Appelo Mor†em (old)
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Une nuit sur l'escalier [Libre] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Louan Lown
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MessageSujet: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeDim 4 Jan 2009 - 17:45

    Minuit passé, un silence de plomb dans la maison des Poufsouffles. Pourtant au milieu du dortoir des cinquièmes années, se tiens une silhouette, celle d’un jeune homme. Le regard dans le vague, cela fait un moment qu’il se tient ainsi au milieu de la pièce sombre. Sa respiration est régulière, son rythme cardiaque tout autant, pourtant il y a quelque chose de bizarre, hormis le fait qu’il se tienne là, sans bouger, ne serrais-ce qu’un scille. Ce qu’il y a d’étrange, c’est le fait que son visage n’exprime rien, en effet il est totalement neutre. Son regard est vide.

    Finalement, contre toute attente, tel un zombi, il finit par avancer, quittant alors la pièce. L’air complètement absent, il passe dans la salle commune, dans cette dernière se trouve un couple, installé sur le canapé. Dans un premier temps, la présence de Lou fait sursauter le jeune homme, se plaçant devant la jeune fille, de sort qu’il ne la voit pas dans son plus simple appareil, lui laissant le temps de se rhabiller, il l’interpelle alors :

    Inconnu« Tu pourrais quand même t’excuser de… »

    Lou n’entendit pas la fin de la phrase, il venait de franchir la porte, se trouvant alors dans le couloir froid des cachots, mais cela ne semble pas le déranger. Il faut quand même préciser que Lou ne porte qu’un simple pantalon de flanelle. Restant un instant dans les couloirs, avec pour seul bruit celui du vent glacial. Reprenant sa marche nocturne, il se dirige lentement vers le Hall, sous le regard éberlué de quelque tableau encore réveillé. Ces derniers on beau parler, l’interpeller, rien ne semble interrompre la possession que Lou à entreprit. Mais où va-t-il ? Pourquoi ? Cela même lui ne le sais pas, mais une chose et sur, il si rend. Passant devant le tableau des cuisines, s’il avait tendu l’oreille, il aurait pu entendre quelques conversations, preuve que certains élèves n’avaient pas suffisamment mangé ce soir ou bien qu’ils avaient trouvée intéressant de faire une petite escapade. A présent il passé devant le bureau du concierge, elle avait beau être très gentille, mieux valait ne pas la réveiller, bien que cela ne semblait pas être le souci de Lou qui passa d’un pas tranquille devant la porte.

    Dans le Hall, seules quelques lumières éclairent la vaste pièce, sans quoi elle en serait bien plus sombre. Il s’arrêta un instant, Sur sa gauche se trouvé la grande porte qui donné sur le parc, en face de lui, les grande porte de la grande salle et sur sa droite les escaliers qui permettait d’accéder aux nombreux étages. Il semblait hésitant quand à la direction à prendre. Finalement, il se tourna vers les escaliers, s’avança vers ses derniers, monta quelques marches et se posa sur l’une d’elle. S’allongeant, il semblait avoir décidé de finir sa nuit ici. Un troupeau d’éléphant ne l’aurait pas réveillé. Et oui, Lou est somnambule. Il ne se rend donc pas compte de ce qu’il fait dans la nuit. Et sa nuit cette fois là, il la passa dans le Hall froid de Poudlard.

    Il devait être au alentour de 7h, lorsque les premiers élèves dévalèrent les escaliers qui mené à la grande salle. Bien vite, il se forma un attroupement tout autour de Lou, qui lui dormait encore. Quelque se décidera-t-il à le réveiller ?

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMar 3 Fév 2009 - 19:10

    LEO_ « Max réveille toi »

    Le jeune adolescent aux yeux bleu n’obtint qu’un grognement de la part de son ami. En effet, Maximilien Middle, du haut de ses seize ans était couché sur le ventre, la tête plongée dans son oreiller, la couette recouvrant tout son corps comme si ça allait le dissimuler aux yeux inquisiteur de Léo Sanchez. Comme si il allait réussir à échapper à cette voix qui venait sans cesse lui crier dans les oreilles pour le tirer de son sommeil et lui enlever son rêve. Ce doux rêve ci précieux dans lequel il n’avait qu’une envie : s’y replonger et y rester. Un rêve sucré et doux, mais si il ouvrait les yeux il allait le perdre et sans doute même aussi l’oublier. Oh non, il n’avait pas envie de se faire aveugler par une lumière blanches, pas envie de devenir sourd à cause de la voix nasillarde et criarde de bien trop de prof. Il préférait et de loin rester au fond de son lit bien chaud, enfoncé dans son matelas jusque dans le trou de fesse. Ouai, il allait faire ça, nier Léo jusqu’à ce que celui-ci s’en aille et le laisse dormir…Il s’imaginait déjà pouvoir rester toute la journée, les yeux fermé, les membres engourdie par le sommeil : ce confort qu’il n’échangerait contre rien au monde. Mais il pouvait toujours rêver, et c’était bien le cas de le dire, parce que Léo était bien plus têtu que lui, en tout cas en ce qui concernait les affaires d’école et le fait d’être ponctuel, personne n’avait jamais autant agacé Maximilien sur une question d’heure et pourtant ce qu’il l’aimait son Léo mais pas en ce moment, en ce moment il voulait juste entendre le pas de son ami quittant la pièce mais c’était espérer beaucoup trop…

    LEO_ « Max je te préviens, je t’envoie un jet d’eau à la figure si tu ne te lèves pas tout de suite ! »
    MAXIMILIEN_ « huum »
    LEO_ « Bon très bien, j’appelle Travis »

    Maximilien ouvrit violement les yeux. Certes un jet d’eau n’était pas très agréable, mais Léo n’avait jamais du en arriver là et puis il n’aurait sans doute jamais oser réveiller son ami d’une telle façon. Et ça Maximilien le savait bien, donc il s’était contenté de grogner, espérant vainement faire fuir son ami…Mais Léo avait plus d’un tour dans son sac et il avait sorti l’arme suprême : Travis…Tout à l’heure j’avais dis que personne n’était plus stricte avec les horaire que Léo, c’était faux, Travis le surpassait et de très haut. En plus de cela, Travis avait une détermination à tout épreuve, qui pouvait supporter tout et n’importe quoi contrairement aux oreilles de Maximilien qui ne résistaient pas cinq minutes au bavardage incessant du serdaigle aux longs cheveux noirs. En effet, telle était l’arme qu’utilisait Travis pour sortir le jeune Middle de son lit. Il parlait, parlait et parlait, récitant tout et n’importe quoi et généralement il choisissait de réciter les cours d’histoire de la magie comme si il se trouvait dans une pièce de théâtre, empêchant Maximilien de se rendormir et surtout le rendant cingler. Rarement Léo avait du avoir recours à l’arme Travis parce qu’il savait bien que dés qu’il menaçait Max de l’appeler, celui-ci était vite debout et en effet, Maximilien était à présent assis sur son lit, soupirant comme un buffle tout en se frottant les yeux encore endormis et surtout, comme dis précédemment, aveuglé par la lumière du dortoir que Léo refusait d’éteindre !

    MAXIMILIEN_ « Espèce de Troll ! »
    LEO_ « Bonjours Maximilien, moi aussi je suis content de te voir ! »

    Le sourire éclatant que Léo arborait sur son visage arracha une grimace à Maximini qui soupirant se leva enfin complètement pour commencer à s’habiller. Il enfila un jeans troué qui traînait par terre et par-dessus rajouta un t-shert blanc qui lui aussi était par terre coincé entre deux lits. Une fois habillé, le jeune attrapa un déodorant qui lui aussi traînait dans cet incroyable fourbis, pressa deux vois le petit pchit sous ses épaules et sortit avec son sac de cours sur les épaules. Il n’avait plus adressé un seul mot à son ami Léo mais il ne lui en voulait pas. Maximilien n’était juste pas de ceux qui parlaient en souriant le matin et qui gambadaient gaiement. Il était plutôt du style un peu renfrogné, qui grognait au déjeuné et durant une bonne partie de la matinée jusqu’à ce qu’il soit bien réveillé…Et ça Léo le savait bien, donc maintenant qu’il avait réussi à tirer Maximini du lit, il n’allait pas commencer à lui faire la conversation, ça devenait trop risquer...Enfin bon, Maximilien descendait donc petit à petit les marches dans l’espoir d’aller dans la grande salle lorsqu’il aperçu un attroupement pas loin dans les escaliers. Curieux malgré tout, il se dirigea vers l’endroit où se trouvait le cercle de tous ces élèves et ce qu’il vit le surpris : Louan Low, son petit frère de cœur dormait au milieu de tout le monde sans se soucier de rien, sans s’inquiéter qu’on allait parler de lui dans les couloirs, que beaucoup allaient le taquiner par la suite avec cette histoire, sans remarquer que tous le regardait comme si il était un animal en cage. Maximilien ne pouvait pas supporter cela. Il se mit alors devant tout le monde, croisa les bras et dit d’une voix forte :

    MAXIMILIEN_ « Vous n’avez que ça à faire ? Allez dégagez de là, ou je vous en colle un à tous, je rigole pas ! Cassez vous, ou retenue pour tout le monde »

    Les élèves ne se le firent pas dire deux fois. Déjà la menace de se prendre un poing de la part de Maximilien Middle en avait fuir pas mal et pour ceux qui ne le connaissaient pas, la retenue et l’insigne de préfet en chef sur son t-shert suffirent à les faire partir. Maxou s’assit alors à côté de Louan et lui posa une main sur l’épaule :

    MAXIMILIEN_ « Hé Louan, debout »


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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 21:50

    Il regardait tout autour de lui, où pouvait-il bien se trouver, une chose était sûr, l’ambiance qui y régné était fait pour le mettre à l’aise. On pouvait entendre un doux fond musical, qui se résonné avec douceur dans cette grande salle. De-ci de-là de petite table, sur chacune d’elles des bougies, qui donnait une ambiance tamisé à la salle. Mais pourquoi se trouvait-il ici ? Était la question qui le travaillait depuis l’instant ou il c’était trouvé, on ne sait trop comment, dans ce lieux si magnifique. Alors qu’il se posait toutes ses questions, le vacillement des bougies à côté de lui, fit qu’il tourna la tête vers l’entrée de la pièce et ce fut là qu’il l’aperçu. Dans une robe bleu nuit aussi scintillante que le pétillement de ses yeux, elle s’avançait lentement vers lui, un sourire doux et frais comme la rosé du matin embellisse son visage. Il n’en revenait pas, elle était là devant lui et lui souriait. Oui, Magdalena Nox, celle pour qui il éprouvé bien plus que l’amitié qu’il lui montrait devant autrui, était là ce soir pour lui. Elle était à présent devant lui, tout sourire, elle déposa sa main sur son épaule. Avant même qu’elle ne le touche, il imaginé la douceur de cette dernière. Alors qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il la découvrit froid et dure. Etrange. Et puis pourquoi la musique si douce l’instant d’avant devint telle se vacarme si incessant et si pénible. Tout cela n’avait pas de sens. Elle le regardait toujours, avec le même sourire, le même regard, comme si elle voulait le rassurer. Pourtant si prêt, elle semblait si loin de lui. Le contact qu’il avait avec elle était toujours aussi froid et aussi dure. Il voulait lui parler mais ni parvenait pas, devant elle, il redevenait ce petit garçon timide que son frère avait longtemps charrié. Elle le rendait tout autre. Ce fut elle qui parla la première.

    Magdalena « Vous n’avez que ça à faire ? Allez dégagez de là, ou je vous en colle un à tous, je rigole pas ! Cassez vous, ou retenue pour tout le monde »

    Oui c’était bien c’est lèvre qui bougé. Ces douces lèvres qu’il rêvait temps d’effleurer, mais pourquoi lui parlait-elle ainsi, elle si douce d’ordinaire. Encore une fois, tout était en décalage, avec ce à quoi il s’attendait, cela n’avait aucun sens. Encore une fois il voulait parler, protester, comprendre pourquoi elle lui parler ainsi. Il remarqua alors que le vacarme s’estompé petit à petit, comme s’il s’éloigner de lui. Les bougies autour d’eux vacillés comme pour s’éteindre, le décors petit a petit s’effaçait, et surtout il la voyait s’éloigner de lui, encore une fois, jamais elle ne saurait à lui. Il devait se faire une raison. A cet instant il sentit une autre main sur son épaule et de nouveau cette voie qui lui parlait.

    Personne« Hé Louan, debout »

    Quoi ? Qui ? Où ? Il ne comprenait pas ce qui ce passé. Il essayait d’ouvrir les yeux, la lumière l’éblouissait, il ne savait pas où il se trouvait. En revanche la personne qui lui parlait, il la connaissait, ça il en était sur. A présent il y voyait clairement, devant lui Max, celui qu’il considérait comme son deuxième grand frère. Il le regarda avec de grands yeux, prenant alors conscience de l’endroit où il se trouvait et de la tenue qu’il portait.

    Lou « Max, qu’est ce que je fais là ? Je comprend pas»

    Son regard était celui de quelqu’un de complètement perdu et le regard des gens sur lui n’arrangeait pas les choses pour deux sous. Il n’avait jamais vu quelqu’un torse nu, il ne manquerait plus que Mag passe par là. Alors seulement il comprit que ce qu’il avait cru voir l’instant d’avant n’était qu’un rêve. Il comprit la froideur qu’il avait ressentit avant et la dureté aussi, du au marche de l’escalier. Alors soudain il comprit, il avait encore fait une crise. Alors il regarda de nouveau Max.

    Lou « Dit sa fait combien de temps que je suis là, a jouer le centre d’attention de tout le monde ?»

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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMar 3 Mar 2009 - 20:38

    Il avait un visage d’ange. Le poufsouffle ainsi allongé sur l’escalier dégageait une telle innocence inconsciente que Maximilien en fut ému. Ses grands yeux fermés semblaient clos pour l’éternité comme si il était plongé dans un sommeil profond et sans douleur, un doux sommeil plein de rêve, de joie et de tranquillité. Ses cheveux blonds coupés assez cours était légèrement en batail et donnait l’impression que le jeune venait de faire un match de Quidditch. Son corps entortillé sur cet escalier de façon inconfortable fit sourire le jeune serdaigle. Sa bouche rose tremblait de temps en temps sou sa respiration. Ses membres était par endroit couvert de chaire de poule, sans doute avait il eut bien froid durant la nuit. Poudlard n’était pas réputé pour la chaleur extrême de ses couloirs bien au contraire, c’était un véritable frigo surtout la nuit que les dalles bien froides glaçaient encore plus. Maximilien sentit un grand sourire se former sur ses oreilles en observant ainsi son petit protégé dormir à l’abris des problème, totalement insouciant et inconscient du monde qui autours de lui le regardait comme si il se fut trouvé derrière la cage d’un zoo. IL dormait tout simplement. Louan était plongé dans le plus beau et le plus merveilleux des mondes. Un monde joyeux, souriant, cool où plus rien ne comptait plus que le bonheur du cœur. Un monde de rêve. L’inconscient se réveillait pour faire apparaître au devant de nos yeux et de nos cœurs nos plus profonds désirs libérant ainsi toute la souffrance récoltée, toute la douleur et la haine à travers un sommeil réparateur qui apaisait les esprits et les âmes. C’était quelque chose de tellement merveilleux que Maximilien eut le cœur brisé de vois tous ces élèves autours de son cher Louan pour discuter voir même se moquer au lieu de le laisser jouir tranquillement de sa joie intense. Il soupira, il n’avait pas le choix. Usant de ses pouvoirs il se retourna alors vers tout le monde pour hurler. Il avait bien l’intention de tous les faire déguerpir. Ainsi il finit par menacé de retenue tous les imbécile qui ne le connaissant pas étaient restés. Ceux-ci fuirent alors comme des mouches sur les quelles on aurait fait battre la main. Attristé de rompre un si beau cycle Maximilien finit par s’approcher du jeune avec un petit sourire désolé pour lui demander de se réveiller.

    MAXIMILIEN_ « Hé Louan, debout »
    LOUAN_ « Max, qu’est ce que je fais là ? Je ne comprends pas. »

    Les yeux profonds de son ami le fixé avec un air étonné et surpris. Il ne comprenait vraiment pas ce qu’il faisait ainsi sur l’escalier. C’était à vrai dire la question que s’était posé Maximilien aussi après tout rares étaient les élèves qui choisissaient de dormir ainsi sur une dalle froide et glacée dans une position inconfortable et douloureux et la seule raison qui vint à l’esprit du serdaigle fut alors que Louan devait avoir fait une crise de somnambulisme. Maximilien était sincèrement désolé pour lui. Non seulement le poufsouffle avait passé une nuit dans l’escalier mais en plus son histoire allait rapidement faire le tour de l’école. Mais Maximilien ferait tout pour le protéger. Si il entendait une seule personne parler de ça aujourd’hui, il lui collerait la poing sur le nez sans aucun remord. Il en avait marre que les gens se mêlent de la vie privée des autres. N’avaient ils que ça à faire s’occuper des rumeurs et les faire passer au plus. Middle n’avait jamais réussi à comprendre l’état d’esprit des jeunes qui s’amusaient à calomnier, racontait avec une hypocrisie écoeurante et dévorante qui provoquait une certaine nausée à notre bleu et argent national.

    LOUAN_ « Dit sa fait combien de temps que je suis là, a jouer le centre d’attention de tout le monde ?»
    MAXIMILIEN_ « Pas très longtemps. Ne t’inquiète pas ce sera vite oublier. Dis moi Louan, Tu as faim ? »

    Maximilien avait préféré rassurer son ami parce qu’en vérité il ne connaissait pas la réponse. Il était arrivé après les autres et ne savait pas exactement depuis combien de temps le cercle s’était formé. Mais il connaissait bien les habitudes des élèves et il savait bien qu’ils n’étaient pas levés depuis bien longtemps. Conséquence ces élèves stupides n’avaient pas pu être ici agglutiné depuis des millions d’années. Quelques minutes tout au plus. Maximilien fit un sourire à son ami et rajouta alors :

    MAXIMILIEN_ « Allez viens. Je t’invite à manger à pré au lard. Tampis pour les quelques cours du matin. IL y’a longtemps qu’on a pas parler ! »


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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 13:23

[Squattage de Aaron, première !]


    Cuchulainn courait sur une plage de sable bleu. Evidemment, l’eau n’était pas de sa couleur habituelle, elle semblait avoir décidé de porter de l’orange. Très belle couleur. Envie de se baigner dans du jus de citrouille ? Tandis que son chien laissait ses empreintes un peu partout, Aaron, vêtu d’un bermuda bleu à triangles blancs était assis en tailleurs et dessinait. Sur ses jambes : une planche de dessins. Sur la planche : une feuille. Sur la feuille : la représentation d’une noix de coco.

    Aaron « T’en penses quoi, toi ? »

    Le jeune sorcier tendit son œuvre à l’animal qui se précipita vers lui. Le chien s’assit en face du dessin et pencha la tête, comme s’il réfléchissait. Puis, ses babines se mirent à bouger et une voix familière mais à des kilomètres de ce que l’on ait en droit d’attendre de la part d’un chien s’exprima.

    Winter « Allez, réveille-toi, je te rappelle qu’on doit aller à la bibliothèque avant le cours de métamorphoses. »

    Grognements… Aaron ouvrit légèrement les yeux, le dortoir était presque vide, seul Winter était encore là, habillé et faisait son sac. Lui, se trouvait encore au lit, sur le ventre, une jambe dépassait de ses couvertures. Il se redressa et bailla silencieusement en repensant à ce rêve stupide. Nul besoin d’être un génie pour savoir que son compagnon à quatre pattes lui manquait et qu’il avait envie de soleil. Le bleu et bronze tourna la tête en direction de la fenêtre. Elle donnait sur un ciel plutôt gris. Nouveaux grognements.

    Winter « Tu comptes prendre ton petit déj’ dans cette tenue ? »

    L’intéressé baissa les yeux. Il portait un caleçon vert et un T-shirt noir. Non, c’était pas une tenue correcte pour sortir. Il s’étira tout en décrétant :

    Aaron « Gnnnnnnon… »

    Un sourire exaspéré se posa sur le visage de son camarade. Aaron avait passé beaucoup de temps sur un devoir de sortilèges la veille et en avait même oublié l’heure. Trop de sérieux, tue le sérieux… Ah non, ça c’était plus un truc que dirait Lynne.
    Il se leva et se prépara.
    Une fois descendu dans la salle commune, il ne fut pas surpris de voir que son ami était déjà parti. Le connaissant, il venait certainement de finir de manger et se dirigeait vers la bibliothèque. Le brunet sortit de la salle, son sac sur le dos, les mains dans les poches. Prêt à commencer cette journée et désireux de garder ses forces pour les cours du matin. Tant pis s’il n’allait pas à la bibliothèque, Winter comprendrait.

    Sur le chemin, il croisa un groupe de filles matinales qui pouffait gaiement. Loin de s’en préoccupait, le jeune homme les croisa et les dépassa lorsque son oreille se révéla être plutôt indiscrète.

    Commère à la jupe très courte « Non mais vous avez vu son dos ? Il était trop craquant ! Tous les Poufsouffles devraient être comme ça ! Enfin, s’ils dormaient tous dans les escaliers de l’entrée, ça serait quand même un peu encombrant. Mais au fait, comment il est arrivé là ? »

    Commère au gros ruban rose « Il avait sûrement trop chaud dans son lit. Mais le plus important, comment il s’appelle ? »

    Commère aux sourcils dessinés très finement « Je croit que le préfet l’a appelé Louan… »


    Aaron « Oh flûte ! »

    Les filles s’arrêtèrent soudainement et se retournèrent, mais Aaron avait déjà filé. Il se précipitait vers le hall pour retrouver son ami qui, de toute évidence, avait passé une nuit fraiche. Louan lui en avait parlé, de ces crises de somnambulisme. A l’époque, le bleu et bronze lui avait conseillé de s’enchaîner au lit pour éviter ce genre de désagrément, mais bien sûr, les idées de Aaron… Bref, pour une fois apparemment, Louan s’était abstenu de suivr les conseils de son ami. Il faudrait qu’il ait une sacré discussion avec les garçons du dortoir concerné quant aux mesures à prendre à l’avenir.
    Dévalant les marches, il retrouva le Poufsouffle en question discutant avec Maximilien dans les escaliers. A en juger par sa tenue, les commères n’avaient pas mentit. Le Serdaigle enleva son sac et, d’une main, défit sa veste. Après avoir mit son sac en bandouillé il s’avança rapidement vers les deux sorciers.

    Aaron « Un Poufsouffle qui teste le confort des escaliers… Ca ne pouvait être que toi, Louan. »

    Ainsi le bleu et bronze cacha son inquiétude par un faible sourire. Il tendit à son ami sa veste pour éviter qu’il n’attrape encore plus froid que ce qu’il avait déjà. Il poussa un soupir et regarda son camarade pendant un moment. Ensuite, il se tourna vers Maximilien, le regarda un court instant en lui lançant un très simple :

    Aaron « Salut. »

    Oui, il ne portait pas ce mec dans son cœur. Mais vu qu’il ne lui avait jamais rien fait personnellement… et surtout, vu qu’il était préfet, la plus minimale des civilités était de rigueur.
    Il reporta son attention sur Louan et vit en le détaillant globalement qu’il avait les pieds nus. Sans hésiter, il enleva ses baskets et les poussa vers lui. C’était comme ça qu’il réagissait, Aaron. Voir son ami comme ça lui donnait froid, il n’avait pas besoin d’y réfléchir, il avait froid aux pieds rien qu’en l’observant, et cela ne se calmerait seulement quand Louan aura les pieds au chaud. Après, quant à savoir s’il s’agissait là d’une crise de surprotectionisme ou bien d’une manifestation des étranges idées qu’avait le brunet, la question demeurait…

    Aaron « Tu me devras une nouvelle paire de chaussettes. »

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Louan Lown
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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 18:13

    MAXIMILIEN_ « Pas très longtemps. Ne t’inquiète pas ce sera vite oublier. Dis moi Louan, Tu as faim ? »

    Louan « Oui euh si tu le dis, moi j’en suis moins sur mais bon, on verra bien. »

    Les évènements peut ordinaire dans ce genre, reste plus ou moins longtemps dans les mémoires des élèves de Poudlard, Lou en avait bien conscience, jusqu'à ce qu’un autre évènement survienne, il serait un moment sur les lèvres de tous le monde. Mais une chose rassurante cependant, ces dernier temps, les évènements peut ordinaire voir hors du commun, tel que les marécages gluants dans les couloirs, étaient plus que rependu, alors il y avait de forte chance en effet qu’on l’oubli vite. Max avait raison.

    MAXIMILIEN_ « Allez viens. Je t’invite à manger à pré au lard. Tempi pour les quelques cours du matin. Il y’a longtemps qu’on n’a pas parlé ! »

    Louan « Oui pourquoi pas, c’est vrai que je commence à avoir fait » jetant coup d’œil à sa tenu « euh laisse moi juste le temps de me changer, car je suis pas sur qu’en caleçon ils m’acceptent ou que ce soit et puis je me suis donné assez en spectacle pour aujourd’hui non ? »

    Et puis il commençait aussi à avoir un peu froid et cela se voyait aux adorables petits boutons qui apparaissent lors de telle circonstance, ce que l’on appelle en d’autre terme « chair de poule ». Ce qui le fit sourire, car cela lui rappelé vaguement un souvenir d’enfance. Oui la première fois qu’il avait entendu cette expression, il avait comprit « poulpe » et le répété à tors et à travers, ce qui faisait rire tout le monde. Déjà il avait le dont de se rendre ridicule. Une voie le sortit alors de ses pensées enfantines.

    Aaron « Un Poufsouffle qui teste le confort des escaliers… Ca ne pouvait être que toi, Louan. »

    Se retournant, il ne fut pas du tout surpris de trouver son meilleur ami. Ce dernier déposa sa veste sur les épaules de Lou, qui le remercia d’un grand sourire, autant dire que cela n’était pas négligeable. Et après avoir salué Max, il lui passa ses chaussure, ce qui l’amusa beaucoup, une vraie mère poule cet Aaron. Non vraiment, des amis comme lui, cela se faisait rare, il fallait l’avouer.

    Louan « Ben que veux-tu, je suis comme ça moi et pour les chaussettes, t’inquiète pas, j’en ai tout un stock, alors tu n’aura qu’a venir te servir.*sourire*. Max venait de me proposer d’aller manger un morceau en ville, ça te dit ? »


    Ce tournant alors vers Max

    Louan « Sauf si ça te dérange, car je propose mais je détourne un peu ton invitation, je veux pas…Enfin… »

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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeSam 28 Mar 2009 - 11:39

    Maximilien Middle et Louan Low étaient deux jeunes garçons très proches. Malgré leur faible différence d’âge, Maximilien se sentait très responsable du poufsouffle, il y avait un liens de protection entre eux et Maximilien avait réellement pris Louan sous son aile et ce depuis la première année du jaune et noir. Ils avaient partagé tellement de choses depuis lors. Entre les discussions, les câlins, les confidences, les explication, l’entre aide, on pouvait vraiment dire que ces deux là étaient de vrais amis, toujours là l’un pour l’autre, toujours là pour s’écouter, pour s’apprécier, pour s’aimer et pour se le montrer. Leur relation n’avait rien d’ambigu bien au contraire. Maximilien avait pris dans le cœur de Louan la place du grand frère qu’il ne pouvait pas avoir à poudlard et Louan avait pris la place dans le cœur de Maximilien du petit frère qu’il n’avait jamais eut et qu’il aurait pourtant du avoir. Ils étaient si bien ensemble. Maximilien prenait souvent Louan dans ses bras et ils se parlaient à cœur ouverts de tout ce qui n’allait pas. Le serdaigle était toujours là pour le protéger quoi qu’il arrivait, il y avait toujours Maximilien pour pointer sa baguette ou menacer de retenue le moindre petit imbécile qui venait s’en prendre à ce petite poufsouffle au cœur d’or que Maximilien aimait énormément. Il fallait dire que leur rencontre n’avait rien de normal, elle était plutôt même assez extraordinaire et Maximilien s’en souviendrait toujours. Il était à cette époque là en deuxième année et il flânait au bord du lac en compagnie de Léo. Ils papotaient un peu, ravis d’être de retour à Poudlard. Léo disait que ses parents lui manquaient, Maximilien expliquait qu’il se sentait plus chez lui que dans le château Middle et la discussion allait bon vent lorsque tout d’un coup il entendit un cri derrière lui : « Maaax ! » et avant qu’il ne pusse dire quoi que ce soit, il fut surpris par une petite boule jaune qui venait de se jeter dans ses bras. Surpris, Maximilien répondit un cours instant à l’étreinte avant de le repousser et de demander des explications à ce poufsouffle qu’il n’avait jamais vu. Celui-ci rouge comme une tomate, lui expliqua que de dos il ressemblait énormément à son grand frère, Max qui était malheureusement un moldu ! Maximilien eut un large sourire et fut prise d’une forte affection pour ce petit garçon à qui le grand frère manquait cruellement. Si bien qu’il le serra contre lui et lui expliqua qu’ici il serait son grand frère et le protégerait de plus, il s’appelait Maximilien alors il y avait une ressemblance n’est ce pas…

    AERON_ « Un Poufsouffle qui teste le confort des escaliers… Ca ne pouvait être que toi, Louan. »

    Maximilien fut interrompu dans ses souvenirs par une voix grave et forte. Sursautant, il se retourna vivement pour constater que se tenait à côté de lui un serdaigle qui ne l’appréciait pas particulièrement. En effet, Maximilien n’avait jamais su pourquoi mais Aeron n’avait jamais pu le voir en peinture et ce depuis leur première rencontre ce qui était bien dommage finalement parce qu’ils auraient pu apprendre à se connaître. De plus, Maximilien qui n’avait pas l’habitude de se sentir ainsi détesté pour rien, se sentait en permanence mal à l’aise en présence du jeune homme. Lui qui d’habitude ne reculait devant rien ne savait vraiment pas comment l’aborder, comment faire un pas vers lui sans se faire brusquement remballer. Soupirant de voir qu’Aeron était ami avec Louan, il le vit avec effroi enlever son pull pour le tendre au poufsouffle. Maximilien n’avait même pas particulièrement remarqué que le poufsouffle était en caleçon. Quel piètre ami faisait il en ce moment ! Certes il avait écarté tous les autres crétins, certes il lui avait proposé de l’emmener manger mais comment donc n’avait il pas remarqué qu’il avait froid ! Maximilien se serait bien caché dans un trou de souris en ce moment. Il était même prêt à enlever son pantalon et à la donner à Louan. De plus alors qu’Aeron le saluait d’un faible et froid « salut », celui-ci enleva aussi ses baskets pour les tendre aux jeunes hommes en ajoutant une petite touche d’humour :

    AERON_ « Tu me devras une nouvelle paire de chaussettes. »
    LOUAN_ « Ben que veux-tu, je suis comme ça moi et pour les chaussettes, t’inquiète pas, j’en ai tout un stock, alors tu n’aura cas venir te servir. Max venait de me proposer d’aller manger un morceau en ville, ça te dit ? »

    Bravo Louan ! Celui-ci venait de mettre les deux pieds dans le plat, sans le savoir bien sûr. Maximilien se sentit de plus en plus mal à l’aise. Le pull puis les baskets l’avaient presque tué parce que si il s’était rendu compte de la nudité de son ami plus tôt, si ça lui avait sauté au cerveau, il lui aurait immédiatement tendu tous ses habits, T-shirt, pantalon et tout compris. Ce n’était pas la première fois qu’il devait le faire et pas uniquement pour Louan mais plusieurs de ses amis avaient des absences ces derniers temps : Travis, Timothé et il lui arrivait souvent de les retrouver plus tard dans des endroits bizarre, les habits troués etc et il avait pris l’habitude de leur tendre ses propres habits. Il aurait pu en faire de même avec Louan mais qu’importe, l’idée de déjeuner avec Aeron ne l’enchantait guerre. Se retrouver pendant une heure en face d’une personne qui nous détestait n’était pas très agréable et Maximilien ne savait pas comment dire à Louan qu’il n’avait pas trop envie. Il cherchait dans sa tête une tournure de phrase pour ne pas blesser le poufsouffle mais celui-ci le devança en se retournant vers lui et en lui demandant :

    LOUAN_ « Sauf si ça te dérange, car je propose mais je détourne un peu ton invitation, je veux pas…Enfin… »

    Comment résister à ce petit visage d’ange, comment résister à ce sourire innocent ? Maximilien ne pouvait pas refuser ce plaisir au jeune poufsouffle qui voulait avoir au près de lui deux de ses amis…Maximilien ne pouvait pas lui dire non ! IL se dit alors que peut-être ce repas ensemble pourrait arranger un peu les choses avec Aeron. Il finit alors par hausser les épaules et par répondre dans un sourire :

    MAXIMILIEN_ « Pas de soucis, je vous invite tous. On te raccompagne jusqu’à ta salle commune, tu file te changer et on y va. Ça vous va ? »

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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeSam 28 Mar 2009 - 22:19

[Eh bien, Maximilien, on ne sait pas taper « A a r o n » correctement ? ^^]


    Louan « Ben que veux-tu, je suis comme ça moi et pour les chaussettes, t’inquiète pas, j’en ai tout un stock, alors tu n’aura cas venir te servir. Max venait de me proposer d’aller manger un morceau en ville, ça te dit ? »

    Là, Aaron se força à ne surtout pas sourire, sinon, même le joyeux Poufsouffle verrait à quel poing il serrait les dents. Passer du temps avec Maximilien… La torture. Pourtant, il n’arrivait pas à en vouloir à son ami, celui-ci pensait bien faire. Il fallait dire que la relation entre le préfet et le noir et jaune était un peu comme un pincement aux yeux du brunet. Il la cautionnait uniquement parce qu’elle était de nature purement fraternelle. Car combien de demoiselles avait-il vu souffrir à cause du sixième année ? Combien de larmes avaient coulé à cause de ce type ? Bien que les mathématiques et lui ne soient pas fâchés, Aaron préférait ne pas faire le compte. Surtout que Aria faisait partie des victimes. Et croyez-le, voir une personne que l’on apprécie souffrir à cause de ce genre de… Ben ça refroidit beaucoup. Mais Louan adorait « Max », et c’était apparemment réciproque. Ils étaient comme des frères, tous les deux. Et, sans être un génie, on voyait bien que cela leur faisait du bien. Du coup, à chaque fois que les deux frangins de substitution se retrouvaient (et se prenaient dans les bras), Aaron en profitait pour se trouver une issue de secours et les laisser à leurs retrouvailles. Bien sûr, Louan avait remarqué le comportement froid du Serdaigle vis-à-vis de son grand frère de cœur, aussi, il voulait en connaître la raison. Mais sachant à quel point son frère lui manquait et qu’il en avait besoin, Aaron avait toujours préféré lui dire que ce n’était pas grand-chose. Car oui, après tout, ce n’était rien, collectionner de trophées de cœurs brisés et faire du mal à une fille super, c’étaient pas grand-chose. Alors pourquoi dramatiser ? Pour faire de la peine à son meilleur ami ? Hors de question !
    Voilà pourquoi Aaron préférait ignorer Maximilien autant que possible, faire comme s’il n’existait pas. Et en général, il y arrivait très bien en dépit de sa position de préfet, là il suffisait au cinquième année d’obéir (ou pas) sans rien dire. Bref, il n’était pas bien compliqué de deviner à quel point Aaron se sentit embarrassé en entendant le jaune et noir l’inviter avec enthousiasme à manger avec eux. Il avait une drôle de façon de le remercier, celui-là. Alors qu’il essayait de se trouver une bonne raison de décliner l’invitation (rester plus de dix minutes à moins de 10 mètres de Maximilien Middle, non mais vous vous rendez compte ?), Aaron eut le plaisir d’entendre Louan demander la permission au préfet. Sautant sur l’occasion, le bleu et bronze ajouta:

    Aaron « Oui, je ne voudrai surtout pas déranger, et puis… »
    Maximilien « Pas de soucis, je vous invite tous. On te raccompagne jusqu’à ta salle commune, tu file te changer et on y va. Ça vous va ? »


    *Ooooooooh…*
    Raté, tout aurait été plus simple si Maximilien avait profité de l’occasion pour refuser. N’importe quel prétexte aurait suffit. Du manque d’argent de poche au fait que l’air se gèle quand les deux Serdaigles se trouvent face à face. Mais non. Il n’en fit rien. En même temps, vu à quel point il était riche, le premier argument ne pesait pas grand-chose. Mais loin d’avoir perdu tout espoir, Aaron s’empara d’un nouvel argument pour tenter de battre en retraite. Il pointa vers Maximilien un regard totalement dénué d’expression, enfin, il n’y aurait pas moins d’expression si Aaron s’adressait là à un mur de pierres.

    Aaron « Et puis il y a cours… Je ne voudrais pas que tu aies des soucis en tant que préfet… »

    Ha ha ! La répartie britannique, tout en pince-sans-rire. Si bien que ça pouvait parfaitement paraître sincère. En fait il s’en fichait complètement que Maximilien ait des problèmes. D’ailleurs, comment un préfet digne de ce nom pouvait se permettre de demander à des étudiants de sécher les cours le temps d’un repas. Lui préférait aller en cours plutôt que de manger avec l’homme qui a fait tant de mal à Aria. Qu’importe la raison de leur rupture, s’il avait eut assez d’estime pour elle, il aurait fait des efforts. Mais non, il avait préféré laisser passer une chance de montrer à Aaron qu’il avait tord à son propos et avait même fait empirer la situation. Comment pourrait-il manger tranquillement en face de ce sorcier ?
    C’était sans compter sur Louan. Le Poufsouffle n’étant pas habitué à voir Aaron se montrer froid avec qui que ce soit n’aurait certainement rien noté de sarcastique dans sa réplique, croyant peut-être même qu‘il s‘inquiétait pour Maximilien. Et si son ami insistait vraiment… Il n’aurait pas d’autre choix que de rendre les armes et de les accompagner. L’amitié pouvait être un fardeau bien difficile à porter, parfois… Heureusement, elle valait largement le coup.

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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMer 22 Avr 2009 - 12:57

Spoiler:

    A cet instant Lou se rendit compte du faussé qui séparait ses deux amis. Oh bien entendu il savait qu’il ne s’apprécier pas beaucoup, mais, il ne pensait pas à ce point là. Comment deux êtres, qui au fond se ressemblaient, pouvaient-ils avoir une opinion aussi négative sur l’autre. Seulement voilà, notre cher Lou les aimait autant l’un que l’autre et il n’aimait vraiment pas cette situation. Quoi ? Mais non, pourquoi pensez-vous cela ? Bon peut être un peu. Et puis mince, c’était l’occasion de les faire se rapprocher. Ce « petit déjeuner » tombait vraiment bien finalement. Comme quoi son somnambulisme n’avait pas toujours de mauvais coté.

    Aaron « Oui, je ne voudrai surtout pas déranger, et puis… »
    Maximilien « Pas de soucis, je vous invite tous. On te raccompagne jusqu’à ta salle commune, tu file te changer et on y va. Ça vous va ? »

    Il sourit. Il était content, la réaction de Max lui faisait vraiment plaisir. Oui vraiment, il ne s’était pas attendu as une telle réaction. Cependant, la réaction d’Aaron lui était assez prévisible, même s’il ne le montrait pas sur son visage, il le connaissait bien et connaissait son point de vu sur Max, notamment en rapport et surtout en rapport avec Aria. Ah Aria. Il s’avait que Max avait eu une histoire avec elle, mais il ne lui en tenait pas compte, non pour lui c’était de l’histoire ancienne. Il n’avait pas encore parlé de son attachement a cette dernière à Max, un jour il lui dirait, quand il le jugerait opportun.

    Louan « Non pas la peine d’aller jusqu’au dortoir. Après tout nous sommes des sorciers non ? »

    Il rigola. Pourquoi n’y avait-il pas pensait plutôt. *Acio vêtement*. Et en un rien de temps, il se retrouva avec un t-shirt, un pantalon et des chaussures dans les mains. Ce qui était vraiment mieux s’il voulait pouvoir être accepté en ville. Il enfila alors ses vêtements, rendant ses affaires à Aaron. Ben oui, ses chaussures pourraient lui être utiles pour se rendre en ville avec eux. Mais voilà…

    Aaron « Et puis il y a cours… Je ne voudrais pas que tu aies des soucis en tant que préfet…»

    Louan « Aller Aaron, tu ne vas pas trouver une excuse pour ne pas venir. Vient avec nous, avec tout ce qui se passer à l’école, en sortit un peu ne nous ferra pas de mal. »


    Oh oui, quand Lou avait une idée derrière la tête, il n’en démordait pas. Et cela ses deux amis le savait très bien. Aussi ne lâcherait-il pas prise sur ce fameux déjeuner. Et puis comme il l’avait dit à Aaron, sortir de cette école leur ferait le plus grand bien. Et puis il espérait aussi que de cette façon il échapperait au regard moqueur de ces camarades.

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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 21:47

Spoiler:

    Une situation ironique en emmène automatique une autre. C’était ce que Maximilien venait d’apprendre. En effet, le fait que Louan, son pet protégé voir son petit frère était le meilleur ami d’Aaron, ce serdaigle de malheur qui l’avait toujours jugé et condamné sans le connaître était déjà assez ironique comme ça. Pourquoi donc le destin s’était il entêté à vouloir faire en sorte qu’Aaron et Maximilien se retrouvent coincés ensemble autours de Louan qui totalement innocent comme d’habitude leur proposa d’aller boire un verre tous ensemble. Pourquoi ne pas élever des hippogriffes ensemble tant qu’on y était ou pourquoi ne pas fonder un club d’ami chez les serdaigle avec Aaron et Maximilien comme exemple. C’était absurde comme demande et n’importe qui s’en serait rendu compte mais Louan restait Louan pour le plus grand bonheur du petit blondinet d’ailleurs. Parce que oui, il aimait cette innocence chez son ami, ce sourire joyeux, cet air enfantin qu’il arborait bien souvent mais aujourd’hui, il l’appréciait un peu moins parce que cette merveilleuse innocence allait l’obliger à s’installer à la même table qu’Aaron, pire à discuter avec lui…Oh ce n’était pas bien grave parce que finalement, Maximilien n’avait rien contre son concitoyen de serdaigle bien au contraire, il l’avait toujours intrigué. La haine venait surtout de l’autre côté et ça, le jeune Middle ne l’avait jamais compris. Qu’on le déteste, il pouvait facile l’admettre et le concevoir mais qu’on le haïsse à ce point là sans avoir pris le temps de le connaître, c’était quelque chose qui le dépassait totalement parce que c’était à l’antithèse de ses principes…Maximilien ne jugeait jamais personne que ce soit sur des constatations ou des témoignages : il voulait toujours d’abord parler à cette personne, discuter avec elle et apprendre à la connaître avant de se faire une idée. Ensuite, si cette personne n’était pas de celle qui s’entendait bien avec lui, ou peut-être même de celle qui faisait des choses que Maximilien désapprouvait alors l’adolescent leur vouait une indifférence sans égal mais détester quelqu’un ? Non pourquoi faire, ce serait témoigner de l’intérêt à cette personne et elle n’en n’était pas forcément digne. Il n’y avait donc que deux choix : soit je t’adore, soit je m’en fiche de toi. ET c’était bien pratique et bien clair dans l’esprit de Max. IL n’y avait que deux exception à cette règle : Baël Owned et Thomas Morgan que Maximilien exécrait. Ils le révulsait et il ne pouvait rien contre ça mais avant de ressentir ces sentiments, il avait pris le temps de leur parler un minimum…Aaron ne lui avait jamais adresser la parole, à quelques exceptions près mais il l’avait toujours rejeter et la preuve en ce moment même…

    AARON_ « Et puis il y a cours… Je ne voudrais pas que tu aies des soucis en tant que préfet… »

    Maximilien sentait bien que ce n’était que des excuses bidones. Aaron ne voulait simplement pas venir avec eux. Déjà, depuis qu’il était là, il n’avait même pas adresser la parole à Max, il ne lui avait même pas dis bonjour alors bien évidemment que le préfet se sentait déjà un peu rejeté mais il n’en n’avait rien montrer pour la simple et bonne raison qu’il se doutait qu’Aaron était inquiet pour Louan et avait d’autres scrout à fouetter que de le saluer mais maintenant pourquoi refuser ? Les cours qu’ils avaient ce matin étaient facilement rattrapable et puis ils ‘ne avaient déjà manquer la moitié. Ensuite comme si Aaron se souciait des devoirs de préfet de Maximilien. Il savait que Max séchait quelques cours et n’avait jamais eut d’ennuie, d’ailleurs le serdaigle lui-même se demandait parfois comme cela se faisait mais au lieux de chercher une raison. Non finalement tout ce qui poussait Aaron à refuser cette invitation, c’était que Maximilien allait faire parti de la virer et que donc ils allaient devoir se parler…Mais heureusement Louan était là pour rattraper le coup :

    LOUAN_ « Aller Aaron, tu ne vas pas trouver une excuse pour ne pas venir. Vient avec nous, avec tout ce qui se passer à l’école, en sortit un peu ne nous ferra pas de mal. »

    C’était bien son petit poufsouffle préféré ça ! Innocent mais rusé. En effet, Louan avait finalement bien raison. Aaron cherchait des excuses et ils avaient tous les trois besoins de se détendre avec les évènements de l’école…Maximilien n’avait pas envie de s’en souvenir alors il chassa d’un coup de tête l’image de l’armoire qui avait fahit les écraser Timothé et lui et il reporta son attention sur Louan. Il savait qu’il valait mieux pour le poufsouffle de ne pas aller en cours ce matin. Beaucoup se moquerait de lui et c’était quelque chose que Max voulait éviter. Personne n’avait le droit de critiquer Louan mais il ne pouvait pas être là en permanence pour s’assurer que ces langues de basiliques ne crachent pas trop leur venin alors il préférait emmener Louan loin et lui changer les idées et ce même si il devait supporter Aaron, il était prêt à le faire pour son ami…Et puis peut-être celui-ci se rendrait il compte, qu’il l’avait mal évaluer, c’était une occasion comme une autre de construire quelque chose avec cet autre serdaigle. Maximilien prit alors son plus beau sourire et plaçant une main sur l’épaule de Louan, il s’adressa à Aaron comme si il s’agissait d’un ami ou tout du moins d’une connaissance. Il essayait simplement de détendre l’atmosphère et de lui montrer un côté qu’Aaron n’avait jamais vu de lui vu qu’il n’avait jamais chercher à la voir : Le Maximilien souriant, joyeux, accueillant et prévenant.

    MAXIMILIEN_ « Louan a raison. Allez viens, ne te fais pas prier. Ça nous changera les idées et puis ne t’inquiète pas pour moi…je ne risque pas grand-chose et vous non plus, c’est jurer, je veillerait à ce qu’il ne vous arrive rien ! Allez viens Aaron, on y va ! »

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MessageSujet: Re: Une nuit sur l'escalier [Libre] Une nuit sur l'escalier [Libre] Icon_minitimeMer 5 Aoû 2009 - 12:57

    Il regarda tour à tour ses deux amis. Aaron semblait très distant, ce dont il n’avait pas vraiment l’habitude. D’ordinaire, il aurait été le premier à dire oui pour cette fameuse excursion en dehors de l’école. Tout était prétexte à sortir, à sauter quelques heures de cours. Pourquoi était-il si différent ? Pourquoi ce cherchait-il des excuses ? Lou parviendrait à trouver, même s’il devait se montrer bien plus présent que d’ordinaire, plus agaçant. Oui cela énervera son ami, mais c’était pour son bien. Il fut content de voir que Max était de son avis. Même si ses intentions n’était pas les même, cela lui faisait plaisir de voir qu’il était prêt à mettre ses différents de côté.

    MAXIMILIEN_ « Louan a raison. Allez viens, ne te fais pas prier. Ça nous changera les idées et puis ne t’inquiète pas pour moi…je ne risque pas grand-chose et vous non plus, c’est jurer, je veillerais à ce qu’il ne vous arrive rien ! Allez viens Aaron, on y va ! »

    Il lui sourit, pour lui montrer combien il apprécier son geste. Il ce doutait que cela n’était pas facile. Puisque Max avait fait un pas, il espérait qu’Aaron verrait les choses différemment et qu’il se déciderait à les accompagner. Aaron venait d’ailleurs de ce rapproché de lui. Il attrapa son bras et l’éloigna un peu de Max.

    Aaron « Ecoute Louan, je ne suis pas très bien en ce moment, je n’ai pas spécialement envie de sortir, ne m’en veux pas, ne le prend pas pour toi. Je n’ai vraiment pas envie de sortir, et ce n’est en rien contre Maximillien »

    Louan l’écouté, ce n’était pas dans les habitudes d’Aaron.

    Louan « Si je comprend bien, rien de ce que je ne pourrais dire aujourd’hui ne te fera changer d’avis. Et bien si c’est vraiment ce dont tu as besoin. »

    Il lui adressa un sourire amical. Expression de sa compréhension. Mais Aaron devait ce douté que Lou n’en resterait pas là. Il chercherait à comprendre pourquoi. Il regarda son ami s’éloigné, sans se retourner. Il n’y avait pas à dire il était vraiment étrange. Louan revint vers Max, lui sourit et haussa les épaules, lui spécifiant son incompréhension.

    Louan « Et bien je t’annonce que nous sortirons seulement tout les deux en famille »

    Il émit un léger rire à sa tirade. Ce n’était pas souvent qu’il disait aussi ouvertement considérer Max, comme un membre apparent de sa famille. Autant dire que cela représenté beaucoup pour lui. Ce fut donc avec Max, qu’il se dirigea vers la sortit de l’école. Cette sortit leur ferait le plus grand bien, à tout les deux, il en était persuadé.

    THE END

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