à ce qu’il soit choqué voir même qu’il recule légèrement. La sorcière sentait davantage qu’elle pouvait faire confiance à ce Serpentard ! Cette maison que tout le monde jugeait comme étant celle des fourbes et des sournois, elle ne la trouvait pas si affreuse. Devan Harris, Laura Owned et désormais Hugo … Hugo tout simplement ! La Poufsouffle frémit lorsque les doigts du serpent touchèrent son visage. Ce contact restait aux yeux de la miss totalement anodin, elle ne pensait pas qu’il y aurait un baiser à la clé.

    « - Merci de ne pas me juger ! Merci pour ce que tu m’as dis ! Merci ! »

    Il était si compréhensif … Amanda avait eu beaucoup de chance. Elle n’était pas tombée sur un idiot qui aurait tenté de profiter de son taux d’alcool trop élevé pour s’amuser avec elle. Hugo était quelqu’un de profondément blessé. Il était littéralement déchiré de l’intérieur et il s’était forgé une carapace pour cacher ce qu’il ressentait. Un écorché vif, un vrai ! La Pouffy l’observa encore une seconde dans les yeux, un sourire angélique sur le visage. Hugo s’approchait, de plus en plus désormais dangereusement du visage d’Amanda qui ne bougea pas d’un centimètre. Elle était complètement plongée dans l’alcool et dans la joie d’être pardonnée pour les souffrances qu’elle avait infligées à ce pauvre homme … Elle retrouva une seconde sa parfaite lucidité, certainement pas pour reculer et empêcher quoi que ce soit mais pour faire le rapprochement entre ce à quoi elle venait de songer et les paroles d’un prêtre :

    « - Ma fille, je t’accorde mon pardon pour tous les péchés que tu as commis ! N’aies plus peur et avance. Amen ! »

    Amanda sentit des lèvres sur les siennes, ce n’étaient pas les premières et elle l’espérait pas les dernières mais ce baiser avait quelque chose de particulier ! Quelque chose d’exceptionnel que les autres n’avaient pas eu. Quoi ? Elle n’en savait trop rien, dans son état mettre le doigt sur un sentiment exact aurait été un exploit hors du commun. Hugo avait des lèvres douces et au goût exquis. C’était la seule conclusion qu’elle était parvenue à tirer, elle s’était sentie tellement bien durant leur baiser … Malheureusement cet instant fut éphémère et le serpent se recula brisant le contact entre leurs lèvres. Hugo se recula de quelques centimètres pour être sûr que ses intentions ne puissent être plus claires. Manda ne parvint à cacher la déception, de toute façon elle pourrait toujours prétendre avoir été sous l’influence de l’alcool à ce moment-là. Elle ne jeta pas le moindre regard à Hugo, préférant replonger dans le souvenir extrêmement récent de l’union de leurs lèvres. Il s’excusa … Quoi c’était si mal que ça ? Amanda se tourna vers lui, un air troublé sur le visage.

    « - Ne t’excuse pas Hugo ! J’ai adoré ton baiser. Tu es l’être le plus compréhensif et qui me comprend le mieux sur Terre ! »


    Il décapsulât une bouteille et vida la moitié de celle-ci d’un trait sous le regard médusé de Manda qui ne croyait pas qu’on puisse avaler si vite une si grande quantité d’alcool ! Elle le fixa encore une minute, complètement ahurie et perdue. Leur conversation formait un labyrinthe dans son esprit, elle avait tourné deux fois à gauche et une fois à droite continuait tout droit cinq minutes et repris à gauche. La belle blonde ne comprenait rien à ce qu’elle pensait ! Elle divaguait totalement. Se laissant tomber délicatement sur le corps à moitié-nu du serpent, elle poussa sur ses mains pour s’approcher du visage du Serpy. Hugo était allongé sur le dos dans le lit, Manda était allongée sur le ventre, sur Hugo. Elle pencha légèrement les lèvres, pas pour embrasser l’Apollon mais bel et bien pour goûter à sa bouteille ! Une vraie petite alcoolique quand elle le voulait !

    « - Ne … T’échappe … Pas … C’est à toi ! »


    Elle avait lancé cette phrase entre deux gorgées, désormais assise à califourchon sur le serpent, elle comptait bien avoir son histoire dans son entièreté ! Sa propre histoire touchait presque à sa fin, il serait triste que son beau confident ne termine pas son récit en beauté. Manda voulait achever ses dires … Elle allait lui raconter la fin de la fin et là, ivre ou pas, elle exploserait en sanglots. Car ce qu’elle allait lui dire la bouleversait tellement que rien ni personne ne pouvait l’empêcher de pleurer lorsqu’elle racontait son histoire. Hugo pouvait pleurer lui aussi ! Elle se pencha vers lui et lui chuchota à l’oreille :

    « - Parfois pleurer fais du bien ! »

    Et tandis qu’elle posait délicatement une main sur le ventre nu du Serpy, elle hocha positivement la tête. Qu’il verse une larme si cela pouvait le soulager, elle le prendrait dans ses bras et l’aiderait à évacuer sa peine et sa douleur. La Poufsouffle se sentait bien là où elle était ! Son nuage n’avait pas encore cédé et l’ivresse s’emparait d’elle de plus en plus, la soirée n’était pourtant pas finie. Contrairement à ce que Hugo semblait penser, Manda voulait connaître sa fin des fins à lui ! La Poufsouffle hocha encore vigoureusement la tête, encourageant son confident d’un soir à finir. Elle lui caressa délicatement les cheveux et ses doigts s’aventurèrent sur le visage à la peau douce du Serpentard. Il n’y avait aucun sous-entendu derrière ce geste, Manda n’avait pas envie de lui faire passer un message, elle avait apprécié le contact des doigts du jeune homme sur sa peau auparavant … C’était tout naturellement qu’elle lui rendait la tâche plus aisée. Il avait été si gentil, elle avait envie d’être adorable elle aussi et elle aurait tout fais pour le voir sourire, être heureux et lui dire que se confier lui avait fais du bien.

    [ Pas de problème si tu me promets de ne plus me laisser patienter durant deux mois ! Smile ]

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeSam 3 Oct 2009 - 17:57

    Il était impressionnant de se rendre compte à quel point les évènements qui se déroulaient tout au long d’une vie, conditionnaient une personne. Comment un enfant ayant été aimé par ses parents, pourrait ensuite retranscrire cet amour à d’autre, ou bien justement ceux qui en avait manqué, désirait en offrir encore lus à ceux qui les entourent. Un simple grain de sable, une poussière, le battement d’aile d’un papillon, et tout ceci pouvait changer. Chaque étape passée, chaque émotion ressentie, façonne une personne, la construit, et lui permet de passer à l’étape suivante. A bien y regarder, il y a plusieurs chemin pouvant être suivit, et une seule décision, réaction, seul cela permet de prendre le chemin suivant sans l’avoir choisit préalablement.
    Il arrivait parfois à Hugo de penser à cela, mais uniquement lorsqu’il était assez éméché. Car sobre, il ne regrettait rien. Bien sur il avait eu une enfance difficile, mais il été fier d’être arrivé jusqu’ici, d’être devenu celui qu’il était. Il était respecté, craint, et connaissait les vraies valeurs de la vie, celle qui se gagnent par la force, même si parfois il fallait écraser du monde sur son passage. Peu lui importait du moment qu’il ressortait vainqueur, lui qui méritait tant de ressentir cette fierté qu’on lui avait fait ravalé à coup de poing toute sa jeunesse. Voilà pourquoi il était rare pour lui de se laisser aller à se point. Boire oui, mais garder le contrôle sur sa personne, car même s’il lui arrivait d’oublier les soirées trop alcoolisées, il n’aimait pas ressentir l’échec et se dire qu’il aurait pu être différent.

    Car à quoi aurait il pu ressembler. Certainement pas à une de ses propres victimes, mais la violence n’aurait certainement pas fait partie de sa vie s’il n’y avait pas été confronté depuis son plus jeune âge. Il aurait certainement préféré un peu de diplomatie, de discutions, plutôt que des bagarres pour la prise du pouvoir. Il aurait été certainement moins goujat avec les filles, peut être même en aurait il rencontré une qui aurait su voir à quel point il pouvait se montrer bon et gentil. En réalité, à bien y réfléchir, son caractère n’aurait pas vraiment été différent, mais il aurait été beaucoup plus diplomate. Cela n’aurait pas fait de lui une mauviette, mais une personne beaucoup moins torturée intérieurement, il aurait pu être celui qu’il était ce soir avec Amanda. Un jeune homme pouvant se montrer compréhensif, sensible. Pourtant, demain lorsqu’il se réveillerait, il serait redevenu celui qu’il était habituellement, et lorsqu’il y repenserait, rien n’aurait changé dans son esprit. Jamais il ne regretterait celui qu’il était, car il avait travaillé dur pour en arriver là, et même si parfois la question se pose, il vous répondrait qu’il n’y a rien à regretter, car il est ce qu’il à toujours voulut être.

    Mais revenons-en à notre histoire. Ce soir il était différent, celui que certainement beaucoup de monde aurait préféré connaitre, et aurait adoré comme ami, mais il ne l’était que pour elle. D’où la sincérité du baiser qu’il venait de lui donner, ainsi que des excuses qui avaient suivit. Il n’avait pas voulut la froisser. Voilà bien une chose dont il fallait profiter. Les mots « excuse-moi » ne faisait généralement pas partit de son vocabulaire.

    - Ne t’excuse pas Hugo ! J’ai adoré ton baiser. Tu es l’être le plus compréhensif et qui me comprend le mieux sur Terre !

    Voilà une phrase qui aurait pu en faire rire plus d’un. « L’être le plus compréhensif » Il faillit s’étrangler en buvant lorsque ces mots atteignirent son oreille, mais il lui adressât un sourire reconnaissant. Il fermât les yeux un instant, laissant l’alcool empiéter un peu plus sur son esprit, prendre le contrôle. Il était tellement bien, ici, allongé son esprit se vidant peu à peu, chaque fois qu’une confession passait ses lèvres. Il aurait pu laisser son esprit divaguer vers le pays des rêves, mais il sentit la jeune fille qui venait de se laisser tomber contre son torse. Lorsque ses yeux se rouvrirent, elle était toute près de son visage, mais il savait qu’elle ne venait pas chercher un baiser. Entre eux, ce n’était pas cela, c’était différent. Il rapprochât la bouteille de lèvres de la Poufsouffle, et la laissât boire à sa guise, même si elle tentait de parler en même temps.

    - Ne … T’échappe … Pas … C’est à toi !
    - J’en avais pas l’intention, t’inquiète pas…

    Ah bien y réfléchir, il n’y avait pas vraiment grand-chose à rajouter à son histoire, mais il allait lui donner sa conclusion, car elle le méritait. Mais lorsqu’elle se penchât pour chuchoter à son oreille, il laissât échapper un petit rire. Il la saisit par les hanches, afin de se redresser sans la faire tomber, et de parvenir à s’adosser contre la tête du lit sans pour autant qu’elle se sente obligé de changer de position. Bizarrement, ses caresses le détendaient. Il n’y avait aucun sous entendu, tout ceci n’était fait que dans un but lui apporter un bien être qui lui permettrait de poursuivre sa route. Il prit une profonde inspiration avant de se lancer.

    - Tu sais, je croit que j’ai pas pleuré depuis que j’ai eu 8 ans, et même si je le voulais, je ne suis pas sur que j’en serait capable. Ce n’est pas une chose qui me ressemble, mais cela ne veux pas dire que j’ai pas besoin de réconfort je te rassure.


    Il lui adressât un petit sourire, alors qu’il écartait une mèche blonde du visage de sa confidente. C’était une sorte d’invitation, elle n’avait pas besoin d’attendre qu’il verse une larme, car ceci risquait de ne jamais arriver avant de nombreuses années, pour le prendre dans ses bras si elle le désirait.

    - Eh bien, que rajouter de plus à mon histoire. J’ai l’impression que tu ne sais pas réellement qui je suis, et même si je prends le risque de te voir partir en courant, je ne vois pas pourquoi je te le cacherais, car cela signifierais que je n’aurais plus rien à te raconter. Enfin bref. Comme je te l’ai dit, j’ai décidé de me faire respecter, et ceux qui étaient mes bourreaux dans les cours de récréation, sont devenus de pauvres petites victimes. Je les aie tous attrapé, un par en face à face, et je leur ai montré ce que c’était de se battre à la loyale et non pas à un contre dix. Je leur aie appris à me respecter, non pas par loyauté, mais par la peur. Je les aie terrorisés… En réalité, je les aie tellement castagné qu’ils ne se sont plus jamais approché de moi.

    Bizarrement, cela le faisait sourire. Il revoyait leurs visages, et la revanche qu’il avait prise. Ce n’était pas la chose la plus glorieuse, car il aurait pu leur inculquer le respect par d’autre manière, mais il avait choisit la facilité. L’entrainement, les coups, imposer la terreur… Il but une gorgée avant de poursuivre.

    - Tout ceci m’a forgé, je me vengeais des coups que mon père m’infligeait sur les autres. Lorsque je suis arrivé ici, j’ai décidé d’imposer le même rythme. Il était hors de question que je me laisse marcher sur les pieds, et la meilleure façon d’y arriver, c’était de faire en sorte que les autres en me voyant aient peur de moi. J’ai quelques amis, mais très peu le sont réellement. Il y a ceux sur qui je peu compter et qui n’ont rien à craindre de ma part, et ceux qui sont là plus par peur qu’autre chose. Peut être que demain tu te rendras compte que les gens s’écartent sur mon passage, que les yeux se baissent. Ils me craignent, c’est ce que j’ai voulut depuis toujours, même si parfois la solitude et dure à porter, j’ai obtenu ce que je voulais par la force des coups que je leur aie distribué. Je suis devenu une brute… En réalité, il m’arrive de penser que je suis devenu comme lui.

    Il fermât un instant les yeux, sentant les nerfs monter. Ses poings se serrèrent sous la crispation, mais jamais il n’admettrait qu’en y pensant, il se dégoutait lui-même parfois. Il lui restait une dernière chose à ajouter, celle qui mettrait un terme à ses confessions, sans pour autant conclure la discutions, car il en attendait encore de sa part, mais avant cela, il avait besoin de se calmer, et vidât sa bouteille avant d’allumer une cigarette.

    - Enfin bref, voilà ce qu’est ma vie. Un enfant battu qui a reproduit cela sur les autres pour ne plus être une victime. Seulement, il y a une chose qui m’effraie. Je sais me contrôler, ou sont les limites des autres. Je serais capable de frapper quelqu’un jusqu’à l’inconscience, mais je sais m’arrêter. Non ce dont j’ai peur, c’est le jour ou je ne saurais plus me contenir face à lui. Le jour ou une nouvelle fois il va lever la main sur moi, et ou cette fois ci, c’est moi qui vais frapper. Je crois… Que je ne m’arrêterais pas. J’en viens à penser qu’il le mérite. Je crois que je vais le tuer…

    Il plantât son regard dans celui de la jeune fille. Les mots qu’il venait de prononcer n’était pas une supposition, mais bel et bien une affirmation. Il écrasât sa cigarette et attrapât une nouvelle bouteille, après tout pourquoi s’arrêter en si bon chemin quand on peu pousser l’ivresse à l’extrême.

    - Maintenant tu sais réellement qui je suis, et tu as le droit de me détester, mais si tu le désire, tu peu finir ton histoire avant, cela me ferait plaisir.

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MessageSujet: Re: Boire fait parler, t'aurais du la fermer Boire fait parler, t'aurais du la fermer Icon_minitimeDim 15 Nov 2009 - 19:16

    Amanda commençait peu à peu à perdre le contrôle d’elle-même, elle ne savait plus trop ce qu’elle voulait ou ce qu’elle avait envie de faire … Ses paupières se fermaient avec douceur, elle sentait la peau nue du torse d’Hugo contre sa joue et ce sentiment de chaleur humaine la rassurait et la réconfortait. C’était un moment si agréable ! La jeune fille se sentait voler au-dessus des nuages, protégées de tous les dangers du monde par les bras protecteurs et rassurants du Serpent qui la maintenait contre lui. Cependant la demoiselle lutta contre elle-même pour ne pas s’endormir car elle voulait la fin du récit de son nouvel ami … Elle avait besoin d’entendre comment cette histoire s’était achevée ! Hugo était doux avec elle, il la caressait et la l’étreignait comme si Manda n’était qu’une petite fille fragile. Malheureusement il eut la mauvaise idée de bouger légèrement pour se redresser contre la tête du lit, elle fut emportée avec lui dans le mouvement et un souffle d’air frais effleura son visage. Son corps retrouva la force de se mouvoir et ses paupières lui semblèrent soudain moins lourdes. L’ivresse agissait toujours dans ses veines mais avec moins de violence, le Serpentard venait de mettre fin à son demi-sommeil.

    Alors qu’il s’allongeait sans doute plus confortablement, Amanda revint vers lui pour poser sa tête contre son torse. Elle pouvait entendre le cœur du Serpent battre à un rythme normal dans sa poitrine, les doigts de la demoiselle la surprirent en parcourant le torse musclé d’Hugo. Dans ses caresses n’apparaissait aucun amour, elle ne songeait même pas à ce qu’il puisse se passer quelque chose … Son esprit était complètement fermé à ce genre de pensées ! Tous deux étaient trop ivres pour imaginer une seconde finir la soirée autrement qu’en dormant ! Les mots qui franchirent les lèvres de son interlocuteur la firent sourire tristement, il lui avouait qu’il avait besoin de réconfort … Qu’il avait besoin de soutien ! Manda ne pouvait rester sagement allongée contre lui en entendant cela, elle ne savait cependant pas comment l’étreindre sans qu’il ne soit obligé de bouger. La belle blonde opta pour la solution la plus simple, elle posa un genou de chaque côté du corps d’Hugo et glissa ses bras le long de son torse, reliant ses mains dans son dos. Sa joue vint se poser contre les pectoraux du Serpent et elle se serra contre lui avec tendresse.

    « - Tu peux tout me confier … »

    Les doigts du jeune homme écartèrent une de ses mèches de son visage, un sourire se dessina faiblement sur les lèvres de la demoiselle. Ce qu’il lui raconta ensuite la choqua autant que la déstabilisa … Les mots violents qui sortaient de la bouche du jeune homme firent froncer les sourcils de la sorcière. Pourquoi ? C’était une question qu’elle ne s’autorisa pas à lui poser. Hugo devait finir son récit et elle devait continuer à le mettre en parfaite confiance. Elle leva les yeux pour le regarder, il la fixait lui aussi et ils restèrent quelques secondes sans parler et d’un regard, elle lui fit comprendre qu’il pouvait continuer. Hugo préféra se donner une once de courage en avalant une nouvelle gorgée d’alcool, ce que la jeune fille ne fit pas … Avait-elle compris qu’elle ne tiendrait pas le coup si elle avalait encore une infime goutte de cette bouteille ?

    Le Serpentard continua son récit et plus il parlait plus le cœur de la née-moldue se resserrait. Ses confessions étaient très douloureuses … Amanda ne pouvait imaginer toute la souffrance qu’il avait accumulée et préservée en lui. Elle cessa de rester allongée contre lui sans intervenir lorsqu’il lui révéla qu’il pensait être devenu comme son père. La Poufsouffle sentit quelque chose couler dans ses muscles et la force de se relever et de le contredire fut si puissante qu’elle se redressa en une seconde et elle lui caressa la joue du bout des doigts, dans ses yeux se lisait une profonde envie de lui venir en aide, de le serrer fort et de le réconforter.

    « - Tu ne seras jamais comme lui Hugo ! Tu as un cœur en or et tu es quelqu’un de bien … Tu n’es pas comme lui ! »

    Miss Miller pivota pour s’allonger plus librement sur le lit, elle posa la tête sur l’oreiller moelleux alors qu’Hugo préférait allumer une cigarette. Ses mots se faisaient plus durs et la rage les transperçaient, Manda sentit un frisson la parcourir … Le Serpent était doux et tendre avec elle mais il ne faisait aucuns doutes qu’il serait bien moins sympathiques envers son père ! Il semblait déjà persuadé qu’il allait le tuer, il avait accepté cette fatalité et la Pouffy ne trouva pas la force de le convaincre du contraire … Hugo semblait si persuadé, si convaincu ! Si elle n’avait pas été ivre ce soir-là, elle lui aurait dis de ne pas faire ça et elle l’aurait encouragé à vaincre sa douleur mais elle n’eut la force que d’embrasser sa joue pour lui apporter son affection et son soutien moral. Il écrasa sa cigarette et elle comprit subitement que son récit était terminé … Le Serpentard attendait qu’elle mette fin à sa propre histoire, la sienne ! Comment allait-elle faire pour confier ce qu’elle ressentait au fin fond du cœur ? Hugo lui lança une phrase qu’elle était persuadée de ne jamais oublier !

    « - Je ne te détesterais jamais Hugo ! »

    Elle lui souriait et elle glissa sa main vers celle du jeune homme, entrelaçant leurs doigts. Ce simple contact physique sembla la remotiver et lui donner du courage. La sorcière tenta de mettre de l’ordre dans ses idées, de savoir par où commencer et quels mots employer pour qualifier tout ce qu’elle avait sur le cœur ! Un père dans le coma, une mère détruite, une famille dessoudée et un avenir incertain. Tout se résumait à ça … Sa vie allait être une suite de cauchemars et de périodes éprouvantes ! Heureusement elle avait des amis et une famille, ces gens seraient là pour l’aider à surmonter cette épreuve. Ce soir, le Serpent lui procurait toute l’énergie et la force dont elle avait besoin pour se confier … L’alcool jouait son rôle, lui aussi !

    « - Ils m’ont dis de me préparer psychologiquement à son départ … Ils n’ont plus l’espoir qu’il revienne parmi nous ! Ils savent qu’il va partir mais moi je veux qu’il reste ! Je ne pourrais pas continuer à vivre sans lui … Je l’aime trop pour l’abandonner ! »

    Les larmes recommençaient à couler le long de ses joues, le simple fait de penser à son père l’anéantissait. Elles tombèrent sur le torse d’Hugo, Manda ne tentait plus de cacher sa peine à son confident d’un soir … Il savait déjà tout de ce qu’elle ressentait ! À quoi cela servait-il de vouloir préserver une fierté déjà perdue, piétinée et enterrée depuis longtemps ? La Poufsouffle s’interdit d’éclater en sanglots, elle voulait terminer son récit tout comme lui … Mettre un point final à tout ça ! Les larmes coulaient toutes seules, indépendamment de sa volonté et sans qu’elle ne puisse les essuyer. La peau du jeune homme allait très vite être humide !

    « - Je ne suis pas prête … Je ne veux pas me retrouver seule ! Et je sais que lorsqu’il en sera plus là pour nous, ma mère va décrocher et je sais qu’elle va souffrir et je vais devoir la regarder sans pouvoir l’aider ! Cette impuissance, cette inutilité me dégoûte ! Je voudrais les aider et sauver mon père mais je ne peux que le regarder mourir en silence … Je ne l’ai plus vu depuis cette dernière rencontre. Ils veulent que j’aille le voir durant nos prochaines vacances scolaires, ils veulent que je lui dise au revoir ! Ils disent que la suite des évènements est trop incertaines et que nous devons aller de l’avant … Comment ose-t-il dire ça !? »

    Amanda avait l’impression d’avoir ces médecins inefficaces, ce psychologue inutile et ce monstrueux chauffard sous les yeux ! Ils ne vivaient pas ce qu’elle endurait … Ils ne comprenaient pas sa douleur et son dégoût à l’idée de le laisser s’en aller. L’au-delà n’était pas encore prêt à l’accueillir ! La sorcière sentit ses doigts se crisper sur les draps, elle avait envie de pleurer mais il fallait résister … Il le fallait pour Hugo ! Il le fallait pour son père et pour toute sa famille ! Elle se mordit furieusement la lèvre inférieure pour retenir les larmes qui ne coulèrent pas cette fois. Dans sa tête régnait un chaos ahurissant, comme si tout son univers s’effondrait et que la vie ne continuerait pas. Les mains du Serpent vinrent la réconforter en caressant délicatement son dos, elle se sentait bien dans ses bras mais pas assez pour oublier le malheur qu’elle allait subir ensuite … Au réveil et tous les jours qui suivraient ! Miss Miller posa la tête contre l’épaule de son interlocuteur, elle n’avait même pas la force de finir … Comme elle était pitoyable !

    « - Il va mourir Hugo, je le sais … Il va partir sans moi et je vais devoir reprendre ma vie où je l’aurais laissée ! Je veux qu’il voie mes enfants et les enfants de mes enfants et je veux qu’il m’escorte à mon mariage et je veux qu’il reste en vie ! »

    C’étaient ces mots-là qui mettaient fin à son récit à elle … Que dire de plus ? Manda ne connaissait rien de l’avenir et ses cicatrices étaient encore trop ouvertes pour qu’elle puisse s’étendre sur le sujet. Ils avaient chacun fait le tour de leur malheur, la jeune fille sentit que l’ivresse n’était plus assez présente alors elle rampa sur le lit pour attraper la bouteille et en avala de grandes gorgées. Ses doigts s’attardèrent encore sur la bouteille quelques instants et ensuite elle revint s’allonger auprès d’Hugo, une énième bouteille vide qu’elle laissa tomber au sol. La Poufsouffle poussa sur ses mains pour approcher du visage du Serpent, elle lui fit un dernier sourire et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Aucun sentiment derrière même pas une envie physique … C’était la seule façon explicite qu’elle avait trouvé pour le remercier de son oreille attentive de la soirée. Leur haleine alcoolisée se mélangèrent et la demoiselle s’écarta ensuite. Ses doigts se desserrèrent et elle passa un bras autour du torse du Serpentard comme pour l’enlacer sans l’attirer à elle. Sa joue se posa sur l’épaule musclée du jeune homme et ses paupières se fermèrent peu à peu, dans un dernier souffle elle susurra :

    « - Merci Hugo ! »

    Ce furent ses derniers mots, ceux qui mirent définitivement fin à cette belle soirée. Amanda sombrait dans un sommeil vide alors que les bras d’Hugo étaient toujours autour d’elle. Les bouteilles qui jonchaient le sol complètement vidées de leur liquide auraient alarmés n’importe quel adulte … Les deux adolescents avaient bus et désormais, ils dormaient profondément. La Poufsouffle se sentait bien et son rêve fut pour la première fois depuis l’accident de son père, un véritable Jardin d’Eden !

    [ Merci Hugo pour ce magnifique rp, il a été souvent coupé par nos absences mais il n'en reste que plus magnifique ! Je me suis beaucoup amusée et je tiens à te dire que plus tard, j'aimerais en partager un second avec toi ! ]

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