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Comme une Page Craquelée par le Désespoir Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Travis A. Cohen
Admin | Serdaigle
Needing Help | Needing Him Travis A. Cohen
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Amour : Pour le moment les choses sont compliquées

Pensine
Orientation Sexuelle: Homosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Doux, généreux, atentionné, assidu, soigné, rebel et provocateur. Il est devenu pervers depuis qu'il est possédé

MessageSujet: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeLun 9 Fév 2009 - 21:52

{ Priorité à Maximilien E. Middle }

    « Rien ne peut être fait dans la solitude. »
    { Pablo Picasso }

    Des rires moqueurs, voilà tout ce qui était audible en ce lieu. Des filles jacassaient, argumentant sur le garçon le plus séduisant du moment, sur sa nouvelle coupe de cheveux et ce style de mauvais garçon. Puis le sujet dérivait sur la fille qui, en ce moment même, avait trois amants à sa botte. La stupidité dont ils faisaient preuve était un véritable sujet de dispute et l’ironie était de la partie. Une nouvelle fois, elles divaguèrent. Maximilien Middle et Léo semblaient s’être calmé, ils avaient moins de prétendantes. Et puis d’ailleurs, pour n’étaient-ils plus que deux ? Où était passé le troisième ? Ce dénommé Travis ? Il était si craquant, tellement beau avant la mort de son frère. Le pauvre. Depuis c’est de pire en pire, c’est à peine si on le voit, même en cour il n’est plus là. C’est bizarre quand même, c’est dommage…

    Deux étagères plus loin, assis sur le sol et entouré d’une pille de livre digne de la tour de Pizz, l’intéressé écoutait d’une oreille ce que l’on pouvait dire à son propos. C’était vrai après tout, elle avaient raison, depuis près de quatre mois déjà il ne voyait plus personne, n’allait qu’à la moitié de ses cours et pour n’y faire rien d’autre que lire ses livres. Il c’était renfermé sur lui-même, ignorant ceux qui l’entouraient. Il devait rester à l’écart, c’était mieux ainsi, plus prudent. Après tout, il ne comptait plus ses victimes, où plutôt le nombre de repas inhabituels qu’il avait eu. Ca avait commencé par son frère, puis un chat par simple désir de discrétion, du moins c’est ce qu’il pensait. Il y avait également eu ce petit dans une rue sombre de Londres lors des vacances de Noël, fête qu’il n’avait d’ailleurs pas vu. Et puis les autres ? Il ne les oublierait jamais non plus, du moins leurs carcasses vides et poisseuses. C’était la seule image qu’il lui restait, une par victime. C’était trop, au delà du supportable. Par-dessus cela, les nombreuses absences dont il faisait preuve, ces moments dont il ne gardait aucun souvenir, mais dont il subissait les conséquences. Des élèves qui le voyaient marcher d’un pas assurer vers la forêt, avec dans les yeux une lueur de folie. Par cette folie enivrante qui mène à la joie, plutôt la rare mais puissante folie qui rend vos yeux plus intenses que le feu et qui ne se cachent pas de leurs intentions, la mort est en chemin… Après avoir été l’un des élèves les plus réputés du château, il devenait un ermite immonde et effrayant, que l’on fuyait, et qu’il fuyait lui-même. Voilà pourquoi depuis quelques mois il se réfugiait dans la bibliothèque, toujours assis au même endroit, dans un coin sombre, à l’abri des regards. Et il étudiait les livres, tous les livres. Il avait sans doute lût plus de la moitié des livres se trouvant ici, mais il n’en avait rien retenu. Cherchant uniquement une explication à sa démence. Sans doute n’en trouverait-il jamais aucune. Ce dont il souhaitait le plus c’était oublier, effacer, recommencer. Il y avait tellement de choses inutiles ou malsaines dans sa tête, elle était pleine, prêt à craquer, il fallait se vider, tout laisser sortir, se libérer. Quoi de mieux qu’une pensine pour cela ? Sans doute rien mais déjà fallait-il en avoir une.

    Posant le livre intitulé « ce qui a été oublié » qu’il était en train de lire, il décida de réagir, il fallait faire quelque chose. C’était maintenant ou jamais, il finirait par sombrer dans la folie. Il sortit de son repère et se dirigea vers la bibliothécaire. Il fut éblouit pour la force de la lumière ambiante, il en avait perdu l’habitude, après tout il était trois heure de l’après midi et il était ici depuis le matin. Il n’avait pas mangé, après tout il le ferait bien à un moment, de manière involontaire. Il passa devant le groupe de filles, celles-ci le regardèrent ébahies. Il semblait tellement vieux, comme si la solitude accélérait les choses. Ses vêtements étaient sales, tâchés de boue et son sweat qui, à l’origine devait être rose pâle, avait tourné à un jaune des temps anciens. Il sentait mauvais, sans doute la conséquence de ces cinq derniers jours passés sans une douche. Après tout à quoi sa pouvait lui servir ? Il n’en deviendrait pas plus sensé et ses absences ne lui reviendraient sûrement pas. Bon, voilà, la vielle femme aux livres était devant lui. Et le dévisageât avec dégoût puis, d’un ton goguenard, elle lui demanda.

    Bibliothécaire – "Sa serait pas une mauvaise chose d’aller te laver mon gars. Et tu as des cours, je commence à en avoir ras le bol de te voir ici."

    Cela tournait presque à la colère, elle c’était attaché à lui depuis qu’il c’était renfermé, mais elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver du dégoût à son égard. Sans même l’écouter, Travis répliqua.

    Travis – "Vous z’auriez une pensine ? Je dois m’vider la tête."

    Jamais il n’aurait parlé de la sorte, mais en ce moment, plus rien n’allait comme il se devait. Elle fit signe que oui, et se tourna rapidement pour aller chercher l’objet, et également cacher la tristesse qu’elle éprouvait pour cet adolescent. Juste à côté de Travis, la porte de la bibliothèque s’ouvrit, et Maximilien apparut.

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Maximilien E. Middle
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Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeLun 9 Fév 2009 - 22:36

    Comme une Page Craquelée par le Désespoir Sabina23 Comme une Page Craquelée par le Désespoir Chace002
    « Solitude : douce absence de regards. » Milan Kundera


    La joie de la solitude était un bien précieux que beaucoup de personne s’amusait à gaspiller en apportant dans cette solitude mondes et bruits qui gâchaient totalement ce moment parfait le transformant en compagnie. Compagnie devenue détestable pour le jeune serdaigle ces temps-ci…Compagnie rejetée et tellement abjecte que notre bleu et argent au cœur d’or s’évertuait à fuir depuis quelques temps…Due à ce manque de confiance en soi, due à ce besoin d’être obstinément loin des gens…La foule l’étouffait, la foule le tuait…les regards envieux et jugeur des gens lui faisaient peur. Oh douce solitude qui lui faisait tellement de bien depuis cette fameuse nuit qu’il aurait préféré ne jamais voir arrivée, depuis cette fameuse nuit où il avait posé la tête sur l’épaule de son meilleur ami…Depuis il fuyait toutes personnes qui auraient pu lui fournir une quelconque compagnie. Compagnie assassine qui le tue, l’avale, le mord, le mâche et lui fait tant de mal, fait craqueler son cœur de peur, fait trembler sa peau de honte, fait naître en lui le plus fort et le plus effrayant de tous les sentiments : l’indifférence. Contraire simple de l’amour, elle le tue et l’avale. Cette indifférence que la compagnie lui procure l’effraie et le rend haineux. Une multitude de sentiments qui se déchaînent, se compressent, se combattent. Qui gagnerait entièrement le cœur du serdaigle ? Solitude est en tête de liste dans la tête de Maximilien Middle qui ne rêve que d’une chose : échapper aux bavardages futiles, à ses fêtes alcoolisés qui n’apportent que souffrance...Mais au finale, que lui apporte cette solitude. ? Rien juste de moments sombre pour se repasser encore et encore cette fameuse nuit, ces fameux mots qui l’avaient tant effrayé. Il avait perdu un ami ce soir là, il avait perdu son meilleur ami, il avait perdu tout confiance en Travis et en lui-même…Il ne savait plus que faire, comment agir, comment se comporter. Tous lui semblaient ennemis et ces grandes marques rouges qui ornaient son bras depuis le soir de Noël ne faisait que rajouter du poids à son mal-être, que l’enfoncer un peu plus et lui donner envie de se cacher des autres, se mettre à l’abris de leurs regards assassins, tellement dangereux !

    Trop de monde dans cette salle commune, trop de bruit pour lui, trop de bavardages inutiles…Il devait fuir, il devait courir, il devait trouver un endroit où se réfugier loin de ces futilités, loin de ces gens qui lui faisaient horreur depuis cette nuit de Noël où son sang avaient coulés pour diminuer ses peines…Quoi de mieux pour se vider la tête qu’un peu de musique et qu’un bon livre…Un livre pour s’évader, un livre pour rêver, livre pour changer de monde et imaginer une vie qui ne serait pas sienne…Maximilien Middle se leva alors comme en transe, son sweet cachant bien ses bras non cicatrisés et sans accorder un seul regard aux gens autours de lui il sortit de cette pièce dans laquelle il étouffait depuis bien trop longtemps…Les couloirs étaient pleins, les élèves présents l’oppressaient et il se dépêcha de tous les éviter pour arriver à ce lieux de paix qui lui faisait tant envie depuis qu’il y avait penser : la bibliothèque…Il n’y avait que là qu’il pourrait trouver un livre pour le faire rêver, un livre qui lui apprendrait encore quelque chose, qui l’obligerait à penser à autre chose, à se concentrer sur une quelqu’un ou quelque chose qui ne serait pas sa propre vie et qui ne mènerait pas automatiquement aux larmes…IL pourrait oublier ces marques rouges qu’il regrettait tant et qui pourtant lui avaient tant apporté…Sans doute autant qu’elles lui avaient volés à vrai dire…Tel un robot il avançait, tel un robot il marchait, il voulait oublier ces gens autours de lui, ces gens qui le dérangeaient…

    La vie de Maximilien Middle était devenu un enfer…Il fuyait Travis parce qu’il avait peur de se sentir mal face à lui, il avait peur de devoir parler de cette fameuse nuit qui lui avait appris tellement de chose et lui avait enlever son meilleur ami, il le fuyait parce qu’il ne voulait pas lui faire de mal…Mais il fuyait aussi Léo, son meilleur ami depuis ses trois ans. Il avait tellement peur de le décevoir, tellement peur que celui-ci remarquent ces cicatrices rouges qu’il n’avait plus fait depuis tellement de temps…Il avait tellement peur de le décevoir et pourtant il savait que Léo était le seul à pouvoir le comprendre mais le regard plein de tristesse qu’il devrait affronter lui faisait tellement peur, lui faisait tellement horreur…Maximilien se détestait…Il ne sortait plus, ne couchait plus…Il avait perdu tellement de choses, il avait perdu Travis, il voulait perdre Léo pour ne pas lui faire de mal…Il voulait tellement dormir pour ne plus jamais se réveiller…Noël n’avait fait qu’empirer les choses…Même si la soirée avec Amanda s’était bien finie, même si il avait pu sourire par la suite, il se sentait si sale, si mal…

    Perdus dans ses pensées il n’avait pas remarqué qu’il était déjà arrivé. Il fahit se casser le nez sur la porte close de la bibliothèque…S’arrêtant vivement juste à temps, il poussa celles-ci et pénétra dans l’antre de silence…Enfin supposé être l’antre de silence vu qu’ici et là jacassaient des filles plus idiotes les unes que les autres à qui Max ne daigna même pas octroyer un seul regard. Il se contenta de marcher direction de comptoir de la bibliothécaire pour lui demander où se trouvait le rayon les livres de potion…Potion matières qui lui permettait de s’évader durant des heures…Mais à peine était il arriver devant le comptoir de cette femme qu’il vit la seule personne qu’il ne voulait absolument pas voir : Travis Cohen. Il s’arrêta net…Son ami n’avait pas l’air bien non plus. Il ne sentait pas très bien mais de cela, Maximilien s’en fichait, il aurait tellement voulu aller lui parler, aller le voir, le réconforter et l’écouter. Il savait que depuis la mort de son frère Travis allait mal, de plus en plus mal…Que depuis une descente aux enfers s’était engagée pour le jeune homme et Maximilien ne savait pas comment l’aider, Maximilien se sentait tellement mal depuis cette fameuse nuit qu’il n’osait plus aller l’aider…


    MAXIMILIEN_ « Travis...Je… »

    IL aurait voulu dire tellement plus, il aurait voulu se jeter à ses pieds, lui demander pourquoi il lui avait dit ça mais Travis ne s’en souvenait même pas et Maximilien aussi lâche qu’il était n’arrivait pas à lancer le sujet. Il aurait voulu crever l’abcès, le serrer dans ses bras, l’écouter et sécher les larmes du jeune Cohen qui malgré tout était gravé au fond de son cœur…Mais il n’en fit rien…il se contenta de se retourner pour commencer à marcher vers le fond des rayons…Il trouva un coin tranquille et s’installa par terre près d’une pille de livre que quelqu’un avait oublier de ranger. Il en attrapa un, le premier, celui qui était ouvert…Il n’avait plus la force de chercher un autre livre, il avait besoin de se plonger dans son monde… « Ce qui a été oublié » était le titre du livre. Et tout en se demandant qui avait bien pu commencer un livre si obscure, Maximilien posa ses yeux ses les premières phrases et bientôt les phrases s’enfilèrent dans sa tête…Si seulement il avait su que c’était le coin où s’était mis Travis quelques minutes plus tôt, il aurait su que celui-ci allait y revenir…

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeMer 11 Fév 2009 - 21:23

    « L'écrivain est un "menteur", un artisan de
    l'adaptation ou de l'exagération
    »
    { Alain Mabanckou }

    Maximilien – "Travis… Je..."

    Un léger grognement s’échappa de la bouche de Travis, puis plus rien. Il n’avait rien à dire. Après tout Middle n’avait rien dit de bien utile, pourquoi lui devrait-il faire mieux que cela ? Déjà il s’en allait plus loin. Voilà, la conversation était terminée, au moins il n’y aurait pas de sourire forcé, pas besoin d’inventer une excuse pour s’éclipser, cela n'irait pas plus loin. Au même instant, le groupe de filles se mit à reparler, comme si elles s’étaient tues pour laisser les deux amis s’ignorer plus fort encore. Chacune regardant l’un puis l’autre d’un regard qui se voulait discret. Quelle bande de vipères, toujours à chercher un nouveau ragot. Il fallait espérer qu’aucune n’appartenait au journal du château, cela aurait été plus embarrassant encore. Derrière le comptoir, la bibliothécaire revenait avec un récipient grisâtre dans ses mains osseuses. Elle le tendit à Travis qui la gratifia d’un mince sourire, puis celui-ci retournait à sa place pendant que la vielle femme se dirigeait vers le troupeau de curieuses, sans doute pour leur quémander aimablement de virer le là ! Oui, cette femme était douée pour cela, et heureusement, c’était préférable de savoir faire régner le silence dans ce lieu.

    Les pas de Travis étaient légers, bien plus que sa conscience. Il retournait vers sa cabane toute de livres construite, car après tout toutes les piles formaient comme un cocon fermé par les étagères, seule un mince passage pouvait le laisser passer. Sa pensine dans les mains, il s’approcha de l’abri et y découvrit un occupant. Maximilien ! Il n’avait rien à faire là celui là ! Il voulait pouvoir se vider la tête, éloigner certains souvenirs pour prendre un nouveau départ. Repartir de zéro signifiait oublier toutes ces images de cauchemar qu’il avait accumulés. Par-dessus la pile des livres il observa son ami d’un regard insistant, sans que celui-ci ne le remarque, ou peut-être faisait-il semblant de ne rien voir ? En tout cas il c’était plongé dans le livre de Travis. Oh et puis qu’il le prenne, après tout il n’y avait rien d’utile dans ce bouquin. Une histoire d’amour impossible, un assassin et une femme de haute société. Le tout complémenté par une histoire de meurtres multiples à chaque instant ou la femme perdait la mémoire, le tout accompagné de descriptions plus morbides les une que les autres. Oui, c’était proche de l’histoire de Travis, s'en était une adaptation enjolivée et déformée, un navet en somme. Bon, et bien peut-être était-il temps de rappeler à l’ordre le squatteur. En surplombant les livres de sa grande taille, l’élève de Serdaigle se décida à parler.

    Travis – "Bon Max, c’est pas que je veuille te virer mais j’aimerais bien récupérer ma place, et être seul. Si c’est possible bien sûr."

    Évidement que c’était possible, et il y avait plutôt intérêt, autrement cela allait mal tourner. Ce n’était pas qu’il avait envi de lui faire du mal, mais une sorte de colère haineuse montait en lui avant même qu’une réponse lui eu été fournie. Il se glissa derrière la pile de livre et resta debout, attendant que le second occupant se lèvre pour lui céder sa place. La pensine qu’il tenait dans ses mains était déjà pleine de souvenir qui ne lui appartenaient pas, sans doute ceux de la bibliothécaire. Il ne le réalisait que maintenant, c’était un emprunt, pas pour quelques jours, mais plutôt quelques heures. Il devrait lui rendre en quittant la pièce aux livres, et reprendre ses souvenirs bien entendu. Mieux valait éviter que de tels évènements soient visible par d’autres que lui. Ces évènements lui apportaient déjà tellement de soucis sans que personne ne soit au courant… Il n’y avait pas pensé plus tôt, et les idées se mirent à tourner dans sa tête à toute vitesse. En faite il avait déjà oublié la présence de Maximilien et il s’asseyait à son côté, comme s’il avait été seul. Il posa la pensine, sortit sa baguette et la pointa vers sa tempe. Même s’il ne les abandonnerait que pour quelques instant, ce serait au moins ça de répit. Il sentit alors que l’on bougeait à côté de lui, et il réalisa que Maximilien remuait. Lui avait-il répondu ? Il ne le savait même pas. Dès le moment ou il lui avait parlé, il ne c’était plus du tout occupé de lui. Décidément il y avait vraiment quelque chose qui n’allait pas bien chez lui. La colère avait elle aussi disparut, mais elle revenait à cet instant, réalisant que son ami l’observait.

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Dernière édition par Travis A. Cohen le Jeu 12 Fév 2009 - 20:49, édité 1 fois
Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 20:15

    Comme une Page Craquelée par le Désespoir Sabina23 Comme une Page Craquelée par le Désespoir Chace002
    « Quand on est tellement seul que même la solitude.
    Nous semble être une amie dont on se passerait.
    » Damien Saez


    « Il avançait délicatement, baguette en main, le visage terne et fermé. Il ne voyait rien. La maison était bien sombre mais heureusement pour lui il connaissait tous les recoins par cœur, combien de fois n’était il pas entrer ici afin de repérer chaque minuscule petit détail qui pourrait lui permettre de perfectionner son plan ? Combien de fois n’avaient ils pas observé attentivement chaque petit coins où il pourrait se dissimuler au cas où ? Combien de fois n’avait il pas écouter attentivement le bruit de ses pas pour être sûr de ne pas marcher sur une planche craquante ? Suffisamment de fois pour avoir connaissance de tous les coins et recoins de cette immense baraque. Il pouvait s’y promener les yeux fermés sans faire aucun bruit et c’était le but qu’il voulait atteindre afin de pouvoir revenir cette nuit sur la pointe des pieds et accomplir ce qu’il avait à faire. Il posa délicatement son pied sur la première marche, rien de bien particulier. Il se sentait guider par la force intérieur que lui offrait son maître. Depuis qu’il avait rencontré cet homme il se sentait libre et les quelques services qu’il avait à lui rendre ne venaient pas empêcher la purification de son âme bien au contraire. Il commençait même à penser que tuer était un jeu et un jeu bien amusant. Il posa son pied sur la deuxième marche tendant l’oreille pour vérifier que tous les habitants de la maison dormaient encore mais une image s’imposa à lui, dans son esprit. L’image d’Elisabeth…Il manqua de tomber en arrière tant la beauté de la femme qu’il aimait était époustouflante. Il savait bien qu’il ne devrait pas penser à elle maintenant parce qu’elle désapprouvait tout ce qu’il faisait. Penser à Elisabeth salissait son âme, l’âme si blanche de cette femme qu’il aimait tant. Il aurait pu arrêter ces jeux morbides pour elle mais il n’arrivait pas à se défaire de cette étreinte spirituelle que le Maître avait sur lui…Il était comme pris au piège mais ce n’était pas un piège si désagréable si seulement il ne risquait pas de la perdre, elle ! Non, il ne devait pas penser à cela, il avait quelque chose à accomplir, son destin était tracée…ce soir encore le rayon vert allait frapper ! »

    TRAVIS_ « Bon Max, c’est pas que je veuille te virer mais j’aimerais bien récupérer ma place, et être seule. Si c’est possible bien sûr. »

    Maximilien sursauta presque en entendant cette voix froide presque glaciale qui était celle de son meilleur ami. Ce livre était effrayant, obscur et Maximilien plongé dedans s’était totalement déconnecté de ce qui l’entourait si bien que lorsque Travis était arrivé il ne l’avait pas entendu sursautant que le jeune lui parla…L’histoire était particulière et apparemment c’était Travis qui se trouvait là avant. Une question vint alors à l’esprit de Maximini. Pourquoi est ce que Travis Cohen lisait de tels livres ? En regardant autours de lui Max ne vit que des libres obscurs et mal saints portant des titres tel que « Le monstre de l’intérieur » « La voix cachée » « Le pouvoir du sang » « Assoiffé d’oublie et de viandes ». Des titres bizarre et si Maximilien n’avait pas côtoyé Travis durant ses six dernières années il se serait enfuis en courrant et pas du tout à cause de l’odeur que celui-ci dégageait mais surtout à cause de cette aura effrayante qui semblait planer au dessus de cette place sur laquelle Travis avait posé ses fesses quelques minutes plus tôt. Finalement comme Travis l’avait demandé quelques secondes plus tôt, Maximilien finit par se lever pour céder la place à cet ami qu’il ne voulait plus voir, qu’il craignait depuis quelques temps plus que tout…Il commença alors à partir mais ce fut plus fort que lui, il se retourna alors et lança :

    MAXIMILIEN_ « je peux te poser une question ? »

    Il voulait savoir, il voulait comprendre ! Oh bien sûr il était bien trop lâche pour parler de cette fameuse nuit, de ces fameux mots mais il voulait surtout aider Travis, comprendre ce qui lui arrivait qu’importe ce qu’il lui avait dit cette nuit là ! Il voulait savoir pourquoi est ce qu’il était si agressif, pourquoi est ce qu’il rejetait tout le monde. Oui, Tristan son frère jumeau était mort et oui il était triste mais pourquoi cette lueur de folie dans le regard ! Même si max et Travis ne se voyaient plus beaucoup, Maximilien était souvent sollicité par les autres qui lui expliquaient comment s’était comporté Travis et c’était toujours tellement étonnant que Max lui-même ne trouvait pas les mots pour défendre certaines actions de Travis ! Maximilien releva la tête attendant que l’autre serdaigle lui donne la permission de poser cette fameuse question mais Travis semblait perdu il regardait son ami avec des grands yeux comme si il s’était déconnecté un long moment…Alors Max prit la permission et lui demanda d’une voix douce et totalement maîtrisé comme si cette fameuse nuit n’avait jamais existé :

    MAXIMILIEN_ « Pourquoi Travis, Pourquoi m’agresse tu quand tu me vois ? »


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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeMar 17 Fév 2009 - 20:04

    « Le bien et le mal attendent l'homme au sortir de l'enfance :
    «celui qui choisit le mal est en fuite de l'homme et
    celui qui choisit le bien est sur le chemin de sa libération !
    »
    { Pierre Billon }

    Maximilien – "Je peux te poser une question ? Pourquoi Travis, Pourquoi m’agresse tu quand tu me vois ? "

    Travis posa sa baguette et abandonna le rituel qui accompagnait l’utilisation de la pensine. Bon, deux solutions se présentaient à lui. Soit il mentait, et sans doute plus tard cela lui apportera des problèmes supplémentaires, commençant par la perte d’un, voir même de deux amis. Soit il disait la vérité, et là son ami le dénonçait pour tous ses crimes ou bien il le prenait pour un fou et partait en hurlant, au mieux il lui pardonnerait. Après tout, il n’y avait rien à perdre.

    Travis se lança, il était temps, il avait trop mentis. A quoi bon continuer à vivre ainsi ? Il devait bien dire de telles choses à la personne qui comptait le plus pour lui, autrement à quoi bon avoir des relations avec elle.

    Travis – "Tu sais quoi ? T’as raison. J’en peux plus, il faut que je dise tout. Oui je t’aime, et c’est là le plus gros problème. Si je fais tout pour t’éloigner de moi, c’est pour te protéger. Je suis un monstre ! J’ai tué des tas de gens, et pire que cela, je les ais bouffés ! Je ne veux pas te faire subir la même chose, je ne le supporterais pas, pas une nouvelle fois… Tu dois pas t’approcher…"

    Il avait débité ses explications à la même vitesse qu’un train aurait traversé un champ de roses. Sauf que là, c’était beaucoup moins beau, la féerie n’était pas de la partie. C’était plutôt un flot abondant de vérités démoniaques. Il fallait l’arrêter ici, ou bien plus jamais il ne s’arrêterait de dire autant de stupidités.

    Maximilien – "Oh ! Calme toi, reprends tes esprits et dis moi ce qui se passé vraiment !"

    Travis – "Je les ais tous tué ! Tous !"

    Dans ses yeux bleus azur, cette touche de folie brillait de toute flamme, étoiles de désespoir et de peur perdue dans l’océan profond des prunelles. C’était ravissant, et déstabilisant. Il ne semblait pas douter de ce qu’il disait, en pensait le moindre mot tout en les haïssant. Quelques étagères plus loin, la bibliothécaire s’approchait, effrayée par ce qu’elle venait d’entendre en rangeant un tas de livre non loin de là. Elle se mit alors à hurler et sans prévenir, Travis lui sauta au visage, les dents sorties, et il se mit à la mordre avec rage, lui arrachant quelques morceaux de peau au passage. Derrière cette scène, Maximilien perdit le contrôle et le mot zen perdit tout son sens. Il partit en courant en direction de la sortie, trébuchant sur un livre et passant par une fenêtre ouverte sur la cour. Quatre étages plus bas, le cadavre de l’adolescent attirait les regards pendants que Travis, toujours dans la bibliothèque, dévorait avec faim sa proie.


    Les réflexions de Travis s’arrêtèrent net. En une fraction de seconde son imagination avait prit le dessus. Peut-être était-ce un avertissement, mieux valait de rien dire à Maximilien. Oui sans doute, mais en avait-il le choix ? Et le voulait-il vraiment ? Ça il n’en était pas certain. Et puis de toute façon, ce n’était pas comme s’il avait le choix. S’il ne disait rien, alors il se tairait à jamais, et le niveau consacré à la folie chez Saint Mangouste ne tarderait pas à devenir sa nouvelle résidence. Ce qu’il fallait, c’était lui annoncer lentement, et ne pas tout lui révéler, mais en dire suffisamment pour qu’il comprenne ce qui arrivait. Et cela, seul Maximilien devait l’entendre, Léo devrait attendre plus. D’un geste de sa baguette, l’élève de Serdaigle matérialisa une sphère de silence dans le « grotte ». Plus personne ne pourrait les écouter, c’était déjà cela.

    Travis – "Je ne sais pas comment te dire ça. J’ai peur de tout, et surtout de moi. Se sera plus simple de te montrer, et du comprendras plus vite."

    Après tout la pensine était là, il allait en profiter, et pleinement ! Il termina donc de vider son esprit rapidement, tout les souvenirs suivaient, liés les uns aux autres. D’autres résistaient, et ils résistaient suffisamment pour ne pas vouloir quitter sa tête. C’était anormal, mais trop de choses étranges se déroulaient autour de lui, du coup il n’y prêta pas attention. Il rangeât alors sa baguette puis prit la main de son ami. Il pencha son autre main dans le récipient, et lorsque la peau entra en contact avec le liquide nuageux et grisonnant, il se sentit tomber. Il tombait, tombait encore, tombait toujours. Sa main serrée autour de celle de Maximilien. Ils étaient attirés par le fond, ensemble. Et soudain, sans prévenir, ils chutèrent au sol avec une violence déroutante. Travis perdit l’équilibre et se retrouva allongé au sol. Au dessus de sa tête, des arbres sombres, un ciel noir. C’était la nuit, la lune était invisible et l’on n’y voyait pas très loin devant soit. Face à lui se trouvait… lui-même, droit comme un piquet, figé devant on ne savait quoi.

    Travis – "Va y si tu veux, moi je ne m’approche pas."

    Car ce qu’il ne pouvait voir d’ici c’était l’une de ses victimes. Une femme d’une quarantaine d’année, qu’il avait, du moins il le supposait, tué.

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 23:47

    Comme une Page Craquelée par le Désespoir Sabina23 Comme une Page Craquelée par le Désespoir Chace002


    MAXIMILIEN_ « Ici Dieu le père qui te parle ou juste un de tes frères, non ce n’est pas un scandale, voici venue la fin des siècles. Mais non rien à changer, les croisades se sont justes un peu satellisé, mondialisé internetisé ça y’est mon vieux on t’as… »
    ANTONIN_ « Hey, c’est toi Maximilien Middle ? Je peux te déranger un instant ? »

    Maximilien sursauta vivement et se retourna pour voir quel était l’adolescent inconscient qui avait osé le déranger alors qu’il jouait tranquillement un morceau de son chanteur préféré à la guitare. Il faisait beau ce soir. Le mois de février avait beau être très froid, aujourd’hui la brise était douce et agréable, Maximilien était assis sur les marches de pierres dehors. Il était seul avec sa guitare, sa voix, ses mots. Il était au paradis. Oh bien sûr il aurait pu avoir moins froid et moins risquer de se faire mal aux doigts en restant à l’intérieur mais les gens dans la salle communes l’étouffait. Il était venu ici pour avoir la paix, pour être dans la solitude la plus totale mais apparemment c’était totalement raté. En effet, un gryffondor dont il n’avait jamais entendu parler se tenait là près de lui. Il arborait fièrement les couleurs de sa maison sur son écharpe comme si elle lui donnait tous les droits y compris celui de déranger un préfet en chef dans ses moments de calme. Maximilien cessa alors de jouer cette douce mélodie et se retourna vers l’intrus qui apparemment n’avait même pas conscience que sa présence était plus que dérangeante. Mais il était du devoir de Monsieur Middle de répondre aux attentes des élèves, peut-être que ce petit bonhomme d’à peine treize quatorze ans avait un problème. Peut-être que Maximilien allait devoir l’aider. Se résignant à abandonner son petit moment de réconfort, de musique et de calme, Maximilien se retourna vers lui avec un sourire forcé accroché au visage et il dit :

    MAXIMILIEN_ « Je t’en prie, Gamin, installe toi, qu’est ce qui se passe et qui es tu ? »
    ANTONIN_ « Je m’appelle Antonin, je suis à gryffondor en troisième année. Je suis venu te voir car on m’a dit de te prévenir de quelque chose parce que tu es le préfet en chef des serdaigles »

    Intrigué par cet enfant qui apparemment lui apportait un message, Maximilien sentit sa colère et sa frustration disparaître pour laisser place à de la curiosité. Rares étaient les enfants qui venaient parler aux prefets des maisons qui n’étaient pas les leurs alors, Maximilien était vraiment intéressé par le comportement de ce gosse. Peut-être avait il quelque chose de grave à raconter, peut-être qu’un des prefets de sa maison se comporte mal. Maximilien allait bientôt le savoir.

    ANTONIN_ « C’est le préfet en chef des gryffondor qui m’envoie. IL m’a dit que tu étais la personne la mieux placée pour agir. Connais tu le préfet des serdaigles, un certain Travis ? »
    MAXIMILIEN_ « Oui, plus que bien même. C’est un de mes meilleurs amis mais que se passe t’il, dis moi, tu m’inquiète là ! »
    ANTONIN_ « Je…Tout à l’heure, il est sorti du cours de métamorphose, j’étais seul dans le couloir avec, j’attendais pour poser une question au prof. Il est sorti en trompe comme ça. IL y avait un truc dans le regard. Ça m’a fait peur on aurait dit qu’il était possédé. IL m’a regardé comme…comme un animal qui fixe une proie. Il s’est approché de moi, il avait un grand sourire, il me regardait…Il m’a attrapé et ouvert grand la bouche. J’ai vraiment eut l’impression qu’il allait me mordre ! Je me suis enfui et il est parti aussi. Je l’ai un peu suivis de loin. Je ne suis pas un gryffondor pour rien et je l’ai vu sortir du parc. »
    MAXIMILIEN_ « Il y a combien de temps ? »
    ANTONIN_ « Deux heures environs. J’ai eut du mal à te trouver ! »

    Maximilien se leva en trompe. Il hurla au gosse de rentrer sa guitare et de la remettre à un certain Léo Sanchez. Le pauvre enfant allait encore devoir parcourir tout le château. Maximilien courru alors et sortit du parc, direction pré au lard, c’était le seul endroit où il pourrait retrouver Travis…Malheureusement, il arpenta un maximum de rue et ne le trouva pas…



    Maximilien se tenait droit, debout devant son ami, cet ami qu’il ne comprenait plus et qu’il perdait un peu plus à chaque seconde. Il voulait tellement comprendre, il voulait savoir qu’est ce qui arrivait à Travis. Qu’importe ces mots qu’il lui avait dit l’autre nuit, qu’importe ce qu’il ressentait et ce mal aise. Maximilien voulait l’aider, il n’en pouvait plus de le voir souffrir, de le voir se renfermer sur lui-même, de le voir se détruire. Il resterait ici toute la nuit si il le fallait mais il saurait, cette nuit il serait près de son ami quoi qu’il arrive. Il attendait droit là, droit comme un piquet lorsque Travis sortit sa baguette. Maximilien fit un petit pas en arrière. Il se dégoûtait lui-même d’avoir ainsi réagit, comme si Travis allait l’attaquer. Comment avait il pu avoir se reflex ? Il se concentra sur le mouvement de son ami. Il reconnu sans peine ce sortilège qu’ils avaient appris il n’y a pas longtemps : la sphère insonorisé. Travis allait donc lui parler ? A l’abris des oreilles indiscrète, Travis allait il se confier ? Maximilien attendait patiemment.

    TRAVIS_ « Je ne sais pas comment te dire ça. J’ai peur de tout, et surtout de moi. Ce sera plus simple de te montrer, et du comprendras plus vite. »
    MAXIMILIEN_ « Je… »

    Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Il sentit la main chaude de son meilleur ami se glisser dans la sienne. Il se laissa alors emporter comme si cette main le rassurait mais il était loin de se douter qu’elle l’emporterait au beau milieu d’un cauchemar, le pire cauchemar qu’il soit ! EN un clin d’œil, il se retrouva la tête plongée dans la pensine. Il se sentit aspiré par un tourbillon de files blanc qui de temps en temps laissaient apparaître une image très flous une demis seconde et puis finalement les pieds des deux serdaigles touchèrent le sol.

    Il faisait noir très noir. Maximilien plissa fortement les yeux pour s’habituer à l’obscurité et essayer de distinguer quelque chose. Il reconnu une rue mal famée de pré au lard. Une des rues dans lesquelles il n’allait jamais, qu’il n’avait fait que voir de loin. Là bas, un peu plus bas dans la rue se tenait une silhouette de dos. Elle était figée, debout, fixe, elle semblait regarder quelque chose par terre. Maximilien plissa un peu plus les yeux et reconnu les cheveux noirs de Travis. Que faisait il là à une heure aussi tardive ?


    TRAVIS_ « Va y si tu veux, moi je ne m’approche pas »

    Maximilien jeta un coup d’œil inquiet à Travis. Celui-ci semblait vraiment tétanisé comme si le diable en personne se trouvait plus loin. Maximilien ne comprenait pas, il n’y avait que son propre reflet. Alors, courageusement Maximilien décida d’avancer doucement mais sûrement il s’approcha de l’autre Travis et ce qu’il vit lorsqu’il le contourna le glaça d’horreur. Il y avait aux pieds de l’image une femme en sang, elle était déchirée de partout, des morceaux de chaires étaient laissés à l’abandon ici et là. Et Travis restait là à la contemplé sans rien comprendre. Il y avait de la peur dans son regard mais aussi quelque chose d’indéfinissable, il ne savait pas ce qu’il faisait là. Maximilien reporta son regard sur le cadavre…Non, ce n’était pas un cadavre, il perçu un petit mouvement. Cette femme habillée comme une putte, sans doute en était elle une, respirait. Pris dans son élan, Maximilien releva les yeux vers l’image :

    MAXIMILIEN_ « Travis dépêches toi, il faut l’aider, l’emmener à St Mangouste »

    Mais cela ne servait à rien. Le Travis devant lui n’était qu’un reflet, un souvenir. IL ne pouvait pas l’aider pas l’entendre. Mais le jeune serdaigle ne pouvait s’empêcher de le fixer désespérément comme si il attendait un mouvement de sa part, tout ce qu’il vit ce fut des petites tâches brillantes sur son pantalon, sur son t-shert : c’était du sang. Finalement au bout de quelques secondes qui lui parurent interminable, le Travis image se retourna et partit, laissant cette femme là. Il était comme perdu, il marchait comme un robot comme si il était persuadé que tout cela était un cauchemar, qu’il ne se retrouvait pas là et pourtant ce souvenir était bien réel…Maximilien finit par se diriger vers le vrai Travis. Celui-ci aussi était figé. Il lui demanda alors d’une voix douce :

    MAXIMILIEN_ « Quand était-ce ? Et qu’as-tu fais après, t’en souviens tu ? »

    IL aurait pu lui demander ce qu’il faisait, qui était cette femme là mais Maxou sentait que ce n’était pas la question à poser, il sentait que Travis ne connaissaient même pas ces réponses et qu’il fallait commencer par la fin pour pouvoir retrouver le début !


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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 2:17

    « L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. »
    { Colette }

    Faim, il fallait manger, encore, toujours. Non que c’était un besoin, une nécessité, une drogue. Oh non, c’était plus futile, un comportement bien plus subtile. Un jeu, une distraction, une légère détente. Et plus encore, une récompense. Après tout, s’il était au service du lord noir, c’était dans ce but unique. Posséder la protection du mage pour jouer sans conséquences. Pour une fois, il pourrait se le permettre, un humain. S’en était assez de tous ces animaux, pour une fois, il fallait compliquer la partie. Et pourquoi ne pas innover ? Changer de méthode ? Pour une fois, user de subtilité, user d’un point faible, non pas celui de la force, mais un autre, le désir. Quoi de plus enivrant que de nouveaux défis, de nouvelles perspectives de chasses ?
    D’un pas assuré, tel un homme fier de lui, Fenrir prit la direction d’un bar peu fréquenté. Il avait passé une bonne partie de l’après midi à Pré-Au-Lard, des choses à régler pour l’autre avare de puissance… Dans la pièce éclairée par de nombreuses bougies rependues aux grés du hasard, on pouvait voir que les clients n’étaient pas bien nombreux ce soir. Dans un coin, une femme seule semblait désespérée. Elle était jolie, quoi qu’un peu trop maquillée et trop dénudée pour rester dans la norme. Elle n’avait rien d’élégante, elle était plutôt dépravée. Sans aucune hésitation, il se rendit à sa table.

    Travis –
    "Bonsoir jolie femme. Je peu faire quelque chose pour vous ?"

    Usant des traits de Travis Cohen, le loup fit apparaitre un sourire radieux. Il avait également parlé d’une voix veloutée. Le tout donnait un sentiment de confiance, il avait confiance en lui, et elle pouvait avoir confiance elle aussi. Mais après tout, au même titre que ce visage n’était pas le sien, les expressions qu’il affichait n’étaient qu’une image qu’il voulait donner. Et c’était d’une efficacité renversante.

    Mme Flay – "Oh, et bien pourquoi pas. Asseyez vous donc je vous en prie."

    Que de politesse, elle attendait quelque chose, c’était évident. Et elle n’était pas la seule. Pendant plusieurs heures ils parlèrent, ne firent que cela. Les aiguilles tournaient au poignet de Travis alors qu’il simulait un intérêt entier à la conversation, en réalité, tout ce qu’il voyait c’était cette chaire si fine. L’odeur qu’elle dégageait, un mélange de pin d’épice et de sapin en hivers. C’était envoutant, enivrant, affamant ! Enfin ils bougèrent, elle, ce qu’elle voulait, c’était tromper son mari, l’humilier comme il l’avait fait pour elle. Bien entendu, jamais elle n’aurait le temps de faire cela…


    ***


    Maximilien – "Travis dépêches toi, il faut l’aider, l’emmener à St Mangouste."

    L’emmener à Saint Mangouste ? Ridicule, jamais elle n’aurait pu tenir le voyage, cette pauvre femme. Son état était trop déplorable, et puis de toute façon elle n’était plu qu’un souvenir, il n’y avait plus rien à faire, et il était persuadé d’avoir agit du mieux qu’il le pouvait. Elle n’aurait pas pu espérer autre chose de toute façon. C’était ainsi, son « autre moi » avait encore agit, et il n’avait rien pu y faire, il n’avait jamais pu, avec aucun. Il aurait presque pu rire de la réaction de son ami, mais il ne le fit pas, la douleur était trop présente. Il se souvenait de la suite, dans les moindres détailles. De quelle manière il s’en était allé lâchement, pensant que celle qu’il avait trouvée à ses pieds était morte. Maximilien s’approcha du Travis du présent, lui posa la question stupide.

    Maximilien – "Quand était-ce ? Et qu’as-tu fais après, t’en souviens tu ?"

    D’un simple mouvement de tête en direction de son passé, Travis venait de répondre. Car en effet, sous leurs regards, l’ancien Cohen sortait sa baguette de sa poche gauche et se tournait en direction de la femme. Il prononça un faible « désolé » puis pointa sa baguette vers la femme. Dans un murmure, la formule fut prononcée. Un jet de magie vert fusa. La femme était morte, elle ne souffrait plus. Et cette fois ci, son passé partit pour de bon.

    Travis –
    "C’était il y a un peu plus de deux semaines. T’en veux plus ? Ou t’as compris ma peur ?"

    Après tout, le message n’était pas clair, il ne l’était déjà pas pour lui. Comment aurait-il put l’être pour Maximilien qui n’avait vu que l’une de ses multiples scènes ? Il n’attendait qu’un oui, et immédiatement il l’aurait mené à une autre soirée, à Londres cette fois. Tristan, il ne le montrerait surement pas, ce serait trop difficile.


    ***


    Une fois dehors, sur le chemin de la maison de cette femme, Fenrir sentit qu’on lui résistait. C’était sans espoir, il était sur le point de passer à l’acte, l’adrénaline était là, Travis ne passerait pas au dessus. Dans la rue, sous trois arbres verdissant la rue, ils s’assirent sur un banc. Trente secondes lui, dit-il. Comme tu voudras, répondit-elle. Dommage, mieux aurait-elle fait de refuser. En une fraction de seconde, il la poussait, la faisant tomber au sol. Il se jeta sur elle. Commençant par l’embrasser avec fougue, puis lui mordillant la lèvre. Elle souriait, elle adorait. Cela ne dura pas, dès qu’il commença à la mordre, à arracher les morceaux. La partie était terminée. Ils étaient seuls dans la rue, toute la ville endormie. Elle allait mourir dévorée. La souffrance était partout dans son corps. Plus vite, elle voulait accélérer la mort, en finir au plus tôt, c’était insoutenable. Et au dessus, le loup jouissait de sa réussite, une fois de plus il avait gagné. Puis une sensation étrange apparut, comme si on tentait de l’observer. Que le coupable était invisible, inhumain. Déjà mort lui aussi, ou quelque chose comme cela. Mieux valait s’arrêter là, ce n’était pas à lui de subir les conséquences de ses actes, et Travis reprit le contrôle.
    Ce que Greyback ignorait, c’était que ce qu’il avait sentit c’était une personne qui arrivait pour observer ce souvenirs. Comme quoi, la magie des esprits n’avait pas entièrement disparu, certains objets, telles que les pensines, l’utilisaient toujours.

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 14:30

    La peur était un sentiment particulier. Il survenait dans des moments totalement différents parfois même totalement opposés. Elle faisait partie des quatre sentiments de base dans la vie : la joie, la colère, la tristesse et la peur ! Elle pouvait être positive comme négative. Parfois elle prévenait d’une chose néfaste et empêchait de faire une bêtise. Parfois elle dérangeait, totalement irrationnelle. Maximilien en avait beaucoup des peurs. Elles le dérangeaient le soir lorsqu’il avait peur de noir mais souvent il arrivait à en faire son meilleur allié, sa meilleur aide, son plus beau bouclier. Il arrivait à s’en servir non pas contre lui mais pour lui-même. La peur se transformait en courage mais en plus elle aiguisait ses sens, affûtait son ouïe et sa vue. IL était sur ses gardes grâce à elle et elle lui permettait de faire des choses folles que personnes d’autres n’auraient faites. Comme cette fois où même il avait courru dans pré au lard pour retrouver Kaoru, il avait été mort de trouille. Il détestait le noir, le noir des rues de ce quartier, l’absence de personne mais sa peur l’avait aidé, il l’avait combattu et s’en était servit pour retrouver son ami de serdaigle. Oh oui, sa peur il avait appris à l’apprivoiser à en faire ce qu’il voulait. C’était comme ça que Maximilien tenait le coup, il arrivait à manipuler tout ce qu’il ressentait pour les rendre positifs et s’en servir. Un roi du contrôle, le roi de lui-même.

    Mais cette fois-ci sa peur était tout autre. IL n’en n’avait jamais connu une pareil, une qui lui faisait autant froid dans le dos. Les sueurs froides dégoulinaient, son front mouillé par la transpiration semblait vouloir exploser. Il jetait de temps en temps un œil désespérer à cette femme qui agonisait en gémissant lorsqu’elle en avait encore la force. Quelle horreur mais qu’est ce qui se passait ? Maximilien sentait ses mains trembler et par respect pour Travis qui devait se sentir encore plus mal que lui, Maximilien essaya de les cacher dans ses poches. La peur avait mis du temps à venir, il avait eut du sang froid mais plus il restait dans l’ambiance morbide du souvenir de son ami, plus il se sentait faiblir sous le poids de la frayeur. Mais que se passait il ces temps-ci. IL avait fahit se faire noyer par la salle de bain des préfet en chef, attaquer par des armoires dans la salle des trophées et voilà que maintenant, son meilleur ami lui montrait le souvenir le plus atroce de toute l’histoire de l’humanité. Travis se trouvait devant une femme dévorée et pire apparemment, il était persuadé que c’était lui qui l’avait mangé. Maximilien, n’arrivait pas à croire ça. Même si les circonstances étaient contre lui, Maximilien savait que Travis était incapable de faire quelque chose comme ça. IL y avait un piège quelque part, il y avait sûrement un indice qui leur permettrait de comprendre !

    Mais contrairement à tous les adolescents de son âge qui n’auraient pas réfléchis, Maximilien voulu d’abord savoir ce qui se passait après et pas ce qui s’était passé avant. Tout simplement parce qu’il sentait qu’il ne pourrait jamais le voir. Il demanda alors à Travis ce qu’il avait fait après et d’un geste demain, celui-ci lui désigna son image. Le jeune blond de serdaigle se retourna pour poser à nouveau son regard sur cette femme et l’autre Travis. Les longs cheveux noirs du souvenir voletaient tandis qu’il murmura un faible désolé en sortant sa baguette. Maximilien n’eut pas le temps de se demander ce que Travis l’ancien voulait faire parce qu’il fut violement aveuglé pour une lumière verte. Travis avait décidé de tuer cette femme, préférant avoir une mort sur la conscience plutôt que de la voir emplie de temps de souffrance. C’était un acte noble, un acte que Maximilien lui-même n’aurait pas pu faire. Il en était sûr : Travis n’était pas un lâche mais Maximilien voulait comprendre ce qui se passait. Qui avait mangé cette femme ? Pourquoi les souvenirs de Travis avaient disparut avant de se retrouver devant cette pauvre femme des bas quartiers dévorée.


    TRAVIS_ « C’était il y a un peu plus de deux semaines. T’en veux plus ? Ou t’as compris ma peur ? »
    MAXIMILIEN_ « Montre moi autre chose s’il te plait ! »

    Ça allait sans doute être difficile à vivre pour Travis de revoir à nouveau un de ces réveils mais Maximilien voulait comprendre, voulait voir, voulait analyser, observer, demander. Il voulait regarder ce qui se passait, récolter les détails de chaque scène pour essayer de prouver à Travis qu’il n’était pas responsable de ces horreurs.


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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeLun 2 Mar 2009 - 13:18

    « D'une joie même, le souvenir a son amertume,
    et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur.
    »
    { Oscar Wilde }

    Maximilien – "Montre moi autre chose s’il te plait !"
    Travis –
    "Ok"

    Qu’il en soit ainsi, il allait visiter un autre souvenir, une autre mort. Après tout il avait le choix, et c’était bien là le problème. Il y avait trop de choix, trop de choses à montrer, et toutes plus horribles les unes que les autres. S’il avait souhaité une pensine, c’était pour se débarrasser de ce passé encombrant. Cela avait raté sans nul doute. Il devait en montrer toujours plus, et donc revivre chacun de ces instants douloureux, autant pour lui que pour ses victimes. Mais un autre problème se posait aux deux jeunes garçons, l’utilisation de l’objet magique et des souvenirs. En effet, Travis utilisait ce matériel pour la première fois et il ne connaissait pas les manœuvres pour passer d’un souvenir à un autre. Ils étaient arrivés ici en se tenant la main et en touchant le nuage laiteux, mais comment en sortir ou passer à un autre souvenir tout en sachant qu’aucun menu ne c’était affiché devant eux ? Souvenir suivant ? Souvenir précédent ? Aller à la date du… Cela aurait été bien plus simple à utiliser. Mais non, les sorciers n’avaient pas ce sens de la pratique, on ne pouvait pas voyager entre les souvenirs comme les moldus le faisaient en regardant le dvd de leurs dernières vacances. Dommage… Un peu de concentration ! La solution ne devait pas être si compliquée que cela après tout. En venant ils s’étaient tenus la main, sans doute fallait-il recommencer pour être sûr de ne pas se perdre dans des souvenirs différents. Travis s’approcha donc de son ami, glissant ses doigts au creux de la main de Maximilien. Voilà, à présent ils étaient fixés l’un à l’autre. C’était étrange d’agir de la sorte, ils n’avaient pas fait cela depuis bien longtemps (oublions les minutes précédentes qui n’étaient pas imprégnées de la même puissance). Depuis quand en faite ? Cela faisait un bon moment qu’ils s’étaient évités tout les deux. Il y avait eu l’incident dans les couloirs en pleine nuit, ce soir là Travis était couvert du sang d’un chat, jamais Maximilien ne l’aurait alors touché. C’était donc plus vieux que cela. Et là, soudain, sans prévenir, cela lui revint, comme un flash. C’était le soir où ils avaient dormis dans le même lit, ce soir qui avait été tellement agréable aux yeux de Travis, et dont il gardait un souvenir merveilleux. C’était depuis ce soir là qu’ils s’évitaient, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs. L’élève de Serdaigle se concentrait sur ce souvenir, il voulait se rappeler du bien que lui avait procuré cet instant. Il ferma ses yeux se concentra, oubliant où il était, avec qui il était, et pourquoi il était là. Une chaleur l’emplissait, les bons souvenirs étaient de retour. Puis il oublia de nouveau. Il avait autre chose à faire. Il ne fallait pas perdre l’équilibre, rester debout. Raté.

    La chute fut vertigineuse, mouvementée aussi. Les images tournaient autour des deux garçons, les mains liées comme dans du béton. Et ils tournaient encore, toujours. Travis dû fermer les yeux pour ne pas vomir. Sans doute la descente était plus longue car le souvenir était plus ancien que la précédent. Et avant que les réflexions de l’adolescent puissent prendre fin, ils tombèrent au sol avec violence. Le préfet ouvrit les yeux, le mal de cœur disparaissant lentement. Ils étaient dans une pièce sombre. Par ci par là, quelques bougies dégageaient une faible lumière dansante. La pièce était emplie d’une odeur de vieux bois brûlé, accompagné d’un peu de transpiration (après tout à cinq dans une pièce fermé cela n’avait rien de surprenant) et de la fraicheur qu’apportait la fenêtre légèrement entrouverte. Tous semblaient dormir, on entendait même un faible ronflement venant de la gauche de la pièce, non loin de la porte. Ils se trouvaient dans leur dortoir, c’était une évidence. Et plus flagrant encore, ce n’était pas n’importe quel souvenir, c’était celui auquel il avait pensé juste avant de perdre l’équilibre et de tomber. Il venait de percer le secret de la boite à souvenir . Au moins ici il ne se passerait rien de gênant, il allait pouvoir discuter un peu avec son ami. Depuis le temps, il fallait quand même qu’ils s’expliquent sur certains points. Travis laissa donc tomber la scène qui se déroulait dans son dos. Il lâcha la main de Maximilien puis s’assit en tailleur au pied de son lit. Dans le lit justement, leur passés étaient en train de discuter à vois basses. Ils étaient en train de se remémorer des souvenirs de leur première année.

    Maximilien –
    "Et tu te souviens de sa tête ! C’était hideux, sa faisait presque peur."
    Travis –
    "Ouais mais en même temps, elle faisait toujours peur, qu’on soit en retard ou pas."

    Ils se prirent alors d’un fou rire de bonne humeur. La tête cachée sous les couvertures pour étouffer leurs voix. Au contraire de cela, les temps actuels n’étaient pas aussi joyeux. Bien au contraire, des choses étranges se déroulaient dans le château, atteignant certains élèves plus que d’autres.

    Travis –
    "Euh... Je me suis trompé de souvenirs. Tempis, on verra après pour la suite. Pour le moment je veux savoir, pourquoi tu m’as évité tout ce temps ? Moi c’est compréhensible, après tout j’avais, et j’ais toujours peur, de te faire subir la même chose qu’aux autres.

    Il fit une légère grimace, imperceptible dans la pénombre. Après tout, rien que l’idée de voir Maximilien dans le même état que toutes ces victimes, c’était insupportable, autant que de voir son frère. Et le plus vexant dans tout cela, c’était qu’il ne comprenait rien, qu’il n’y pouvait rien, qu’il ne contrôlait plus son corps, au point de ne plus être dedans.

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeVen 13 Mar 2009 - 20:42

    Comme une Page Craquelée par le Désespoir Sabina23 Comme une Page Craquelée par le Désespoir Chace002


    L’horreur que Maximilien Middle venait de voir était indéfinissable. Il n’y avait pas de mot pour décrire le spectacle au quel il venait d’assister. Certes, il n’avait pas vu cette femme se fait déchiqueté mais la voir là, couchée par terre, le souffle cours, ensanglantée, déchirée, mordus, souffrante était effrayant. Maximilien fut saisi de haut le cœur en se souvenant de cette image. Ces cheveux qui pendaient et baignaient dans une flaque de sang coulaient à son crâne transpirant. Le corps puait la mort, la douleur, la haine et la peur. Ce cadavre puait l’horreur, la monstruosité, la bête, le sang, la chaire fraîchement arrachée, la chaire fraîchement mordu. Maximilien avait senti tous les poils de son anatomie se redresse sous l’horreur de la vision que s’était offert à lui et encore maintenant alors qu’il tournait le dos à cette femme, il n’arrivait pas à se débarrasser de cette image, elle lui rester coller devant les yeux, comme si elle était tatouée sous ses paupière, comme si son cœur l’avait gravé à tout jamais dans sa mémoire. Maximilien en vint à se demander comment Travis avait réussi à vivre avec ces images sous les yeux, il l’avait vu en vraie, il l’avait vu mourir et pire finalement l’avait tué avec un sortilège d’une puissance rare qu’il arrivait à maîtriser. Et pire, apparemment ce n’était pas le seule cadavre qu’il avait sur les bras, ce n’était pas la seule personne qu’il avait vu mourir, qu’il avait vu souffrir de cette façon, écorchée, bouffée, mordue, saignant. Mais malgré l’horreur du spectacle, Maximilien demanda à en voir un autre. Ne dit on pas que le sang appelle le sang ? Maximilien voulait voir un autre cadavre mais pas pour bander, oh non, simplement pour comprendre. Le sang allait pouvoir l’aider à laver l’âme de son ami, il en était persuadé. Il voulait aider Travis, même si pour cela il allait devoir affronter des images plus horribles les unes que les autres.

    MAXIMILIEN_ « Montre moi autre chose, s’il te plait ! »
    TRAVIS_ « Ok »

    Maximilien glissa alors la main dans celle de son ami. IL devait faire le voyage ensemble pour être sûr de ne pas se séparer dans les souvenirs, ça pourrait être dangereux d’avoir plusieurs personnes perdues dans une pensine. C’était un instrument bien pratique et peu néfaste mais il pouvait être dangereux si on ne savait pas s’en servir et apparemment, vu le temps que mettait Travis à changer d’endroit, cela semblait être le cas de Travis. Maximilien comprit rapidement, au bout de deux minutes d’attente, que celui-ci ne savait absolument pas comment changer de souvenir. Maximilien entreprit alors de fouiller dans sa propre mémoire, essayant de se rappeler le cours de défense contre les forces du mal qui avait touché aux objets magiques. Le professeur avait passé plus d’une heure sur les pensines. Maximilien chercha donc dans sa mémoire ce qu’il avait pu dire pour le changement de souvenir et enfin ça lui revint à l’esprit. Il fallait simplement penser au souvenir en question, le souvenir qu’on voulait voir et laisser son corps être porté par le torrent de filaments blanc et d’image brumeuses.

    MAXIMILIEN_ « Il suffit de… »

    Mais le jeune serdaigle n’eut pas le temps d’expliquer ça à son ami, même pas le temps de finir sa phrase qu’il se sentit tout d’un coup soulever et aspirer dans un tourbillon de fils noir et blanc. Il vit des images se succéder sous ses yeux à une vitesse tellement rapide qu’il n’arrivait même pas à toutes à les enregistrer, à toutes les reconnaître et pourtant il vit son visage sur quelques unes. La chute fut longue et agressive, tout tournait autours des adolescents qui étaient liés par la main comme par le cœur. Maximilien sentit quelques haut le cœur l’envahir tant il ne voyait pas le bout de la choses et tant les images se bousculaient, encerclaient les deux garçon. Il se demandait vraiment où Travis allait l’emmener lorsque tout d’un coup il sentit ses pieds toucher une texture plus dur et un choc dans ses genoux : il venait d’atterrir dans un souvenir ! Il se redressa un peu en s’époussetant puis commença à regarder les alentours. Contrairement à ce dont il s’attendait, aucune scène macabres ne se déroulaient sous ses yeux, bien au contraire : ils venaient d’atterrir dans leur dortoir. Maximilien se demanda alors ce que Travis avait bien pu avoir de grave ici et en attendant il regarda les alentours c’est alors qu’il remarqua : c’était la scène de ce fameux soir ! Léo et Dwain partageaient le lit un peu plus loin, Michael dormait en ronflant dans le lit près de la porte et dans le lit qui se trouvait juste devant le jeune blondinet se tenaient son reflet et celui de Travis…Maximilien se mit à rougir vivement, et il se retourna vers Travis pour lui demander d’un air gêné :

    MAXIMILIEN_ « Pourquoi m’as-tu emmené ici ? »
    TRAVIS_ « Et tu te souviens de sa tête ! C’était hideux, sa faisait presque peur »
    MAXIMILIEN_ « Ouais mais en même temps, elle faisait toujours peur, qu’on soit en retard ou pas ! »

    Maximilien se retourna vivement, sursautant et effrayé, il constata qu’il venait d’être interrompu par son reflet parlant avec l’autre reflet. Les deux souvenirs semblaient bien s’amuser, bien rigoler dans le petit lit une place qu’ils partageaient en cette froide nuit où plutôt ce froid matin de décembre. D’ailleurs, ils étaient collés l’un à l’autre comme pour se protéger du froid ou comme pour s’aimer un peu plus et c’était le cas de le dire. Maximilien connaissait cette scène par cœur à force de se l’être repassé en boucle, il savait bien que le moment fatidique allait arrivé et qu’il ne pourrait plus rien faire pour l’éviter. Travis et lui n’auraient pas le temps de changer de souvenir. Résigné il se mit à attendre lorsque le vrai Travis se mit à lui parler :

    TRAVIS_ « Euh... Je me suis trompé de souvenirs. Tempis, on verra après pour la suite. Pour le moment je veux savoir, pourquoi tu m’as évité tout ce temps ? Moi c’est compréhensible, après tout j’avais, et j’ais toujours peur, de te faire subir la même chose qu’aux autres. »
    MAXIMILIEN_ « Regarde, tu comprendras ! »

    Maximilien se retourna alors vers les deux jeunes hommes souvenirs et attendit patiemment que cela se passe.


    Les deux garçons commençaient à fatiguer. Ils avaient beau bien rigoler à se moquer des professeurs, des élèves et à se parler d’eux, il était quand même au moins deux à trois heures du matin si pas plus et ils avaient eut cours la veille et cours demain, il ferait donc bien de dormir au plus vite. Ainsi donc d’un commun accord il se collèrent l’un à l’autre un peu plus, posèrent leurs tête sur l’oreiller, les yeux dans les yeux, le nez contre le nez, leurs cheveux se mélangeaient et ils se regardaient ainsi pendant plusieurs minutes clignant des yeux…Le sommeil commençait à les prendre, surtout Travis qui avait surmonté beaucoup d’épreuves ces temps-ci surtout la mort de son frère jumeaux…Maximilien commençait à s’endormir aussi tranquillement tandis qu’il observait son meilleur ami se plonger déjà dans ses rêves lorsque le jeune homme aux cheveux noirs murmura :

    TRAVIS_ « Je t’aime Maximilien ! »

    On ne voyait plus que le blondinet, les yeux grands ouverts, choqué qui regardait le plafond dans savoir quoi faire, comme si il était paralysé…


    MAXIMILIEN_ « Voilà…tu sais »

    Le vrai Maximilien ne semblait pas plus à l’aise que le souvenir et que dire du jeune homme à côté de lui ?



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Travis A. Cohen
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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeVen 3 Avr 2009 - 18:19

    « Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe,
    il y a quelque chose qui s'efface.
    »
    { Jules Romains }

    C’est étrange comme le corps évolue, de quelle manière l’humeur peut faire varier les détails. Prenons un exemple, nous l’avons sous nos yeux. Travis Andrew Cohen, adolescent tout ce qu’il y a de plus normal, du moins il s’en approche. Depuis le début de l’année scolaire, il a changé : caractère, physique, morale. En effet, en quelques mois, il à évolué, est passé à l’étape suivante comme une chenille devient papillon. Mais les choses ne se font pas toujours naturellement. Pas de cocon, pas d’ailes fragiles et élégantes. Au lieu de cela, de la violence, de la peur, de l’horreur. Il a suffit d’une nuit pour que tant de changements s’opèrent. Et le plus surprenant, c’est sans doute ces nouvelles facultés. Imaginez que vous puissiez sentir une odeur lointaine, certainement pas celle d’une souris cachée au fond d’un trou, mais celle d’un homme invisible car trop lointain. Savoir qu’il est là, uniquement à l’odeur. Ou encore pouvoir voir de manière parfaitement correcte lorsque la nuit est tombée ? Cela ne vous met-il pas l’eau à la bouche ? D’autant que de nombreuses choses peuvent vous apparaître de ce phénomène. Seule contrainte, devenir quelqu’un d’autre, se perdre soit même. Et devenir loup garou, mentalement suffira, mais c’est déjà trop pour un seul homme.

    Travis, Maximilien. Partageant un lit. Le présent observe le passé, fasciné. Boucher les trous, voilà la mission. Les bras enroulés, les corps serrés, tout les éléments étaient présent pour une scène de tendresse, pas pour des réponses. Le jeune Cohen, celui en quête de réponse, humait l’air à la manière des chiens. Geste imperceptible, trop faible pour être repéré. Acte simpliste, inspirer, expirer. C’est vital, et cela apporte les odeurs. Poivrée, colorée, proche de la paille, et pourtant tellement plus douce. C’était Maximilien, dans un état des plus habituel, quoi que très détendu. Et à côté, pour la première fois, Travis était capable de capter sa propre odeur. Un mélange de pins, de vanille, de cannelle et de ferraille, le tout agrémenté d’une touche de sensualité, comme le vent emporte l’odeur d’une rose. D’une douceur profonde, il aurait pu faiblir face à lui-même, désirer se manger tout en prenant son temps. Heureusement, il ne pouvait le faire, et cette odeur n’avait rien d’habituelle. Elle révélait l’état d’extase dans lequel ce passé heureux se trouvait. Loin de la rouille de tout ce sang versé, loin du goût amer et salé qu’il avait tant absorbé. Il y avait quelque chose, quelque chose de trop dans tout cela.

    Travis –
    "Je t’aime Maximilien !"

    Voilà donc une réponse. Cette odeur était celle du désir, de la passion. Il commençait enfin à décrypter les odeurs, comprendre leurs significations. Peut-être finirait-il par deviner l’humeur de ses amis simplement en humant l’air… Peut-être… Mais il en était encore loin, très loin. Pour l’instant, il ne se comprenait que lui même, c’était sans intérêt. En même temps que cela, il comprenait les raisons qui avait poussé Maximilien à ne plus le voir, allant jusqu’à renier sa présence.

    Maximilien –
    "Voilà…tu sais."

    Travis ne sut que répondre, il c’était enfin dévoilé, et il n’en gardait aucun souvenir. C’était abominable, pire encore que tous les actes qu’il avait put faire récemment. Il avait oublié ce jour, au point de ne pas en soupçonner l’existence. Il n’était plus lui-même, c’était évident. Toutes ses nouveautés, tout ces trous. Il avait un problème, un énorme problème.

    Travis –
    "Il faut que tu m’aide."

    En dire plus ? Quel intérêt ? Autant en dire le minimum, il en savait déjà trop peu. Dévoiler le pire, c’était plus simple. « J’entends tes ronflements quand je suis dans la forêt », c’était exagéré, mais ça aurait donné quelque chose dans ce genre là. Inconcevable, il deviendrait une bête de foire, bon à enfermer. Quoi que cela aurait sans doute des avantages. Plus de corps dépecés, plus de chair ingurgitée. Mais ce serait invivable ! Jamais, ô grand jamais il ne pourrait s’y résoudre. Il fallait comprendre, en savoir plus, continuer les recherches, jusqu’à n’en plus pouvoir. Manger tout ce qu’il pouvait, pour ne jamais avoir faim. S’isoler, pour ne jamais succomber aux effluves alléchants. Garder les yeux ouverts, pour ne plus revoir de corps. Ça aussi c’était invivable ! Ne plus vivre, donc, voilà l’unique solution ! Il fallait en finir, au plus vite.

    Travis –
    "Je dois mourir, je suis le Diable. Je me hais, tu me hais. Le monde me hais ! Je suis un monstre ! Rien que de nous voir, comme ça, là, étendus sur le lit ! J’en ais trop envi ! Je suis un monstre ! Tue moi ! Je t’en supplie, tue moi"

    Perles de douleur. Elles coulèrent, lentement, faiblement. S’en était trop. Il était coupable, coupable de tant d’atrocité dont il n’était pas capable. Se sentiment de perte, comme si, compressée, son âme commençait à sortir, quitter son corps. Bientôt elle voguerait au rythme des courants d’airs, et lui, il ne serait plus qu’un corps vide, une peau blanche et dure. S’abandonnant entièrement, il tomba au sol, sur les genoux de Maximilien. Les yeux clos, les joues humides du torrent de lave, l’esprit brûlé par tant de chagrin, tant de douleurs. Il se sentait nauséeux, immonde et inhumain. Et puis au dessus de lui se tenait Maximilien, l’être auxquels il tenait le plus, celui qui était le seul à faire battre son cœur. Sa seule raison de vivre, et du supporter tout cela. Celui également, qui l’avait ignoré pour avoir trop entendu, avoir su ce qu’il n’aurait jamais dû savoir. Travis était salit par ses meurtres, Maximilien par sa peur de la vérité. Et pourtant, ils étaient là, revivant tant de crimes qu’ils paraissaient irréalistes, cherchant les vérités les plus profondes et dont personne n’avait le soupçon. Ils couraient à leur perte, et ils approchaient d’une fin atroce. Car après la route, c’était le gouffre…

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeVen 3 Avr 2009 - 21:47

Le poste sera partagé entre première personne et troisième car il faut s’insinuer dans l’esprit de Maximilien au présent et comparé avec le Maximilien souvenir.

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    « J'aurais aimer t'aimer comme on aime le soleil. Te dire
    que le monde est beau et que c'est beau d'aimer.
    » Saez


    « Je crois que j’ai toujours voulu t’aimer plus. Je crois que c’est même grâce à toi que j’ai découvert que j’étais bisexuel. Tu es le premier homme que j’ai désiré…Le premier homme que j’ai aimé…J’avais grandi avec Léo et je ne pouvais pas tenter quelque chose d’autre. Sa place dans mon cœur était celle d’un frère depuis tellement longtemps mais toi…Toi je te regardais toujours comme était moins qu’un frère mais plus qu’un ami…Comme si tu étais à mis chemin entre les deux. Je crois qu’il y’a trois ans encore je t’aurai fais l’amour comme je n’ai jamais fais l’amour à personne parce que l’affection que je te portais était plus forte que celle que je n’ai jamais donné, sauf à Léo, et que je n’ai jamais reçu. Depuis notre première année, depuis le premier regard que l’on a échangé, je t’ai compris, j’ai lu en toi et je crois que tu as lu en moi aussi. Il y avait un contact, un lien. Je n’irai pas jusqu’à dire semblable à celui qui te liait à Tristan mais c’était un fil puissant et indéfectible qui nous tenait ensemble pour ne plus jamais nous séparer. Je crois que c’est en quatrième année qu’on aurait pu avoir une histoire, qu’on aurait pu s’aimer mais j’avais tellement peur. Je ne comprenais pas ce corps qui refusait de m’obéir. Ce pénis qui se dressait sans que je le veuille lorsque je pensais à toi dans ma douche. Je ne voulais pas de ce désir, j’avais l’impression d’être coupable. Je n’avais encore jamais essayer les garçons, imagine toi bien Travis, un Middle attiré par un garçon. Je me sentais salle de te désirer, je me sentais traître de t’aimer d’une manière différente que celle dont j’aimais Léo. Pour moi vous étiez les même dans mon cœur mais ce membre dressé me susurrait sans arrêt l’inverse, m’obligeait à le croire. Je devenais esclave de mon corps et de mon cœur et plus le temps passait plus je t’aimais. Tes yeux profonds, tes cheveux noir mais il y avait Tristan. OH ce n’était pas un intrus, tu sais comment je l’aimais mais j’avais l’impression que je n’avais pas le droit de t’aimer, que j’allais me mettre entre vous-même si finalement c’était déjà souvent le cas. J’ai passé une année à t’aimer en secret et je passais de femme en femme et d’homme en homme pour t’oublier mais rien n’y faisait, c’était ton image que j’avais dans ma tête. Et puis le temps a passé, glissant sur mon amour, sur nos cœurs et sur notre amitié et c’est finalement fin juin, à la fin de l’année que j’ai compris que rien ne serait jamais possible entre nous. Je ne sais pas si tu te souviens mais on avait dormis ensemble cette dernière nuit là et alors que toi tu dormais comme un bien heureux je me suis permis de faire ce que j’avais tant rêvé de faire…J’ai baladé doucement ma main sur ton torse, j’aurai voulu descendre plus bas, juste pour voir, juste pour sentir mais je n’ai pas pu. J’avais l’impression d’avoir du feu dans la main, des braises dans le corps. Je me sentais immonde, la bile me remontait dans la gorge, j’avais envie de vomir et alors j’ai compris. Je t’aimais trop pour m’abaisser à te toucher, mon amour pour toi était trop pur, trop parfait, trop beau. Les bassesse du corps ne valaient rien face à aux battements de mon cœur et là, j’ai su que je ne pourrai jamais plus te toucher et que plus jamais mon membre ne se dresserait devant toi. Ce jour là, Travis, tu es devenu mon frère au même titre que Léo ! Ce jour là, j’ai compris que je t’aimais d’un amour pur et blanc ! Et puis maintenant, c’est trop tard…Il y’a Loreana!»

    Une larme coula sur les joues de l’adolescent. Une autre suivit la première et encore une autre jusqu’à ce que ses joues soient totalement mouillées par ces petites perles de tristesse et de douleur. Ses lèvres étaient gonflées par les mordillements. Il ne voulait pas pleurer. Il voulait revoir cette scène comme son père l’aurait fait. Il voulait être à la hauteur pour une fois et ne pas avoir l’air d’une tapette mais rien n’y faisait. Ses souvenirs remontaient tandis qu’il se tenait là, dans le passé de Travis. Il ne pouvait les empêcher de venir le hanter, l’attraper. Il avait tellement mal, il aurait préféré que tout soit plus simple, que Travis comprenne comme lui que leur amour n’existerait jamais, qu’ils se connaissaient depuis trop longtemps pour oser se toucher. Mais pourtant cette nuit là, Maximilien avait eut envie de se pencher, de l’embrasser mais aussitôt pris d’un dégoût pour lui, il avait préféré fuir. Fuir Travis et faire comme si de rien était. Oublier les malheurs de son cœur et de son âme. Cette nuit là, il avait senti son cœur trembler, son sang battre plus fort, ses veines s’apprêter à exploser et il avait voulu courir pour vomir, courir pour frapper les murs, quelqu’un, n’importe quoi pour se soulager mais non, il était rester là à regarder le plafond…


    TRAVIS_ « Je t’aime… »

    Honte dans les joues de Maximilien, honte dans le cœur et dans l’âme du serdaigle. Il se sentait faible, il se sentait coupable. Si il avait eut le courage de parler à travis lors de leur quatrième année, si il avait pu lui expliquer, lui dire tout ce qu’il ressentait et bien rien de tout cela ne serait arrivé. Personne n’aurait souffert et peut-être même qu’ils auraient réussi à s’aimer mais non, il avait fallu qu’il soit lâche, qu’il se taise et qu’il se cache. Maximilien baissa la tête, il n voulait pas voir la tête de Travis, il ne voulait pas l’affronter. Il savait que son ami souffrait et il savait que cette souffrance était pire que toute celle que l’on endurait ici bas. C’était comme un poignard dans le cœur, comme un dégoût de soi même, comme une lame enfoncé loin à l’intérieur de l’âme, c’était l’impression d’être mort et de ne plus jamais réussir à sourire à nouveau, plus jamais réussir à vivre. Maximilien savait bien que Travis souffrait alors les yeux baissés, les joues ruisselant de larme il murmura vaguement :

    MAXIMILIEN_ « Voilà…Tu sais ! »
    TRAVIS_ « Il faut que tu m’aide ! »

    Cette supplication fendait le cœur du jeune serdaigle. Il avait mal ! Il aurait voulu prendre Travis dans ses bras, lui faire l’amour là tout de suite si ça pouvait le soulager mais cela n’arrangerait rien. Et pourtant, Maximilien savait bien que l’on pouvait s’exprimer à travers le sexe, que c’était toute la puissance du cœur et de l’âme, toute la puissance de l’amour sauf…Sauf l’amour d’un frère et c’était bien ce qui unissait les deux garçon mais il fallait que Travis le comprenne, que Travis apprenne à vivre avec et qu’il apprenne à aimer vraiment quelqu’un d’autre. Quelqu’un avec qui il ferait sa vie et avec qui il construirait son avenir, quelqu’un avec qui il se sentait bien, quelqu’un qui méritait son amour. Maximilien, lui l’avait trouvé en Loreana Wilde. Il savait que c’était elle la vraie, la seule et il fallait que Travis trouve son vrai mais depuis la mort de Tristan il ne parlait plus à personne, se renfermait dans son malheur et dans sa peur. Alors comment le faire avancer ? Maximilien voulu se retourner et prendre Travis dans ses bras mais avant qu’il n’ait eut le temps de faire quoi que ce soit, Travis se laissa tomber à genoux devant lui, entourant les jambes de Maximilien de ses bras, il pleurait, il priait presque à travers ses larmes. Il s’abandonnait à sa souffrance devant son meilleur ami et Maximilien assistait impuissant aux larmes de son ami. Il se refusait de voir Travis si faible, de voir Travis à genoux devant lui…

    TRAVIS_ « Je dois mourir, je suis le Diable. Je me hais, tu me hais. Le monde me hait ! Je suis un monstre ! Rien que de nous voir, comme ça, là, étendus sur le lit ! J’en ais trop envi ! Je suis un monstre ! Tue moi ! Je t’en supplie, tue moi »

    Le cœur de Maximilien se mit à saigner lorsqu’il entendit ses paroles. Il fallait qu’il fasse quelque chose, il ne pouvait pas laisser son frère dans cet état. Alors doucement, il détacha les bras de Travis de ses jambes et s’abaissa à sans doute. au milieu des souvenirs et du passé, Maximilien et Travis construisaient leur histoire. Ainsi donc le serdaigle, se mit à genoux en face de l’autre serdaigle et lentement, doucement il fit ce qu’il avait longtemps rêvé de faire. Une chose qui allait arrivé une fois, une seule fois. C’était un milieu des souvenirs, qu’ils aillaient passés un des plus beau moment de leur histoire. Il attrapa le visage de Travis et coinça ses joues entre ses mains. Il lui releva la tête l’obligeant à le regarder. Ils se plongèrent dans les yeux l’un de l’autres. Les larmes coulaient encore et encore et alors enfin, Maximilien approcha son visage de celui de Travis et déposa ses lèvres sur celle de son ami. Les perles et le sel se mêlèrent à se baiser chaste et douloureux. Maximilien sentit ses lèvres piquer, il avait envie de hurler tant il avait mal d’ainsi embrasser son frère mais il se sentait si bien en même temps. Ils restèrent ainsi un long moment, les lèvres juste posées les unes sur les autres et puis enfin, Maximilien se détacha lentement. Toujours ses mains sur le visage de son frère, les yeux plongés dans les siens, il lui murmura :

    MAXIMILIEN_ « Je t’aime Travis. Je t’aime plus que tu ne peux imaginer mais je ne pourrais jamais te donner plus. TU es mon frère, mon cœur bat pour moi. Tu es mon cœur. Mon cœur vous appartient à toi et à Léo. Jamais je ne te laisserai tomber. Je t’aime. Je t’aime, entends le bien. Je t’aime Travis et ne redis plus jamais ces mots, tu es tout pour moi, tu es un ange tout droit venu du ciel sur ma route. Je t’aiime ! »

    Alors tel un robot, le serdaigle se releva et tendit la main à Travis pour l’aider à se lever. Ils allaient continuer à fouiller ce passé pour réussir à continuer à construire leur présent ! Il fallait chercher, fouiller et comprendre. Maximilien n'avait qu'une seule envie que Travis se lève et qu'il l'emmene ailleurs même si ça allait être dur, il était prêt à tout voir, tout supporter pour l'aider!

    MAXIMILIEN_ « Viens...Et montre moi un autre souvenir! »


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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 17:48

    « Le dépaysement, soit, pourvu qu'on en
    contrôle ses entrées et ses sorties.
    »
    { Pierre Karch }

    Il faut changer. Recommencer. Essayer. On peut toujours faire autrement. Le plus important ? C’est la volonté. Il faut le désirer. Mais comment faire lorsque tout espoir à disparu ? Lorsque l’acide semble plus douce que la douleur ? Se confier sans doute. Mais surtout pas, oh non se serait une erreur, se laisser aller…

    Les mains de Travis furent tirées par le haut. Contre sa volonté. C’était Maximilien qui tentait sans doute de déplacer l’encombrante épave présente sur ces genoux. L’élève de Serdaigle se laissa faire sans broncher. Il était dans un état tellement proche de la décomposition qu’il ne cherchait plus à résister, à s’opposer à quelque force dominatrice. Tout en se posant au sol, genoux pliés et fesses contre-pied, il sentit les mains froides et douces d’un être chère se poser sur son visage. Son interlocuteur avait les joues mouillées, lui aussi. Et soudain, dans un geste d’une délicatesse profonde, les lèvres se touchèrent. Se fut un baisé bref, humide et chaud, emprunt d’une sincérité déroutante. Les idées de Travis s’en embrouillèrent d’autant plus. Il était perdu. Pourquoi l’avoir évité tant de temps si c’était pour lui rendre un baisé volé par la suite ? Pourquoi cacher ses sentiments connaissant ceux de son aimé ? Un brouillard épais emplissait l’esprit du Serdaigle. Toujours plus de questions, jamais aucune réponse.

    Prison sans frontières, prison sans lumière, prison sans son, prison sans sensations. Enfin je te quitte. Il faiblit, je m’endurcis. Je vais reprendre le contrôle de ce corps qui ne m’appartient pas. Reprendre le contrôle de sa vie. Clignement d’œil, sensations nouvelles. Je m’éveillais à la vie, une nouvelle fois. J’avais le visage humide, les jambes engourdies, les joues rosies. Et Maximilien, car il me semblais bien que c’était son nom, m’observait étrangement. Trop près de moi. Qu’ont-ils fait encore ces deux crétins ? Je me redressais, m’écartais. Un regard alentour, j’en perdais la raison. Ce corps que je contrôlais se trouvait endormi dans un lit derrière moi, celui qui se trouvait face à moi était également dans ce lit. C’était le dortoir, la nuit devait être bien avancée. Et nous étions doubles ! Bon sang mais qu’avaient fait ces crétins ! Travis n’avait pas pour habitude de consommer des champignons hallucinogènes ! Quel dommage d’ailleurs, c’était une sensation tellement étrange et agréable.

    Maximilien –
    "Je t’aime Travis. Je t’aime plus que tu ne peux imaginer mais je ne pourrais jamais te donner plus. Tu es mon frère, mon cœur bat pour toi. Tu es mon cœur. Mon cœur vous appartient à toi et à Léo. Jamais je ne te laisserai tomber. Je t’aime. Je t’aime, entends le bien. Je t’aime Travis et ne redis plus jamais ces mots, tu es tout pour moi, tu es un ange tout droit venu du ciel sur ma route. Je t’aime !"

    Je t’aime… je t’aime… Non mais dans quelle époque je suis bon sang ! Les gens me semblaient tous fou dans ce monde qui n’était pas le mien. Je le regardais, l’écoutais. Un semblant d’intérêt. Il m’aida à me lever, j’accéptais sans broncher. Toujours la même comédie. Mais comment devais-je réagir face à cela ? Tout ce que je souhaitais, c’était l’abandonner ici, me débarrasser de ce gêneur et rejoindre le maître des cauchemars. Celui que tous croyaient mort. Il fallait se débarrasser de lui, de ces deux lui !

    Maximilien –
    "Viens...Et montre moi un autre souvenir !"

    Un autre souvenir ? Ah… une pensine. Je comprenais finalement ce qu’étaient ces clones. Simplement des réminiscences du passé, de la simple fumée. Parfait, sa proie était prise au piège dans une boite de quelques centimètres. Et qui penserait à chercher un cadavre dans une boite ? Alors que celui-ci disparaîtrait au fond du lac, là où le liquide chimérique serait versé par le loup agacé que je suis. Pour une fois que les choses étaient aussi simple. Je m’en réjouissais. Déjà un sourire en coin se dessinait sur mon visage. Et sans une once d’hésitation, je me lançais. Après tout il était quelqu’un de proche de Travis. Rien ne serait plus utilise qu’une faiblesse supplémentaire. Mon cœur de glace finirait par briser le sien. La glace ne deviendrait plus que morceaux éparpillés. Bientôt il mourrait par la chagrin, la méthode la plus simple que j’avais en ma possession. Mais cela prenait du temps, beaucoup de temps. Après avoir été mort pendant deux cents ans, je pense que ce ne sont pas quelques semaines qui m’empêcheront de continuer. Je me lançais, tous les muscles tendus. Et tant pis si je devais sauter sur l’un de ces souvenirs, sans doute n’opposeraient-il aucune résistance à mon passage.

    Non ! Pas encore ! S’en était assez ! Il devait lutter ! Travis se retrouvait, une fois de plus, prisonnier de l’infini. Il venait de perdre tout contact avec la réalité, une nouvelle fois. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était imaginer, supputer quelques actions que son squatteur imposait à son corps. Et la plus évidente, c’était qu’il tenterait de manger. Fondrait sur la première personne disponible, et dans ce cas là, l’unique. Maximilien ! Cours ! Voilà à quoi se résumait son champ d’action à l’instant, des hurlements purement mentaux, qui jamais n’atteindraient leur cible.

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Dernière édition par Travis A. Cohen le Lun 11 Mai 2009 - 20:01, édité 1 fois
Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 13:10

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    « Un peu de bleu, un peu de blanc...
    Est ce du rouge ou bien du sang?
    » Saez


    La musique du passé était bel et bien celle qui rythmait la musique du présent. Elle était là, en son principale et elle commandait toutes les actions à venir comme si le destin dépendait entièrement d’elle, de ses envies, de ses idées et peut-être même aussi de ses folies. Elle était la pièce maîtresse, le fil conducteur de toutes actions futures comme si de par son âge elle avait droit au pouvoir sur les autres jeunes nées. Comme si de par son expérience elle avait droit de vie ou de mort sur chaque geste futur qu’elle peut suspendre à volonté. La musique du passé décidait de la mélodie future et Maximilien l’avait bien appris à ses dépends. Il comprenait aujourd’hui que tout ce qu’il avait pu faire ou ne pas faire l’accompagnerait toute sa vie et que ce serait ce qui rythmerait ses décisions et ses relations. Ses erreurs, ils les paieraient pour toujours et ses absences de décision et de courage auront toujours un reflet pour lui rappeler sa lâcheté…Si il avait pu dire à Travis ce qu’il avait ressentit pour lui, si seulement il lui avait tout avouer, si ils avaient pu prendre le temps d’en parler rien ne serait arrivé…Du moins, c’était ce que Maximilien croyait. Il se persuadait presque que tout était de sa faute, culpabilité mordante dont il avait finalement besoin…Maximilien se détestait, et finalement le fait de s’en vouloir ne pouvait que l’aider à se détester un peu plus et à détester cette famille qui l’avait mis au monde dans la plus grande des indifférence. Il se haïssait de plus en plus et en ce moment sa colère contre lui-même était tellement grande que l’envie de se mordre de se griffer le prit à nouveau violemment comme il y avait encore de cela quelques mois. Mais il n’en fit rien : Travis souffrait à présent de ses erreurs et il n’avait pas le droit de se morfondre. Oui, c’était en partie de sa faute mais, il devait s’occuper de son ami, de son frère de cœur qui hurlait à la mort devant lui, qui versait toutes les larmes de son corps dans l’espoir de se soulager…Maximilien, lui était en face de son ami, il pleurait lui aussi et tout en pleurant il se mit à s’excuser, à lui expliquer qu’ils ne pourraient jamais s’aimer comme Travis le voulait parce qu’ils s’aimaient déjà plus : ils étaient frères, c’était bien plus fort, bien plus puissant et bien plus pur…Maximilien criait cet amour mais finalement à bout de mot, à bout de larme et à bout de cœur, Maximilien se redressa…Il y avait autre chose à faire : ils devaient comprendre ce qui se passait, ce qui arrivait à Travis, pourquoi ces absences ?

    MAXIMILIEN_ « Viens et montre moi un autre souvenir ! »

    Il se tenait là, dresser, le serdaigle aveuglé par ses larmes, ses souvenirs et ses regrets. Le mot souvenir prononcé, lui trouait le cœur comme une larme enfoncé loin très loin. IL avait peur de ce qu’il allait découvrir, peur de ce qu’il risquait de revoir parce qu’il savait que tout ce qu’il allait voir dans cette pensine était irréversible : il ne pourrait rien changer. Ni la haine, ni la tristesse, ni la détresse, ni la lâcheté, ni le mensonge, ni l’absence et encore moins le meurtre. Ce mot sonnait faux dans sa tête mais finalement c’était bien de ça qu’il s’agissait et le meurtrier en question semblait malheureusement bien décidé à laisser Travis être accusé à sa place et ça Maximilien ne pouvait pas le permettre, ne pouvait pas l’accepter ! Personne ne ferait du mal à ses amis tant que lui serait vivant, c’était une promesse qu’il s’était fait il y’a déjà bien longtemps et elle était toujours d’actualité. Maximilien tendit alors la main à son ami pour l’aider à se relever mais tout ne se passa pas comme prévu. Il n’eut pas le temps de réagir, pas le temps de bouger, les yeux haineux du corps de Travis venait de se déposer sur lui et en une seconde, le corps entier de l’adolescent s’étalait sur celui de Maximilien. Sans avoir le temps de prononcer le moindre mot, de crier, de hurler, il sentit une mâchoire féroce et volontaire s’enfoncer dans sa peau et déchirer sa chaire. Il hurla de douleur tandis que le visage de celui qui autrefois était son ami se déformait en un rictus effrayant. Le visage de la créature –Maximilien se refusait à l’appeler Travis- fondit encore une fois sur son coup prêt à le mordre mais Maximilien, rapide le repoussa vivement. Il devait fuir mais ou ? Il était dans une boîte de souvenir !

    Il n’avait pas le temps de réfléchir. Le corps de Travis se relevait déjà, prêt à bondir sur lui pour le dévorer. Maximilien effrayé pensa à la première chose qui lui venait en tête : les couloirs du troisième étage où hier encore il s’était baladé main dans la main avec Travis, ce même Travis qui en ce moment était devenu une bête de haine, prête à le dévorer. Alors tandis que l’image du couloir se formait dans sa tête il se sentit aspirer dans un tourbillon de flou et de souvenir et une main lui agrippait le pied : le monstre le suivait dans les souvenirs…Il atterrit violement sur ses fesses mais immédiatement il se releva en hurlant à l’aide mais personne ne pouvait l’entendre : les gens dans ce couloir n’était que des fantômes. Maximilien se mit à courir et il s’aperçu au loin marchant tranquillement avec Travis, si seulement il pouvait l’appeler. Il courait dans ce couloir vide de monde mais il savait que il ne savait pas quoi allait le rattraper et bientôt et en effet…Alors qu’il s’élançait pour courir plus vite il sentit un corps fondre sur lui et s’aplatir sur lui de tout son long. Il tomba en avant et trouva la force de se retourner. Le corps de travis se tenait là, coucher sur lui, la mâchoire encore pleine de sang de la chaire qu’il lui avait arrachée dans le dortoir. Le monstre dominait Maximilien, il le tenait à sa merci et tout ce que Maximilien put encore dire fut :


    MAXIMILIEN_ « Travis par pitié…Aide moi…TRAAAAVIS ! »

    Cette chose qui venait de lui arracher de la chaire en même temps qu’un cri de douleur n’était pas son frère, Maximilien en était sûr. Il fallait faire revenir Travis et pour ce faire, Maximilien dévorée hurlant son prénom encore et encore !


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Travis A. Cohen
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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 19:58

    « Qui cherche des difficultés, en trouve toujours. »
    { Proverbe Anglais }

    La philosophie est un domaine bien compliqué. Les avis y sont nombreux et variés. Tout comme un dictionnaire définit les mots d’une langue, la philosophie définit le comportement humain. Cette matière spirituelle nous apprend que l’on ne peut jamais porter la faute sur le destin, la nature ou l’inaptitude à réagir. Nous sommes toujours responsables de nos actes, quels qu’ils soient. Il est alors inutile de chercher des excuses pour se défendre vis-à-vis d’une action. Mais que devient cet art lorsque la face du monde change ? Deux esprits pour un corps, voilà qui complique bien les choses. Peut-on alors juger responsable une personne qui, à son insu, a vu son corps commettre l’impardonnable ? Peut-on également lui en vouloir de ne rien avoir fait alors qu’il prévoyait les agissements de l’autre personne présente dans son corps ? Dans ce cas, la personne ne contrôle plus son corps, elle n’a plus aucune solution, ce n’est plus de sa faute. Pourtant, il s’agit bien de ses muscles, de sa chair. Et alors, une nouvelle fois, cette personne s’excusera de ne rien avoir pu faire, nous donnera l’excuse qu’elle ne pouvait contrôler son corps. Pourrons nous dans ce cas dire qu’il n’est responsable en rien car il ne s’agissait pas de lui, ou devrons nous considérer qu’il y a toujours une autre solution et donc que cette personne est responsable car il s’agissait bien de son organisme ? Nous pourrions continuer cette discussion pendant de longues heures, cependant, certain ont mieux à faire. Travis devait lutter, essayer à tout pris de reprendre le contrôle pour protéger son ami, c’était la seule chose à faire.

    J’arborais un visage de haine, de hargne. J’étais plein de violence et de sadisme. Il devait souffrir, hurler, mourir lentement. Maximilien était une cible de choix, appétissant et musclé. Tout en bondissant sur lui, j’imaginais comment ce cher Travis pouvait se sentir à cet instant. Sans doute était-il en train de pleurer à se noyer, de culpabiliser à se crucifier, ou encore de hurler à en perdre la voix. Sous le corps de l’adolescent pour l’instant absent, je sentais les volumes de l’autre élève de Serdaigle. Il était coincé sous mon poids. Et mes dents de mordre, et mes dents de déchirer, et mes dents d’arracher. Un maigre morceau de chair se détachât, un mince filet de sang coula. Le repas venait de commencer, et la victime ne semblait pas décidée à se plaindre. Dommage, le jeu aurait pu être beaucoup plus amusant, prendre en durée et apporter d’agréables souvenirs à ce cher Travis que j’aimais tant. Je m’approchais une seconde fois de cette future dépouille, prêt à me servir une nouvelle fois. Mais force dus-je de reconnaître que ma proie commençait à s’agiter. La douleur devait sans doute réveiller son instinct de survie. Bien ! Les choses allaient enfin devenir véritablement plaisantes. Et sans mot dire, il me désarçonna et se releva. Quand à moi, je me trouvais cloué au sol, surpris de cette attaque déloyale. Ah ah ! Nous jouions donc bien au même jeu. Les règles étaient définies : aucune sympathie. Et soudain, aussi étrange que cela puisse paraître, il devenait flou. Cette prise disparaissait. Il fallait bien admettre que ce garçon avait de la suite dans les idées. Après tout, si j’avais toujours détesté la maison des Serdaigle ce n’était pas sans raison, ils réfléchissaient trop. J’agrippais donc la première chose qui venait, un pied semblait-il. Et à mon tour, je fus emporté dans un tourbillon d’images, un brouillard de souvenirs.

    L’arrivée fut brutale. Allongé contre le sol, celui-ci c’était approché bien trop vite pour que je ne ressente la douleur. C’est donc avec un dos endoloris que je me relevais. Le cadavre en préparation courait déjà, prenant la fuite dans ce couloir de Poudlard. Car c’était là qu’il nous avait amené, dans le labyrinthe géant qu’était le château. Mais c’est qu’il a de la suite dans les idées cet appétissant petit dîner. Il hurlait à l’aide, bien entendu, les réminiscences du passé n’étaient pas capables de comprendre ce qui se passait autour d’eux. Ces anciens Travis et Maximilien semblaient bien paisibles en comparaison à ce qui se passait derrière eux. Car déjà je courais à la suite de mon repas. C’était indéniable, lui aussi jouait à ce jeu macabre. Il avançait d’un bon pas, mais j’étais plus rapide. D’un bon, il fut bloqué au sol. Il remuait dans tout les sens, tentait de s’évader. Cette fois-ci je tenais bon, et m’appétais à me servir une nouvelle part.

    Maximilien –
    "Travis par pitié…Aide moi…TRAAAAVIS !"

    Travis – "Tu fais erreur, moi c’est Tristan. Et je ne suis pas là pour t’aider…"

    Amusons nous jusqu’au bout, après tout quel mal y a-t-il à se faire plaisir ? Aucun ! Je m’arrêtais, attendant une quelconque réaction de ce jeune gibier. Peut-être saurait-il faire preuve de répartie. Ou bien cette voix qui n’était pas la mienne, mais dont je maîtrisais si bien les intonations, lui donnerait des frissons dans le dos. Ou encore se contenterait-il d’une grimace apeurée dû à la convoitise et au soupçon de folie visible dans mes yeux. Non vraiment, soyez patient, je le suis. Faites moi confiance et vous ne serez pas dessus. Le jeu doit continuer, tout ne peut s’arrêter si brusquement.

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeVen 22 Mai 2009 - 22:25



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    « J'aurais aimer t'aimer comme on aime le soleil. Te dire
    que le monde est beau et que c'est beau d'aimer.
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    Maximilien était mort de trouille. C’était le l’expression adéquate bien qu’elle manquait cruellement de classe, elle n’en restait pas moins réaliste, juste, exacte. Elle visait en plein dans le mille : Maximilien avait peur, excessivement peur et il risquait sa vie à chaque seconde qui passait. Il était enfermé dans un souvenir en compagnie d’un monstre cannibale qui n’était autre que son meilleur ami ou tout du moins qui en avait l’apparence ou le corps ! Les bras du serdaigle se recouvraient de chairs de poule, sa mâchoire tremblait, il sentait son cœur battre à faire fuir un troupeau d’éléphant tandis qu’il tentait vainement de repousser ce monstre coucher sur lui, les dents plantées dans sa chaire. En plus de la peur, la douleur le tenait elle aussi parce que d’un mouvement brusque ce qui semblait être son frère de cœur venait de lui arracher un bon morceau de chaire du bras. Maximilien hurla sous le coup, surpris et effrayé. Il avait mal, son sang coulait et il sentait la langue de…Travis se balader sur son bras pour lécher le liquide rouge, l’avaler, s’en délecter. Le poids du serdaigle l’écrasait, Travis était bien plus fort que lui et la faim qui prenait ce corps décuplait ses forces, le rendait fou, agressif et étonnement puissant. Maximilien essayait de le repousser, il criait mais personne ne l’entendrait ici, il aurait du le savoir pourtant, pauvre adolescent : il était enfermé dans une misérable pensine, il allait crever là, il allait être dévorer là ! Ah ça pas question, il ne voulait pas mourir, il ne pouvait pas laisser Travis le tuer ne fuse que pour lui, jamais il ne s’en remettrait, il avait encore tant de chose à vivre…Avec Léo, avec Loreana…Tout d’un coup, le visage de la jeune femme lui apparut tandis que les dents du jeune aux cheveux noirs pénétraient à nouveau violement la chaire du bleu et bronze. Il ne pouvait pas la laisser seule, il devait la voir encore, il ne pouvait pas ne rien vivre avec elle. Pris d’une force inconnue, qu’il aurait nommer « Amour » si il n’avait pas été dans cet état d’urgence, il replia ses pieds et poussa fermement le corps de Travis au loin. Il attrapa sa baguette et pensa à la première chose qui lui passait par la tête : le couloir du troisième étage où il s’était baladé hier.

    Il n’avait pas eut le choix. Il ne pouvait pas sortir de cet endroit sans l’accord de Travis, il ne pouvait que s’enfuir. Malheureusement la créature fut plus rapide que lui parce qu’alors qu’il se sentit aspiré, il sentit deux mains s’accrocher fermement à son pieds. Il tenta vainement de le secouer mais trop tard, il emportant le monstre avec lui dans le tourbillon de souvenir qu’il devait traverser…Cette fois-ci il ne regarda pas les images qui défilaient autours de lui, il se contentait de frapper la créature pour ne pas qu’elle le mordre tandis qu’ils tombaient dans une brume de souvenir…La chute fut brutale. Il sentit son corps retomber mollement sur le sol. IL avait mal et au bras et au corps mais n’avait malheureusement pas le temps de réfléchir : il fallait faire vite parce que Travis était à côté de lui et prêt à bondir. Sans regarder en arrière, Maximilien se mit alors à courir à toute vitesse, il passa à côté d’une horde d’élève incapable de l’aider, de le voir, de le remarquer, de lui porter secours. Il était seul ici et il le ressentait parfaitement bien alors qu’il criait et que personne ne se retournait…IL n’avait d’autre choix que celui de courir encore et encore espérant que Travis ou ce qui y ressemblait se fatigue…Le pauvre si il avait su, il aurait vite abandonné : un loup-garou affamé n’abandonne pas sa proie surtout lorsqu’elle sent déjà le sang et qu’elle n’est qu’à quelques mètres…Quelques centimètres…Quelques millimètre…

    Juste au dessus de vous ! Il s’était fait rattrapé le pauvre serdaigle ! La peur lui avait lié les jambes et il n’avait pas couru au maximum de sa puissance et combien même, ça aurait été de toute façon peine perdue et maintenant, la créature dans Travis se tenait là, couchée à nouveau sur lui. Cette bête enfermée dans le corps d’un adolescent le fixait avec un regard fou, maléfique, aliéné, presque démoniaque. C’était la fin, Maximilien allait être mangée tout cru et personne ne le retrouverait jamais : il était dans une boîte à souvenir. Il n’y avait personne ici à part lui et ce monstre…Une seconde, si il y avait quelqu’un ! Travis était quelque part, Maximilien en était persuadé, Travis était juste perdu dans ce corps. Il fallait l’appeler, l’amour qu’ils partageaient était bien plus fort et Travis même fou, ne pouvait pas le laisser tomber, c’était impossible…


    MAXIMILIEN_ « AAAAAAH ! »

    Les dents venaient à nouveau de s’enfoncer dans sa chaire et de lui en arracher un grand morceau mais cette fois-ci, dans son coup. IL hurlait à s’en déchirer la mâchoire. Il avait mal, il avait peur. Il allait mourir si il ne trouvait pas la force de faire quelque chose. Le sang coulait de son bras et de sa gorge, il tâchait le joli couloir de marbre de Poudlard et il sentait que la monstre n’allait pas tarder à fondre sa bouche vers lui avec une vitesse qu’il ne pourrait pas arrêter, avec une violence qu’il ne pourrait pas combattre. Alors il saisit sa dernière chance, et il ouvrit grand la bouche pour gémir, laissant ses larmes couler librement sur sa joue :

    MAXIMILIEN_ « Travis par pitié…Aide moi…TRAAAAVIS ! »

    La créature, qui ne pouvait pas être Travis, Maximilien ne pouvait pas l’admettre, venait à nouveau de lui planter les dents dans la peau afin de le dévorer. Dieu qu’il avait mal tandis que ce poids l’écrasait, l’empêchait de bouger et le dévorait…Mais tout d’un coup, le corps de l’adolescent releva la tête et le regarda avec un demis sourire, les sang dégoulinant de sa bouche, ce sang qui était le sien et que ce monstre venait de boire…IL le regardait alors comme amusé par la situation comme si sa peur l’excitait, comme si sa douleur le faisait bander, c’était effrayant !

    TRAVIS_ « Tu fais erreur, moi c’est Tristan. Et je ne suis pas là pour t’aider… »

    Maximilien se stupéfixa sur place. Il était paralysé, incapable de bouger ce qui permit à…Tristan ? De lui arracher un nouveau cri de douleur en le mordant à nouveau…Non ça ne pouvait pas être Tristan, il était mort et jamais il n’aurait fait ça…Maximilien devait trouver une solution. IL n’arriverait jamais à repousser ce corps, il était bien trop fort, bien trop lourd et tandis qu’il se débattait pour essayer d’éviter qu’il le morde à nouveau, son regard se posa sur un lustre attaché au plafond juste au dessus du corps de Travis…C’était sa dernière chance ! Maximilien glissa sa main dans sa poche, et serra fortement sa baguette qu’il tenta de déplacer légèrement vers le haut ! Il fallait que le monstre continue à croire que c’était pour se débattre et lorsqu’il fut sur de bien visé, Maximilien pensa fortement « Diffindo ». Aussitôt la haine qui tenait un des cristaux du lustre se brisa et atterrit sur la tête du corps de Travis…

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeSam 18 Juil 2009 - 19:03

    « Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ;
    Le jour succède au jour, et la peine à la peine.
    »
    { Alphonse de Lamartine }

    Le sang chaud dégoulinant de la bouche, un fin bout de chair crue. A cela s’ajoutait une peur omniprésente chez la proie. C’était beau, c’était bon. Le loup se plaisait à faire souffrir, aimait cette situation des plus glauque. Son gibier venait de stopper net, figé sur place. Fini les mouvements brusques pour se dégager, peut-être avait-il abandonné, effrayé par le fait que celui qui se nourrissait était un ancien ami nommé Tristan, ou simplement trop fatigué pour continuer à se battre. C’était bien dommage, la partie de chasse perdait tout son intérêt si la victime se laissait faire. Cependant, il ne fallait pas gâcher ce dîner déjà entamé. La bouche grande ouverte, un souffle chaud et une haleine immonde. Fenrir s’apprêtait à prendre une nouvelle bouchée. Toutefois, il fut interrompu dans son élan, Maximilien s’agitait une nouvelle fois, tentant de se dégager de son adversaire. C’était amusant de le voir lutter ainsi, sachant pertinemment que sa fin était proche et que bientôt son corps perdrait toute mobilité. Un petit cliquetis se fit entendre, puis le noir.

    Travis se leva, dans les nuages. Il avait le sentiment d’avoir été assommé, pourtant, seul son corps était mal en point. Il n’y avait aucune blessure extérieure, c’était plutôt des maux internes. Un crâne engourdi, comme empli de fourmi. Pourtant, ses idées étaient claires. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une chose, Tristan avait prit le dessus quelques instants. Puis les souvenirs de la prison lui revinrent, il avait hurlé pour aider Maximilien, pour qu’il ne se fasse pas dévorer. Maximilien ! Il tourna sur lui-même, cherchant son ami, son être aimé. Il le trouva, assis contre un mur, une main sur sa baguette brandie en direction de son épaule. Son épaule ! Bon sang ! Elle était rouge, elle coulait, elle suintait. Elle semblait même incomplète, tout comme son cou. Travis eu envi de fuir, de s’évader. Il fallait abandonner là la vérité. Il fit un premier pas, sentit son corps mal en point, comme s’il avait été écrasé par un énorme poids, et ce avec violence. Il leva la tête, y vit un imposant lustre solidement fixé au plafond. Il ne chercha pas à comprendre. Car c’était bien cette lampe qu’il avait reçue sur la tête, mais ce lustre était également un souvenir qui ne pouvait plus être changé. Ainsi, le plafonnier avait reprit sa place initiale, comme s’il n’avait jamais été déplacé, car c’était le cas. Les jambes de l’adolescent se mirent en marche, avançant de plus en plus rapidement. Il ne se préoccupait pas de la douleur, comme si celle-ci n’avait jamais existées, n’était que son imagination. Il traversait les couloirs du château, s’éloignait de plus en plus de la zone de crime. Cependant, en trente secondes effrénées d’une couse inutile, il se trouva face à Maximilien. Il ne s’arrêta pas, continua, changea de direction, pour finalement toujours revenir au point de départ. Après trois passages, il comprit qu’il était inutile de lutter, qu’il ne pourrait pas s’évader. Il était coincé dans ce souvenir, coincé avec le pire crime qu’il ait pu commettre. Il s’assit alors près de Maximilien, sans pour autant oser lui parler, oser le regarder. Il ne pouvait plus, pas après ce qu’il avait fait, pas après tout ce qui c’était passé, cet épisode qu’il ne pouvait que deviner.

    Travis – Ça ne finira donc jamais. Combien devrais-je en tuer pour qu’il me laisse ? Combien de temps encore me fera t-il souffrir ainsi. Combien de jours devrais-je subir sa vengeance ? Je ne voulais pas le tuer, je ne voulais pas. Ce n’était pas moi ! Je n’étais pas là ! C’était mon corps, putain de bras ! Putain de bouche !"

    Tout en parlant, il touchait les différentes parties de son corps, cherchait ce qui n’allait pas. Une cicatrice anormale qui aurait pu créer un lien avec son frère par exemple. Puis il enchaîna sur les souvenirs, arrêtant de penser à haute voix. Et sous ses yeux, les couloirs du château disparurent sans qu’il ne le souhaite. Une nouvelle fois, ils tombaient tout deux sans pour autant se toucher. Ils étaient encore bien loin d’avoir comprit comment fonctionnait une pensine semblait-il. Ils se trouvaient à présent dans une large pièce, généreusement éclairée et décorée de couleurs chaudes. La chambre de Tristan et Travis, l’été de leur première année. Les deux souvenirs discutaient gaiement, ignorant qu’ils étaient observés.

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeLun 20 Juil 2009 - 13:06

    Comme une Page Craquelée par le Désespoir Sabina23 Comme une Page Craquelée par le Désespoir Chace002
    « La force de l'amour paraît dans la souffrance. » Pierre Corneille


    TRAVIS_ « Tu fais erreur, moi c’est Tristan. Et je ne suis pas là pour t’aider ! »

    C’était impossible. Sous le coup de la surprise, Maximilien arrêta un instant de se débattre. L’information que venait de lui jeter ce monstre à la figure était bien trop effrayante, bien trop incongrue pour qu’il puisse encore esquisser le moindre mouvement. Tristan, le frère de son frère, son frère mort ? C’était invraisemblable. Jamais l’ancien serdaigle n’aurait fait une chose pareille et puis il était décédé. Il se trouvait actuellement au fond d’une tombe à pourrir, à moisir. C’était quelque chose d’autre qui se tenait aujourd’hui dans le corps de Travis, une chose horrible, un cannibale, un monstre, un dévoreur de chair et de sang…Mais le nom de Tristan ne cessait de scintiller dans l’esprit de Maximilien qui, toujours stupéfié par la phrase que venait de prononcer l’homme au corps de Travis, n’arrivait toujours pas à bouger. Ce qui permit alors au monstre de planter à nouveau violemment ses dents dans la chaire de son coup pour l’arracher violemment ce qui fit hurler Maximilien de douleur…Quelques élèves passaient par là et le serdaigle qui avait recommencé à bouger sous son bourreau ne cessait de les appeler, de les supplier de l’aider mais il savait que tous n’étaient que des souvenirs et que personne ne pourrait jamais venir le secourir ! Il était coincé ici avec ce monstre et il allait finir dévoré par…Cette chose qui venait à nouveau de le mordre en lui enlevant à nouveau des bouts de peau. Il saignait de partout et l’horreur venait lécher le sang comme si c’était du jus de citrouille, comme si son sang était une simple boisson rafraîchissante. Maximilien n’arrivait pas à savoir si il avait plus mal que peur ou plus peur que mal…IL tremblait de douleur et de terreur ! IL était perdu ! L’autre allait le tuer, le déchiqueter, le dévorer et lorsqu’il ne resterait presque plus rien ni de son corps ni de son esprit, il allait le laisser là, au fond de la pensine…Ces souvenirs allaient être son tombeau ! Il était fait comme un rat et allait mourir dans les pires souffrances !

    Non. Il fallait qu’il trouve une solution…Mais comment réfléchir alors qu’il sentait sa peau se faire mordre et arracher ? Il hurlait tant il souffrait et puis, tout d’un coup, ses yeux se posèrent sur le plafond et il vit enfin l’objet qui allait le délivrer : un lustre ! Un lustre qui par chance, se trouvait juste au dessus de Travis. C’était sa seule chance et même si l’idée de balancer un tel objet sur le corps de son ami lui faisait horreur…C’était sa mort ou le lustre et il avait choisi le lustre ! Il se remit donc en mouvement tout doucement et tandis que l’horreur continuait de dévorer sa chaire, il entreprit de glisser sa main dans sa poche pour en sortir s baguette magique et alors, enfin, il pensa le sortilège de délivrance : diffindo ! Aussitôt un éclair bleu jaillit du morceau de bois et se dirigea vers lustre qu’il défit du plafond. Celui-ci tomba alors sur le corps de Travis qui perdit connaissance à l’instant même où il reçu l’objet sur lui…Maximilien soupira de soulagement tandis que son sang et ses larmes coulaient…Il ferma un instant les yeux et lorsqu’il les ré ouvrit, le lustre était à nouveau au plafond. Il eut peur d’avoir halluciner mais constata que Travis était toujours évanouis. Il se rappela alors qu’il se trouvait dans un souvenir et dans les souvenirs, les choses se remettaient toujours à leur place…Il prit quelques secondes pour respirer calmement et appela à lui ses dernières forces pour se dégager du corps bien chaud de ce qu’il pensait être son ami et alors il se dirigea vers le mur. Il n’avait pas assez de force pour s’enfuir, ni pour quitter la pensine. Ses blessures lui faisaient trop mal, il fallait trouver une solution. Son corps était tout déchiqueté ! Il prit alors avec le bras qui était le moins endommagé, sa baguette magique tentant vainement alors de guérir ses blessures. Mais il n’était pas médicomage et il connaissait peu de sorts…Malheureusement les quelques sorts connus n’étaient pas assez puissants ! Il soupira et recommença encore et encore sans plus se soucier du monstre qui pouvait pourtant se réveiller à n’importe quel moment. Il n’avait plus de force, plus aucune force !


    MAXIMILIEN_ « Regenero, Regenero, Regenero ! »

    Rien ne fonctionnait. IL ne pouvait pourtant pas sortir de la pensine ainsi. De plus, il allait devoir prendre le corps de Travis avec et tout le monde allait l’accuser comme les gens l’accusaient pour Tristan. Pourtant Maximilien, en son fort intérieur, continuait de croire que ce n’était pas son ami qui avait fait cela. C’était quelque chose d’autre, quelque chose de méchant, de pervers, d’horrible, de monstrueux…Cette lueur d’horreur qu’il avait lu dans les yeux de son ami, c’était cette chose qui avait fait cela et pas Travis mais pour l’instant, Maximilien n’avait pas assez de force pour penser à tout cela ni pour pardonner au serdaigle ce qu’il venait de lui faire subir…Tout ce qu’il voulait, c’était ne plus avoir mal, arrêter cette souffrance, cette douleur qui lui déchirait les entrailles et qui lui donnait envie de vomir…Il était très concentré sur ses blessure et il pleurait. Il pleurait parce qu’il avait mal mais surtout parce qu’il ne savait pas quoi penser. Il aimait Travis de tout son cœur, il l’aimait tellement mais après ce qui s’était passé ce soir…Comment pourrait il encore le regarder dans les yeux sans avoir peur ? Tandis qu’il réfléchissait, il entendit des bruits de pas. Surpris et craintif, il leva les yeux et vit alors que Travis s’était réveillé mais que ce n’était pas le monstre aux commandes mais bien le Travis qu’il connaissait…Mais celui-ci était en train de courir, loin le plus loin possible et Maximilien n’avait pas la force de le retenir…Seulement voilà, Travis avait beau s’enfuir, il revenait toujours dans ce couloir et c’était assez logique, vu que c’était dans ce souvenir qu’ils étaient et dans ce souvenir, il n’y avait que ce couloir…Mais Travis continuait de courir parce qu’il ne voulait pas lui parler, ne voulait pas l’affronter et Maximilien n’avait pas la force de lui parler non plus et encore moins de lui courir après pour le retenir. De tout façon, le serdaigle aux cheveux noirs allaient finir par comprendre et en effet, quelques secondes après, celui-ci vint s’installer contre le mur aux côtés de Max. Par reflex, Maximilien s’écarta de quelques centimètres mais son geste lui fit horreur et l’amour qu’il portait encore à Travis l’empêcha de bouger plus. IL se contenta alors de garder la tête baisser et de continuer à essayer vainement et pitoyablement de se soigner. Il jugeait que ce n’était pas à lui d’entamer la discussion mais à Travis de le faire…

    TRAVIS_ « Ça ne finira donc jamais. Combien devrais-je en tuer pour qu’il me laisse ? Combien de temps encore me fera t-il souffrir ainsi. Combien de jours devrais-je subir sa vengeance ? Je ne voulais pas le tuer, je ne voulais pas. Ce n’était pas moi ! Je n’étais pas là ! C’était mon corps, putain de bras ! Putain de bouche ! »

    Ce n’était pas des excuses à proprement parlé ni une discussion convenablement engagée mais cela avait le mérite de confirmer à Maximilien ce qu’il savait déjà : c'est-à-dire que même si c’était le corps de Travis qui agissait ainsi, ce n’était pas son ami le coupable. Ce fut un soulagement et bien que cela n’expliquait pas tout, n’expliquait rien du tout en réalité, Maximilien, malgré la douleur, se sentit déjà beaucoup mieux. Mais que pouvait il répondre ? Ce n’était pas à lui que Travis c’était réellement adresser, c’était à l’adversité…Oh, comme Maximilien avait envie d’aller dans les bras de Travis pour y pleurer mais il avait peur, trop peur et puis tout ce qu’avait dis Travis sonnait bizarre quand même. La vengeance du qui ? De Tristan ? Alors c’était peut-être vrai ce que le monstre lui avait dit, que c’était Tristan ? Mais si Tristan mangeait, qui avait mangé Tristan ? Tout un tas de question son réponse et finalement, la seule chose que Maximilien trouva à dire fut :

    MAXIMILIEN_ « Tu connais un sort pour refermer mes blessures ? »

    Mais il n’eut pas la chance d’avoir une réponse car sans crier gare, le décors se remit à changer et à nouveau les deux serdaigles furent emportés par un tourbillon de souvenir qui les fit tomber, loin très loin dans la pensine. Persuadé que ce n’était pas de sa faute, Maximilien sut alors que Travis ne possédait pas encore du tout, l’art de se déplacer dans une pensine ! Il se laissa alors emporter par le courant des souvenirs, n’ayant pas la force de luter…A vrai dire, les seules forces qui lui restaient encore, il les utilisait pour ne pas céder à la douleur et pour ne pas tourner de l’œil…IL fallait d’abord qu’il trouve une façon de rendre ces blessures moins laide alors…Il tomba ! Ils atterrirent ensuite dans une grande pièce aux couleurs chaudes et joyeuses et il y avait deux garçons sur un lit. Deux garçons identiques qui Maximilien reconnu comme était Tristan et Travis lors de l’été de la fin de leur première année. Les deux bambins discutaient joyeusement sans se douter qu’ils étaient observés…Maximilien était assis par terre et s’était à nouveau glisser jusqu’à un mur pour pouvoir s’appuyer. IL regardait Travis qui observait la scène en pleurant presque…Les souvenirs devaient être douloureux pour lui et la seule chose que Maximilien trouva à dire fut :

    MAXIMILIEN_ « C’est chez toi ? »

    Question idiote mais un faussé s’était créer entre les deux amis et Maximilien n’avait ni le courage ni l’envie d’aller réconforter son (ancien ?) ami ! IL avait bien trop mal à vrai dire, physiquement et moralement, pour s’occuper de lui. C’était égoïste et c’était bien la première fois de sa vie que Maximilien pensait d’abord à lui avait de penser à Travis mais la quantité de sang qu’il perdait était bien trop énorme pour qu’il puisse s’intéresser à quelqu’un d’autre pour l’instant. IL ne savait même pas si il allait savoir rester réveiller, il commençait à tourner de l’œil tandis que le parquet de la chambre se transformait en une marre de sang qui allait disparaître dés leur départ…Maximilien trouva quand même la force de murmurer :

    MAXIMILIEN_ « Travis, aide moi à arrêter le sang de couler ! »

    Le serdaigle aux cheveux blonds et aux yeux bleus venait d’enlever son t-shert pour le plaquer violament contre son épaule afin de tenter d’arrêter au moins un des saignement mais…Cela ne marchait pas trop…


Spoiler:

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeSam 26 Sep 2009 - 11:23

    « On ne fuit jamais assez loin et
    « on ne se fuit jamais assez longtemps !
    Car toujours vous rejoint l'inadmissible.
    »
    { Victor-Lévy Beaulieu }

    Maximilien – "Tu connais un sort pour refermer mes blessures ?"

    Travis ne prêta aucune attention à son ami. Perdu dans ses pensées, dans les souvenirs qui défilaient devant ses yeux à la manière d'une vidéothèque. L'un d'eux revenait régulièrement. Un cours instant de concentration et les images devenaient réelles. La pensine jouissait d'un nouveau souvenir qu'elle prenait plaisir à offrir à ses habitants. De leur côté, les deux élèves de Serdaigle tombaient une nouvelle fois dans l'immensité du récipient magique. Ils atterrirent rapidement et sans douleur, du moins pour Travis, dans la chambre des deux jumeaux, telle qu'elle était quelques années plus tôt. La scène qui s'y déroulait n'avait rien de surprenant, il s'agissait simplement de deux frère discutant et s'amusant, se promettant une amitié sans fin. Mais ils ne s'arrêtaient pas là, se jurant une entraide éternelle, une vie dans laquelle jamais ils ne pourraient êtres séparés. Allant jusqu'à se couper légèrement la paume de la main, et concrétiser le contra par un pacte de sang

    Maximilien – "C’est chez toi ?"

    Travis – "Oui et non, je ne sais pas si j'y ais toujours ma place."

    Les paroles furent difficiles à prononcer, autant parce qu'il avait peur de perdre une deuxième famille qu'il redoutait la présence de Maximilien. Il s'en voulait tellement que le simple fait de le sentir prêt de lui le mettait mal à l'aise, cependant, il ne pouvait partir, et il devait le soigner.

    Maximilien – "Travis, aide moi à arrêter le sang de couler !"

    Des perles de tristesses glissaient négligemment sur les joues de Travis. Il ne voulait pas voir la blancheur de son ami, ni le sang qu'il sentait s'étaler jusqu'à sous ses chevilles à terre. Mais pourtant, il ne put s'empêcher de le regarder. Proche de l'évanouissement, tout les deux. La peur s'empara de Cohen, plus fort encore que cela n'avait jamais été le cas. Ce fut alors l'élément qui déclancha toute la suite. Une suite d'évènements, plus rapides les un que les autres. D'abord il y eut cette vibration énorme, insupportable. Les tympans brûlaient, les dents claquaient, les corps s'emblaient se déformer. Puis vint un flash éblouissant, aveuglant. S'en suivirent des chocs de toutes par, provoqués par la chute des livres entourant le repère que c'était construit Travis. Cela continua avec un cri assourdissant, celui de la bibliothécaire surprise par le cadavre couvert de livres. Elle accourut alors, affolée.

    Bibliothécaire – "Encore un mort !!!"

    Travis sortit alors de sous la pille, surpris d'être sorti de la pensine sans même l'avoir souhaité. Il regarda la bibliothécaire, ahuri, désemparé. Mais il n'avait qu'une chose à faire.

    Travis – "Aidez moi !"

    Il tenta de soulever son ami, celui-ci semblait inconscient. Il fut rapidement couvert de sang alors que la bibliothécaire sortait sa baguette et souleva le corps d'un simple geste. Même sous le choc, elle restait toujours aussi vive.

    Bibliothécaire – "Que c'est-il passé ?!"

    Travis – "Vite on l'emmène."

    Il préférait éviter les questions, ne souhaitant qu'une chose, sauver Maximilien. Ils coururent donc dans les couloirs et escaliers pour se rendre à l'infirmerie. Les portes s'ouvrirent d'elles même à leur aproche. Ils déposèrent le blessé sur le lit le plus proche, puis hurlèrent après l'infirmière qui arrivait tranquillement.

    Infirmière – "Mr Cohen, asseyez vous là et nous allons vous soigner tout ces blessures, vous saignez beaucoup on dirait."

    Travis – "Pas moi ! Lui !"

    Il pointait du doigt son ami, celui-ci tentait de lever la tête, sans résultat.

    Infirmière – "Bien, mais asseyez vous là, je vais m'occuper de vous après. Tu peux retourner à tes livres toi."

    Accompagné d'un grand sourire, elle ramena la bibliothécaire à la porte alors que celle-ci était loin d'être une priorité.

    Infirmière – "Bon alors, qu'est-il arrivé ? Et asseyez vous donc."

    Travis – "Je... Je... Je sais plus, mais on s'en moque."

    Il commençait à perdre patience alors que l'infirmière retournait dans son bureau chercher quelques papiers à remplir avant toute chose. Le Serdaigle n'était plus capable de se contenir, il se mit à hurler.

    Travis – "Occupez vous de lui !!! Il va mourir !!!"

    L'infirmière se décida enfin à ausculter son patient prioritaire, un peu déboussolée de voir la gravité des blessures.

    Infirmière – "Il ne s'en remettra pas tout de suite..."

    Travis – "Et bien faites votre maximum, vous êtes là pour ça ! Et pendant que vous y êtes, pourriez vous lui effacer la mémoire sur les quelques dernières heures ?"

    Il sentait que Fenrir était proche, prêt à prendre le contrôle car la tristesse et la colère étaient bonnes pour lui. Cependant, il préférait s'assurer que son ami le resterait, malgré les évènements. Il commençait déjà à partir, maintenant qu'il le savait en sécurité, il ne se sentait pas capable de rester plus longtemps.

    Infirmière – "Je ne peux faire cela, et que lui est-il donc arrivé pour que vous me demandiez cela ? Je devrais en parler au directeur. Et allez vous assoire, je m'occupe de vous après."

    Ses paroles ne furent aucunement prises en compte, il aurait fait de son maximum, c'était déjà cela. Et pour ce qui était du directeur, il ne s'en préoccuperait sans doute pas étant donné l'état du château. Il quitta donc la pièce, la conscience tranquille, du moins c'est ce qu'il montrait.

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MessageSujet: Re: Comme une Page Craquelée par le Désespoir Comme une Page Craquelée par le Désespoir Icon_minitimeSam 24 Oct 2009 - 12:37

    Comme une Page Craquelée par le Désespoir Sabina23 Comme une Page Craquelée par le Désespoir Chace002
    « C'est la fin des poèmes, c'est la vie de nos vies...
    C'est la fin des souffrances...
    » Damien. Saez


    Le monde se remit à tourner autours de lui, les images défilaient, le temps se jouait des deux adolescents en leur montrant sa toute puissance à travers le nombre incalculable de souvenir qu’ils traversaient. Le temps savait tout, le temps reflétait tout y compris les meilleurs moments, y compris la pire moment parce que malgré sa douleur fulgurante, malgré le sang qui coulait et malgré la vitesse du tourbillon, Maximilien le voyait ses images, ces petits films qui constituaient la vie de Travis et il faisait partie de cette vie alors il s’apercevait dans les bras de travis, en face de travis, en train de jouer avec Travis. Léo se trouvait parfois sur ces images torturantes qui leur exposait tous ces moments heureux qu’ils avaient partagés et qui malheureusement n’étaient plus. Tout avait changé et le temps le savait bien, le temps voulait leur montrer que, peut-être, plus jamais ils ne seraient aussi proches. Maximilien souffrait de ses blessures mais il souffrait encore plus de ce remémorer par ce bref passage dans un tourbillon de pensine, tous ces souvenirs magnifiques qu’ils avaient communs, toutes ces choses et histoires parfaites qu’ils avaient vécu et qui semblaient bien loin maintenant. Le monde se couvrait de noir, l’espoir se couvrait d’absence et les cœurs devenaient si sombres qu’il semblait presque impossible d’y retrouver la moindre parcelle de joie… Oui, les temps changeaient mais malheureusement pas toujours en bien et ces images plus heureuse les unes que les autres fit prendre conscience à Maximilien de l’horreur qui les entouraient maintenant, de la tristesse qui était devenu leur maître et de cette crainte qui avait élue domicile au plus profond de leurs âmes…Pourrait il un jour comprendre ce qui arrivait à Travis, pourrait il un jour lui pardonner ? Sans doute que oui mais il devait d’abord savoir, il devait d’abord écouter les explications de son meilleur ami, de son frère et c’était cette lumière qui lui apparut tandis qu’il tombait dans le gouffre de la mémoire…Malheureusement, l’atterrissage arrêta violement ses pensées et lui rappela aussi la douleur physique qu’il était en train d’endurer.

    Le cul sur le sol, l’air hébété, le jeune serdaigle se mit à observer les alentours. Dans quel souvenir venait il encore de tomber, que souvenir allait encore venir le hanter lui et son frère de cœur ? C’était une chambre. Une petite chambre bien aménagée qui contenait deux jeunes garçons qui devaient avoir entre douze et treize ans. Les deux étaient exactement les mêmes, on aurait dit qu’un miroir se tenait entre eux. Les mêmes cheveux noirs leur tombaient sur les épaules, les mêmes yeux noirs perçant les traversaient et la même bouche légèrement rose leur permettait de parler et de parler, ils ne s’en privaient pas. Les deux garçons étaient de véritable moulins à paroles et il fallut par longtemps à Maximilien pour comprendre que ces deux jeunes hommes n’étaient autres que Tristan et Travis Cohen, les deux jumeaux de serdaigles. Le temps s’était bien écoulé depuis l’histoire de cette chambre. Maintenant le premier était décédé et le second venait presque de manger son meilleur ami…Mais que se passait il donc ?


    MAXIMILIEN_ « C’est chez toi ? »

    La question était stupide et peut-être même un peu maladroite mais le jeune blond n’avait pu se résoudre à garder le silence lorqu’il avait vu quelques larmes couler silencieusement sur les joues de Travis. IL venait peut-être de le tuer presque mais il restait son frère de cœur et il savait qu’il souffrait, qu’il souffrait peut-être tellement qu’il ne se rendait même plus compte de ces actes et puis, Maximilien savait au fond de lui que cette chose qui l’avait mordu, qui lui avait arraché la chair n’était pas le jeune serdaigles au cheveux noir, c’était quelque chose d’autre, un monstre puissant peut-être mais Travis ne pouvait pas être responsable de cela…C’était impossible !

    TRAVIS_ « Oui et non, je ne sais pas si j'y ais toujours ma place."
    MAXIMILIEN_ « Travis…Ne dis pas cela ! »

    Qu’aurait il pu répondre d’autre ? Qu’aurait il pu lui dire ? Maximilien ne savait pas comment réagir ni comment il était sensé se comporter face à Travis. Il devait réfléchir, il devait être seul pour essayer de comprendre et prendre du recul par rapport à la situation. Malheureusement, cela n’allait pas être possible parce que le Serdaigle se sentait de plus en plus mal, il perdait beaucoup de sens et il sentait sa tête tourner. Il avait mal, il avait envie de vomir sous cette douleur qui lui tiraillait les entrailles. IL n’avait plus la force de penser à Travis, ni même de l’aider, il devait surtout tenter de rester en vie ! Par réflexe, il rassembla ses dernières forces pour enlever son t-shert. Ce même t-shert qui lui collait à la chair et qui lui arracha un gémissement lorsqu’il du le détacher des blessures ensanglantées et collantes qui avaient collé sa chaire à son vêtement et puis, lorsque se fut fait, il le pressa fortement contre son épaule qui saignait plus que les autres mais le tissus fut rapidement trempé et rouge de sang. Il n’avait plus le choix alors dans un gémissement à peine audible, il tenta d’appeler Travis à l’aide mais il n’eut pas la possibilité de voir la réaction de son ami car tout devint noir et Maximilien s’évanouit…


    Une lumière, une lumière traversait ses paupières pour atteindre ses pupilles. Une lumière vive et aussi blanche que la pureté de la vierge. Le serdaigle clignota un instant des yeux afin de s’habituer à cette soudaine luminosité et puis enfin il peut observer les alentours. Des murs blancs, des lit blancs : il se trouvait à l’infirmerie ! Mais pourquoi ? Il ferma les yeux pour se concentrer et les derniers évènements lui revinrent en mémoire. Travis et lui à la bibliothèque, Travis et lui dans la pensine, Travis et lui en train d’observer cette femme mourir, Travis et lui dans le dortoir de serdaigle, Travis devenant fou et lui sautant dessus, lui s’enfuyant dans un couloir de la pensine, Travis lui courant après, Travis le mordant, Travis le dévorant, Travis et lui discutant, Travis et lui dans la chambre des jumeaux, Lui saignant à la mort et puis le noir ! C’était abominable ! Que s’était il donc passé ? Qu’était il donc arrivé à Travis, comment donc était il arrivé là ? Il ne trouvait qu’une seule explication : Travis après avoir manqué de le tuer, lui avait sauvé la vie en l’emmenant ici envers et contre tous les risques qu’il prenait parce qu’il était clair que les gens allaient l’accuser. Maximilien savait qu’il était temps de retrouver Travis… Il se redressa alors et voulu sortir de l’infirmerie sans même remarquer qu’il était en pyjama. Assis sur le lit il rassemblait ses forces pour partir lorsque…


    FEMME_ « Monsieur Middle, Vous êtes réveillé ! Puis je savoir ce que vous faites ? Recouchez vous tout de suite et prenez ces médicaments vous avez encore besoin de dormir et de prendre des forces ! »

    L’infirmière venait d’arriver et n’avait pas l’air tellement d’accord avec le fait que le jeune Middle sorte de son lit pour parcourir les couloirs. Mais Maximilien était têtue et il tenta de se défaire des mains de l’infirmière qui voulaient le recoucher mais peines perdues. IL n’avait en effet pas encore recouvert toutes ses forces et elle gagna rapidement la bataille lui enfonçant en même temps une cuillère d’un sois disant remède miraculeux mais dégoûtant dans la gorge. Maximilien se sentit partir à nouveau en s’endormant et la seule chose qu’il trouva à dire avant de plonger dans un sommeil réparateur fut le nom de son meilleur ami sans savoir qu’il n’aurait plus jamais la chance de le revoir, plus jamais la chance de s’expliquer avec lui, de le comprendre, de l’aider. Et tandis que Maximilien s’endormait innocemment, le sort venait de décider que plus jamais il ne pourrait serrer son frère contre lui…

    MAXIMILIEN_ « Travis… »


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