Quelle agitation dans le dortoir des filles de Gryffondor depuis plusieurs...il ne fallait pas chercher bien loin...le bal de Noël arrivait à grand pas, et ces jeunes demoiselles ce demandé ce qu'elle allait bien pouvoir mettre et surtout qui allait bien pouvoir les inviter...a chaque fois qu'elles croissaient un garçon c'était la débandade total, c'était à qui lui plairaient le plus...et patati et patata…

Le grand jour était arrivé, inutile de vous dire l'ambiance dans le dortoir ce matin là. L'ambiance était plutôt électrique, les grands préparatifs commençait alors pour toutes les jeunes filles, il fallait au moins tout cela pour être prête pour le soir...toute non, l'une d'elle tentait tant bien que mal, d'essayer de retrouver le sommeil, mais cela semblait cause perdu d'avance. Jetant un regard noir à ses camarades, elle se leva et tranquillement, quitta le dortoir pour se rendre, toujours en nuisette, dans la salle commune... il y régnait quasiment la même ambiance que dans le dortoir, même certains garçons semblaient atteint par cette folie passagère, ce qui la fit sourire...cette situation était vraiment du n'importe quoi...non pas qu'elle même ne si rendrait pas, bien au contraire, puisque celui qui faisait battre son cœur, l’avait invité, mais de la à en faire tout un cinéma, Lia restait une jeune fille assez simple.

Mais ses camarades de chambre ne l’entendait pas de cette oreille, non pas du tout. Elles étaient venues la chercher dans la salle commune, la tirant par le bras. Le programme de la journée était pour ainsi dire déjà tout planifier. Un petit tour dans le village afin de faire les dernières petites emplettes. C'est-à-dire une nouvelle robe pour Lia, qui avait prévu de mettre une robe toutes simple, au grand drame d’Aly, qui ne le voyait pas de cette yeux. Ce qui prit tout de même une bonne partie de la journée. Bien vite arriva 18h et tout ceux qui aurait cru la vague d’agitation passé, avait bien tord, car elle en fut d’autant plus importante.

Ce fut finalement sur les coups de 20h, une fois que la salle commune des Gryff commençait à se vider considérablement de ses membres, que Lia sortit du dortoir et de sa maison pour prendre la direction de la grande salle, lieux où se déroulé la soirée. Ses cheveux étaient détache, retombant gracieusement sur ses épaules en de fine ondulation. La robe pour laquelle elle avait finalement opté, sous les conseils de sa petite sœur. Taillé dans la soie, elle était à la foi un mélange de blanc et d’argent jouant des effets de lumière, comportant un petit bustier plissé. Un robe qui marqué tout à fait ses formes sans pour autant les mettre en avant. Elle porter à son coup un petit collier en argent et à son poignet le bracelet assortie, cadeau de sa mère a cette occasion, cadeau qui se transmettait de mère en fille. Une tenue qui malgré son élégance, resté tout à fait simple, fidèle à Lia. Qui malgré l’importance de cette soirée, avait tenu à rester elle-même aux yeux de la personne qui l’avait invité.

Personne qui jusqu'à ce soir, sera resté inconnu à ses amies, ou presque. Il y a une personne qui se doute de son identité : Allison, sa petite sœur d’adoption. Cette dernière connaissant les deux personnes concernées, ne serait pas pour rien dans cette invitation. En effet tout c’était déroulé quelques jours au paravent, lors d’une rencontre tout à fait fortuite. Au cours de la conversation, Timothé avait finalement lancé le sujet de bal et avait avec, un peu de gêne, annoncé son invitation. Lia, malgré la surprise, avait accepté avec grand plaisir. Même si elle n’avait pas bien su pourquoi il l’avait choisie elle, alors qu’il pouvait y aller avec n’importe laquelle des filles de cette école ou presque. Elle s’en faisait une joie, ce qui avait certainement éveillé les soupçons de Miss Cleveland.

Elle arrivait à présent dans les derniers escaliers qui mené à la grande salle, le bruit qui parvenait du bas de ces derniers, faisait comprendre que déjà nombres de personnes attendaient leurs cavalières ou cavaliers parfois. Inspirant un grand coup, elle continua sa descente, une fois parvenu sur les dernières marches, elle le chercha du regard. Son cœur s’accélérant de minute en minute. Elle ne le voyait pas, peut-être n’était-il pas encore arrivait, ou peut-être ne le voyait-elle tout simplement pas, caché par une autre personne. En revanche, elle voyait bien ses camarades aux bras de leurs cavaliers, elles étaient plus splendides les unes que les autres, même Lynne avait fait un effort. Bien vite son regard fut attirait par un autre regard, aussi plus que le sien. Elle venait de l’apercevoir. Elle descendit les dernières marches et s’avança vers lui.

Spoiler:

Il était vraiment très tôt ce matin-là lorsque Timothé ouvrit les yeux, avec l’impression d’avoir dormi seulement deux ou trois minutes. Cependant, depuis quelques semaines, cela se produisait sans arrêt, pratiquement toutes les nuits, sauf celles où il s’endormait très tard. Et donc, le sorcier avait fini par s’habituer à ce phénomène bizarre et il était rare, à présent, qu’il somnole en cours. Il aurait pu envoyer promener tout le monde et se recoucher pour plusieurs heures, mais un sentiment de nervosité bien ancré dans son estomac depuis son réveil l’empêchait de le faire. Cette journée-là était particulière, spéciale. Surtout pour Timothé. Car le bal ne signifiait pas seulement une occasion de s’amuser et de libérer sa tête des études et des problèmes, mais il signifiait aussi… une chance de gagner le cœur de sa dulcinée pour de bon. Il n’avait qu’elle en tête depuis quelques jours, si bien que tous ses amis, peut-être mis à part Allison qui complotait avec Julia et lui en même temps, se demandaient pourquoi Timothé était aussi rêveur. On l’apercevait toujours perdu dans ses pensées, un sourire bête éclairant ses lèvres, comme si son intelligence venait soudainement de retomber au même stade que lorsque le serdaigle avait deux ans et demi. Et encore là, selon Maximilien, c’était peu dire !

FLASH BACK

« C’est moi qui paye, alors c’est moi qui décides mon cœur ! »
« Mais… »
« Pas de mais Timothé. Il te va à merveille, donc ce n’est pas la peine de me supplier ! »

Un fils et sa mère argumentaient sur le chemin du retour depuis au moins quinze minutes. Et le sujet de controverse aurait bien fait rire ses camarades. Il s’agissait de son habit de bal, rien de moins ! Ce n’est pas le prix exorbitant que sa mère avait déboursé qui agaçait son garçon, mais bien la couleur. Un blanc cassé à couper le souffle, mais qui, selon Timothé, se démarquerait beaucoup trop des autres. Et le serdaigle détestait se détacher de la masse de la sorte. Pourtant, il avait essayé des dizaines d’habits noirs très élégants qui auraient plu à sa cavalière, mais il avait fallu que maman et son porte-monnaie choisissent le blanc. Au moins un gris aurait été moins voyant… mais pas la peine de raisonner sa mère. Et de plus, jamais il n’aurait l’argent suffisant pour s’en payer un lui-même. Donc c’était ça ou une vieille paire de jeans et un t-shirt. Et il devait absolument avoir fière allure dans ses vêtements de bal, sinon il mourrait de honte devant sa blondinette préférée.

« J’avoue qu’il me va bien, mais c’est la couleur qui me pose problème maman. »
« Mon chéri… sauf si ta cavalière a une robe blanche, vous serez très bien assortis. Et peu importe la couleur, tu ne l’éclipseras pas. »

Un grognement agacé provenant de Timothé fut la seule réponse qu’obtint Jeanne qui se mis à rire tout en débarrant les portes de la voiture.

FIN DU FLASH BACK

Aujourd’hui, le serdaigle passait la journée avec ses copains, entre mecs. Ils avaient pour projet d’aller dans le parc et de se construire une énorme glissade de neige qui les ferait s’amuser comme des petits fous jusqu’en fin d’après-midi, heure où ils commenceraient à se préparer. La petite bande se dirigea donc comme prévu à l’endroit qu’ils avaient préalablement déterminé et se mirent au travail. Certains utilisaient la magie, et certains préféraient y aller de façon moldue en utilisant divers moyens pour envoyer la neige sur leur future petite montagne. Après une bonne heure de pelletage, magique ou pas, les sorciers virent leur rêve prendre forme. Maintenant, il ne leur restait plus qu’à trouver sur quoi ils allaient glisser.

« Pourquoi glisser sur de la neige lorsqu’on pourrait glisser sur de la glace ? Voyons les gars, on est des sorciers pas vrai ? »

Tout le monde se mis alors à parler en même temps et il fallut plusieurs secondes avant que le calme revienne. Bryan avait totalement raison, ils pouvaient transformer la neige en glace et alors leur problème serait de l’histoire ancienne ! Comme Timothé était le plus âgé et le plus doué en sortilèges, ce fut lui qu’on proposa. Pointant sa baguette magique sur la jolie glissade qu’ils venaient de créer, le possédé prononça un sort qu’il avait appris l’année précédente. À la plus grande joie de tous, il fonctionna à merveille, et les amis s’amusèrent comme des gamins durant tout l’après-midi.

Vers quatre heures, alors que le soleil commençait sa descente tout doucement, le groupe, revigoré par cette journée d’exercice, se sépara afin d’aller prendre une bonne douche. Timothé se lava avec bonheur, puis attendit que ses cheveux soit sec tout en préparant son bel habit pour le bal. En y repensant, il se dit que sa mère avait probablement raison. Il n’éclipserait pas Julia et sa robe, sauf si par malheur elle portait la même couleur que lui. Il espérait de tout cœur que non, car lui gâcher son bal n’était pas vraiment dans ses plans. De plus, depuis l’épisode des Trois Balais, leur relation s’était grandement améliorée. Ils passaient beaucoup plus de temps ensemble et se rapprochaient de plus en plus, mais pas assez au goût du serdaigle. Il espérait que la gryffondor partage ses sentiments, et ce n’était pas parce qu’elle avait accepté de l’accompagner au bal que la sorcière était éperdument amoureuse de lui. Le garçon s’habilla, s’assura que ses cheveux était bien coiffés, et descendit dans la salle commune. Il y vit tous les serdaigles qu’il appréciait. Maximilien, Dwain, Apple, Kristen, Meagan, Roxanne… tous étaient magnifiques, c’était à se demander si on trouverait quelqu’un de laid à Poudlard ce soir-là. Timothé descendit jusqu’au hall d’entrée avec la plupart des élèves qui accompagnait un élève d’une autre maison. Il savait par exemple que Max serait le cavalier d’Amanda, Meagan celle de Louan Lown… mais à présent qu’il avait atteint l’endroit voulu, Timothé se fichait de tous les autres. Il ne cherchait plus que Julia.

Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il la vit tout en haut des escaliers. L’oxygène lui manqua durant plusieurs secondes, l’empêchant de respirer. Il restait planté là, figé dans une expression surprise, à la contempler. Elle était… magnifique. Et si Timothé avait connu un mot encore plus fort que celui-là, il l’aurait utilisé sans se retenir pour décrire sa cavalière. Sa robe était d’un argenté qui s’agencerait très bien à son habit crème, leur laissant à tous les deux la chance de briller de tous leurs feux devant les autres élèves. Leur couple se remarquerait très facilement ce soir-là… enfin, si le jeune Smith arrivait à se remettre de ses émotions. Il la regarda s’avancer vers lui et ne parla qu’au bout de quelques secondes. Il lui tendit tout d’abord un bracelet orné d’une rose rouge, pareille à celle qui trônait sur le haut de son veston. Puis, dans un geste tout à fait naturel, le serdaigle se pencha légèrement et déposa un baiser sur la joue de Julia, pour lui signifier combien il était ravi de la voir.

« Tu es… splendide. Vraiment, je n’ai pas de mots… tu… tu préfères qu’on attende nos amis où on entre tout de suite dans la Grande Salle ? »

Spoiler:

Malgré le bruit qui l'entouré, il ne lui semblait entendre que les battements de son cœur, ses derniers s'accélérant au fur et à mesure qu’elle s’avancé vers Timothé. A ces derniers s’ajoutaient le doux froissement du tissu de sa robe contre sa peau, se qui amplifier son angoisse. Elle voulait que cette soirée soit au mieux, même si elle n’en espérait que peu. Elle ne ce faisait pas d’illusion quand aux évènements de la soirée, elle s’était fait une raison. Bien qu’ils se fussent beaucoup rapprochés durant cette dernière semaine, Timothé ne la voyait certainement que comme une amie. Mais cette soirée était déjà beaucoup pour elle. Une soirée « rien qu’avec lui », malgré le monde et les amis qui les entoureraient.

Elle avançait lentement et avec grasse vers lui. Comment avait-elle pu ne pas le voir dans son costume blanc. Il était d’une très grande élégance ce soir, ce qui ne fait que le rendre encore plus charment. Il aurait pu arriver n’importe quoi, elle avait les yeux rivés sur lui et rien ne semblait pouvoir l’en détourner. Son cœur continuait de battre a tout rompre, s’il continuait ainsi, il finirait par sortir de sa poitrine, alors pour se calmer un pue, elle inspira un grand coup, sans que pour autant cela soit burlesque. Elle continua son avancé, affichant un doux sourire à son cavalier. Elle était plus qu’heureuse d’être sa partenaire ce soir, et rien ni personne ne pourrait gâcher cela.

Durant la semaine qui c’était écoulé, elle n’avait voulu croire qu’il l’avait vraiment invité, pensant qu’elle avait rêvé tout cela, la rencontre dans le bar, leur rapprochement, leurs discutions. Mais à présent qu’elle avancé vers lui, il ni avait plus aucun doute, elle se rendait bien au bal avec lui, elle ne rêvé pas, ou bien il faudrait la pincé bien fort. Mais inutile de la pincé, elle se trouvé à présent devant lui, affichant un simple sourire, un peu timide certes, mais tout en douceur. Ce qui lui fit prendre conscience que ce n’était pas un rêve, fut le fait qu’il lui prit la main, pour attacher à son poignet un bracelet orné d’une rose rouge, semblable à celle qui orné sa veste. Se contacte lui provoqua un frisson. Ce qu’il avait les mains douces, elle aurait volontiers laissé la sienne. Mais alors qu’elle ne si attendait pas du tout, il déposa un baisé sur sa joue, le temps d’un instant elle eu une absence. Ce demandant alors ou elle était et ce qui s’était passé, lorsqu’elle revint à elle, elle sentait ses joues chaudes. Ces dernières devaient être très légèrement rouges. Ce baisé l’avait autant surpris qu’il en avait été agréable, elle aurait donné tant pour qu’il ne s’arrête pas. Il venait de la complimenté, elle avait un peu de mal a trouvé les mots, il fallait dire aussi qu’il venait de la troubler. Elle parvint cependant à lui répondre.

« Je…je te remercie, toi aussi tu es…très élégant. On devrait rentrer, on les retrouvera toujours à l’intérieure... plus tard »

Elle n’avait surtout pas vraiment envie d’attendre ses amis, elle voulait vraiment profiter de cette soirée avec lui et dés maintenant surtout. Sans vraiment s'en rendre compte, elle lui prit le bras.Elle ne pouvait s’empêcher de lui sourire, ni même de le regarder, comme si ce dernier l’avait ensorcelé. Plus rien ne compter autour d’eux. Ils avancèrent dans la grande salle, qui était magnifiquement décoré, elle repensa alors à leur conversation au bar et sur le fait que si c’était lui qui avait décoré il ni aurait pas eu de bal, elle en sourit.

« Aly a vraiment fait du bon travail, même si c’était une punition…. Ou préfère tu que l’on se place ? »

Le bal ne commencerai qu’après le fameux discours et après le début du repas, d’ici là, il avait le temps de se poser, de parler, de boire un verre. Lia avait ainsi tout le temps de le contempler, de l’admirer… Alors soudain elle se demanda ce qu’ils allaient bien pouvoir se dire durant toutes cette soirée…Aucune importance, elle verrait bien…et puis l’important était d’en profité et elle comptait bien le faire.

« Je…je te remercie, toi aussi tu es…très élégant. On devrait rentrer, on les retrouvera toujours à l’intérieur... plus tard »

Timothé avala difficilement sa salive, essayant de paraître calme et posé, ce qu'il ne parvenait pas du tout à bien faire ce soir-là. Lui qui gardait toujours la tête froide et un calme surprenant lors des situations les plus paniquantes, pourquoi ne pouvait-il pas agir de la même façon avec la gryffondor dans les parages ? On aurait dit que dès que la demoiselle était dans le coin, il devenait quelqu'un d'autre... quelqu'un de nerveux, d'insécure, d'inquiet. Toute la journée, il avait eu franchement peur. Peur qu'elle change d'avis, peur qu'elle le connaisse mieux et qu'elle ne veuille plus de lui, peur qu'un autre garçon la lui vole... ce n'était pas toujours une partie de plaisir qu'être amoureux. Toujours là à rêvasser et à se demander si oui ou non elle partageait nos sentiments, si elle se portait bien, si ce garçon lui parlait parce qu'il l'appréciait ou parce qu'il voulait seulement profiter de sa naïveté. Les instincts protecteurs d'un jeune homme refaisaient très rapidement surface quand leur coeur chavirait pour une jolie fille. Timothé n'y échappait pas, et il se dit mentalement que les autres mecs étaient mieux de se tenir loin de sa cavalière s'ils ne voulaient pas goûter à sa fureur. Julia, ce soir, était sienne. Il ne la quitterait pas d'une semelle, parce qu'il avait choisi de passer ce bal en sa compagnie. Il n'aurait donc pas été normal que le septième année décide d'aller voir ailleurs, même si techniquement, ils ne formaient pas un couple. D'ailleurs, il se demandait comment tout ça allait se terminer. De son côté, c'était clair. Il la voulait. Et il ferait tout pour qu'elle se rende compte qu'il en pinçait pour elle, même s'il devait se ridiculiser pour ça. Il avait hésité longtemps à savoir si oui ou non ses sentiments était assez forts pour qu'il veuille d'une relation avec Julia. Mais après avoir passé ces quelques minutes en sa compagnie dans le pub l'autre jour, tout ses doutes s'étaient estompés. Il l'aimait, c'était évident. Et même la lionne devait l'avoir remarqué.

« Merci... ou plutôt, tu remercieras ma mère, c'est un peu grâce à elle que je porte ça ce soir. Bon, entrons alors ! »

Après avoir prononcé cette phrase, il tendit vers elle une main un peu hésitante. Hésitante parce qu'il ne savait pas si elle la prendrait ou si elle refuserait sa demande silencieuse. Si Timothé avait accompagné au bal une fille qu'il ne considérait que comme une amie, c'est son bras qu'il aurait sûrement présenté. Mais comme Julia signifiait bien plus pour le sorcier, il s'était dit que lui tendre la main voudrait dire bien plus. Parce que les amis se baladaient souvent bras dessus bras dessous, tandis que les amoureux se tenaient la main. Il espérait que Julia interpréterait l'indice de la façon qu'il le souhaitait, et qu'ils entreraient dans la Grande Salle avec le sourire. Tim savait que cette soirée était une occasion en or pour lui de lui montrer qu'il l'aimait... mais il fallait seulement que Julia ne pense pas que la frénésie du bal le poussait à aller vers elle. Elle devait comprendre que le bal n'avait rien à voir là-dedans, qu'il aurait fini par le faire tôt ou tard.

En mettant les pieds dans la Grande Salle, Timothé ne put s'empêcher d'émettre un petit sifflement d'admiration. Il allait sans dire que le comité de décoration du bal de Noël avait fait un travail remarquable. Normal, avec Maximilien à la tête du petit groupe... il avait bien essayé de le recruter, mais le serdaigle avait été formel. Ils se débrouilleraient bien mieux sans lui. Timothé avait un sens artistique très peu développé, et se serait probablement fait mettre dehors à la première tentative de décoration. Il avait eu raison de ne pas accepter, car la salle était magnifique. Sans être trop surchargée, elle respirait la grâce et la magie de Noël, laissant ses occupants sans voix durant quelques secondes. Il aurait fallu une dizaine de paire d'yeux pour réussir à observer les petits détails dans leur ensemble. C'était incroyable, si bien qu'il fut heureux d'être venu. Il avait souvent manqué les soirées de ce genre, mais avait décidé que pour sa dernière année, il ne devait pas rater ça. De plus, il accompagnait Julia, ce qui n'était pas pour déplaire à Tim qui jubilait.

« Aly a vraiment fait du bon travail, même si c’était une punition…. Ou préfère tu que l’on se place ? »

Tim sursauta légèrement en entendant Julia s'adresser à lui. Le décor lui avait attiré toute son attention, si bien que le garçon avait l'impression de revenir de très loin lorsque ses yeux croisèrent ceux de sa cavalière. Allison avait participé à la décoration ? Maintenant que Julia le mentionnait, il se rappela la cinquième année lui sautant au cou un matin de décembre, lui annonçant haut et fort qu'il devait absolument venir au bal, puisqu'elle décorerait la salle. Timothé avait bien rit en demandant à sa petite soeur qu'elle mouche l'avait piqué, se faisant répondre que c'était sa retenue, réponse accompagnée d'une moue craquante signée Allison Cleveland. Marque de commerce qui avait souvent suffit à faire céder le jeune Smith lorsqu'il hésitait à accepter les demandes farfelues de son amie.

Il remarqua qu'ils étaient dans les premiers à arriver, et que les places étaient encore presque entièrement libres. Ils avaient l'embarras du choix... et ça augmentait leur questionnement. À quel endroit était-il préférable qu'ils s'asseoient ? Parcourant la Grande Salle du regard, Timothé remarqua des amis déjà installés. Il s'assura que Liam, Baël et Devan n'étaient pas dans les parages, ce qui aurait très certainement gâché sa soirée, puis il décida d'aller se placer loin des autres. Comme ça, si jamais Allison, Lynne, Eloïse et les autres décidaient de venir les rejoindre, les places seraient encore libres. Se comportant comme un vrai gentleman, le serdaigle tira vers lui la chaise de Julia, lui permettant de s'asseoir. Un geste anodin, mais qui plairait sûrement à la gryffondor. S'il avait fait ça à Allison ou encore Lynne, elles se seraient bien moquées de lui. Mais Julia serait sûrement flattée de cette marque d'attention.

« Je suppose que Max l'a empêché de foutre le bordel dans la déco... il s'agit d'Allison après tout ! Tu... tu danses bien ? Parce que bon, j'ai des connaissances de base, mais mes talents de danseur sont loin d'être de très haut niveau... alors j'espère que tu pourras m'aider...»

« Merci... ou plutôt, tu remercieras ma mère, c'est un peu grâce à elle que je porte ça ce soir. Bon, entrons alors ! »

Elle sourit simplement à sa remarque. Bon, il était vrai qu’elle avait un peu de mal à l’imaginer, lui, face à sa mère, en pleine discussion sur la couleur de son costume pour le bal de noël. Et plus elle y pensée et plus cela la faisait sourire. Mais elle n’arrivait pas à effacer ce sourire de son visage. Elle n’aurait pas voulu que Timothé croit qu’elle se moquait de lui, bien que…Elle oubliât bien vite cela, lorsque ce dernier, au moment d’entrer dans la salle, lui tendit la main, alors qu’elle s’apprêtait à prendre son bras. Oui, elle hésitait, elle ne savait trop quoi faire, mais en même temps l’occasion ne se représenterai peut être plus à elle, alors elle arrêta de se poser des questions et glissa sa petit main dans la sienne, ce qui la fit rougir un bref instant. Elle fut surprise par la douceur de cette dernière, elle n’aurait jamais pensé qu’il puisse avoir les mains si douces. Son cœur avait soudainement décidé de s’accéléré après se contacte. Elle inspira un grand coup, le plus discrètement possible, afin de pouvoir se calmer et paraître toujours la même, mais pourtant l’émotion et les sentiments qu’elle éprouvé pour lui était bine présent et cela elle aurait du mal à les maîtriser bien longtemps, elle avait tenu jusque là, il faudrait que cela dure encore un peu. Pour le moment, elle profiter de se contacte et de sa douceur.

Il y avait peu de monde lors de leur entrait dans la salle et lorsqu’elle lui avait proposé de choisir une table, donc autant dire qu’ils avaient l’embarra du choix. Elle se laissa guidé par Tim, ce dernier semblait avoir trouvé la table idéal, cela semblait un bien grand mot, mais au fond cela avait peu d’importance pour Julia, contrairement à cette soirée. Même si elle n’espérait pas trop, elle voulait en profiter. Ils arrivèrent à une table, là, lia sentit comme une sensation de fraicheur au niveau de la main, cette même mais qui se trouvait dans celle de Tim, et pour cause ce dernier venait de la lâcher. Elle fut un peu déçu, mais comprit bien vite pourquoi ce dernier avait agit ainsi, il se trouvait à présent la chaise à la main, attendant que Julia s’installe. Elle ne pu que lui sourire face à ce geste de galanterie, peut de jeune homme aurait fait cela. Elle regarda la salle, histoire de voir la salle, maintenant qu’elle était installé, elle pouvait mieux en apprécier la classe qui s’en dégagé. Une question lui effleura l’esprit : comment avaient-ils peut aboutir à un telle résultat, avec Miss Cleveland dans leur rang. A son grand étonnement, Tim répondit à sa question.

« Je suppose que Max l'a empêché de foutre le bordel dans la déco... il s'agit d'Allison après tout ! Tu... tu danses bien ? Parce que bon, j'ai des connaissances de base, mais mes talents de danseur sont loin d'être de très haut niveau... alors j'espère que tu pourras m'aider...»

Elle se tourna vers lui, elle lui sourire de sorte de ne pas montrer sa surprise face à la question qu’il venait de lui poser. Est-ce une question piège, car si c’était le cas, cela n’était pas drôle. A mieux y réfléchir, elle en douté, il ne se serait pas dévalorisé ainsi. Et pourtant elle n’était sur de rien. Encore une chance, que même si la dance n’était pas un de ses passe temps favorie, contrairement à certaines personnes. Elle avait la chance d’avoir un père qui aimant la dans lui avait enseigné les bases et qui à chaque occasion ce faisait un plaisir de danser avec sa fille. Les quelques souvenirs qui lui revenait à l’esprit rien qu’a cette pensé ne firent qu’accentuer son sourire.

« Je tacherai de faire de mon mieux, même si je n’ai pas l’habitude de mené, mais je pense pouvoir éviter le fait que tu ne m’écrase trop les pieds, ce qui nous permettra à tout les deux de passer une bonne soirée, ce qui est le plus important. »

Un brin d’humour et en prime un sourire, cela la surprit même, mais au finale, cela lui ressemblait plus que d’être la jeune fille timide qu’elle s’avéré être face à lui et qui la mettait assez mal à l’aise. Elle quitta son regard, afin de ne pas trop rougir, ce qui lui permit depuis le moment ou ils étaient entré, la salle c’était bien remplit et de ce fait, elle comprenait mieux pourquoi Tim avait scruté ainsi la salle, peut être cherchait-il sa sœur, ou peut être quelqu’un d’autre. Mais non cela était stupide, elle chassa alors bien vite cette idée de sa tête et porta son regard de nouveau vers Tim. Mais elle avait beau faire de son mieux, pourquoi avait-il fallut qu’elle ce mette ça en tête. Et bien vite, à cette question, aussi bête soit-elle, vint s’ajouter une multitude d’autres pensé, aussi stupide les unes que les autres, mais auxquelles, elle ne pouvait s’empêcher de songer et le fait de regarder Tim ne faisait que les renforcer.* Il ne t’aime pas ma vieille. Arrête de rêver, tu n’es que la parade qui fait office de mascarade. La jolie blondinette que l’on trimballe à son bras pour rendre jalouse d’autres, toutes plus belles et intelligentes que toi ! Mais pour quelles raisons aurait-il acceptait ma pauvre petite Juju ? Tu ne vois donc pas qu’il se sert de toi comme il change de fille ?* Elle jeta un rapide coup d’œil à la salle comme pour essayer de chasser se noir pensé, mais rien à faire, bien au contraire.* Regarde la belle brune un peu plus loin, oui celle à la jolie robe noire. Il en pince pour elle ! Ca se voit comme les yeux au milieu de la figure ! Demande lui dont, tu verras bien* Mais non c’était à elle qu’il avait demandé de l’accompagner au bal et pourtant, combien de fois durant la semaine s’était-elle demandé pourquoi il lui avait demandé à elle de l’accompagner, mais elle c’était pourtant juré de ne pas y pensé ce soir. Comme quoi on a beau prendre de bonne résolution, il n’est pas toujours facile de si tenir. Elle le regardait a présent dans les yeux, ses si beaux yeux, mais pourtant cela n’empêcha rien.

« Timothé, pourquoi m’avoir invité moi ce soir, qui chercher tu as rendre jaloux ? »

Les mots étaient sortit comme si elle n’avait pu les retenir, et avec une certaine froideur. Mais ils lui brûlé les lèvres depuis ce jour ou il l’avait invité. Elle était contente d’être avec lui, mais elle voulait savoir, elle en avait besoin. Elle qui à l’instant venait de dire que le plus important était de passer une bonne soirée. Il semblait qu’à présent cela soit mal partit. Mais pourquoi avait-elle ouvert la bouche, elle le regrettait à présent mais la machine était lancée, il n’y avait plus qu’a attendre.

Spoiler:

« Je tacherai de faire de mon mieux, même si je n’ai pas l’habitude de mené, mais je pense pouvoir éviter le fait que tu ne m’écrase trop les pieds, ce qui nous permettra à tout les deux de passer une bonne soirée, ce qui est le plus important. »

Timothé éclata de rire, et le son résonna partout dans la Grande Salle, faisant même tourner quelques têtes curieuses près d’eux. Il était vrai que l’ambiance n’était pas encore tout à fait installée, si bien que les couples discutaient doucement, à voix basse, attendant le vrai commencement de cette soirée. Le bal s’annonçait plutôt protocolaire, mais les professeurs réservaient tout de même une partie à des groupes sorciers modernes et très connus des adolescents. Pas que ça rende le serdaigle très excité par cette perspective, puisque l’idée même de danser ne l’enchantait pas, au contraire. En écoutant de la musique, il était plutôt du genre à taper du pied en suivant le rythme et à faire aller sa tête de haut en bas. Agiter d’autres parties de son corps lui était presque impossible, voir cruel, car Timothé n’était pas ce qu’on appelait : un danseur né. Certaines personnes n’apprennent jamais à danser et peuvent tout de même se débrouiller passablement bien. Le jeune Smith, lui, était un mauvais danseur, mais qui s’assumait. Il avait avoué à Julia qu’il n’était pas très doué et à défaut de se moquer de lui, elle lui avait promis de faire de son mieux pour éviter qu’ils s’humilient tous les deux. Car comme la tradition l’exigeait, les finissants de Poudlard et leurs compagnons ouvriraient le bal en dansant une valse lente et très traditionnelle, ce qui ne rassurait pas vraiment le septième année. Il aurait préféré se lever quelques fois pour faire tournoyer Julia, puis sortir dans le par cet profiter de la belle décoration aménagée pour les couples… et peut-être réussir à lui déclarer sa flamme une fois pour toutes. Car Timothé en avait assez de tourner autour du pot. Cela faisait des semaines, voire des mois que son esprit était continuellement occupé à songer à cette lionne… il avait de la difficulté à se concentrer en cours et se faisait embêter sans cesse par Apple qui savait très bien à quoi pensait son meilleur ami. Les filles, ça rendait dingue, jusqu’au moment où on avouait enfin son amour. L’esprit se libérait ensuite peu à peu, laissant le garçon respirer. Il n’aimerait pas moins Julia pour autant, mais saurait que ses sentiments sont réciproques, ou pas… ne voulant pas prendre la deuxième option en compte, il secoua la tête légèrement, espérant chasser cette idée de sa tête. Il ne riait plus, mais son sourire rayonnant terminait le travail en beauté. Les élèves étaient à présent tous à l’intérieur de la Grande Salle et un professeur s’occupait de fermer les immenses portes, faisant prisonniers la totalité de Poudlard. Déjà, le directeur se levait et invitait les élèves de septième année à entraîner leur partenaire sur la piste de danser et se préparer à ouvrir le bal. Les autres les rejoindraient lorsque la directrice adjointe leur ferait signe qu’ils y étaient autorisé. Timothé glissa son regard autour de lui et vit rapidement qu’il n’était pas le seul à douter de ses capacités en danse, et il rigola même en voyant la cavalière d’Apple retenir un fou rire. Il invita Julia à passer son bras sous le sien et posa ensuite sa main sur celle de la gryffondor, marchant nerveusement jusqu’au centre de la salle.

« Ça y est, c’est l’heure… faisons notre possible d’accord ? »

La musique commença et tous les plus vieux se mirent à virevolter un peu partout, entraînant leurs compagnons avec eux. Timothé se laissait guider par Julia qui se débrouillait pas mal, leur évitant à tous les deux l’humiliation complète. Ils ne semblaient pas aussi à l’aise que certains couples, mais l’ensemble n’était pas affreux à regarder, et puis il ne fallait pas espérer passer inaperçus avec le costume blanc cassé que portait le serdaigle. Ils étaient probablement le duo le plus assorti de tout Poudlard ce soir-là et tous les deux feraient très certainement des jaloux. Mais Timothé s’en fichait, il n’allait sûrement pas laisser sa Julia filer tandis qu’il pouvait la garder près de lui une soirée toute entière. La musique cessa finalement, laissant les deux jeunes soupirer de soulagement, puis les autres élèvent eurent la permission de rejoindre la piste de danse. Une seconde mélodie s’éleva, un peu plus rythmée cette fois-ci, et tous se mirent à danser avec en train. Timothé essayait de suivre la musique, mais ne se sentait pas dans son élément… on aurait dit qu’il essayait de nager dans un océan rempli d’adolescents… et l’eau étant sa phobie, je vous laisse imaginer l’expression qu’il affichait. Il passait tout de même du bon temps, comme chaque fois où son corps et celui de la blonde étaient à proximité, laissant son esprit vagabonder d’une idée à l’autre. Il espérait vraiment avoir suffisamment de cran pour déclarer son amour ce soir-là… s’il ne se dépêchait pas, un autre garçon la séduirait et il perdrait sa chance. C’était maintenant ou jamais. Ouvrant la bouche pour lui proposer de sortir un peu prendre l’air, il fut coupé net par une voix froide et sèche qu’il ne connaissait pas. Il regard derrière lui, puis sur les côtés et ne vit personne qui paraissait avoir parlé. Ce fut lorsque ses yeux revinrent sur Julia qu’il se rendit compte que ce son émanait d’elle. Une voix qu’il n’avait encore jamais entendue. Et il frissonna, se demandant pourquoi elle lui avait dit un truc pareil.

« Timothé, pourquoi m’avoir invité moi ce soir, qui cherchait tu à rendre jaloux ? »

Ne rien comprendre aurait été la définition parfaite de ce que Timothé vivait à ce moment. Éberlué, il observait Julia en songeant à plein de choses à la fois. Que suggérait cette question au juste ? Qu’il lui avait demandé de l’accompagner seulement dans le but de rendre une autre fille jalouse ? C’était réellement ce qu’elle pensait de lui ? Alors tout ce rapprochement ne voulait rien dire pour la jeune fille qui se contentait de lui lancer une phrase abrupte, qui eut pour effet de troubler Timothé qui ne savait plus à quoi s’en tenir. C’est alors qu’une voix s’élève dans son esprit… ce qu’on appelait communément la « conscience » venait de s’incruster dans sa tête afin d’agir, espérant ainsi pouvoir conseiller Timothé sur ce qu’il devait répondre à cette soudaine attaque. Il fut heureux que sa conscience se charge du problème à sa place… « Te voilà en nette progression vers la ridiculisation absolue. Comme si jolie Julia avait confiance en toi. Pauvre type. Tu t’es vu, emmitouflé dans ton costume blanc, avec des mouvements guindés de maladroit. Maladroit Tim, t’es qu’un pauvre gars qui n’aura jamais Julia. Elle n’a même pas confiance en toi ! Elle hésite pour quoi d’autres à ton avis ! Regarde la qui épis les filles, comme pour y déceler l’élue de ton cœur. Elle ne pense pas que c’est elle, puisqu’elle en à rien à faire de toi ! Pauvre Tim … mon pauvre Tim … » Puis la voix s’estompa aussi rapidement qu’elle était apparue, laissant Timothé seul avec ses pensées, bouleversé. Si Julia n’avait pas confiance en lui, c’était tout à fait bête de continuer à la fréquenter. Lui qui avait espéré que peut-être ses sentiments étaient partagés, la voilà qui croyait qu’il voulait rendre jalouse une autre fille… Julia venait de commettre une grave erreur, et Timothé venait de rougir de colère. Il n’arrivait seulement pas à en croire ses oreilles. La seule personne présente dans cette salle que le serdaigle aurait souhaité rendre jalouse au besoin, c’était justement sa cavalière. Et pour quelle raison ? Parce qu’il était stupidement tombé amoureux d’elle. Il lâcha brusquement la gryffondor et la toisa méchamment. Il était vraiment, vraiment en colère et ça se voyait. Elle s’était donc joué de lui, lui avait fait croire qu’il avait des chances de bâtir une relation solide, et pour quel résultat ? Un fiasco pur et simple. La voix qui provint de Tim à ce moment était probablement encore plus effrayante que celle de Julia. On ne lui connaissait pas un ton aussi déchiré, et aussi dur.

« Si tu crois vraiment que je suis de ce genre-là, je suis désolé, mais c’est terminé. Je n’ai pas envie de perdre mon temps à charmer une fille qui n’a même pas confiance en moi. »

Il plongea alors ses yeux dans les siens et la regarda un moment, puis détourna la tête. Il n’avait pas du tout envie que Julia voit la peine qu’elle venait de lui infliger. Paraître faible était la dernière chose qu’il désirait à ce moment. Il préféra tourner les talons et sortir de la Grande Salle. Un petit tour au parc lui ferait le plus grand bien, et il pourrait remettre ses idées en place en respirant de l’air frais. La chaleur qui régnait dans le château était étouffante. Les mains dans les poches, Timothé marchait doucement au bord de l’immense fontaine aménagée pour l’occasion, son esprit carrément ailleurs.

« Ça y est, c’est l’heure… faisons notre possible d’accord ? »

Elle prit le bras que ce dernier lui tendait, ce laissant conduire vers la piste. Heureusement ils n’étaient pas seuls au milieu de cette dernière, ce qui allait éviter que tous les regards ne soient tournés vers eux, ce qui était plutôt réconfortant. Bien que déjà ils ne passaient pas inaperçu avec leur tenu, enfin surtout Tim. Il avait l’air un peu tendu par le fait de danser, elle se rapprocha alors un peu de lui et lui glissa à l’oreille de sorte qu’il soit le seul à entendre.

« Oublie les, les profs et tes amis, oublie où tu te trouve et laisse toi guidé par la musique et par moi. »

Elle avait dit la fin de sa phrase avec un petit rire, espérant que cela lui permettrai de se détendre un peu. La musique commença alors, et puis comme un ballet régler comme du papier à musique, tous les couples se mirent à danser. Combien de fois c’était-elle moquait de cette ouverture de Bal avec Liam et voilà qu’aujourd’hui, elle se retrouvait en plein dedans. Cela la fit sourire. Elle regarda Tim dans les yeux, lui adressant alors aussi ce même sourire. Il avait l’air de s’être quelque peu détendu, car il suivait bien chacun de ses mouvements. Finalement la musique finit par changer de rythme, visiblement pour le plus grand soulagement de chacun.

Ce fut peut être parce qu’il y avait tout ce bruit, tout ce remue ménage que les mots était sortit de sa bouge sans vraiment qu’elle y réfléchisse. Mais pourtant ils étaient belle et bien sortit et aussitôt qu’elle les eu prononcé, elle sans voulu tellement qu’elle s’en mordit les lèvres à s’en faire saigner. Mais le mal était fait, impossible de faire machine arrière. Pourquoi avait-il fallu qu’elle ouvre la bouche après un moment aussi magnifique que ce qu’elle venait vivre avec Tim. Même si cela n’avait été qu’un dans parmi tant d’autre, c’étaient leur première danse ensemble, et peut-être la dernière. Stupide conscience, pourquoi avait-il fallu qu’elle s’en mêle celle-là, non mais vraiment. A présent elle regardait Tim avec la plus grande attention. Tout deux était figé au milieu de la piste. Niveau discrétion il y avait mieux, on est bien d’accord, mais l’a n’été pas l’important. A l’instant T, Lia appréhendait plus que tout la réponse que Tim pouvait bien lui faire. Elle ne savait pas du tout à quoi s’attendre. Au fond, elle ne le connaissait pas, ni lui, ni ses réactions. Quand il la lâcha, elle comprit que sa réponse ne serait pas positive, mais elle ne s’attendait pas à une telle froideur.

« Si tu crois vraiment que je suis de ce genre-là, je suis désolé, mais c’est terminé. Je n’ai pas envie de perdre mon temps à charmer une fille qui n’a même pas confiance en moi. »

Son regard aussi était froid, un frison la parcourra, un frison de peur. L’instant d’après, elle se retrouvé seule au milieu de la piste de danse, immobile. Elle le regardait s’éloigner, alors qu’autour d’elle, on la regardait. Elle avait envie de leur crier de lui foutre la paix, mais aucun son ne voulait sortir. Elle aurait préféré que cela lui arrive juste avant. Cela aurait évité le scandale actuel. Pourquoi avait-il fallu qu’elle lui sorte ça comme ça, comme une phrase que l’on aurait dit pour annoncer le temps, sauf qu’elle était remplit de soupçons. Elle s’en voulait vraiment. Et lui continuait de s’éloigner. À présent, elle le deviné simplement dans la foule, qui elle avait finit par se reformer, l’oubliant totalement, repartant dans des danses plus folle les une que les autres. Toujours immobile au milieu de la foule, qui la bousculé de temps à autre, elle attendait, mais quoi au juste. Qu’il revienne ? Non, elle le savait bien il ne reviendrait pas. Alors pourquoi restait-elle figée ici. Elle prit la même direction que lui, elle arriva enfin à l’extérieur, il avait aménagé une immense fontaine pour l’occasion. Tim était là, il marchait dos à elle. Elle resta à la porte, le regardant, elle ne savait trop comment faire. Si elle s’avançait vers lui, elle savait qu’il la repousserait. Alors qu’elle le regardait, les derniers mots de sa phrase si sanglante lui revinrent « perdre mon temps à charmer une fille qui n’a même pas confiance en moi ». Parle-t-il d’elle ? Si oui, elle avait tout foutu en l’air. Il fallait qu’elle se décide, resté là derrière lui ne servirait à rien et ne ferai pas avancé les choses. Elle s’avança un peu vers lui.

« Tim…Tim…je… »

Elle ne s’avait pas quoi lui dire, et même si elle avait su, elle n’aurait pas su comment si prendre. Ce qu’elle voulait, c’était ne pas le perdre et autant dire que c’était mal partit. Jusqu'à présent elle se trouvait derrière lui, elle se décida enfin à lui faire face, même si elle redouté un peu de l’affronter. Maintenant face à lui, elle le regarda dans les yeux, ni l’un ni l’autre ne souriait. Finalement, aussi vite que les mots étaient sortit l’instant d’avant, elle l’embrassa tendrement, puis se recula. Mais à quoi jouait-elle. Elle c’était simplement dit qu’elle n’avait plus rien à perdre. Son amitié c’était sur elle ne l’avait plus….alors pourquoi pas….

« Tim…Tim…je… »

« Tu quoi, Julia ? Si tu es venue ici pour… »

Sa phrase fut coupée nette et il n’eut même pas le temps de se ressaisir que déjà, ses lèvres étaient prisonnières de celles de la Gryffondor. Trop surpris pour s’adonner à ce baiser tout de suite, il ouvrit d’abord ses yeux grands, ne sachant pas comment réagir, puis il dû se rendre compte qu’il appréciait puisque ses paupières se fermèrent. La douceur et aussi le déchirement provenant de ce baiser le rendait bien plus passionné que tous ceux qu’avait pu avoir le septième année. Des lèvres, il en avait goûté des tas, mais pourtant c’était la première fois qu’embrasser une fille le rendait si… différent. Julia avait commis un geste désespéré, tentant le tout pour le tout alors qu’elle était effrayée à l’idée de perdre le garçon qui faisait battre son cœur. La jeune femme s’accrochait au cou de son cavalier tandis que ce dernier s’adonnait pleinement à cet échange, peu désireux d’arrêter tout de suite. Mais comme toute bonne chose a une fin, même les meilleures, la sorcière sembla se rendre compte de la « bêtise » qu’elle venait de commettre et se recula de quelques pas, un peu gênée. Timothé resta immobile, hypnotisé par le baiser qu’elle venait de lui offrir. Cette soirée promettait d’être magique alors que ça venait de se transformer en cauchemar. Il aimait Julia, mais ne savait plus si oui ou non être avec elle était une bonne chose. Le serdaigle réussirait-il à la combler, ou les tourtereaux seraient-ils malheureux ensemble ? Si leur amour était fragile au point de se briser à la moindre petite pensée négative, ça ne valait peut-être pas le coup. Timothé se remémora soudainement la première fois que son cœur avait tressaillit dans sa poitrine en voyant apparaître cette gryffondor aux allures angéliques… ils se connaissaient depuis le début de leur scolarité à Poudlard, mais jusqu’à ce jour, Tim n’avait pas fait attention à Julia qu’il considérait seulement comme l’amie de sa petite sœur. Mais ce matin-là, il se trouvait seul au parc et la sixième année était venue le saluer en toute amitié, ses longs cheveux blonds se balançant au rythme du vent. Il avait relevé la tête, un peu agacé qu’elle vienne le déranger pendant sa lecture, mais il avait avalé sa salive de travers en l’observant. On aurait dit qu’il la découvrait sous un autre jour… magnifique, sûre d’elle, enjouée, et terriblement attirante. Aujourd’hui, Timmy ressentait toujours les mêmes sentiments à son égard, mais cela durerait-il ? Tandis qu’il réfléchissait à tout ceci, sa conscience se fit entendre à nouveau. Apparemment, la petite voix dans sa tête n’était pas très heureuse qu’il reconsidère une possible relation avec Julia. Et ce fut d’une cruauté pas possible que cette dernière s’adressa à lui.

« Alors Tim-Tim, on est incapable de résister aux charmes de Jolie Julia ? Non mais quoi, tu vas la laisser te reconquérir comme ça ? Pourquoi crois-tu qu'elle a daigné poser ses sublimes lèvres sur les tiennes mon pauvre gars ? Par désir de te faire savoir qu'elle éprouve des sentiments ? Non mais redescend sur la terre, elle n'éprouve rien. Même pas la moitié d'un quart de sentiments. Rien. Elle ne t'embrasse que par pitié, parce que la pitié est la seule chose qu'une fille comme elle peut éprouver. Elle n'a pas non plus envie de semer le trouble dans le bal, ni de finir cette soirée comme ça. C'est juste une histoire d'intérêts. Si elle t'aimait, elle te l'aurait dit avant et te ferait confiance. Envoie là bouler loin de toi, avant qu'elle ne te fasse du mal, Tim. Une femme peut être plus dangereuse que l'eau qui te terrifie tant... »

Cette fois-ci, c’en était trop. Alors que sa tête lui ordonnait de laisser tomber cette poufiasse seulement bonne à douter de lui, son cœur le mettait en alerte, le suppliant d’ignorer le cerveau et de n’écouter que ses battements. Il était vrai que lorsque ces yeux se posaient sur la Gryffondor, son cœur se mettait dans tous ses états, le rendant un peu imbécile sur les bords. Il devenait doux, attentionné, chaleureux, romantique, galant… des qualités qu’on lui prêtait bien peu ces temps-ci, mais qui semblaient réapparaître chaque fois qu’il se trouvait en présence de la jolie blonde. Alors pourquoi est-ce que son esprit s’entêtait à le faire changer d’avis ? Pourquoi doutait-il autant, à présent ? Il observa à présent Julia de ses yeux étonnés, essayant sans succès de déchiffrer les véritables intentions de sa cavalière. Était-ce vraiment de la pitié, ou la jeune fille était-elle vraiment amoureuse ? Comment diable en être certain ? Timothé recula lui aussi de quelques pas, s’éloignant encore plus de la gryffondor. S’il voulait penser rationnellement, il ne devait plus sentir ce parfum enivrant à ses narines, ni la voir bouger dans cette magnifique robe de bal… il devait à tout prix savoir ce qu’elle pensait de tout ça.

« Pourquoi… m’as-tu embrassé Julia ? Je veux savoir la vraie raison. Tu m’aimes ? Parce que moi, c’est le cas. Et j’en ai assez de souffrir. Je t’aime, mais je ne sais plus quoi penser de tout ça. »

Le silence le plus lourd de son existence pesa alors autour des deux élèves, rendant la scène encore plus dramatique. Ça l’était presqu’autant que le jour où Amanda avait embrassé Tim sur un coup de tête et que ce dernier l’avait repoussé. Le silence qui était survenu par la suite avait été le plus douloureux de toute sa vie, mais celui qui régnait ce soir-là entre la gryffondor et le serdaigle était pire encore. Tous les deux souffraient, mais aucun ne semblait prêt à faire le premier pas de nouveau… Timothé se demandait quoi ajouter tout en attendant une réponse de Julia, plutôt muette pour le moment. C’est alors que, sortant de nulle part, un blondinet en costume de soirée s’approcha d’eux… non en fait, il s’approchait plutôt de Julia. Tous ses sens maintenant en alerte, le batteur observait la scène, impuissant. Mais ce n’est qu’au moment où il reconnut cette fameuse tête blonde que la colère monta en lui, aussi puissante que les Cognards qu’il envoyait sur les joueurs lors des matchs de Quidditch. Baël. Baël Owned. Le mec qu’il détestait le plus sur cette terre, plus que Devan, plus que Liam, plus que n’importe quel autre élève de Poudlard. Le meilleur ami de son idiot de petite sœur, qui voyait apparemment « de bons côtés » chez ce Serpentard. Bons côtés encore invisibles aux yeux du grand frère qui n’avait qu’une seule envie : lui mettre son poing à la figure. Et comme ce Baël ne semblait pas satisfait de jouer ainsi avec les sentiments de sa sœur, le voilà qui invitait SA Julia à danser. S’il cherchait la bagarre, il allait la trouver. Il les regarda s’éloigner, poings serrés, tremblant de rage. Ce ne fut qu’au moment où il jugea qu’ils devraient à présent être arrivés dans la Grande Salle qu’il marcha d’un pas vif et déterminé vers le nouveau cavalier de la blonde. Ce Baël allait le payer. Peu importe si la pièce était remplie de professeurs, peu importe si Eloïse assistait à la scène, peu importe s’il se tapait quinze heures de retenue pour ça. Ses pensées n’étaient plus claires et ne voulait qu’une chose : faire la peau à ce connard. Et maintenant. Il les aperçut directement en pénétrant dans la salle de bal et les rattrapa en un rien de temps. Plusieurs couples, conscients qu’une scène hors de l’ordinaire allait bientôt se produire, cessèrent de danser pour assister au massacre. Timothé allait-il enfin réagir face à Baël ? Voilà une bataille que personne ne voulait manquer. Les deux ennemis de toujours allaient-ils vraiment s’affronter ? Et bien tous les élèves présents furent servis, car dès qu’il fut à la hauteur du Serpentard, Tim empoigna la cravate de son ennemi et approcha son visage à quelques centimètres du sien, le visage écarlate. Il bouillonnait à l’intérieur, ça se voyait tout de suite.

« Espèce de déchet, tu touches encore une fois à Julia et je te tue, c’est clair ? J’espère que ça te rentreras dans le crâne. »

Et voilà que son poing parti tout seul, atteignant Baël au visage. Il le repoussa ensuite sur le sol et observa ses jointures, comme s’il n’arrivait pas à croire de ce qu’il venait de faire. Ça ne lui ressemblait pas du tout, mais il avait si peur de perdre Julia aux mains de cet imbécile que le coup était parti sans qu’il s’y attende. Des cris de stupeur s’élevait un peu partout et plusieurs s’éloignaient de Tim, effrayés à l’idée d’être les prochains. Peu de gens osaient s’attaquer au serpentard… s’ils tenaient à leur vie du moins. Le sorcier se tourna ensuite vers Julia, un peu perdu.

« J’espère que tes sentiments sont sincères… je l’espère vraiment. »

C’était sans réfléchir que délicatement elle avait déposé ses lèvres sur les siennes, ne le laissant pas s’exprimer. Elle ne voulait pas entendre ce qu’il avait à lui dire, car elle s’avait que ce ne serait pas de bonne choses, ou elle en avait le pressentiment. Ce qu’elle lui avait dit l’avait blessé, elle en avait conscience à présent et c’est pourquoi elle avait tenté le tout pour le tout. Elle avait voulu goûter au moins une fois à la douceur de ses lèvres, dont tant de jeunes filles parlaient. Elle c’était dit qu’elle ne ferait qui déposé les siennes, juste un cour instant, juste pour voir, mais après l’effet de surprise dissipé, Tim lui rendit son baisé, à la foi avec douceur et passion. Pour rien au monde elle n’aurait voulu rompre ce contacte, mais voilà, un baisé ne pouvait changer les choses. Elle lui avait fait du mal, l’avait fait souffrir et avait besoin de lui en parler. Aussi stoppa-t-elle se doux moment. Se détachant alors de son coup et des ses lèvres avec regret, elle recula. Elle voulait lui parler, elle le devait. Levant ses yeux vers lui, son regard fixant le sien. Il semblait assez déstabilisé par ce baisé et cela la perturba à son tour. Qu’avait-elle fait finalement ? Ne venait-elle pas de compliquer les choses, tout simplement ?

Elle ne savait plus quoi penser de cette soirée. Une soirée qui a priori devait se dérouler en toute amitié, même si Lia avait des sentiments pour Tim, elle ne savait pas comment, lui la voyait. Mais voilà qu’au fils des heures, elle avait pris des tournants plutôt inattendus et la dernière phrase de Tim raisonné encore dans son esprit. Il avait parlé de la charmer. Mais elle n’était pas bien sur de ce fait. Pourquoi alors que tout semble simple, la vie décide de se charger elle-même du déroulement des choses. Alors qu’elle se posait toute ses questions, elle n’avait pas une seule fois détourné les yeux des siens et elle constata que lui aussi semblait perturbé par la situation. Elle le trouvait plutôt triste et cela la rendait triste aussi, mais peut-on vraiment savoir au visage des gens leur état émotionnel, on n’est jamais sur de rien. En revanche leur comportement peut parfois aider. Il s’éloignait d’elle, et elle ne pouvait rien faire pour le retenir…Pourquoi ? Le voir s’éloigner ainsi d’elle lui fait mal, plus mal qu’elle ne pouvait le penser. Sans pouvoir les retenir, les larmes roulèrent sur ses joues. Elle allait le perdre lui, son amitié et son cœur en serait brisé, et tout cela elle ne devait se le reprochait qu’a elle-même. Elle était la seule responsable de son malheur. Alors qu’elle croyait qu’il allait partir

«Pourquoi…m’as-tu embrassé Julia ? Je veux savoir la vraie raison. Tu m’aimes ? Parce que moi, c’est le cas. Et j’en ai assez de souffrir. Je t’aime, mais je ne sais plus quoi penser de tout ça.»

Cette phrase lui fit mal, elle aurait du être contente de connaitre enfin la nature de ses sentiments. Mais pourquoi cela lui laissait-il un goût si amer. Les larmes roulaient toujours sur ses joues et elle n’en avait que faire. A l’instant, elle voulait parvenir à lui dire ce qu’elle ressentait, lui dévoiler enfin ses véritables sentiments. Mais une fois encore, rien ne parvenait à passer les frontières de ses lèvres alors que pourtant elle mourrait d’envie de lui criait ses mots. Mais voilà, il semblait douter, du moins c’est ce que laissé sous entendre la fin de sa phrase, c’est ainsi que Lia le comprenait. Pensait-il que leur histoire n’était pas possible, peut-être n’avait-il plus confiance en elle, ce qu’elle pourrait comprendre après ça. Elle le regardait toujours, les yeux embués, sans pouvoir lui répondre. Alors qu’elle posa sa main sur la joue pour essuyer une de ses larmes, ce qui l’espace d’un instant lui cacha la vu, en la retirant, elle trouva devant elle un jeune homme qui lui souriait.

" Vous savez qu'il n'y a rien de telle qu'une dance pour assécher votre tristesse ? Laissez-vous aller, ne pleurez pas. Qui donc réussit à faire de vos yeux de vraies fontaines ? Venez. Donnez-moi votre main, ma belle »

Elle était déjà perdue, mais à présent ce jeune homme était là devant elle et elle ne savait plus quoi faire. Elle ne voyait plus Tim, car se dernier était caché, mais elle le savait toujours là, à moins qu’il ne soit partit. Elle ne savait pas en fait. Que devait-elle faire de cette invitation." Accepte, Julia. Il est beau, gentils, un grain prétentieux mais il fera l'affaire pour rendre jaloux Tim. " Elle était perdu, belle et bien perdu. Cette soirée virée au cauchemar, elle n’en pouvait plus, elle n’en voulait plus, tant de soupçon et tout ça pour un sentiment que l’on appelle amour. Elle voulait crier STOP, tout effacer et tout recommencer, mais elle savait que cela n’était pas possible. Elle voulait sortir de cette situation, même si son cœur lui criait le contraire, mais elle écouta sa raison et suivi Baël. Oh oui, elle savait pertinemment qui c’était, l’ami d’Eloïse et l’ennemi de Tim.

De ce qui suivit ensuite elle ne comprit pas tout, seulement qu’une fois encore elle se trouvait au centre de l’attention durant cette soirée de Bal. Que Tim venait de mettre son poing dans la figure de son ennemie et cela pour elle. Il l’aimait il ni avait pas de doute, il venait de le lui prouver. Tout le monde regardait la scène avec attention, un peu trop d’attention. Tout les trois se trouvaient entouré, Baël a terre, Tim face à Lia, après la stupeur de nos chers spectateurs, le silence s’imposa et ce fut Tim qui le brisa.

« J’espère que tes sentiments sont sincères… je l’espère vraiment. »

Les regards étaient à présent tourné vers elle, est seulement vers elle, elle pouvait le sentir. Elle le savait, il attendait sa réponse, mais cela ne les concerné en rien. Elle ne voulait pas étalé sa vie devant eux, ce qui pour le moment était bien mal partit. Elle attrapa alors Tim par la main et l’entraina près de la fontaine, cette fois si elle ne lui lâchât pas la main, elle ne voulait pas qu’il parte, elle ne voulait plus le perdre. Elle connaissait ses sentiments c’était à elle de lui révéler les siens. Elle planta alors ses yeux dans les siens, un regard emplie de douceur et de tendresse.

« Mes sentiments sont sincère Tim, Je t’aime et cela depuis longtemps. Je sais que cette soirée n’est pas ce que l’on attendait ni l’un ni l’autre. Je n’ai aucune excuse pour mon comportement, moi-même je ne comprends pas trop. Je sais simplement que je t’aime, et là maintenant c’est ce qui conte le plus pour moi. Je sais aussi que je n’ai qu’une peur te perdre. Te voir te battre pour moi, je..jamais personne…je… Je t’aime Tim et je n’ai jamais était aussi sincère que ce soir »

Elle ne savait plus comment lui exprimer sa sincérité. Les larmes coulaient de nouveau le long de ses joues, elle tenait toujours sa main. Elle aurait voulu déposé ses lèvres sur les siennes, mais avait peur. Peur de sa réaction et pourtant elle connaissait ses sentiments.

La main de la jeune femme sur son épaule, la sienne sur sa fine taille et la mélodie jouée par l'orchestre du bal n'étaient que de petits détails sans importance. Tom était ailleur, dans un monde parallèle, bien au delà de la compréhension de pathétiques gosses de 17 ans qui trémoussaient leurs corps maladroits et guindés sur une musique agréssive. Un duel à l'aspect acharné, pour le moins mental et féroce, s'était engagé entre le maître des ténèbres et le futil mioche lui servant de corps. Une sorte de bataille dont le premier prix aurait été un tiquet pour la vie. Une chance de reprendre en main un corps déjà si malmené. Deux esprits pour une même enveloppe charnelle, c'était déjà bien trop pour un seul être. Comme de mettre dans une coupe deux réactifs chimiques qui ne demandent qu'a exploser. BOUM ! Bombe humaine, mentale dans ce cas présent. Mentale et épuisante. Le temps ne filaient plus, ou alors à une vitesse trop rapide pour s'en aperçevoir. Combattants à bout de force qui ne demandaient qu'a voir le bout du tunnel de la délivrance. Tom ne voulait pas perdre la face. Baël voudrait voir ses bras bougeaient quand lui le décider, et non quand le mage noir en avait commandé l'ordre.
Tic Tac Tic Tac. Comme le temps paraissait long ...

C'était comme déverser de l'acide dans les veines ou de mettre du sel à travers des plaies ouvertes. La douleur était telle que n'importe quel humain normalement constitué aurait lâché prise, mais le jeune serpentard semblait plus costaud qu'on ne l'aurait dit. Tom ne l'aurait admis pour rien au monde, mais le môme lui donnait du fil à retordre, et il détestait celà. En temps normal il aurait pu jetter un sort et réduire à l'état de cendre le cafard que représentait l'ennemi, mais ce n'était pas une situation normale. C'était même drôlement original. Drôle mais non amusant. Les mains de Tom resserèrent leur emprise sur la fine taille de Julia, comme par désir de la compresser. Effet non désiré pourtant. Comment un gamin pouvait autant résister aux attaques mentales qu'il lui envoyait ? On aurait dit des cognards lançés à vive allure avec un entrain impressionant. Le problème ne venait pas du batteur qui les envoyait mais de la cible. Comme animée par une rage féroce, elle évitait chaque coup avec une habilité hors norme, ou bien encaissait la douleur en serrant les dents. Le comment restait un mystère. Tom aurait juré que ce n'était pas normal. A vrai dire, c'était peut-être une sorte de tour de rôle, il fallait que chacun des deux cède son corps à l'autre. Le vieu Merlin aurait-il voulu instaurer des règles en plus ? Qu'il aille au diable ! Tom devrait donc se contraindre à laisser tomber cette bataille, du moins pour quelques petites minutes. Il semblait en effet que celui qui attendait un corps - dans ce cas précis, Baël - pouvait faire plus de mal que celui qui était en possession de ses mouvements. Que les choses étaient injustes.

Le coup de point atteignit Tom en plein visage, le propulsant à terre. Le seigneur des ténèbres fut comme chassé brûtalement, balayé vulgairement par un raz de maré à la puissance imorale. Le coup, pourtant moindre, l'avait fait perdre la concentration indispensable au duel. Inutil de dire que le jeune Tim ne se doutait pas de la chance qu'il avait que se soit Baël et non Tom qui réagisse à ce coup. Réduit à l'état second, Tom vennait de céder sa place au jeune Serpentard. Blanc comme un linge, Baël jettait sur la salle un regard un peu perdu, que les autres attriburaient sans doute à l'hébétement dû au coup de Tim. Ce n'était pourtant pas la faible douleur encaissée qui laissait en si mauvais état le pauvre Owned, mais plutôt le résultat d'une lutte acharnée et d'une victoire arrachée. Le pire dans tout ça était de ne pas comprendre ni où il se trouvait, ni pourquoi à terre et pourquoi frappé par son pire ennemi. Qu'avait fait Lord Voldemort ? A ce rythme là, autant attendre que quelqu'un parle et analyser la situation ensuite.

« Espèce de déchet, tu touches encore une fois à Julia et je te tue, c’est clair ? J’espère que ça te rentreras dans le crâne. »

Toucher à Julia ? Lui toucher à une Gryffondor ? Le mage noir débloquait ou bien il avait envie d'une soirée dans les bras d'une femme ? Bon, hypothèse plausible, chacun à tout de même ses propres besoins, mais de là à poser son dévolu sur une petite idiote comme Julia Brown, il fallait tout de même une case en moins. Ou même deux. Bon, le coup de point était finalement pas mal justifié, à présent. Posant une main glaçée sur son visage, il essuya les quelques gouttes de sang qui perlaient en dessous de son arcade sourcillière. C'est que le petit terrifié par l'eau avait cogné plutôt fort. Une chance pour ce crétin qu'il est repris le contrôle, parce que Lord Voldemort ne doit sûrement pas bien prendre que quelqu'un le frappe en public. Lui non plus n'aimait pas ça, mais il était quand même préférable que cela soit lui qui se charge de régler le problème. Et pour en arriver à dire que se faire prendre une correction par Baël Mathias Owned est une chance, il en faut beaucoup. Se relevant sans un bruit, il fit quelques pas en direction de son ennemi juré, sourire aux lèvres. Les élèves le dévisagait étrangement, peut-être en raison de sa paleur extrème et du sang qui coulait sur son visage, établissant un contraste un peu effrayant.

« Me tuer ? Moi ? Tu dois te tromper de personne ! Ca te dit un bain dans le lac, Tim-Tim ? »

Tim-Tim ? D'où lui vennait ce surnom débile ? On aurait dit un souvenir, sauf que ce n'était pas le sien. Une brume épaisse et opaque l'empechait d'y voir claire, un peu comme le résultat d'un bon lavage de cervau. Son esprit gardait pourtant quelques traces du passage du Lord, d'où ce souvenir. Tim-Tim. Etrange. Qu'avait fait son visiteur durant les moments où il était dans un état second ? Le couloir du sixième étage innondé, c'était son oeuvre ? Ou bien celle d'un gamin ? Et ce froid qui régnait entre la jeune Julia et son ennemi juré, si c'était son oeuvre ? Il se prit la tête dans les mains, comme submergé par tant de questions qui torturaient son esprit déjà si mal en point. Il était heureux de partager son corps avec le plus grand sorcier de tout les temps, mais l'idée de tomber dans un trou noir sans fin, où on se souviendrait de lui uniquement comme le nouveau visage de Voldemort ne l'enchantait pas. Faire le mal, d'accord, mais il voulait être de la partie. Et pour ça il voulait comprendre !

Il posa son regard sur le couple qui fuyait dans un coin intime, foudroya du regard la foule qui le regardait étrangement et se dirigea vers la sortie, quand soudain, tout vacilla. Les silouhettes se troublèrent, les couleurs se mélangèrent dans des ensembles grossiers, il perdit tout sens de la gravité, et le sol se rua à son visage à une vitesse folle. Le son sinistre de sa tête heurtant le marbre qui recouvrait la salle du bal glaça le sang de plusieurs filles. Pour tout ceux qui voyaient la scène, Baël devait faire l'effet d'un fou. Un malade mental qui semblait souffrir le martyr. Il se pinça les lèvres, désireux de ne pas laisser échapper le crix qui ne demandait qu'a résonner dans l'immence salle. Se mettant en chien de fusil, il sentit la sueur perlait sur son visage, collant ses cheveux blond à sa tête. Les attaques du mage le transperçait plus férocement que la pire des lames aiguisées, s'attaquant à ses jambes, ses pieds, son ventre, son torse, son cou, sa nuque ... Il avait plus l'impression de ressembler à un morceau de guyère qu'a un être humain. Il allait abandonner, c'était trop de douleur. Autant mourir, pensa t'il, que quelqu'un me tue sur place. S'il vous plait !

Les attaques redoublèrent d'intensité. C'était comme être attaché à une chaise et subire les coups sans pouvoir les éviter. Un main brulante se posa sur son épaule et le secoua. Doucement, puis ensuite plus fermement. Une jeune poufsouffle à qui il adressait rarement la parole avait décidé d'agir. Elle renversa le contenu d'un verre d'eau, inondant son visage torturé, humidifiant ses lèvres glaçées. Il l'entendit crier aux badauds qui regardaient la scène de s'éloigner, qu'il puisse respirer. Jamais il ne s'était senti si faible, mais il refusait de devoir être reconnaissant à la fille. La reconnaissance n'avait pas de place dans les sentiments qu'il pouvait éprouver. Les attaques semblèrent se calmer un peu, et il tenta de s'assoir, avec un assez grand succès. Jettant un regard noir à tout le monde, en particulier à la jeune femme, il se leva et se dirigea dehors, d'un pas un peu vacillant. C'est à ce moment là que la voix s'éveilla pour la première fois.

« Baël Mathias Owned. Lord Voldemort. Les présentations sont faites. Que ca soit clair entre nous. Je ne te dois rien, ni le fait d'être revenu, ni le fait que tu m'offres ton corps. Contente toi de suivre mes ordres, et tout ira bien. Ou pas. Mais tu n'as pas ton mot à dire. Rapelle toi que les promesses n'engagent que ceux qui y croivent. Je te fais une promesse, celle de te rendre ton corps. Crois y. Même si ca ne m'engage à rien et que c'est faux. Mais l'espoir fait vivre. Alors espère, vit, et écoute surtout. Tim et Julia. Détruit ce couple, j'arrête d'attaquer. Ne traine pas. Inutile de résister.»

Le mur, impassible, ne bougea pas lorsque Baël fonça à pleine allure dedans. A vrai dire, les gens aux allentours semblaient de plus en plus remettre en question la santé mentale du jeune Serpentard. Il se conduisait bysarement, et en avait conscience. Seulement, ce que pensent les gens de lui était le cadet de ses soucis, en ce moment. Etre possèdé par Lord Voldemort n'était pas de tout repos, loin de là. Et c'était terrifiant aussi. Exitant, certes, mais terrifiant. Et, pour la première fois de sa vie, il devait admettre que la peur lui tordait le ventre. Il était terrifié, à en mourir même. C'était d'ailleurs sa prochaine issue. Mourir pour faire le mal. Quel ironie étrange non ? Il était à l'origine de ce retour des forces du mal et pourtant condamné à l'oubli, comme si son rôle était considéré comme secondaire. Mais il n'allait pas se laisser, faire, à ça non. Mourir en combat, oui, mais pour Lord Voldemort ? C'était un grand honneur, mais non merci. Il voulait servir aux côtés du grand Maître, pas être le pantin de service.

Quel autre choix avait-il que de suivre les ordres, pour le moment ? Aucun. Il jetta un regard sur le couple, qui semblait en proix à une crise dont, à présent, il savait à présent l'origine. Legimence Brillant, sauf que lui ne savait même pas contrôler son propre esprit, alors celui d'un autre, d'un coup comme ça ... Il n'était pas non plus un fou. Conscient de ses énormes capacités, oui, mais pas de celles qu'il ne possédait pas. Du moins qu'il ne savait pas encore utiliser. Non, il allait devoir faire le tout à l'ancienne. Briser des couples n'étaient pas vraiment dans sa liste pour faire tomber le monde des sorciers, mais créer des embrouilles et une bonne bagarre devait sembler important au Lord. Si Monsieur le désire, Monsieur sera servi ... Baël trouvait son rôle de serviteut lâche, mais il n'était pas en mesure de changer se statut pour le moment, à son plus grand malheur. Sa fierté allait se briser. Non, sa fierté était briséesen mille morceau, douleur intolérable. Sa voix devint rauque quand il s'adressa aux deux tourteraux :

« Je peux savoir ton problème, Tim-Tim ? Tu te sens pitoyable, enfin ? Arrête de convoiter des choses que tu n'auras jamais. Quand à toi Julia, réfléchis bien avant de te jetter dans ses bras. Ton amant n'est peut-être pas ce que tu penses qu'il est. »

Les émotions que Timothé ressentaient à ce moment étaient bien plus intenses que toutes celles qu’il avait vécu jusqu’à présent. La fureur qui se répandait en lui était si forte, si oppressante qu’il avait l’impression de ne plus rien contrôler. Il constate alors avec frayeur que si Baël continuait de se montrer aussi odieux avec Julia, ça pourrait très mal tourner. Tim était dans une colère noire et la moindre petite chose pourrait lui faire perdre ses moyens. Il respirait difficilement et ne cessait de penser qu’en donnant ce coup de poing à son plus grand ennemi, il n’avait rien ressenti d’autre qu’un immense soulagement, et une joie malsaine. Ça lui avait fait plaisir d’agresser le serpentard, de le voir s’écrouler par terre, d’observer son air ahuri et son nez blessé. Et ça, ça n’avait aucun lien avec le fait qu’il se soit mal comporté envers Julia. En fait, techniquement, il n’avait rien fait de très mal… mais comme Timothé connaissait les dessous cachés de Baël et que Julia savait seulement sur lui les choses qu’Eloïse lui confiait l’insupportait tant que son poing avait été beaucoup plus rapide que son cerveau. Mais encore là, même son cerveau semblait se délecter de cette courte victoire, victoire qui ne ferait pas long feu lorsque son opposant déciderait de riposter. Mais au moins, on supposait que malgré leur crainte d’affronter Baël, la majeure partie des élèves de l’école seraient du côté de Tim. Peut-être avant que le vert et argent les menace de s’en prendre à eux s’ils venaient en aide à son ennemi… mais le serdaigle préférait ne pas y penser et savourer l’image rigolote de Baël se frottant le nez en ayant l’air passablement… surpris. C’est à ce moment que le bleu et bronze s’était tourné vers Julia et lui avait dit qu’il espérait que ses sentiments étaient sincères… car après tout, il venait de signer son arrêt de mort, ni plus ni moins. Et il allait sans dire que dès que Laura serait au courant, et Eloïse aussi d’ailleurs, il serait dans une situation très inconfortable. Mais qu’on s’en prenne à la fille qu’il aimait était au-dessus de ses forces, et son corps avait agi tout seul. Peut-être que dans des circonstances autres, Timothé aurait réfléchi à deux fois avant de cogner l’élève le plus craint et le plus dangereux de Poudlard… mais si quelqu’un était en mesure de rester debout et fier devant un tel homme, c’était bien Tim. De plus, il avait une tonne d’amis téméraires derrière lui prêts à l’aider en cas de besoin. Maximilien, Kristen, Allison, Lynne, Alexandre, Léo, toutes ces personnes seraient de son côté. Les seules qu’il imaginait s’opposer à lui étaient… Laura et Eloïse. Et Liam, mais ça tout le monde s’y attendait de toute façon, la haine que le gryffondor vouait à Timothé était connue de tous.

Ce fut probablement la main douce et aimante de la blonde en jolie robe qui le sortit de ses pensées sombres et égaya un peu son cœur pour la première fois depuis une trentaine de minutes. Il écoutant son récit, dans lequel elle lui avouait à quel point son amour pour lui était sincère, et qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle avait autant douté de lui. À défaut de rassurer Timothé et d’estomper ses craintes quant à leur relation, la déclaration de Julia déclencha en lui une panique effroyable. Avant que le bal ne commence, il avait été si nerveux à l’idée de lui dévoiler son amour, si heureux de passer une soirée seul avec elle, si confiant envers ses sentiments… mais là, à mesure que les secondes défilaient, le doute s’installait et il n’était plus certain… certes, il aimait Julia, c’était un fait indiscutable. Mais leur relation durerait-elle ? Étaient-ils faits l’un pour l’autre ? Si le simple fait de se retrouver compagnons au bal pouvait mettre leur futur couple à ce point en péril, ça signifiait peut-être quelque chose… mais après l’hésitation, la si longue attente et leur désir d’être ensemble, ne méritaient-ils pas d’essayer au moins ? Et de voir par la suite le déroulement des choses ? Timothé savait que si, ce soir, il reniait son amour pour la jeune femme, il le regretterait et ne s’en remettrait pas. Pour son bien, et pour le bien de Julia, ils devaient mettre les choses au clair, mais surtout se donner une chance. Donner une chance à leur histoire de durer longtemps, et d’être solide. Au diable Baël, au diable ceux qui croyaient que leur idylle s’éteindrait en peu de temps, au diable le reste du monde. S’ils s’aimaient, ils avaient le droit d’essayer. C’est pour cette raison qu’il serra un peu plus la main de Julia dans la sienne et qu’il fit un pas en avant, question d’être assez près pour essuyer les larmes de la lionne doucement. Sa colère avait cessé au moment même où Julia s’était mise à lui parler, et il semblait maintenant si tendre et si calme que les élèves paraissaient déstabilisés. Par contre, Timothé en avait oublié Baël qui s’était relevé et qui ne semblait pas, lui, avoir oublié le coup de poing qu’il venait de recevoir.

« Je peux savoir ton problème, Tim-Tim ? Tu te sens pitoyable, enfin ? Arrête de convoiter des choses que tu n'auras jamais. Quand à toi Julia, réfléchis bien avant de te jetter dans ses bras. Ton amant n'est peut-être pas ce que tu penses qu'il est. »

« Non mais tu t’entends Owned ? T’es amoureux de moi ou quoi, ça te dérange à ce point que Julia et moi nous aimions ? Toi qui te fiches du monde entier sauf de ton propre reflet, tu sembles un peu trop te soucier de nos histoires de cœur. Qu’est-ce tu mijotes ? Laisse-nous tranquille, tu n’as pas à t’immiscer dans nos problèmes. Si tu veux jouer au briseur de couple, va donc t’occuper de ta chère sœur et de son cavalier gryffon… »

Et c’était vrai, après tout ! Pourquoi tenait-il tant à briser leur couple, ça lui servirait à quoi ? Timothé n’était pas surpris que Baël se moque d’eux, mais qu’il essaie à ce point de les séparer n’avait aucun sens. C’était même trop bizarre pour que le Serdaigle trouve cela normal. Ça n’avait RIEN de normal, rien du tout même. Peut-être que le coup de poing l’avait un peu trop sonné et qu’il se prenait maintenant pour un cupidon maléfique, mais ça, Tim n’en avait rien à faire. Baël se mêlait d’une chose qui ne le regardait tout simplement pas et s’il continuait à insister, ce ne serait pas un coup de poing qu’il brandirait, mais bien sa baguette magique. Il le laissait bien être ami avec sa sœur alors que n’importe qui d’autre aurait tout fait pour l’en empêcher… et puis d’abord, depuis quand ses histoires intéressaient-elles Baël ? Leur haine commune était bien connue à Poudlard, mais habituellement ils se laissaient tranquilles, sachant pertinemment tous les deux ce dont l’autre était capable. Timmy avait peut-être des allures d’élève modèle et tranquille ne sachant pas se défendre, mais lorsqu’on le connaissait un peu mieux, on savait tout de suite qu’il était préférable de ne pas lui chercher d’ennuis. Surtout si on s’en prenait aux gens qu’ils appréciaient. Jetant un dernier regard froid à son rival, il entraîna Julia en dehors de la Grande Salle et monta les escaliers du hall jusqu’à ce qu’ils soient loin des rires et de la musique festive.

« Je crois qu’on devrait se retrouver demain et prendre la nuit pour se reposer et reprendre un peu le contrôle de nous-mêmes. Mes sentiments n’ont pas changés… je veux toujours être près de toi et t’aimer, mais ce soir n’est peut-être pas le bon moment pour… enfin je crois que tu comprends. Je suis désolé aussi d’avoir si mal réagi, d’avoir douté de toi. Bonne nuit Julia. »

Il approcha son visage du sien, mais à défaut de l’embrasser sur les lèvres, il lui donna un baiser sur le front en un geste affectueux. Il n’était pas trop d’humeur à s’adonner au baiser passionnée et aux caresses, il avait plutôt besoin de sommeil. Timothé offrit un sourire rassurant à la gryffondor et continua son chemin seul, un peu triste de quitter le bal comme ça. Il espérait de tout cœur qu’elle n’irait pas rejoindre de Baël, ni aucun autre garçon d’ailleurs, mais il lui faisait confiance et malgré toute la cruauté dont le Serpentard pouvait faire preuve, Timothé savait qu’il ne ferait pas de mal à une bonne amie d’Eloïse. Il n’avait jamais voulu l’admettre, mais l’amitié qui liait sa sœur avec cette ordure d’Owned était plus forte que bien d’autres… et éventuellement, Baël briserait le cœur d’Eloïse et ce serait au grand frère de ramasser les pots cassés.

Quelques minutes plus tard, il stoppa net au milieu d’un escalier, quelques brèves secondes. Et lorsqu’il releva la tête, Timothé avait disparu. C’était dorénavant Bartemius Croupton qui avait le complet contrôle de son corps et qui semblait soulagé de ne pas se trouver à ce bal et devoir ainsi affronter la trop sotte cavalière de son possédé imbécile. Jetant un coup d’œil à son accoutrement, il étouffa un juron très vulgaire et s’empressa d’enlever ce veston ridicule. Tout en blanc, mais à quoi ce Serdaigle complètement taré pensait-il ? Il devait se dépêcher afin d’éviter d’être en retard. Il ne savait pas où les autres mangemorts se trouvaient, encore moins son maître. Mais une chose était certaine, s’il se pointait à cette réunion une seconde après l’heure convenue, Voldemort ne serait pas clément. Ils s’étaient donné rendez-vous dans une salle vide qui ne serait pas fréquentée à cette heure, et surtout un soir de bal…

Un peu à l’écart, là, devant lui, sa main au creux de la sienne, son cœur battant à tout rompre, elle avait peur. De ce qui pouvait se passer derrière elle n’avait aucune importance, elle n’en avait que faire. Elle le regardait lui et uniquement lui. Ce n’était pas la situation dans laquelle elle se trouvait qui lui faisait peur, mais la réaction de son aimé. Elle avait peur que cela soit trop tard. Maintenant que l’un est l’autre savaient, elle avait peur que finalement rien ne soit par la faute de cette soirée, elle se disait qu’en d’autre circonstance cela se serait peut être faire, en d’autre circonstance elle aurait pu préserver leur amitié… Mais là maintenant, tout était joué, cela ne dépendait plus que d’eux, de lui. Les larmes coulées le long de ses joues, elle voulait qu’il la serre contre lui, elle voulait qu’il la rassure, mais elle ne savait pas ce que lui voulait maintenant ? Voulait-il encore d’elle. Croyait-il encore à cette histoire, à leur histoire, lui qui douté l’instant d’avant.
Il n’y avait pas de mot, juste le bruit de leur respiration, leur yeux plongé dans le regard de l’autre, doux et inquiet à la fois. Cette instant si triste soit-il, représentait pourtant beaucoup pour Lia. On pouvait en comprendre tellement de chose et en même tellement vous en échappaient. Mais il y avait ce petit truc en plus qui vous fait comprendre que c’est un moment à apprécier. Puis elle sentit la pressions autour de sa main se resserrer, il se rapprocha d’elle et de son autre main vint arrêter la course de la larme qui avait entamait sa course sur sa joue. Ces petits geste bien que minime la rassurai. A sa façon il semblait vouloir lui faire comprendre qu’il voulait essayer. Le contacte de sa main sur sa joue, fit battre son cœur un peu plus vite encore, mais cette fois ce n’était pas de peur mais de bonheur. Ce moment aussi court soit-il était un bien fou. Le temps pour une fois ne pourrait-il s’arrêter ?

Baël « Je peux savoir ton problème, Tim-Tim ? Tu te sens pitoyable, enfin ? Arrête de convoiter des choses que tu n'auras jamais. Quand à toi Julia, réfléchis bien avant de te jeter dans ses bras. Ton amant n'est peut-être pas ce que tu penses qu'il est. »

Il semblait que non. Ne pouvait-il pas leur foutre la paix ce soir pour une fois, que leur voulait-il ? Elle aurait voulu répondre au vert et argent, mais Tim la pris de cour et il semblait bien partit pour s’exprimer, elle ne voulait surtout pas le couper dans son élan, d’autant que ce qu’il disait ressemblait fort à ce que Lia pensait. Pourquoi cette imbécile ce préoccupait-il soudainement de leur histoire et de qui elle voulait pour amant. Et puis le propre de la personne n’est-il pas de se faire son opinion personnellement sur les choses et quand bien même, le doute n’avait était que de trop ce soir, inutile de le remettre sur le tapis non. Elle ne pu que lancer un regard noir à Baël le temps que Tim parlé. Elle n’en rajouterait plus, non pas par peur d’affronté baël, non pas non plus pour ce montrer comme celle qui se laisse protéger, ce qui n’était le cas. Simplement elle n’en voyait pas l’utilité.

La conversation semblant close, Tim l’entraina dans le Hall, après avoir gravit quelques marches, ils se retrouvèrent encore l’un en face de l’autre, un peu plus seul cette fois, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Mais quelque chose d’autre, un je ne sais quoi faisait qui lui fit peur. Ce fut le moment que Tim trouva opportun pour lui parler. Ces paroles, sa voie était douce mais elle laissait cependant un petit gout amer, que Lia ne saurait définir et pourtant elle le comprenait. Elle ne pouvait lui répondre quoi que ce soit tant sa gorge était nouée, elle afficha un simple sourire, elle savait qu’il comprendrait aussi. Elle ne lui en voulait pas et pourtant elle ne pu s’empêcher de laisser couler une larme, un dernière le long de sa joue lorsqu’elle le regarda monter le marche, elle aurait pu le suivre mais l’un et l’autre savait que cela ne servirait à rien, pas ce soir. Même si juste monter les marches à ses coté aurait été suffisant, cela aurait été aussi plus dure après. Elle se tourna alors, ne pas le regarder s’éloigner était mieux.

Elle s’assit sur les marches, regardant la salle devant elle et soudain la musique qu’elle n’avait plus entendu jusqu’alors ce refit entendre, lui rappelant la soirée, ce qu’elle en avait attendu et ce qui si était déroulé. Elle était vraiment loin de s’être imaginé un tel déroulement. Elle était venue passé une bonne soirée avec un ami et…Une autre larme coula. Dans la salle, ses amis eux semblaient bien s’amuser, elle comprit alors qu’elle ne pourrait retourner avec eux, elle ne pouvait pas non plus retourner dans son dortoir, pas tout de suite en tout cas et surtout elle savait qu’elle ni trouverai pas le sommeil…L’endroit ou elle pourrait trouvait un peu de calme et de sérénité, le seul, était la salle sur demande. Elle jeta un dernier coup d’œil à la salle, jeta un coup d’œil derrière elle, dans l’escalier et gravit les marches jusqu’au fameux couloir puis elle disparu pour le reste de la nuit.