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Valérie Isabelle Sarlet Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: Valérie Isabelle Sarlet Valérie Isabelle Sarlet Icon_minitimeJeu 3 Juil 2008 - 22:51

Valérie Isabelle Sarlet Iconsophiabushgri Valérie Isabelle Sarlet Iconsophiabushth2
Le secret est un poison lent qui s'introduit dans l'organisme


I. Vous

PRÉNOM : Diane
ÂGE : 15 ans
ANCIENNETÉ DANS LE RP : Environ 2 ans
COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? je l'ai crée: double compte est Maximilien
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? //

II. Formalités

AVATAR : Sophia Bush
CODE :
PROFIL : validé

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MessageSujet: Re: Valérie Isabelle Sarlet Valérie Isabelle Sarlet Icon_minitimeJeu 3 Juil 2008 - 23:10

Prologue
La lettre

C'est par amour pour toi,
C'est par amour pour elle
C'est par amour pour moi,
Celui qui donne des ailes
Qui ne laisse pas le choix
Et qui en nous sommeille
Et qui en nous est roi


    Mon ange,

    Ma fille, mon bébé, ma lumière. Si tu lis cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde et j’espère vraiment que tu la liras avant de la chiffonner et de la jeter.
    Mes larmes coulent sur mes joues en me rappelant de la veille, de la façon dont je t’ai traité, de ce que je t’ai dis et pire de ce que je t’ai fais. Je m’étais juré de ne jamais lever la main sur un de mes enfants comme l’avait fait Francis il y’a tellement de temps. Mais mon cœur, je n’ai pas eut le choix. Je sais que tu ne me pardonneras pas et je te comprends, à ta place je ne me pardonnerai pas non plus. Cependant j’aimerai juste que tu lise ce que j’ai à te dire jusqu’au bout parce que je veux que tu connaisses la vérité et que ce geste et ce que je t’ai dis tu ne le méritais pas, tu ne méritais rien de tout cela, tu méritais bien plus que la vie que j’ai pu t’offrir et je m’en veux de l’avoir gâcher un peu plus, si seulement tu savais à quel point.
    Je n’aurai jamais cru un jour avoir à parler de mon histoire, mon passé…Je voulais l’ait soigneusement caché et je continue à croire que j’ai bien fait même si j’ai conscience que cela t’a détruit, que c’est à cause de ça que je t’ai encore un peu plus fait souffrir mais je pense que je t’aurai détruit encore plus si je t’avais tout dis. Mais je me doute que lorsque tu liras cette lettre, les années auront passé, bien passé et tu seras suffisamment forte pour comprendre. J’aimerai que tu sache que où que tu sois en ce moment, quoi que tu aies fait depuis ce jour, je suis fière de toi et je l’ai toujours été !

    Je ne peux m’empécher de revoir cette scène d’hier, celle où comme je t’ai mise dehors, celle où je t’ai insulté comme Francis l’avait tant de fois fait. J’ai conscience qu’en plus de cela j’ai rompu une de mes promesses : celle de vous faire vivre une vie parfaite depuis son départ. Je t’avais juré d’essayer de te voir sourire, de te faire sourire quoi qu’il arrive mais quand je l’ai su…Je n’ai pas eut d’autres choix, j’en suis sincèrement désolé mais j’ai encore une fois du rattrapé ses erreurs, les erreurs de cet homme qui avait déjà gâché ta vie, la mienne et celle de ta sœur, j’ai encore une fois du rattrapé les erreurs de ton père, les erreurs de Francis !Cela doit te surprendre de lire cela et tu dois certainement te dire que même si il nous avait fait beaucoup de mal, il ne mérité pas que je place tout sur ses épaules, peut être pas en effet et si ma réaction n’est pas de sa faute, ce qui l’a fait démarrer l’est en tout cas…Je lui avais juré de garder le secret jusqu’à ma mort, et c’est ce qui nous a séparé. Retiens ça mon cœur, le mensonge est un poison lent qui s’introduit doucement dans l’organisme afin de le détruire de l’intérieur et cette nuit de dix décembre me l’a encore prouvé. J’aurai pu te dévoiler ce secret, j’aurai pu tout re raconter mais je l’aurai trahis et malgré tout ce qu’il t’a fait, ce qu’il lui a fait et ce qu’il m’a fait, je ne pouvais m’y résoudre…Je ne sais pas si c’est de la lâcheté ou du courage, je ne sais même pas si je dois le regretter mais je veux que tu sache que j’aimerai être prêt de toi en ce moment et te serrer dans mes bras…Ce secret je l’ai gardé jusqu’à ma mort, je lui ai donné de la place, trop de place, il a rythme ma vie et il a rythmé la tienne et pourtant j’ai tenu. Je n’en n’ai jamais parlé. Je lui avais juré de le garder jusqu’à ma mort…C’est pour cela qu’en ce moment, le moment où tu lis cette lettre, je ne suis plus de ce monde.

    Je devrai peut être commencer à t’expliquer ma réaction, te raconter ce terrible secret mais avant tout, je voudrai te dire une dernière fois que je suis sincèrement désolé et que je t’aime…Je t’aime tellement ! Je n’avais pas à te traiter de monstre, je n’avais pas à te frapper et encore moins à te dire tout ce que je t’ai dit. Je ne sais à quel point cela t’a toucher mais je me doute que cela t’a fais mal alors sache que je ne pensais en rien ce que je disais. Je ne sais si tu te souviens de ces mots durs mais je me doute que oui parce qu’en tout cas moi je ne pourrai jamais les oublier « Tu gâche ma vie, je n’aurai jamais du t’avoir, tu peux crever, je m’en fiche, tu n’es qu’un monstre, même pas un humain » Je te les rappels mon cœur pour te montrer à quel point je les regrette, tu n’as pas gâcher ma vie, au contraire tu l’as illuminé, tu as été mon rayon de soleil. Je suis tellement contente de t’avoir eut, et je me souviendrai toute ma vie de ton visage à ta naissance, du premier sourire que tu m’as fait et surtout de ton premier mot « maman » si tu savais comme j’ai été fière ce jour là ! Ne meure pas mon ange, si je ne suis plus de ce monde, c’est à toi de prendre ma suite et mon cœur je me suis toujours inquiéter pour toi et je te promet que ton sors ne m’a jamais été indifférent et pour ces derniers mots, tu n’es pas un monstre, au contraire, tu es un ange, un ange tombé tout droit du ciel et qui m’a permis d’atteindre le paradis…Je t’en supplie Valérie, n’oublies jamais que je t’aime et que je t’aimerai toujours !

    Je devrais peut être entrer dans le vif du sujet. J’avais un sœur, tu ne l’as jamais connus parce qu’elle et moi ne nous étions pas reparler depuis des années, des années et des années, la dernière fois que je l’ai vu c’était lors de mon mariage qu’elle a réussi à foutre en l’air, ma sœur s’appelait Loana, elle était magnifique, d’un beauté inégalable et j’en étais verte de jalousie, elle possédait un corps de rêves, des hanches fines et larges, une poitrine avantageuse et elle arrivait à séduire n’importe qu’elle garçon en un seul regard. Tous sauf un…Enfin c’était ce que je croyais. J’étais si fière d’ailleurs que cet homme qui lui résistait m’avait choisi moi, celle que la famille considérait comme une raté, j’était si fière que cet homme magnifique, intelligent, drôle, travailleur, se soit tourné vers moi et non vers elle, tu l’as deviné, cet homme c’était ton père !
    Je vivais le parfait amour avec lui, tout allait toujours bien mais ce fut le jour de mon mariage, son mariage, notre mariage, qu’il me révéla la vérité et que ma vie bascula…J’étais en train de me préparer, il était entré dans la pièce, m’a regardé et s’est assis. Je me souviendrai toujours des mots qu’il m’a dit : « Isabelle, il faut que je te parle de quelque chose. Mais il faut que tu me promettes que tu n’en parlera jamais à personne, jusqu’à ta mort et alors je pourrai rester avec toi mais promets moi ! » Je l’ai regardé dans les yeux et j’ai fais la plus grosse erreur de ma vie : je lui ai promis de ne jamais en parlé, me liant ainsi au diable lui-même ! « Voilà alors j’aime ta sœur ». Si tu savais comme j’ai eut mal ce moment, je n’avais jamais eut aussi mal de toute ma vie. Je sentais mes jambes défaillir, mon cœur s’était arrêté, j’avais envie de vomir de douleur et je savais que j’avais laissé des larmes couler sans même m’en rendre compte, je restais là à le regarder sans pouvoir dire un mot, j’attendais qu’il parle, qu’il me dise que c’était une blague mais il m’annonça tout le contraire : « Cela fais plus de trois mois que nous avons une liaison, et elle est tombée enceinte ! Nous nous sommes alors rendu compte du mal que cela allait te faire. Loana a décidé de partir loin avec notre enfant et moi…Moi je resterai avec toi, malgré mon amour pour ta sœur et peut être que je finirai par t’aimer à nouveau ! » Ton père s’est alors levé, le laissant seul avec cette nouvelle sur le cœur…Il venait de m’enfoncer en deux secondes plus de poignards dans le cœur que personne ne l’avait jamais fait mais il m’avait laissé un espoir, celui de peut-être m’aimer à nouveau un jour. Et je crois que tu le sais bien, ce jour n’arriva jamais au lieu de cela, Francis ne fit que regretter d’avoir laisser ma sœur partir et de n’avoir jamais pu élever ni voir son enfant, sa fille ! Et ce regret, cette haine, ce chagrin il les a déversé sur moi, sur ta sœur et sur moi…Je n’aurai jamais du lui promettre mais je l’avais fais parce que je l’aimais et c’est aussi pour cette raison que je n’ai jamais pu le trahir parce que malgré toutes ces années, tout ce mal, je l’aime encore et pour cela aussi j’aimerai te demander pardon.

    Je me doute, Valérie, mon cœur, que tu ne comprends toujours pas le rapport mais je vais te l’expliquer ce sera sans doute là-dessus que je terminerai ma lettre.
    Il faut savoir que je me suis donc marié avec Francis et que quelques années plus tard est née ta sœur et puis toi. Et c’est le jour de tes trois ans que j’ai reçue une lettre de ma sœur. J’ai alors réalisé du sacrifice qu’ils avaient fait et surtout que ma sœur avait fait parce que contrairement à ce que je croyais, elle aimait vraiment ton père et son but n’avait pas été seulement de me prendre le seul homme qui lui résistait, elle m’expliquait que son amour pour moi avait été plus fort et que c’était donc pour cela qu’elle était partie au loin, mais toutes ces années sans nouvelles avait été tellement longues, qu’elle n’avait pu s’empécher de m’écrire. Elle m’a alors expliquer où elle était, comment elle y était arrivé et m’a pour la première fois parlé de sa fille, sa fille qui était aussi celle de Francis. Elle m’a raconté ses progrès me l’a décrite, m’a même envoyé une photo, elle m’a expliqué qu’elle s’était marié et que sa fille avait pris le nom de son mari, elle m’a dit qu’elle était heureuse et elle espérait que je l’étais aussi…Et elle termina sa lettre par un je t’aime. Je ne lui ai jamais répondu et aujourd’hui je le regrette. Non seulement parce que j’ai du lui faire du mal mais aussi parce que si j’avais répondu, nous aurions repris contact et rien de tout cela ne serait arrivé !

    Tu ne comprends toujours pas n’est ce pas, où tu as peut être un doute ? Mais avant de te donner l’explication finale, il faut que tu saches autre chose. Si je t’ai mise dehors, c’était parce que je te connaissais, je te savais trop fière pour aller réclamer asile et surtout pour te montrer devant la personne que tu croyais l’amour de ta vie, c’était le seul moyen pour te faire rompre. Je sais, j’aurai pu te raconter ce secret mais je n’en n’avais pas le courage.
    Alors je vais enfin lever le voile. La fille de ma sœur n’avait d’autre nom que Noémy Hanigton. Tu as compris maintenant. Je ne peux comprendre le choc que tu viens d’avoir mais maintenant tu sais…Tu sais tout ! Si je t’ai mise à la porte ce n’est pas parce que tu étais homosexuelle mais pour empécher cette relation que tu avais commencé, cette relation que tu avais nouée avec la fille de ma sœur et de ton père à savoir ta cousine et en même temps ta demis sœur.
    Je suis désolé, je ne te demande même pas de me pardonner mais je voulais que tu saches la vérité…

    Sache, Valérie, que je t’ai toujours aimé, que je t’aime et que je t’aimerai toujours. Je suis fière d’être ta mère, fière de t’avoir mise au monde et je souhaite ton bonheur plus que tout au monde. Je sais que même seule tu y es arrivée et je suis persuadé qu’en ce moment, ce moment où tu lis ma lettre, tu as réussi à faire quelque chose de ta vie. Je n’ai jamais douter de toi, Valérie.

    Je t’aime.
    Isabelle Sarlet.


Je tremble et raisonne
Je reste, je cherche
Si j'oublie, je donne
Ma vie, mon ombre en somme
Jamais ne m'abandonne


Fin du Prologue

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Dernière édition par Valérie I. Sarlet le Ven 4 Juil 2008 - 1:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Valérie Isabelle Sarlet Valérie Isabelle Sarlet Icon_minitimeVen 4 Juil 2008 - 1:24


Découvrez Marie Mai!


Chapitre 1
Le soulagement d'un départ!

Je suis l'enfant d'un peuple sourd,
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit ma vie et des barrières autour
Sans jamais voir le jour,
J'ai prié mes dieux enfermé seul dans ma tour


    VALERIE_ « Anna j’ai peur ! »
    ANNA_ « Tais toi ! Il ne faut pas qu’ils nous entendent ! »
    VALERIE_ « Mais…J’ai peur ! »
    ANNA_ « Viens dormir avec moi, si tu veux ! »

    Il faisait noir dans cette pièce, on ne distinguait absolument rien et la petit fille de trois ans, qui s’appelait Valérie n’arrivait même pas à voir le lit où était couché sa sœur, et pourtant il ne se trouvait qu’à 40 cm du sien mais rien à faire, on ne voyait absolument rien. La petite fille serrait son doudou contre elle et rassembla tout son courage pour se lever. Elle posa son petit pied par terre, attrapant les oreilles de son lapin en peluche, elle se tira hors du lit et fit un petit pas en avant, avant de se hisser sur le lit de sa sœur. La petite se glissa dans la couette et colla contre sa grande sœur d’à peine quatre ans de plus qu’elle et se sentit tout de suite plus rassuré. Les bras d’Anna se fermèrent sur son petit corps et Valérie pu enfin fermer les yeux. Elle n’entendait plus rien, ni les bruits de l’extérieur, ni les cris, juste le cœur de sa grande sœur qui battait sur un rythme continuel et horriblement rassurant contre elle…Mais si Valérie n’entendait plus rien et s’endormait paisiblement, ce ne fut pas le cas d’Anna qui elle ne pu s’endormir, même avec sa petite sœur contre elle, elle n’y arrivait pas parce que ce qui se passait dans le salon s’intronisait dans sa tête et elle n’eut aucun mal à imaginer la scène, c’était la même scène qui se passait tous les jours, elle la connaissait par cœur, tout comme Valérie qui heureusement était encore trop insouciante pour comprendre vraiment même si cela lui faisait mal…

    Francis devait être rentré, bourré comme d’habitude, et il devait encore avoir lever la main sur leur mère, sur Isabelle. Anna avait envie de courir, de se mettre entre son père et sa mère mais elle avait Valérie contre elle, Valérie qu’elle protégeait et qu’elle s’était jurée de ne jamais abandonner…Anna déposa alors un doux baiser sur le front de sa sœur et posa enfin sa tête dans l’oreiller. Essayant de ne pas écouter, pensant à autre chose elle finit par s’endormir aussi…Valérie quant à elle, bougea légèrement dans son sommeil et se retourna pour caller son petit nez dans le coup de sa sœur. Valérie avait toujours pu compter sur Anna, depuis petite, l’enfant prenait soin d’elle et jamais ces deux sœurs ne se séparaient, elles étaient unies dans le malheur qui les frappait, dans la pauvreté qui menaçait leurs estomac de ne pas leur fournir suffisamment à manger, unies dans la violence dont leur père faisait preuve et unies dans la tristesse de voir leur mère se faire écrasée…Valérie avait peur, parce qu’Anna ne pouvait pas à chaque fois empécher Francis de la frapper et Anna n’était pas non plus capable de lui donner tout l’amour dont un petit bébé de cet âge avait besoin et ce n’était pas son rôle d’ailleurs mais même si Valérie avait peur, elle savait qu’elle pourrait toujours compter sur sa sœur et elle s’était promis que lorsqu’elle sera plus grande, elle aussi sera toujours là pour sa sœur…

    FRANCIS_ « Mais ta gueulle ! »

    Valérie ouvrit subitement les yeux et les cligna un instant sous la lumière qui pénétrait dans sa chambre par la fenêtre dont les volets étaient encore ouverts. La petite serra son lapin à longues oreilles contre elle et une fois habituée à la lumière se redressa légèrement, elle regarda les alentours et fut surprise de voir que sa sœur n’était plus dans le lit avec elle…Elle ne se posa pas de question et se relaissa tomber dans l’oreilles se demandant si ce qui l’avait réveillé était réel où si ce n’était qu’un cauchemar. La voix de son père avait résonné très fort dans la maison et Valérie craignait franchement que cela n’ait pas été dans son imagination. Sa question obtint très vite une réponse.

    FRANCIS_ « Anna, va réveiller ta sœur, et fini de laver la salle de bain ! »
    ANNA_ « Papa…je peux faire les taches de Valérie ! »
    FRANCIS_ « Non mais ça va pas ?! Je sors, quand je reviens, si ta sœur n’est pas lever, fais gaffe à toi ! »

    Valérie avait rapidement compris, elle était certes petites mais n’en restait pas moins intelligente, elle comprenait vite et avec cet homme qui lui servait de père elle n’avait pas non plus le choix. Elle ne se souvenait pas des moments où Francis avait un jour été gentil avec elle et pourtant d’après Anna ils avaient existé. Anna lui racontait souvent le soir lorsqu’elle avait peur qu’à l’époque Francis, Isabelle, Anna et elle-même vivaient très heureux…Francis était un père formidable mais qu’à peu près un an après sa naissance il avait commencé à devenir agressif, à boire et finalement arrivé à la violence jusqu’à les frapper, elles et Isabelle, leur mère.

    Le quotidiens des jeunes filles n’avait plus jamais été drôle depuis cette transformation de Francis, bien au contraire, tout ne faisait qu’empirer, empirer et empirer…Francis devenait chaque jour de plus en plus agressif, de plus en plus violent et l’emprise de l’alcool sur lui et ses actes se faisait de plus en plus présente. Valérie était un enfant oublié qui avait appris à se débrouiller seule, elle avait appris à s’assumer et à supporter. Si elle voulait survivre il lui fallait être autonome. Sa mère passait plus de temps à terre en sang ou à pleurer pour s’occuper d’elle et Anna, qui grandissait, n’avait d’autres choix que de faire les corvées prévues pour Isabelle avant que leur père ne rentre du barre. Ainsi Valérie grandit seule, et ne reçu que l’affection de son petit lapin. Elle apprit seule à lire à l’âge de cinq ans et se promit intérieur qu’un jour elle se vengerait de cet homme qui faisait tant souffrir les deux femmes qu’elle aimait. Terré dans sa chambre, caché sous son lit, Valérie avait déjà des immenses idées de vengeance et rêvait de voir cet homme qui n’hésitait pas à lever la main sur elle mort. La lumière éteinte, plongée sous sa couette, elle s’amusait à s’imaginer des plans pour que son père parte, ou même pour faire fuir la famille…Tandis qu’elle se baladait dans la rue dans l’espoir de trouver un peu d’argent pour s’acheter de quoi satisfaire son estomac, elle s’imaginait sur les routes avec Anna et Isabelle, dehors mais heureuses…
    Mais elle n’eut jamais besoin de mettre ses plans en œuvre…

    ANNA_ « Papa, arrête s’il te plait, papaaaa ! »
    FRANCIS_ « Oh mais ferme là toi ! »

    Une main venait encore de s’abattre sur la joue de Valérie que sa sœur essayait sans succès de défendre…Valérie tenait encore debout, difficilement mais il y arrivait, ses bras nus frigorifiés saignaient par endroit mais elle ne sourcillait pas. Elle venait de se prendre un coup de pied dans les jambes mais de toute la famille elle était la seule à ne jamais tomber…Anna et sa mère baissaient vite les yeux ou se mettait même à genoux pour supplier mais Valérie avait beau être la plus petite, elle restait droite malgré la douleur, âgé de six ans, elle avait déjà ce brin de fierté dans le regard, ce brin qui énervait encore plus son père qui redoublait bien souvent les coups sous le regard mouillé de larme mais fier de la petite fille qui ne bougeait pas…
    Francis frappait souvent, tous les jours, tous les soirs et bien souvent pour rien du tout. Aujourd’hui en était la preuve, Anna et Valérie étaient sensé avoir mis la table pour vingt heure et à vingt heure dix, elles venaient de commencé ce qui avait mit leur père vachement en colère…Et les coups étaient venus rapidement après les cris…Anna avait été la première à se faire ramasser mais elle avait rapidement calmé son père en se mettant à genoux, puis se fut le tour de Valérie qui se tenait encore debout droite comme un i, les yeux plantés dans ceux de son père malgré les coups qu’elle recevait…

    ANNA_ « Papaa, arrête s’il te plait ! Valérie, dis quelque chose ! Maman ! »

    Valérie tourna alors la tête, quittant ainsi le regard de son père ce bourreau tortionnaire qu’elle haïssait plus que tout pour regarder sa sœur, sa grande sœur qui l’avait si souvent protégé, assise par terre, les larmes coulant sur ses joues et là le sang de Valérie, qui était pourtant la cadette de Valérie ne fit qu’un tour…Elle eut comme un déclic dans sa tête, comprenant que tout ceci n’était pas normal, que son père était un monstre, qu’il n’avait pas le droit de leur faire cela, pas le droit de s’en prendre à ses enfants, à sa femme pour des raisons qu’elles ne comprenaient même pas…Valérie ne voulait plus avoir mal, ne voulait plus voir ni entendre sa sœur ou sa mère pleurer, elle avant avait marre et tandis que son père levait encore une fois la main au dessus d’elle, Valérie planta à nouveau son regard dans le sien, et de haut de ses six ans, Valérie lui dit d’une voix froide :

    VALERIE_ « Mais vas y frappe c’est ce que tu sais faire de mieux de toute façon »

    Et là…On aurait dit que la main de Francis venait de se faire suspendre par Dieu lui-même, elle restait là, en l’air sans bouger comme si il venait de se prendre un coup sur la tête, il regardait son enfant avec un regard absent et en même temps horrifié…On aurait dit qu’il venait de se réveiller d’un mauvais rêve, qu’il venait de prendre conscience de ce qu’il avait fait subir à sa femme et ses deux filles…Alors doucement, il baissa sa main tout en gardant ses yeux planté sur Valérie. Il semblait être incapable de faire un geste supplémentaire et dis qu’Anna et Isabelle se cachait les yeux de peur, Valérie, elle continuait de regarder son père et y aperçu même une larme s’écouler doucement de son œil gauche…Le temps semblait s’être figé dans cette pièce et puis finalement Francis sembla reprendre ses esprits. IL se retourna soudainement, attrapa sa veste et sortit de la maison en claquant la porte. Plus jamais Anna, Isabelle ou Valérie ne le revirent…


Je suis l'enfant d'un peuple sourd
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit des barrières, la vie suit son cours
Je n'attends plus le jour, j'ai renié mes dieux pour toujours

Fin du Chapitre

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Dernière édition par Valérie I. Sarlet le Lun 18 Aoû 2008 - 17:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Valérie Isabelle Sarlet Valérie Isabelle Sarlet Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 15:26

Chapitre 2
Une rencontre boulversante


    VALERIE_ « I’m juste a girl… »
    LOREANA_ « Oh…Non val’ S’il te plait, ferme là ! »

    Elle n’avait jamais été très douée pour le chant, certes elle jouait de la guitare mais sa voix n’était pas encore des plus parfaite et puis sa meilleure amie semblait être de trop mauvaise humeur pour bien vouloir l’écouter chanter surtout des chansons « stupide et sans intérêt » comme les appelait Loreana…Valérie eut alors un sourire jusqu’aux oreilles et fit un clin d’œil amusée à son amie avant de se mettre à chanter à tue tête…L’entierté de la salle commune des serdaigles se retourna vers les deux jeunes femmes en levant les yeux aux ciels. Il n’était pas rare que les deux jeunes filles de quatorze an se dispute ou même se taquine ainsi devant tout le monde, elles avaient un caractère explosif mais elles s’entendaient à merveilles. Voilà quatre ans qu’elles se connaissaient, s’étant rencontré dans le train de leur première année. Elles ne s’étaient plus jamais séparées, de vraie folle. Tout le château connaissait le duo Loreana, Valérie ? Un duo de fille bien sexy et toujours ensemble et de nombreuses rumeurs circulaient à leurs sujet car il n’était de secret pour personne dans ce château que Valérie était bisexuel mais elles deux, savaient qu’il n’y avait que de l’amitié entre elle et que jamais ça n’ira plus loin…Elles étaient juste bien ensemble, se comprenant, se complétant, de superbes amies…Et personne à par sa sœur ou sa mère peut-être ne comptait plus dans ce monde que Loreana Wilde.

    LOREANA_ « Qu’est ce qui te rend si heureuse, salle folle va ! »
    VALERIE_ « J’ai rencontré… »
    LOREANA_ « L’homme de ta vie ? »
    VALERIE_ « T’es une bouse de dragon où tu le fais exprès ? La femme de ma vie !»
    LOREANA_ « Encore une que tu vas jeter à la poubelle après l’avoir consommer ?»
    VALERIE_ « Non…Celle-là c’est la bonne, je te jure, elle est belle, drôle, intelligente, parfaite !»
    LOREANA_ « Bon bah quand tu vas rentrer chez les moldus faudra le dire à ta mère et Anna !»
    VALERIE_ « Merci de me réchauffer le cœur ! »
    LOREANA_ « Avec plaisir ! »

    Voilà quatre ans que Valérie avait reçu sa lettre pour aller à Poudlard. Au début, elle avait pris ça pour une blague, un canular, quelqu’un qui se moquait d’elle, un monde magique ? Vous pensez bien que c’est ridicule mais finalement, elle s’était dis…Pourquoi pas ? Alors pour en avoir le cœur net, elle était allée à l’endroit donné et elle avait alors compris que ce n’était ni un rêve, ni une blague parce que le chemin de traverse s’était alors bel et bien tenu devant elle…


A SUIVRE

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MessageSujet: Re: Valérie Isabelle Sarlet Valérie Isabelle Sarlet Icon_minitime

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