[Pour Thomas. ^^]

Tranche de vie; vieillir est une des choses qui nous arrive de détester au plus haut point. Je peux vous certifié qu’au début de l’âge adulte, vieillir n’est pas si important que cela et même que ça ne fait pas de différence. On a les mêmes amis, les mêmes habitudes et surtout la même vie. Ce n’est hélas pas du tout la même chose lorsqu’on se réveille un matin pour se rendre compte des premiers rides qui s’incruste sur le bord des yeux, ces yeux qui ont tant sourit. Avoir sût, Caleigh aurait apprécié ne pas avoir ce petit plus qui la rendait aussi joyeuse. Rire avec les yeux c’Est bien, avoir des rides c’est mal. Réaction superflus certes, mais dites la même chose à une femme qui a attint 30 ans et qui se meurt d’avoir une progéniture. Un peu plus elle se fait inséminé tellement cette peur était présente chez elle. Je vous le dit, vieillir seule, telle une vielle fille c’est l’une des pires choses. Lorsqu’on n’a pas d’amoureux de surcroit, un homme qui sera intéressé par notre ancien nous mais qui restera tout de même à nos côtés parce qu’il vous aime. Hélas, lorsqu’on atteint un certain âge il semble plus difficile de trouver chaussure à son pied. Ce détail est encore plus vrai pour les hommes, oh mais ajoutons que ce n’est pas très bon pour la femme non plus La raison était qu’à partir de trente ans, et ça c’est seulement le début, les hommes ont ce qu’on appelle le syndrome du relâchement musculaire. Vous savez, ce pneu qui se forme aussi vite que l’éclair autour de la ceinture. Abracadabra, c’est encore mieux que la magie ma parole! Donc, pauvres femmes, qui eux sont encore dans la force de l’âge, et littéralement au plus fort de leur force sexuelle se voient dans l’obligation de renouer avec la graisse? C’est bien lorsque les hommes sont déjà casés, mais on fait quoi pour les autres? Vieillir… C’était vraiment un sujet à ne pas aborder à notre professeur d’astronomie qui n’avait pas du tout la tête dans les étoiles lors de ses conversations.

Hélas, le pire dans tout cela et vous serez sans doute d’accord avec moi, on envoi valser les rides et avec Caleigh on dit plutôt bonjour aux longues jambes fines! Ne pas s’apercevoir à quel point son corps de déesse fait encore un si grand effet est très grave. Elle a trente ans, mais elle a encore au moins 10 longues années devant elle avec la chance de se trouver la perle rare genre homme sexy de l’année. Beauty Pageant. Reine de la promotion, tout ce que vous voudrez et dans sa tranche d’âge, la brune remporterait la palme. Quelqu’un pourrait lui apporter un miroir s’il vous plait? Mort de rire. Ou tout simplement émerveillé, c’était ce qu’était les élèves devant tout sa splendeur. Réveillez cet ange avant qu’elle finisse réellement par prendre le premier homme sur son chemin. Ou au moins, ouvre les yeux belle femme.

Tâtant avec une figure plutôt triste ce qu’elle apercevait comme ses premiers rides, la pauvre Miss Johanson se préparait à faire une petite tournée de l’école. Elle n’avait cours que dans 3 heures et elle comptait profiter de ce temps libre pour trouver quelconque âme en peine à prendre sous son aile. Être aussi bonne ça ne se faisait pas. Surtout quand on ne demandait rien en retour, surtout quand le simple bonheur des autres la comblait. Et qui pensait au sien? Certainement pas les étudiants avec qui elle avait de la difficulté à gérer en cours. Elle était habituée à se faire écoutée assez bien, sans se douter que son charisme jouait pour beaucoup. Donc, lorsqu’une turbulence arrivait, elle était prise au dépourvu et ne savait jamais quoi vraiment faire. Oui elle savait se faire respecter, mais elle usait tellement de techniques différentes à chaque fois qu’elle n’avait pas de méthode. Elle y allait sorciers par sorciers, ciblant ce qui pourrait subvenir à ses craintes, ce qui en somme, finissait toujours très bien. Observatrice dans l’âme, c’était ce qui l’aidait à reprendre les rennes d’une classe en désordre.

Replaçant ses dernières mèches de cheveux bouclées en place, elle pût enfin sortir de son appartement lui servant pratiquement de prison de solitude pour se retrouver dans les couloirs enjoués de l’école qui la faisait vivre. Elle portait une chemise rouge écarlate entrée dans une jupe à haute taille où se terminait une ceinture juste en bas des seins ce qui lui faisait une jolie belle poitrine. Ses talons haut aussi rouge que sa chemise et son rouge à lèvres qui souriaient à tous les élèves qui se trouvaient au sixième étage. Elle fit un passage rapide à l’infirmerie saluer son amie et allant voir un jeune étudiant de deuxième année ayant attrapé un virus dur à traiter en botanique. Lorsqu’elle remit les pieds dans le couloir, l’atmosphère avait changé et il n’y avait pratiquement plus personne… Tournant le coin elle focussa uniquement son regard vers le torse d’un garçon.

« Bonjour. »

Et hop, il suffit d’un petit coup de tête pour croiser le regard de cet élève. Ce n’était pas n’importe quel élève… C’était lui… Le pire de tous…

Pourquoi la chance nous quitte t’elle lorsqu’on en a le plus besoin? On aurait dit que cette dame gentille restait auprès d’elle tout le temps depuis sa naissance mais semblait faire défaut aux moments les plus importants ou inopportuns de sa vie. Ce moment était en fin de compte celui où elle se retrouvait face à l’un de ses élèves. Et comme dame chance avait décidé de filer le garçon qui se trouvait devait elle était l’élève de plus incontrôlable de tous ces groupes. Certes, il fallait avouer qu’il serait peut-être plus contrôlable si la professeure se daignait à lui donner les nombreuses punitions qu’il méritait. D’ailleurs, si on pouvait figurer ça et bien, si on avait mit en banque toutes les conneries qu’il avait fait, il serait soit en train de croupir en retenue avec elle jusqu’à 75 ans ou bien les points de sa maison seraient à -2345. Elle les comptait, oui, elle tenait un petit cahier avec ces chiffres. Organisée notre petite prof, elle n’était pas plus capable de lui faire subir ce qu’il méritait. La raison était idiote mais tellement simple. Cet élève ressemblait tellement à Logan… Du moins, uniquement du côté physique parce que jamais son ancien amour n’avait agis comme ça avec elle. Toujours galant, souriant et surtout tellement gentil. Il avait fallut que son père Andrew les sépare! Par Merlin ce qu’elle en voulait à ce satané père d’avoir bisé cet amour! Par exemple, il ne fallait pas sauter tout de suite aux conclusions. Non elle n’aimait pas Thomas parce qu’il ressemblait à son ancien petit ami, elle était son professeure tout de même! Le truc c’était qu’à chaque fois qu’il faisait une chose de travers, à pratiquement chaque remarque désobligeante de sa part elle voyait Logan sur son visage. Comment punir l’être qu’on aime le plus sur cette terre?! Si jamais quelqu’un apprenait ce fait ça irait sans doute mal pour elle. Caleigh était tout à fait impuissante devant cet élève et ce n’était pas super… Elle se sentait tellement mal en sa présence, tellement petite devant lui qu’elle avait du mal à lui répondre correctement. Elle avait l’air d’une enfant de 5 ans devant lui, c’était assez pitoyable merci!

La première chose qu’elle avait fait lorsqu’elle avait découvert l’identité de cet élève qu’elle avait si bien salué la laissa pétrifiée. Thomas semblait d’ailleurs au courant de l’effet qu’il exerçait sur elle car il agissait toujours de la même façon. Ou du moins, il était simplement observateur et il s’est aperçut qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait, quand il le voulait sans avoir aucune conséquence. Caleigh était toujours figé devant ce serpentard qui avait tant de pouvoir sur elle. C’était pratiquement injuste! Le temps était comme figé et elle sursauta lorsqu’elle entendit sa voix grave retentir.

« Et bien, avec une tenue pareille, si on vous saute pas dessus avant la fin de la journée, c'est qu'il y a que des tafioles dans ce château. »

Toujours aussi pétrifiée, une rougeur s’installa sur les joues du professeur d’astronomie qui ne savait déjà plus où se mettre. Elle n’était vraiment pas capable de ne pas rougir devant des répliques aussi crues. Il fallait avouer qu’elle en recevait beaucoup dans une journée mais généralement elles étaient plus subtiles et flatteuses. Elle devrait bien comprendre un jour à quel point elle était sublime et de ce fait, s’attirait de très nombreux regards. Mais le reste de ses mots, tafioles? Un autre langage de jeune sans doute mais elle arrivait tout de même à en comprendre le sens. C’était qu’il était vulgaire ce petit! Elle devait lui répondre, elle devait parler d’une voix claire et autoritaire, hélas sa voix semblait aussi crispée que le reste de son corps.

« Veillez garder ce genre de répliques pour vous monsieur Morgan. Je trouve que vous prenez beaucoup trop de libertés à mon égard. »

Oh! Était-ce une petite parcelle de raison qui atteignait les méninges de Miss Johanson?! Elle s’exprimait et même si sa voix n’était pas très convaincante, elle disait ce qu’elle cachait depuis longtemps. Elle en revenait à douter de ses propres agissements… Est-ce qu’elle s’habillait trop sexy? Pourtant, elle était habillée chic et ne détachait aucun bouton de trop! Devait-elle commencer à porter des vêtements trop grands pour elle aussi? Oui, les vêtements la moulaient mais c’était tellement normal! Voilà ce qui clochait chez elle, elle se remettait bien trop en question alors que les problèmes provenait des hommes! On n’est pas pour se laidifié lorsqu’on est belle! Ce serait vraiment la fin du monde croyez-moi! Elle se décida néanmoins à prendre à nouveau la parole pour dire quelque chose d’inutile mais qui la mettait plus à l’aise.

« Qu’est-ce que vous faites au sixième étage sinon? Vous venez voir quelqu’un à l’infirmerie? »

C’était comme si elle voulait changer de sujet! Et bien oui, elle voulait parler de quelque chose de normal! Et qui plus est, il n’y avait rien d’intéressant à cet étage à part l’infirmerie! » À moins qu’il aille une relation secrète avec un membre du corps enseignant!

[Bon! Enfin un post qui me rend fier! Ça fait au moins deux semaines que ¸a me triturait! J’espère que l’insparation restera avec moi! ^^ *Met en cage sa muse* ]

Quand Caleigh avait choisit de devenir professeure, elle n’avait bien sûr pas complètement regardé tous les problèmes qu’elle pourrait avoir. Dans son temps, elle était très silencieuse dans les cours et passait son temps à écouter le prof, sans faire de conneries, pratiquement comme si elle n’existait pas. Par contre, lorsqu’elle aimait vraiment les cours, comme celui de potions, elle avait toujours la notre la plus élevée, ou égale à Logan. Il y avait d’ailleurs un jeu entre ces deux amis, au départ, qui voulaient dépassés l’autre. La motivation est bien plus présente lorsqu’on a quelqu’un à combattre avouez le! Notre cher brune était une compétitive effréné et rien ne pouvait l’arrêter lorsqu’elle relevait ses manches. Elle avait décidé de devenir professeur pour plusieurs raisons. La première était Poudlard. Elle adorait tellement cette école qu’elle était prête à y habité toute sa vie! Donc, tant qu’à y habiter pourquoi ne pas enseigner? Et quelque chose qu’elle adore de surcroit? Moment Caleigh : « Pourquoi ne pas enseigner l’astronomie!» Bon, il fallait avouer qu’elle rêvait depuis longtemps d’être professeur mais tout s’était concrétisé au fil des ans. Surtout l’année où elle et Logan devinrent des amoureux. Leur première fois avait été remarquable, autant que le ciel sous lequel ils se trouvaient. Il y avait même eut une comète qui avait passé dans le ciel et notre brune avait fait le vœu de rester avec Logan pour toujours. Bon, il ne s’était pas réaliser mais son deuxième souhait sur la liste allait être exaucé lorsque la professeure actuelle d’astronomie l’accepta comme apprenti! Et oh, la peine faussement joyeuse qu’elle eut lorsque la professeure partit prendre sa retraite! Les cœurs chantaient alléluia dans sa tête! Elle avait gardé son calme, pour ne pas paraître trop heureuse et elle s’était enfermé un bon cinq minutes dans sa chambre pour hurler à la lune. Ça c’était le bon temps, l’année première où elle devrait supporter entièrement tous ces élèves. La première journée avait été un simple petit désastre. Il ne lui avait fallut pas plus de 20 minutes pour se retrouver dans le bureau du directeur les larmes aux yeux. Elle ne se sentait pas prête à affronter toute cet ordre d’étudiant qui n’avait jamais été aussi terrifiants! Il avait fallut à Théo une bonne heure pour arriver à la convaincre de ses capacités. Son défaut était toujours présent, celui qui freinait les autres dans le sens où elle se critiquait sur tout.

Tout passait sous son peigne, sa coiffure, ses vêtements, son maquillage, ses sourires ses agissements, sa personnalité, tout, entièrement tout. À la longue, ça lui pourrissait la vie et elle ne s’en rendait pas compte… Il faudrait vraiment qu’un jour quelqu’un la réveille! Théo l’avait aidé beaucoup, mais rien ne pouvait faire arrêter ses critiques incessantes. Elle retourna en cours, elle s’améliora de semaines en semaine, de mois en mois puis d’années en années pour en devenir à ce qu’elle était aujourd’hui. Elle s’était accomplie dans son job mais pas dans sa personnalité… C’est pourquoi lorsqu’elle pensait à la personne qui se trouvait devant elle, elle ne pouvait se résoudre à se rabaisser. Elle n’était pas capable de le punir, elle était incompétente voilà tout! Et lui qui faisait tout ce qu’il voulait pour la rendre plus vulnérable! Si un autre membre du personnel l’apprenait le petit Morgan ne payerait rien pour attendre! Elle était donc devant cet homme qui ne cessait de se jouer d’elle. Ça lui faisait mal, d’être contrôlée d’autant qu’être incapable de le contrôler… Elle lui avait fait part de ses réticences, comme quoi elle essayait de se reprendre en main… Par contre, ce qui lui lança en guise de réponse n’était spécialement ce à quoi elle s’attendait!

« Ce n'est tout de même pas de ma faute, si vous vous habillez ainsi. Et croyez moi, j'suis pas le seul à penser cela dans vos élèves sauf qu'aucun n'a les couilles de vous le dire. Mais les miennes, j'vous rassure, elles sont bien là. »

Caleugh porta à la bouche sa main d’un air choqué qui n’avait rien d’exagéré. Ses sourcils étaient froncés et ou pouvait facilement voir la détresse dans ses yeux. Elle navigua doucement les alentours pour regarder si personne n’était proche d’eux, n’importe qui ferait l’affaire! Quelqu’un vers qui elle pourrait se tourner ou même une excuse pour aller s’enfermer dans sa chambre à jamais! Il était tellement cru, d’autant que ces mots transperçaient ses sentiments et son cœur. Comprendrait-il un jour de l’effet négatif qu’il lui faisait? Elle se sentait tellement exécrable en cet instant et rien ne pourrait lui faire changer d’avis. C’était une confirmation, elle s’habillait trop sexy! Sinon, pourquoi lui dirait-il cela? En tout cas, elle n’arrivait pas à décerner une provocation de sa part et elle se borna à rattacher un bouton de plus à sa chemise. Elle décida de ne rien ajouter, non il fallait changer de sujet sinon c’était sûr qu’elle allait s’enfuir en courant, et en pleurant de surcroit. Elle n’avait pas un immense sang-froid, bon, elle en avait un quand elle ne se retrouvait pas en face de ce serpentard bon sang! Elle se recula un peu du belligérant, toujours en train de getter le moindre de ses mouvements sous peine de crises magistrale. Elle n’était pas gênée, non c’était pire, elle se sentait humiliée, humiliée de ne rien faire! Et en plus il lui parlait de ses couilles! Non mais elle n’était pas un mec, elle ne voulait pas l’entendre! D’ailleurs, elle s’y connaissait assez en anatomie masculine pour savoir très bien qu’ils avaient tous, à moins d’une déformation mais là n’est pas le sujet, des couilles. Elle sortit donc sa phrase pour changer de sujet et cela ne sembla pas fonctionner comme elle le souhaitait! Était-elle maudite?!

« Je comptais monter à la tour d'astronomie pour observer les étoiles. Vous savez bien que cette matière est l'une des mes passions et puis, j'espérais secrètement vous y trouvez. J'pensais pas que mon fantasme allait se réaliser. »

Au début, seulement au début la professeure avait crût qu’il était sincère, du moins qu’il était venu pour regarder les étoiles tout tranquillement. Elle le comprenait parce qu’elle adorait faire de même mais la suite gâcha tout. Elle était tout à coup furieuse, dans sa tête pas vu de l’extérieur on s’entend! Un élève fantasmait sur elle! C’était vraiment la pire chose qu’il pouvait lui arriver - c’était tout soudainement qu’elle avait mis ce fait dans le haut de son palmarès – et elle se disait qu’elle ne pouvait pas être moins incompétente. Elle se recula encore plus du vert et argent pour lui dire :

« Ne dites pas n’importe quoi, Morgan… »

Ouhhhh! C’était quasiment effrayant comme remarque par Merlin! « Reprends-toi Caleigh! Il faut que tu lui démontres que c’est toi le boss! » Dit la voix de sa conscience qui passa dix pieds par-dessus ses méninges. Merde, il faudrait qu’elle apprenne à faire un petit saut en hauteur malgré ses talons! D’ailleurs, elle ne fit pas que ne pas écouter sa conscience, elle fit tout le contraire et c’est pourquoi ses pas la menaient de plus en plus loin du méchant garnement. Hélas, n’ayant pas eut ce qu’on appelle un sens du danger très élevé elle ne se rendit aucunement compte qu’elle se dirigeait immédiatement vers la cage d’escalier. Enfin, elle ne fit que le remarquer en cet instant, alors que son pied droit ne touchait plus à terre…

FLASHBACK

« Vous m’avez tout l’air d’une femme gaffeuse ma chère! »

La professeure porta son regard sur sa collègue peu contente du tout. Pourquoi la professeur de divination ne se mêlait jamais de ses affaires?! Sérieusement, Caleigh, elle était toujours plutôt silencieuse dans la salle des professeurs, du moins quand ses amis congénères n’étaient pas là. Elle se fronçait à ne pas déranger les autres professeurs dans leur travail si méthodique et elle les comprenait, elle avait des jours où elle ne jurait que par la solitude! Elle n’avait pas l’habitude d’être de mauvaise humeur mais là, elle l’était, et cette prof aigrie ne l’aidait pas beaucoup! Vous savez pourquoi? Parce que, un, lorsqu’on se fait dire qu’on est gaffeuse alors qu’on le sait très bien et que ça nous énerve, il vaut mieux ne pas le dire aux autres. Et deux, elle venait de renverser son encrier sur sa nouvelle chemise blanche!! Son regard se porta directement vers la prof de divination et elle émit un rire fortement sarcastique avant de se lever et de sortir rapidement de la salle pour ne pas faire un meurtre. Ce serait dommage de perdre son job à cause d’une chemise souillée qu’elle devrait jeter non? Oui, bien sûr, arrêtez de fabulez seigneur! Les sourcils froncés elle se dirigeait le plus rapidement possible vers les toilettes les plus proches, se saisit de sa baguette et enleva la tache d’encre en un clin d’œil. Oui, Caleigh aimait bien exagérer et elle n’avait pas voulu que la vieille peau découvre son sortilège maison pour enlever les tâches voyons! Elle apposa ses deux mains sur le rebord du comptoir pour pouvoir se fixer dans le blanc des yeux à quelques centimètres du miroir, alors qu’elle arborait une moue. En plus d’avoir une chance très peu présente, elle avait ce qu’on appelait le syndrome des gaffes. C’était l’enfer toutes les situations plus loufoques les unes que les autres qu’il pouvait lui arriver!

FIN DU FLASHBACK

Voilà ce qui nous amenait à la réelle situation de fait. La brune, toujours aussi nulle qu’elle était s’était retrouvée dans une situation où elle pouvait tout simplement récolter la mort en se brisant le cou. Au départ, elle n’avait voulu que s’éloigner de ce démon de Morgan qui s’approchait d’elle et qui semblait vouloir lui faire des choses interdites entre professeurs et élèves! Elle voyait la fin du monde partout, ajoutons-le. Bref, la pauvre petite femme de 30 ans qu’elle était avait sentit son cœur s’arrêter lorsque son pied avait atteint le vide. Elle savait qu’elle n’avait rien après quoi se retenir et c’est pourquoi elle vit sa vie se défiler devant ses yeux durant à peu près une milli seconde alors que son cri aigu surpris déchirait l’air. Du genre princesse en détresse avec le cri qui porte, on fait pas mieux! Caleigh avait le peur de sa vie, elle ne pensait aucunement à sortir sa baguette de sa poche et utiliser quelconque sortilège la permettant d’atterrir sur un bon nombre de coussins. Et d’ailleurs, en aurait-elle eut le temps? La seule chose qui traversait son esprit était les pensées : * Je ne veux pas mourir, je suis trop jeune!!!!!!!!!!!!* Son cri toujours fusant l’air avait été coupé au moment ou une main chaude se porta sur son poignet pour la tirer vers l’avant. En un rien de temps elle se trouvait collé au blond, du moins un minime moment puisqu’il s’éloigna immédiatement. Chaleur, respiration saccadée, elle avait faillit mourir et le démon l’avait sauvé! Ses joues étaient écarlate du à cet épisode et elle porta à nouveau la main vers sa bouche tant les émotions se bousculaient.

« Désolée je… »

Elle ferma les yeux devant son attitude et devant le trop plein de pensées. Elle s’était excusé pour le cri strident, et elle devrait la parole! Elle ne pouvait que dire cela et passer son chemin! Elle devait le remercier, sans qu’il ne se prenne la tête du moins… En serait-elle capable? Car rappelons-nous que tout ce qu’elle essayait de faire avec le blond se résumait à néant. Un vide qui était formé par l’absence d’autorité à son égard en somme. Toujours portées par ses émotions, elle s’avança vers lui, se fichant de sa tête qui lui criait de s’éloigner. Caleigh entoura ses bras frêle autour du corps puissant du vert et argent où elle retint difficilement un sanglot. Après quelques secondes, elle se tassa un peu, toujours en laissant ses mains sur ses bras et lui dit :

« Merci! Merci de tout cœur! »

Quand on dit, n’en faite pas trop, il est certain qu’elle n’écouterait pas! Son cœur la portait à faire des choses tellement idiotes que s’en était dingue. Ce serpent ressemblait peut-être à son ancien amour mais il ne l’était pas, il était un élève et elle n’avait pas le droit de le toucher. Un flash dans son cerveau s’illumina et elle lâcha aussitôt prise. Elle était tellement embarrassée à présent que ses joues étaient rouges de gêne. Elle s’éloigna à nouveau de lui, prenant soin de ne pas aller vers les escaliers et tourna sur elle-même, croyant que la discussion était close….

Maximilien se sentait étrangement vide, étrangement mal. Il souffrait depuis quelques semaines, son cœur semblait s’être pris plusieurs coups de poignard, son âme ne cessait de saigner et ces horribles de rondes qu’il était obliger de faire depuis ce fameux soir ne faisait qu’un peu plus lui rappeler ce qui s’était passé. Son cœur était devenu si froid depuis ce fameux lendemain de Noël où il avait appris la nouvelle. Il se sentait si mal. Il y avait une absence au fond de lui-même, en partant, elle l’avait laissé seul. Maximilien se sentait tellement coupable de n’avoir pas sur la protéger depuis il évitait Kaoru, il le fuyait comme la peste parce qu’il sentait la douleur au fond du jeune serdaigle mais Maximilien n’arrivait pas à lui parler, il avait lui-même bien trop mal, il était lui-même bien trop triste. La mort de son amie et amante l’avait anéantis. Keiko lui manquait et plus qu’il ne le montrait ! Personne ne parlait presque plus d’elle et ça aussi ça lui faisait mal. Les gens étaient plus occupés à calomnier sur Alexia qui avait retrouvé le cadavre. Le sang les attirait et c’était tout ! Maximilien, lui, était réellement en deuil. Il avait perdu son ami et même si il considérait Alexia comme sa sœur de cœur et de cul et bien il ne voulait pas qu’elle prenne toute la place sur la mort de Keiko. Ce n’était pas elle qui avait souffert mais bien cette innocente petit poufsouffle. Maximilien se sentait tellement coupable en plus, il avait promis à Kaoru qu’il veillerait sur l’asiatique mais pourquoi donc n’avait il pas été avec elle ce soir là ? IL aurait du sortir et aller parler avec mais comment aurait il pu se douter que quelqu’un allait la tuer ? Comment aurait il pas savoir ? Son cœur se serrait et il ne pouvait s’empêcher d’avoir dans sa tête en grand les yeux de sa défunte amie qui n’existait presque plus dans les yeux et dans le cœur des élèves mais elle serait toujours dans les siens et de cela, Maximilien s’en faisait la promesse.

Depuis la mort de Keiko, les professeurs mettaient un point d’honneur à lui rappeler qu’on l’avait tué, assassiné, qu’on lui avait ôté la vie. A chaque réunion, il y en avait toujours un pour sortir crûment « Depuis la mort de mademoiselle Miyazaki, il faut redoubler de prudence, redoubler les rondes. Donc nous allons faire le tableau de la semaine prochaine. Qui s’occupe des tours et du sixième étage jeudi ? » Y’en avait toujours un pour cracher ça comme ça, sans condoléance, sans mot doux pour Keiko et c’était toujours une lame dans le cœur de Maximilien qui aurait voulu hurler mais qui se taisait, se renfermait et se portait volontaire pour la ronde ! C’était ainsi qu’il s’était retrouvé à marcher, la baguette levée, le lumos lancée, dans les couloirs du sixième étage en se disant que lorsqu’il aurait fini sa ronde il passerait chez Caleigh, il avait besoin de lui parler de tout ce qui n’allait pas, il avait besoin de se confier, de discuter…Il se dépêchait donc de marcher dans ce couloir tout en essayant rageusement une larme qui coulait sur sa joue lorsqu’il aperçu deux silhouette qui discutaient au fond d’un couloir…L’une d’entre elle parlait :

THOMAS_ « Hey, n'oubliez pas que je viens de vous sauver la vie alors un peu d'indulgence avec moi sur le prochain devoir. »

C’était la voix de cette crapule de serpentard ! Maximilien n’avait jamais détesté quelqu’un comme il le haïssait lui. Il fallait avouer que le serdaigle n’avait jamais un tel égoïste et un tel génie du mal. A chaque fois qu’il le voyait, Maximilien avait envie de l’étranger, de l’égorger et de révéler à tous à quel point, c’était un ignoble petit hypocrite, manipulateur et ce qu’il faisait subir à la pauvre professeur d’astronomie en était bien la preuve ! Maximilien savait à quel point Thomas était ignoble avec elle, à quel point il se foutait d’elle et prenait un malin plaisir à la mettre en boîte et Caleigh n’arrivait jamais à répondre, il la perturbait, l’effrayait et le gênait. Maximilien qui s’était avancé avait vite fait de reconnaître sa protectrice et il se doutait donc que Thomas était en train de l’ennuyer ! Soupirant, Maximilien accelera le pas pour rejoindre les deux au bout du couloir :

MAXIMILIEN_ « Bonsoir Ca…Professeur ! »

Maximilien entretenait une bonne relation avec la professeur d’astronomie. C’était sa protectrice et il avait confiance en elle. C’était comme sa mère de remplacement. IL l’aimait, il se confiait à elle et pouvait tout lui dire mais ce n’était pas le type de relation habituelle entre un professeur et un élève si bien qu’à part Léo et Travis personne ne savait que Maximilien connaissait Caleigh personnellement, qu’il allait chez elle et qu’il lui racontait tous ses malheurs et que parfois elle en faisait de même. Personne ne devait savoir qu’il dormait parfois sur son canapé. Il s’était donc rattrapé juste à temps et s’était rapidement retourné vers ce satané Thomas Morgan :

MAXIMILIEN_ « je peux savoir ce que tu fais ici, Morgan ? TU n’as pas pris connaissance du nouveau règlement ! Personne hors du dortoir après vingt heure et tu es loin des cachots il me semble. Retournes y avait que je ne t’enlève des points et que je ne te colle des semaines de retenues ! »

Pauvre petite chose, comment est-ce qu’on pouvait la comprendre alors qu’elle-même n’y arrivait pas? Bon, d’accord, elle y arrivait très bien, du moins elle se croyait très claire dans tout ce quelle faisait. Conversations, geste et surtout partir en plein dans un échange avec un certain Thomas. D’ailleurs, elle était peut-être la seule personne qui arrivait à la comprendre comme elle le désirait vraiment, c’était dommage puisqu’elle perdait beaucoup de crédibilité. Heureusement, il y avait une chose qu’elle faisait qui était très merveilleux et éclairant pour les jeunes de l’école. Elle était en quelque sorte l’intervenante des couloirs, toujours prête à aider les gens dans leur problème et dans leur devoir. Dans sa tête, elle était faite pour ça. Née pour aider les enfants et adolescent de Poudlard que ce soit à travers son enseignement mais bien sûr avec de nombreux entretient avec eux. Caleigh se sentait vivre à travers les jeunes qui sortaient le sourire aux lèvres de son bureau. Par contre, avec le vert et argent elle avait toujours ce sentiment qui la bloquait et personne ne savait pourquoi parce que personne ne connaissait Logan. Elle n’aimait pas parler d’elle, ce n’était pas ce qu’elle était sensé faire d’ailleurs et elle était ce genre de personne qui trouvait que tout ce qui la touchait était parfaitement inutile et sans intérêts. Thomas était certainement un de ses garçon incompris, qui ne le montrait jamais pourtant parce qu’il était bien trop occupé à faire comme s’il était le maitre du monde. Sans un cœur viable, il arrivait facilement à faire souffrir quiconque ne faisait pas son affaire, et il n’avait pas idée à quel point son petit manège marchait sur elle. Et c’est là qu’on eut redire : pauvre petite chose. Ce n’était pas parce qu’elle se montrait simplement déstabilisée par ses paroles qu’elles ne l’atteignaient pas comme un couteau en plein cœur. Toutes critiques, aussi futiles soit elle l’enfonçait encore un peu plus dans son abysse secret. Et la seule façon d’en ressortir un peu c’était d’aider les gens, étrange cercle vicieux!

Ce qu’elle avait fait avait été bien plus fort qu’elle ne l’avait souhaité. Il l’avait sauvé d’une mort certaine mais une professeure ne pouvait pas serrer dans ses bras un élève, c’était comme ça et la brune suivait toujours les règles. C’était pourquoi elle avait décidé qu’il valait mieux qu’elle parte avant que quelqu’un les voit ensemble. Ce serait la prie honte qu’elle pourrait avoir, se faire dominer par cet être fourbe, tellement qu’elle le prenait dans ses bras! Hélas, jamais elle n’Avait le choix de fermer une conversation avec Morgan, c’était toujours lui qui la laissait en plan parce qu’il la rattrapait toujours lorsqu’elle essayait de se sauver. Lorsqu’elle entendit sa voix s’élever dans son dos, elle stoppa net, sachant déjà qu’il lui dirait quelque chose qui ne ferait pas son bonheur. Elle se tourna vers lui avec une mine dominée et l’écouta.

« Hey, n'oubliez pas que je viens de vous sauver la vie alors un peu d'indulgence avec moi sur le prochain devoir. »

Un long frisson lui parcourra l’échine alors qu’elle savait déjà qu’elle écouterait ses paroles. Elle était tellement faible et indigne que s’en était pathétique. Elle ne voulait plus lui parler, elle savait que c’était inutile, lui aussi d’ailleurs puisqu’il aurait ce qu’il demandait. Elle allait à nouveau essayer de se sauver de son espèce d’agresseur quand une voix raisonnant dans le couloir, la faisant sursauter de peur, puis un gémissement sortit de sa bouche lorsqu’elle reconnu cette voix d’ange.

« Bonsoir Ca…Professeur ! »

En temps normal, elle aurait d’abord regardé l’élève avec des gros yeux puisqu’il avait faillit l’appeler par son prénom, puis aurait sourit gentiment. Là, elle était simplement trop figé pour faire quoi que ce soit, Il y avait cependant des carillons qui raisonnait dans ses oreilles comme si Maximilien était son messie. En fait, il l’était entièrement! Il fallait qu’elle pense à le remercier grandement lorsqu’ils seraient seul à seul. Hélas, pour l’instant le serpent était toujours dans les parages et Caleigh ne voulait pas passer pour une poltronne devant son élève favori. Ses mots se formaient tellement lentement dans sa bouche qu’elle n’arrivait pas à faire une phrase correcte. Elle se concentrait du mieux qu’elle le pouvait et s’éloigna toujours du vert et argent pour se rapprocher de lui. Un miracle, il reprit la voix pour la sauver encore plus.

« Je peux savoir ce que tu fais ici, Morgan ? TU n’as pas pris connaissance du nouveau règlement ! Personne hors du dortoir après vingt heure et tu es loin des cachots il me semble. Retournes y avait que je ne t’enlève des points et que je ne te colle des semaines de retenues ! »

Elle s’abreuvait à ses paroles comme elle le ferait de son mentor. Il savait comment remettre son aîné à sa place sans avoir peur de rien. Il était son modèle, Maxou était son petit préféré qui venait la sauver. La brune ne s’en était même pas aperçût mais tout au long du discours du préfet, elle s’était placé derrière elle pour agripper fortement la main du garçon, n’oubliant pas de la mettre derrière son dos pour que Morgan ne s’en aperçoive pas. Bon, niveau courage on ne fait pas mieux! Un soupire traversa ses lèvres alors qu’elle reprit sa posture habituelle, dos droit et tète droite, comme lorsqu’elle n’était pas en présence de ce serpentard. Bon, c’est sûr que caché derrière un ado de 15 ans ça faisait pas super crédible, mais c’était mieux que rien.

« Oui, c’est ça. Retournez immédiatement dans votre dortoir Morgan. »

C’était parfait, sa voix ne tremblait pas et son regard semblait catégorique. Une chance que son bleu et bronze était là pour la ramener sur terre. Sans attendre de voir si le jeune écouterait leurs paroles, la professeure s’en alla vers sa chambre, la main toujours dans celle du garçon. C’était lui qui lui avait donné de l’énergie, c’était certain. Elle avait néanmoins regardé derrière elle pour s’assurer que personne n’était là quand elle fit entrer le serdaigle dans sa chambre. Elle soupira d’aise, et serra un peu plus fort sa main pour lui dire :

« Merci Maxou, cet… Cet élève est assez turbulent lorsqu’il le veut! »

Son rire était bien trop nerveux pour que l’élève croit un mot de ce qu’elle disait. Elle ne savait pas mentir, pauvre petite chose! Elle ne voulait pas passer pour une incapable devant lui!

Force et courage. Ces deux mots définissaient ils réellement ce qu’était Maximilien Middle ? Assurément mais ils étaient trop peu, et vide de sens si l’on n’y ajoutait pas : seul et tourmenté. Parce que oui, Maximilien était un jeune homme de serdaigle travailleur, bosseur et fidel. Il était prêt à tout pour protéger ceux qu’il aimait même à se tuer si il le fallait. Le bonheur des autres était toujours passé avant le sien par pur principe ou peut-être même un peu au début par esprit de contradiction. Il n’avait jamais supporté la devise Middle « Je suis un Middle donc mieux que tout le monde ». Non pour lui, un homme était un homme et tous semblables méritaient le même traitement. Ainsi il avait toujours traité les autres d’égal à égal et puis petit à petit il avait appris à sourire, à aider, à conseiller et à écouter. Rapidement, le fait de soulager la tristesse des autres était devenu une drogue pour le bleu et argent. IL pouvait ainsi en se concentrant sur son entourage éviter de penser à sa douleur, à sa souffrance. IL était donc devenu le confident du château, l’ami aimant et attentionné qui en plus d’être respecté, organisait de merveilleuses soirées. Tous venaient chez lui pour se confier mais lui n’avait réellement confiance qu’en très peu de gens. Ses vrais amis, ceux à qui il pouvait parler, se confier sans gêne, sans honte et sans peur d’être jugé et bien il les comptait sur les doigts d’une main. Il y en avait très peu et plus le temps passait plus il en perdait. Grandir était une bien mauvaise chose parfois parce que cela l’obligeait à faire son tri, à choisir, à se rendre compte qu’il n’avait plus rien en commun avec certaines personnes. Finalement qui est ce qui restait encore près de lui. Léo Sanchez et Travis Cohen qu’il ne perdrait jamais et puis Timothé Smith ? A côté de ça, Elisa était partie et il ne lui restait plus que Caleigh sa mère de cœur et Maxence son père de cœur. Alors oui, Maximilien était fort parce que pour tous ceux qu’il écoutait, tout ce qui avait confiance en lui, il serait prêt à tout pour les protéger comme un devoir mais finalement il n’était qu’égoïste, parce que c’était son identité qu’il avait peur de perdre !

THOMAS_ « Oh non, s'il vous plait Monsieur le Préfet, ne faites pas cela, je vous en supplie »

Un sal mioche brûlait les lèvres de Maximilien qui aurait voulu lui cracher au visage à cet hypocrite manipulateur et malveillant de première base. Si il avait pu l’étrangler là tout de suite, il l’aurait fait avec plaisir mais ce n’était pas digne d’un prêt en chef, si ? Non ! Dommage ! Il haïssait ce serpentard qui se croyait supérieur, il était persuadé qu’il était au dessus de tout et que tout le monde n’était rien mais il se trompait. Maximilien pouvait lui casser la gueulle n’importe quand et si pas tout seul, finalement il pouvait bien demander à son père de payer quelqu’un pour le faire à sa place. Mais il ne le ferait jamais, question de principe il avait bien trop bon quand il arrivait à remettre ce vert et argent à sa place pour laisser quelqu’un d’autre avoir le plaisir de le faire mais tout ça pour dire que quoi qu’il arrive Max aurait toujours le dessus sur ce satané Thomas. En tant que préfet en chef, déjà, il était immunisé, en tant que Middle ensuite et puis en tant que Maximilien défenseur des opprimés. Sa force était bizarrement toujours décuplé lorsqu’il sentait une petite détresse chez ceux qu’il aimait et là Caleigh était gravement en détresse si il en croyait les mains qui serraient les siennes derrières son dos. Elle était vraiment effrayée par ce serpentard de malheur et Maximilien ne supportait pas de la voir aussi faible et aussi dépendante de quelqu’un d’autre.

CALEIGH_ « Oui, c’est ça. Retournez immédiatement dans votre dortoir Morgan. »

UN peu de comédie ne faisait jamais de mal à personne, non ? Malgré le ton froid, sec et autoritaire qu’avait pris la jolie professeur d’astronomie, Maximilien avait bien senti en elle ce petit tremblement discret, ce stress, cette peur. Elle prenait appuie sur lui pour asseoir son autorité et sa défense mais cela ne gênait nullement Maximilien. Vu le nombre de fois qu’elle avait eut les épaules solides pour venir sécher ses larmes, il pouvait bien les avoir une fois aussi pour l’aider elle et pour qu’elle puisse se sentir mieux. Maximilien aurait tellement aimé pouvoir être là à chaque fois lorsqu’elle était avec Thomas pour être sûr qu’il ne lui fasse pas de mal. Malheureusement le serdaigle ne pouvait pas être à cent et un milles endroits en même temps.

THOMAS_ « Bien professeur, nous reprendrons notre discussion plus tard ! »
MAXIMILIEN_ « C’est ça ! Je t’ai à l’œil, Morgan ! »

Le bras de Maximilien le démangeait tant il avait envie d’attraper violement sa baguette pour lancer un sort à ce vert et argent de malheur. Plus on le connaissait celui là, plus on pouvait le comparer à un tsunami miniature. Il propageait la douleur, le mal et la haine comme le tsunami propage l’absence, la peur et la douleur. C’était un vrai fléau vivant et Maximilien regrettait vraiment que les autres personnes ne s’en rendent pas compte ! Quelle bande de naïf ! Enfin ce soir la question ne devait plus se poser, lui et Caleigh étaient débarrassé de Thomas pour cette nuit et ils allaient pouvoir parler tranquillement sans avoir un casse tête dans les pattes heureusement pour eux d’ailleurs. Ils se mirent alors à avancer dans le couloir dans le simple but d’aller dans les appartements de l’adulte mais celle-ci encore stressée de son altercation avec le serpentard tenait fermement la main de Maximilien dans la sienne. Loin d’être dérangé, Max la laissa faire, attendant qu’elle parle parce que la connaissait elle essaierait de se rassurer elle-même et ce fut en effet ce qu’elle fit :

CALEIGH_ « Merci Maxou, cet… Cet élève est assez turbulent lorsqu’il le veut! »
MAXIMILIEN_ « Tu ne sais pas mentir, Ca ! »

Il n’avait pas besoin de dire plus. Il savait parfaitement bien qu’elle savait qu’il avait compris tout ce qui se passait avec Thomas. La pression qu’il exerçait et le jeu qu’il jouait avec elle. Jeu qu’il menait à la baguette. C’était le même jeu qu’il jouait avec Aria et avec tant d’autres. Maximilien le haïssait mais qu’importe ! Ils marchèrent donc encore et encore jusqu’à arriver enfin devant le fameux long couloir des professeurs. Caleigh donna le mot de passe à la statue et ils pénétrèrent dans le couloir à portes. Maximilien vit de loin la porte de Loreana Wilde et combattant son envie d’aller la voir, il suivit Caleigh à l’intérieur de son appartement à elle. Habitué à l’endroit, il se dirigea immédiatement vers le canapé et s’y installa tranquillement.

MAXIMILIEN_ « ça va ? Tu vas mieux ? Dis moi, depuis combien de temps il te fait des misère comme ça, ce petit sang de scrout à pétard ? »